Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: chibiusa

Beta-reader(s): Lexine, Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 17 capitoli

Pubblicato: 12-05-05

Ultimo aggiornamento: 30-09-06

 

Commenti: 107 reviews

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General

 

Riassunto: Reflexions, prises de consciences et révélations...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au delà des apparences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Au delà des apparences...

 

Capitolo 15 :: Tokyo tremble un peu (2/2)

Pubblicato: 22-06-06 - Ultimo aggiornamento: 22-06-06

Commenti: Merci à ma star pour ses corrections, tu es la plus rapide ^_~. Merci pour vos reviews ^____^ et j'espère que cette fic vous plait toujours autant ! bonne lecture à tous et à bientôt ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

Le nettoyeur observa la petite pièce où ils étaient, il pouvait nettement deviner qu’il y avait une partie de l’étage qui était tombée, et donc passer par la porte était exclu.  

Il aurait aimé que Falcon arrive et dégomme le mur mais ça revenait à les mettre en danger…  

Il songea alors à Miki qui était restée au bar, avec de la chance elle avait dû aller au sous-sol, du moins, il l’espérait.  

Il vit pendre au plafond un câble électrique qui semblait tenir par l’opération du Saint-esprit encore eût-il fallu qu’il existe songea-t-il.  

Il sentait l’équilibre précaire et l’imminence d’un danger. Il aida sa partenaire à se lever et chercha une sortie, et là il vit une sorte de trappe et se rappela que le géant lui avait dit qu’il avait fait une sortie de secours au sous-sol, un cul-de-sac n’étant pas utile.  

En essayant de soulever la trappe, une douleur au niveau du dos se manifesta et il jura.  

Bien qu’un peu dans les vapes sa partenaire lui demanda ce qui n’allait pas :  

 

- Je crois que j’ai un début d’une sciatique.  

- Et tu crois que c’est le moment de faire ton douillet ? répliqua-t-elle ironique.  

- Parce que selon toi j’ai choisi ?  

- Qui sait ! de toute façon tu n’as que ce que tu mérites !  

- Ah bon ? dit-il en réussissant enfin à ouvrir la trappe et à inviter sa partenaire à se lever.  

- Et bien oui à force de coucher avec toutes les filles de Shinjuku !  

 

Le nettoyeur faillit louper une marche et eut le privilège de se prendre un corbeau sur la tête. Il immobilisa sa partenaire, la colla contre le mur et lui dit sérieusement :  

 

- Je ne veux pas que tu penses ça de moi !  

- Et je ne vois pas ce que je pourrais penser d’autre !  

- Déjà si ça avait été le cas ce serait un lumbago pas une sciatique. De plus je ne comprends pas…  

- Ta réputation parle pour toi ! Répliqua-t-elle soudainement excédée par la mauvaise foi de son partenaire.  

 

Des larmes de fatigue coulèrent sur ses joues quand elle le poussa et descendit le plus vite possible cet escalier sans fin. Soudain il y eut une secousse et la jeune femme faillit tomber mais le nettoyeur la retint et la plaqua contre le mur et se tint comme il put ; un nuage de poussière descendait par la trappe. La jeune femme :  

 

- Encore un ?  

- Non. Je pense que les conduites de gaz de l’étage ont sauté. Et pour finir notre discussion de tout à l’heure, il ne faut pas toujours croire ce que disent les rumeurs. La plupart du temps c’est du vent pur et simple !  

 

Il attendait la réaction de sa partenaire mais elle était accrochée à son t-shirt ; cette journée était vraiment éprouvante pour elle, elle finit par dire :  

 

- J’en ai marre, je voudrais qu’on soit chez nous, murmura-t-elle.  

- Moi aussi Sugar, on y va ?  

- On va arriver en enfer par là ?  

- Non normalement nous arriverons à la salle de tir…  

- Ok…  

 

Elle tenta de descendre une marche mais faillit tomber une nouvelle fois sans l’intervention du nettoyeur.  

 

- Qu’est ce qui va pas ?  

- Ma cheville…  

 

Ryo se baissa et regarda cette dernière ; malheureusement la luminosité des veilleuses ne suffisait pas. Il lui dit de monter sur son dos.  

 

- Mais tu as déjà mal au dos… lui-rappela-t-elle.  

- Ne t’inquiète pas pour mon dos, monte.  

- Tu es sûr ?  

- Oui.  

 

La jeune femme se laissa porter et prudemment le nettoyeur continua sa descente ; une cinquantaine de marches plus bas, il arrivait à plat. Il y avait une cloison à gauche et il dut suivre le chemin de droite…  

 

*******  

 

Quand la seconde secousse fut terminée, Umibozu se releva de toute sa stature, portant encore l’enfant.  

Il regarda tout autour de lui et ne vit que des dégâts et des gens encore secoués par tout ça.  

La gamine était encore sonnée, aussi décida-t-il de ne pas la laisser comme ça ; il lui dit qu’il l’emmenait pour le moment avec lui.  

 

- Comment t’appelles-tu ?  

- Miki, monsieur.  

 

Le géant la dévisagea un instant et lui dit :  

 

- Allons-y jeune fille, tu peux marcher ?  

 

Voyant qu’elle était épuisée, il continua à la porter. Il s’arrêta près d’une voiture la fit descendre et souleva la voiture en un tour de main où était coincé un homme d’affaires obèse.  

Ensuite un peu plus loin il aida à enlever un arbre posé sur la rue et qui gênait le déplacement des secours.  

Il arriva devant le café presque en ruines quand une odeur de gaz se fit sentir, il se jeta à terre et hurla à tout le monde d’en faire autant ; au même instant ce qui restait du café explosa.  

 

- MIKiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!! hurla-t-il avec force.  

 

Il s’agenouilla et son imposante stature subjugua tout le monde ; cet homme si grand, si fort semblait être transpercé de toute part.  

 

La gamine lui dit :  

 

- Ça va monsieur ? qu’est ce qui ne va pas ?  

- ma femme… Miki était dans ce café, petite.  

- Ta femme s’appelle Miki ! c’est amusant.  

- …  

 

Il eut un sourire las. Il se releva de sa posture et invita la jeune fille à s’asseoir sur le banc pendant qu’il aidait à déblayer une maison quelques mètres plus loin qui avait dû subir les deux tremblements de terre, car les vitres avaient été soufflées par l’explosion.  

 

- Falcon !  

- Saeko ?  

- C’est terrible, Miki est…  

- Je ne sais pas, répondit-il.  

 

Il se refusait à dramatiser davantage, il avait eut un moment où il s’était senti anéanti mais il ne voulait pas la voir morte, jamais.  

 

- Dis-moi, petite Miki, dit-il en s’adressant à l’enfant, où habites-tu ?  

- J’habite dans la tour là-bas ! déclara-t-elle en indiquant une direction.  

 

L’enfant regarda dans la direction en question et tourna la tête à droite et à gauche.  

 

- Bah elle est où ? murmura-t-elle sans comprendre.  

 

Son corps et son cœur avaient compris eux, les larmes inondèrent son petit visage pâle mais sa tête refusait cette perspective alors elle s’évanouit dans les bras du géant.  

 

- Saeko… Prends cette gosse et la quitte pas ! je vais essayer d’accéder au sous-sol.  

- Tu crois qu’elle…  

- Je l’espère !  

 

Umibozu alla vers les ruines de ce que fut quelques minutes auparavant le point de ralliement des amis de City Hunter.  

Au niveau de ce que fut l’accès direct vers le sous-sol il y avait un amoncellement de gravas ; vaillamment, il enleva des tôles, des bouts de mur et de plafond. Au bout d’une quinzaine de minutes il dut s’avouer vaincu quand il découvrit qu’il s’enfonçait dans la terre sans pour autant atteindre la porte…  

Au fur et à mesure l’angoisse le prenait ; si les éboulis étaient là c’était qu’il y avait peu de chance que quelqu’un en dessous ait survécu. Puis il se souvint de l’entrée de la réserve.  

 

Il se dirigea vers là-bas et découvrit tout un amoncellement d’objets y compris leur lit conjugal en acier renforcé. Il se rappellerait toujours la tête de son épouse quand il avait fait cet achat incongru après avoir jeté leur quatrième sommier. Mais sa réaction l’avait subjugué car elle lui avait sauté au cou et lui avait dit qu’avec ce lit là, y’avait plus besoin de se retenir. Le géant avait fumé à l’allusion !  

Encore à cet instant au moment où il repensait à leurs instants de vie son visage virait au rouge carmin. Il déplaça l’ossature en métal qui avait miraculeusement survécue ; il faut dire que la structure en acier trempé était conçue sur mesure pour supporter le poids du géant qu’il était.  

Le gars qui le lui avait fabriqué sur mesure avait faillit s’étrangler devant la détermination de Falcon à avoir du matériel qui supporte son poids mais aussi toute activité nocturne d’un couple.  

 

L’ex-mercenaire cessa ses cogitations quand il tomba sur un bout de veste bleu, et bien que surpris il dit :  

 

- Ryo…  

 

Il trouva la tôle qui recouvrait la sortie souterraine et là, l’espoir de revoir sa femme était réel.  

Il sortit des décombres et alla en direction de feu son bar ; il souleva les bouts de mur et réussit à atteindre le bar intact d’où il sortit un bazooka et des minutions. Ignorant les yeux exorbités des gens qui l’entouraient, il se dirigea vers la bouche d’égout et disparut dedans.  

 

* * * * * *  

 

L’explosion de gaz fit sursauter les trois personnes coincées au sous-sol, et de la poussière tomba du plafond, leurs regards anxieux se dirigèrent dans cette direction, ils avaient peur que tout ne s’effondre mais visiblement cela tenait bon.  

 

- Qu’est ce qu’il s’est passé ? demanda Keïko.  

- Je ne sais pas… En tout cas c’était pas une secousse.  

- Chérie, tu veux toujours tirer sur la cible ? c’est peut-être ta délicatesse qui fait que ça fait boom la haut !  

 

Miki et Keiko le dévisagèrent n’ayant pas vraiment compris où était la subtilité et quand Thomas compris que sa tentative de changer de sujet avait lamentablement échouée fit une moue boudeuse.  

 

Un bruit sournois arriva aux oreilles des trois personnes. Ils s’avancèrent prudemment ; cela devait être un gros rat…  

Soudain, la porte dissimulée dans le mur - elle était visible que pour ceux qui s’approchaient de près - s’ouvrit avec perte et fracas.  

 

Keiko, Miki et Thomas avaient les yeux comme des soucoupes de voir apparaître le nettoyeur portant sa partenaire qui s’était visiblement endormie sur son dos. Il entra en maugréant contre ses portes qui ne voulaient pas s’ouvrir du premier coup.  

En effet, les bruits sournois n’étaient autres que des balles pour faire sauter le loquet de la porte.  

 

Miki avisa de la situation et s’approcha de son amie :  

 

- Qu’est ce qu’elle a ?  

- Rien de bien grave, une entorse, elle dort mais ce qui m’inquiète un peu c’est la bosse qu’elle a à la tête. – puis il croisa les bras – Quoique vue la force de sa dernière massue cela ne doit pas être bien grave…  

 

Les trois autres personnes s’écroulèrent sur le sol face à la théorie farfelue du nettoyeur. Mais très vite Ryo reprit son sérieux et allongea avec précaution sa partenaire. Il saisit la trousse de premiers secours que Miki lui tendait et commença à désinfecter les coupures que sa partenaire avait sur le visage, ensuite il la souleva un peu pour pouvoir désinfecter la blessure à la tête.  

Il remarqua tout de suite que ce n’était pas grand chose, le sang s’était répandu abondamment mais c’était surtout dû au fait que la tête saignait par définition beaucoup. Il la déposa à nouveau délicatement et enleva sa veste qu’il plia et glissa sous la tête de sa partenaire. Ensuite il entreprit d’enlever les chaussures de cette dernière, mais la cheville était tellement enflée que cela lui arracha une plainte de douleur.  

 

- Pardon Sugar, murmura-t-il.  

 

A cet instant précis il avait oublié la présence des trois observateurs que ce petit nom fit sourire. Ryo lui enleva sa chaussette qui lui arracha aussi un grognement puis, il appliqua un gel froid sur l’articulation douloureuse et la massa délicatement.  

Cette douce torture arracha quelques gémissements à Kaori, son partenaire décréta de lui-même que cela suffisait et lui banda avec délicatesse et précision sa cheville.  

Le nettoyeur se leva mais fit une grimace.  

 

- Quelque chose ne va pas Ryo ? demanda Miki.  

- Ne t’inquiète pas, je dois avoir un bleu dans le dos. Je me suis pris un truc en fer forgé sur le dos. J’ai pas eu le temps de voir ce que c’était.  

 

La jeune femme qui d’habitude n’est pas gênée, rougit légèrement en comprenant qu’il s’agissait de leur lit. Elle se reprit au bout d’une minute et demanda :  

 

- Tu sais ce qui s’est passé ?  

- Tremblement de terre.  

- Là tu m’apprends rien, mais pour la dernière ?  

- Je pense que c’était une conduite de gaz. On a eu de la chance, on a trouvé l’escalier qui conduisait jusqu’ici.  

- On peut remonter ? demanda Keïko avec espoir.  

- Pas pour le moment. Mais je crois qu’à gauche de l’escalier il y avait les égouts. Si je trouve le bazooka de Falcon.  

- Il était sous le bar… Il dit qu’étant donné que toi et Mick venez souvent, que nous sommes plus en sécurité avec, en haut….  

 

Keiko, Ryo et Thomas tombèrent à la renverse. Le nettoyeur grogna :  

 

- Il est utile sous le bar, maintenant que le café a explosé !  

- Il est si abîmé que ça mon café ? demanda l’ex-mercenaire un peu peiné.  

 

Après tout son café représentait sa normalité, une pointe d’anonymat et de vie tranquille. Le nettoyeur se releva et la prit dans ses bras ; il comprenait très bien ce que cela avait dû être mais quand il sentit que sa partenaire se réveillait, il ne put s’empêcher de lui peloter les fesses, ce qui arracha un cri de surprise à Miki. La réponse de Kaori fut explosive car elle sortit sa plus grosse massue pour l’abattre sur son partenaire qui s’aplatit comme une crêpe.  

Seulement elle avait oublié son mal de cheville et une fois lancée elle tangua sur le côté et tomba sur le sol.  

Ryo sortit vite et alla la voir pour s’assurer qu’elle allait bien ; elle lui martela le torse :  

 

- Tu n’es qu’un crétin et un imbécile !!!!!!!!!!! Arrête de faire le clown j’en ai marre moi !  

 

Elle avait éclaté en sanglots et le nettoyeur ne savait pas trop quoi faire ; la consoler devant tout ce monde lui était impossible, il resta donc immobile visiblement impassible.  

 

Miki s’en voulait car elle savait que c’était à cause d’elle s’ils se disputaient encore. Elle prit Keiko par le bras et dit à Thomas :  

 

- Venez, on va voir s’il reste pas quelque chose à manger…  

 

Elle les tira vers une petite salle adjacente.  

 

- Kaori pleurait pourquoi il n’a rien fait ? demanda Thomas.  

- C’est Ryo.  

- Et encore ?  

- Disons qu’il n’arrive déjà pas à être démonstratif en temps normal ou alors un peu trop quand il fait l’imbécile, alors devant nous… regardez.  

 

Elle montra la vitre sur l’extérieur et ils purent voir que le nettoyeur avait pris sa partenaire dans ses bras et qu’il lui caressait doucement le dos.  

 

- C’est pourtant pas très difficile, déclara Thomas en attirant à lui sa femme.  

- Pour vous oui, pour nous qui avons vécu presque toujours dans l’ombre, j’ai été élevée en tant que mercenaire depuis l’âge de huit ans. Keiko vous confirmera sûrement que ce n’est pas évident de se construire…  

- Mon père était un grand homme déclara tout à coup l’intéressée, il avait des idées dérangeantes c’était pour ça qu’on l’avait tué. Enfant, il ne nous prenait jamais sur ses genoux, jamais il ne faisait envers nous un geste de tendresse, rien. Même envers ma mère tout du moins devant nous, pourtant une fois alors qu’elle était partie pleurer dans leur chambre, mon père était sorti mais quelques heures plus tard quand j’ai voulu aller voir ma mère, il l’avait dans les bras un peu comme Ryo actuellement. A ce moment là, je suis allé de moi-même vers mon père, il ne réagissait pas, perdu dans ses pensées mais je savais que ça lui faisait plaisir.  

 

Thomas enfouit sa tête dans le cou de sa femme et lui murmura :  

 

- J’en apprends beaucoup en ce moment sur toi.  

- Et vous Miki vous rappelez-vous de vos parents ?  

 

La jeune femme fit non de sa tête, mais à son regard tourmenté ils savaient que ce n’était pas totalement la vérité. Mais le sujet semblait douloureux et ils n’insistèrent pas.  

 

Soudain la porte s’ouvrit sur l’autre couple de nettoyeurs. Une fois que Ryo eut déposé Kaori sur une chaise, il voulut sauter en direction de Miki mais fut intercepté par quelqu’un.  

 

- Umi-chou ! tu n’es pas amusant déclara Ryo en sortant du mur.  

- N’embête pas ma femme ! déclara le géant en passant au rouge vermillon.  

 

Miki, toujours sa poêle à frire dans la main et prête à assommer le séducteur de pacotille, la lâcha et alla se réfugier contre son mari.  

 

- Tu es blessée ?  

- Mon bras est douloureux mais c’est pas grave, tu vas bien ?  

- Oui oui, c’est pas deux petits tremblement de terre qui vont m’avoir !  

- Mais par où es-tu rentré ?  

- Hum, un coup de bazooka dans le passage et les égouts ont rallié notre salle de tir. Faudra que je comble ça à l’occasion, enfin là l’objectif est de sortir.  

 

Quelques minutes plus tard, ils étaient enfin à l’air libre. Ryo avait toujours sa partenaire sur son dos dont il ignora la douleur, cela lui semblait si superflu à la vue du désastre extérieur.  

 

- Ryo, tu crois que notre immeuble a survécu ? Ça n’a rien avoir avec mes quelques coups de massues.  

- Regarde, les bâtiments construits aux normes ont tenu, donc j’ai bon espoir…  

- Ah, parce que la vieille carcasse où on vit est aux normes ?  

- Eh bien vu ce que tu lui fais subir à notre « vieille carcasse » (et bien) je trouve qu’elle a des chances !  

 

Saeko arriva vers eux avec la petite Miki dans ses bras elle dit :  

 

- Je suis contente que vous soyez sain et sauf.  

- Tu as des nouvelles de ses parents ? demanda Falcon, la voix bourrue.  

- Oui, sa mère était hospitalisée pendant le tremblement, elle va bien. Enfin pour le moment…  

- …  

- C’est qui cette enfant ? demanda Miki.  

- Une gosse que j’ai protégée du tremblement de terre et de la déflagration de l’explosion du café, grogna l’ex-mercenaire.  

- On va chez le doc, j’espère que sa baraque a tenu le coup… Euh Saeko chérie tu nous trouves une voiture ?  

- Je suis pas sûr que tu puisse traverser, hum, attends je vais voir.  

 

L’inspectrice leur amena une vieille camionnette…  

 

- C’est quoi cette chose ? demanda Ryo après avoir déposé Kaori au sol, Saeko ! elle a au moins ton âge…  

 

Pour le coup, le nettoyeur se prit une brique dans les dents. Furibonde, l’inspectrice lui tourna le dos et partit. Elle prit la petite Miki par la main, cette dernière tentait de la suivre tant qu’elle put.  

La petite fille adressa un grand sourire au géant et lui fit un petit signe.  

 

- Bah alors tu t’attaques aux maternelles ? déclara le nettoyeur après avoir enlevé la brique de ses dents.  

 

Le coup qu’il se prit l’envoya valser à une cinquantaine de mètres. Clopin-clopant Kaori s’approcha et lui demanda :  

 

- Mais qu’est ce que tu as, tu arrêtes pas…  

- C’est la promiscuité, rester sérieux si longtemps m’a épuisé…  

 

Voyant que sa partenaire allait lui faire la tête il se releva et lui dit en la regardant droit dans les yeux :  

 

- Pas dans le sens que tu le prends, Sugar. C’est juste que rester coincé sous terre n’est pas très euphorisant.  

 

Les autres étaient rentrés dans la camionnette, Falcon hurla après le nettoyeur :  

 

- Vous vous bougez ?  

- Oui on arrive !  

 

Le nettoyeur passa un bras autour de la taille de sa partenaire et lui dit de ne pas appuyer sur sa cheville foulée. Elle lui fit remarquer qu’étant donné que la voisine de sa chaussure gauche était restée au sous-sol du café avec sa chaussette, elle n’allait sûrement pas poser son pied de peur de se faire mal.  

 

 


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