Capitolo 10 :: 10

Pubblicato: 17-05-05 - Ultimo aggiornamento: 17-05-05

Commenti: hé me revoilà!! ( après un peu de temps mais bon, mieux vaut tard que jamais ( mon crédo)) !! Bon, je rectifie un peu ce que j'ai écrit hier ( je rentrait du boulot et j'ai sans doute passé un peu trop de temps au soleil!) Mon super bêta m'a fait remarqué que mes perso ( kenny et Erick semblent venir tout droit d'une autre galaxie ténébreuse.( ferait-on allusion à mon esprit un peu tordu?) Soit! mais bon, je voulais expliquer que Kenny, père de Sonia et deuxième partenaire américain de Ryô ( Puis que le 1er c'est le père de Bloody Mary) fait bel et bien partie du manga ( voir vol 28) par contre Erick vous pourrez le chercher dans tous les volumes, c'est moi qui l'ai ajouté!! pour résumé un peu ce volume ( ils sont durs à trouver maintenant snif!!) Sonia vient au Japon pour venger la mort de son père après qu'elle ait appris qui l'avait descendu. On apprend alors la raison pour laquelle Ryô à dû affronter Kenny en duel. ( je n'en dit pas plus maintenant , ce serait pas cool pour ceux qui veulent se procurer le volume 28) Bien sûr notre étalon en sortit vainqueur !! Daught! sinon y'aurait pas de série! Je tâcherai d'en parler un peu plus le long de la fic. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture et espère que je ne vous ai pas trop perdu !! ^_^!!!!

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

Jun-Paul l’avait invitée dans un petit restaurant chic où ils passèrent une agréable soirée. Maintenant, assise sur son lit d’hôtel dans une jolie veste cintrée et une jupe longue légèrement entrouverte, Kaori regarda son billet d’avion.  

Demain elle partirait pour les États-Unis pour y retrouver sa sœur et y commencer une nouvelle vie. Bientôt elle partirait du Japon pour toujours. Elle quitterait tout ce qu’elle connaissait, tous ceux qu’elle aimait. Maintenant seule, la mélancolie la gagna.  

Elle s’était résolue à ne pas leur dire adieu car elle craignait de ne plus pouvoir partir mais surtout et avant tout de peur de revoir Ryô.  

Ses yeux se mouillèrent. Pourquoi la vie était –elle si dure avec elle? La seule personne qu’elle avait aimé à en mourir l’avait repoussée. Si seulement son frère avait été là! Elle se souvint alors qu’il fallait qu’elle aille lui dire adieu avant de quitter à tout jamais le Japon. Elle sortit de nouveau sans penser à se changer.  

L’ancienne collègue du fondateur de City Hunter demanda poliment à un chauffeur de taxi de l’amener au cimetière où reposait on frère. Bien drôle d’idée pour une jeune femme que d’aller au cimetière en pleine nuit ! Le conducteur la prévint des dangers qui la guettaient, les voyous rôdaient dans les horizons vers les heures tardives de la nuit, mais la jeune femme insista, prête à payer le double de la course.  

Kaori pria le chauffeur de l’attendre. Elle descendit du taxi pour entrer dans le columbarium. Arrivée devant la tombe de son frère elle lui fit ses adieux et embrassa du bout des lèvres la pierre tombale sous laquelle reposaient les cendres de son frère. Elle se levait quand elle entendit des pas venir vers elle.  

« _Ravis que vous nous rendiez visite mademoiselle, fit la voix nasillarde au ton moqueur d’un jeune homme habillé de cuir accompagné par d’autres voyous.  

_Vous allez gentiment nous donner votre sac et on ne vous fera pas de mal, lança un autre avec un sourire carnassier. Derrière lui, quatre autres délinquants rigolaient stupidement.  

_P’t’ être qu’on vous fera du bien, z’êtes plutôt mignonne! Allez, soyez une gentille fi-fille et donner moi votre sac!! ». Il pointa la lame de son couteau vers elle.  

Dans le taxi le chauffeur avait tout vu. Il s’apprêtait à courir au secours de la jeune femme lorsqu’il vit…  

Kaori , qui n’était décidément pas d’humeur à jouer à la Baby-sitter, bailla d’ennui. L’agresseur prit ce geste comme une insulte et fonça sur elle.  

Elle évita son coup avec habilité et bien plus rapide que lui, elle s’empara de son bras qu’elle lui tordit dans le dos. Par une simple pression, elle le déséquilibra et le flanqua tête la première sur le sol humide avant de subtiliser son arme. Les rôles s’étaient inversés et c’est en ayant un pied sur le soi-disant «agresseur» que la présumée «victime» avertit les autres qu’ils n’avaient pas intérêt à faire les malins.  

Ils regardèrent la jeune femme d’un œil nouveau, car, bien qu’habillée élégamment, celle ci paraissait bien plus forte qu’à première vue. Le jeune bandit, malgré sa position, restait fier et il appela ses amis pour qu’ils lui viennent en aide.  

« _Elle ne peut rien contre nous, on est six contre un ! »  

Les autres sortirent de leur torpeur au son de la voix de leur chef. Ils se ruèrent sur la femme seule. Avant même que le voyou ait pu réaliser ce qui se passait, ses acolytes le rejoignirent manger le bitume.  

Kaori était hors de ses gonds. Elle ne demandait qu’à frapper le premier qui se relèverait. Elle craquait les jointures de ses mains, prête à jouer des poings, tant et si bien qu’ils la supplièrent de les épargner. Malheureusement pour eux, la nettoyeuse avait encore besoin de se défouler. Elle sortit une de ses massues et passa sa colère sur eux.  

Une fois calmée, elle se retira du champ de bataille pour rejoindre son taxi.  

« _Excusez mon retard, dit –elle avec un sourire gêné au vieil homme qui était toujours aussi étonné. Arrivée devant l’hôtel elle voulut payer le conducteur qui était resté silencieux durant tout le trajet du retour.  

_Combien vous dois-je?  

_Ho! Pour vous ma p’tite dame c’est gratuit ! Lui répondit-il en souriant. C’est pas tous les jours qu’on rencontre des femmes comme vous… y devrait en avoir plus mater cette racaille!.. Quand je vais raconter ça aux copains, y vont pas me croire ! …. Il lui fit signe de la main alors qu’il s’éloignait avec sa voiture.  

Kaori était touchée par quelques paroles du vieux chauffeur, on ne lui faisait pas souvent de compliments ni de faveurs. Décidément, sa nouvelle vie ne s’annonçait pas si mal! En gravissant les marches vers l’entrée de l’établissement, son visage s’illumina. «Demain est un grand jour Kaori, soit heureuse» se dit –elle avant de fermer les yeux pour plonger dans le pays des songes.  

………………………………………………………………….  

31 mars. 8 :00 du matin  

Ryô songeait qu’aujourd’hui était l’anniversaire de sa chère Kaori et que pour la première fois depuis plusieurs année, ils n’allaient peut être pas le passer ensemble quand le téléphone sonna. Il prit le combiné convulsivement.  

« _Des nouvelles?  

_ On aurait peut être des témoins oculaires  

_Des témoins oculaires? Mon dieu est-il arrivé quelque chose ??!!  

_Euh.. Il vaudrait mieux que tu passes au commissariat pour en juger par toi-même.  

_Merci, j’arrive tout de suite! »  

Il raccrocha et sortit en vitesse de son appartement pour foncer vers le commissariat. Arrivé à l’accueil, il demanda l’inspectrice Nogami. On lui indiqua qu’elle était dans la pièce d’interrogation. Il entra dans la pièce désignée. Devant lui se trouvait Saeko qui essayait tant bien que mal de réconforter de jeunes voyous qui étaient en piteux état. Ils étaient couverts de bosses, de bleus et de pansements.  

« _Ha te voilà! J’ai reçu la visite de ces messieurs ce matin. Si j’ai bien compris, ils disent avoir été attaqués.  

_Et qu’est-ce que Kaori à avoir là dedans?  

_La personne qui leur a passé un tel savon était une femme.  

_Pitiée!! Gardez-nous ici, ne la laissez pas nous approcher !!! Suppliait l’un des gredins terrorisé.  

_Elle, elle... OUIIIIIINNNNN!! Je veux ma maman! Criait un autre. »  

La policière était décontenancée. Qui aurait pu faire aussi peur à ces jeunes délinquants? Ryô avait sa petite idée.  

« _Bon, dit la célèbre inspectrice. Je te laisse les interroger. Ryô avait tout de suite remarqué les têtes aplaties des jeunes garçons, il pensa tout de suite aux fabuleuses massues que sa partenaire lui balançait !!  

_N’étais-ce pas une femme armée d’une massue qui vous a fait ça?  

_Ho mon dieu !! Si c’est elle !! On voulait juste la taquiner un peu et elle est devenue folle de rage! Le chef de la bande continua. Elle était incroyablement forte! On ne s’est jamais fait battre et surtout pas par une femme! Dit –il penaud.  

_On était déjà à terre qu’elle voulait encore nous faire la peau ! J’vous dis les mecs, c’était pas une femme, c’était un démon !! » Toute la petite bande frissonna en cœur.  

Ryô considéra les derniers mots que le jeune homme venait de prononcer. Sa petite Kaori, un démon? Ok, ok!! Il était vrai que lorsqu’elle était d’humeur massacrante, il valait mieux de ne pas être la cause de sa colère ou être en travers son chemin!...  

Le premier garçon rétorqua  

« _ Tu parles d’un démon! On n’aurait jamais dû attaquer cette furie même si elle était toute seule dans le cimetière!!Brrrrr...C’était p’t’être un fantôme??!!  

_Ta gueule imbécile ! Cria le chef de la bande. »  

Sur ces paroles Ryô resta songeur. Kaori dans un cimetière ? Sans doute pour y voir Hideyuki. Son cœur s’affola.  

« _Avait-elle les cheveux courts?  

_Euh.. me semble bien qu’oui..  

_Est-ce que sa voix était comme ça? »  

Il utilisa son talent pour contrefaire les voix et imita celle de sa collègue lorsqu’elle était en colère. Vu la frayeur des jeunes voyous, le nettoyeur ne doutait plus.  

« _Savez-vous où elle est allée? Demanda-t-il aux garçons transis de peur dans le coin de la pièce.  

_On sait juste qu’elle est partie dans le taxi d’un vieux... C’est tout ce qu je sais m’sieur. Je le jure.  

_Vous avez vu le chauffeur?  

_M’semble que c’était Tazaki. Mais s’vous-plait gardez-nous ici, je ne veux pas me retrouver en face de cette femme. Je jure que je serais un gentil garçon!! Je suis trop jeune pour mourir. Ils étaient à genoux, les larmes aux yeux.  

_Tiens, Fit Saeko, on dirait bien que Kaori est un remède efficace pour contrer la délinquance juvénile! Ryô , quand tu la retrouveras , tu pourras toujours l’emmener ici!!  

IL avait enfin une piste. Il pouvait enfin retrouver sa Kaori. « Sa Kaori», cette pensée le fit sourire. Lui qui avait toujours prétendu se suffire de lui-même, se rendait compte combien il pouvait s’être mentit. À cet instant où il courrait pour rejoindre son véhicule, tout ce qui l’animait ne demandait qu’à la revoir.  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20