Capitolo 18 :: 18

Pubblicato: 31-08-06 - Ultimo aggiornamento: 31-08-06

Commenti: euh... que dire?...ben je suis toujours de ce monde ( même si je ne maje plus....) Je remercie les personnes qui lisent encore ma fic même si elle se retrouve dans les plus anciennes pages. Pour vous je vais essayer de botter mon gros derrière paresseux ( en plus il fallait qu'il soit paresseux!!) Gros bisous et bonne lecture !( sorry again, hope you'll like it anyways)

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Gling gling .. La porte de la petite échoppe venait de s’ouvrir. _Bonjour! Comment puis-je vous aider? Mais la voix égayée de Misaki, qui venait de sortir de la remise se tût et sa mine se renfrogna quand elle vit les clients qui étaient entrés dans son établissement.  

_Messieurs je vous ai déjà dit que je ne voulais plus vous voir dans ma boutique.  

_Du calme grand-mère!C’est comme ça que l’on accueille des clients? Pas étonnant que ça ne roule pas trop ici!  

L’homme à la chemise fleurie ( je sais, ce n’est pas forcément l’image d’un gangster mais n’oublions pas qu’on est à Hawaï alors le look exotique est de mise !) sourit pour dévoiler une dentition brunâtre et dégarnie. La sexagénaire se renfrogna à cette vue ce qui le fit rire ainsi que ces deux acolytes. Ils se déplaçaient dans la petite pharmacie, touchant et remuant les bocaux sur les étagères sous le regard protestataire de la vieille femme. La face de barracuda se rapprocha du comptoir quand au même moment Tenshi surgit de l’arrière boutique.  

_Misaki je t’assure, je n’ai pas besoin de..  

Elle ne termina pas sa phrase en apercevant les trois personnalités incongrues.  

_Tiens tiens... mais quel joli petit lot que voilà! La grand-  

mère ne nous avait jamais dit qu’elle avait une petite fille aussi mignonne…  

Tenshi fronça les sourcils et recula d’un pas alors que Misaki se plaça à côté de sa protégée.  

_Ici c’est une pharmacie, demandez ce dont vous avez besoin et allez vous-en!  

_Hou mais c’est qu’elle est de moins en moins accueillante la mémé!  

_Hummm je pense que ma prescription me recommande d’avoir un câlin pas toi? Le type qui était non loin de lui acquiesça en souriant bêtement.  

L’un d’eux s’avança vers la caisse. Misaki voulut l’en empêcher mais celui qui avait parlé en dernier lui barra le passage. Derrière la vieille femme fière qui la protégeait, Tenshi restait figée par la peur. La petite femme devant elle ripostait avec véhémence mais elle ressemblait plus à une petite poule contre un grizzli. L’homme eut un sourire malveillant et continua de s’approcher d’elles. Il en eut marre des piaillements de la mère de famille et la poussa. Misaki pu se retenir à un des meubles et éviter de tomber.  

Tenshi la vit revenir à l’assaut quand celui qui avait vidé la caisse la retint et la fit taire d’un coup sur la tête.  

À l’instant où la jeune femme vit la petite silhouette s’écrouler au sol, la peur qui la saisissait se changea en une tension qui envahit tout son être. En un instant, son visage effrayé se changea en une expression féroce. Elle fondit sur eux et roua de coups le premier homme qu’elle rencontra. Elle se saisit du premier objet sur son passage et le balança à la tête de son premier opposant. Avant même de comprendre réellement sa situation, la tête de Mohawk était rouée de coups; les copeaux de bois d’une chaise fichés dans ses vêtements.  

Ses poings jouaient toujours sur le truand quand elle se redressa pour flanquer un coup de pied magistral dans parties (Nda : dois-je préciser lesquelles?) de l’autre chemise hawaïenne qui voulait rappliquer avec son couteau de chasse. Elle hurla en frappant son adversaire qui en fit de même (Nda : elle de rage, lui de douleur ... pour bien marquer la différence) Le troisième homme lâcha le sac de poubelle qui contenait les quelques coupures de monnaie et s’élança à son tour dans la bagarre qui prenait de plus en plus des allures de bataille. La vieille femme encore sonnée assistait à la scène hébétée tandis que les trois hommes toujours déroutés par la situation essayaient en vain d’éviter les frappes de la furie. Ils perdaient vite du terrain. Les poings ensanglantés, le regard fou accentué d’un sourire carnassier de la jeune femme acheva leur résistance et ils comprirent que celle-ci comptait bien continuer son carnage.  

_Que-ce passe-t-il ici?  

Kentaro Ikeo qui avait entendu des cris alors qu’il revenait de son entraînement, venait de surgir de la porte arrière. Ses yeux sévères s’écarquillèrent de stupeur devant le spectacle devant lui : la boutique de sa mère était sens dessus, sens dessous. Ici et là des bocaux gisaient sur le sol, le tiroir-caisse grand ouvert, le plancher couvert de copeaux de bois et de produits diverses.  

En ces quelques fractions de secondes, il repéra sa mère échevelée adossée à une armoire qui fixait quelque chose, quelqu’un. Il suivit son regard et à ce moment il la vit.  

_Kentaro ! Cria Misaki qui avait prit conscience de la présence de son fils.  

Un seul regard à sa mère et il s’élança pour rattraper Tenshi qui allait de nouveau se ruer sur les intrus qui essayaient de sortir de la boutique.  

Il l’a saisit par les bras et pour éviter touts coups de pied immobilisa ses jambes en les coinçant ente les siennes  

Le jeune home dût l’immobiliser alors qu’elle essayait de se défaire de son emprise.  

_Tenshi ça suffit! Intima-t-il en évitant un coup de tête.  

Instantanément le corps qui se débattait se raidit et se fit soudain lourd. Elle avait perdu connaissance…  

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