Capitolo 4 :: Une nouvelle vie?

Pubblicato: 07-09-03 - Ultimo aggiornamento: 18-04-05

Commenti: Bonne lecture!!

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Quand Ryo se réveilla, le réveil qui était posé sur la table de nuit indiquait 11:30h. D’habitude, Il se réveillait plus tôt pour attendre que sa partenaire vienne le réveiller, mais personne ne vint.  

IL n’eut pas le plaisir de sentir le regard de c’elle qu’il aimait se poser sur lui. Après quelques minutes il eut le sentiment que quelque chose clochait et il ouvrit un œil. Que faisait –elle? Un sentiment de culpabilité l’envahi, il se souvint soudainement de la raison pour laquelle il n’était pas écrabouillé vif. (Les massues de Kaori avaient petit à petit, remplacé le réveil près de lui.) Il se leva donc pour prendre le premier repas de la journée, bien que tardif.  

Dans la maison pas un bruit à part ceux de son propre corps en mouvement ne se faisait entendre. Encore médusé par ce silence dont il n’était plus habitué, Ryô s’attendait encore à voir la personne aimée assise à table qui l’attendait pour manger, mais rien, aucune kaori ni aucune nourriture n’étaient là à l’attendre près de la table….  

Il regardait maintenant la cuisine désolée.  

Encore endormi il se gratta la tête. Décidément, rien ne valait de mieux qu’un bon coup de massue pour vous réveiller le matin! Il serait resté à contempler la pièce vide mais une grande tâche l’attendait : celle de remplir son estomac. Il ouvrit le réfrigérateur. Son regard s’arrêta devant un gros contenant en plastique. « Tiens, Kaori aurait fait à manger en avance ?»Il bailla à s’en décrocher la mâchoire tandis qu’il entreprit de réchauffer le plat.  

En l’ouvrant, il vit son nom écrit avec de la sauce teriyaki….sur un lit de riz au saumon !! ( faut comprendre cet élan de joie, c’est un de ses plats favoris ( j’extrapole)) Ryô s’attendrit. C’était donc ce que sa partenaire préparait pou li lorsqu’il était entré dans la cuisine. «Ma fois, elle me prend encore pour un gamin! Qui d’autre qu’elle aurait eu l’idée d’écrire mon nom avec de la bouffe» ( Ais-je mentionné les brochettes de poulet en forme de massue?!!)  

Sa petite Kaori!....  

Ryô était encore étonné de la réaction de son corps quand il avait décidé de poser ce geste afin que la rupture soit plus rapide. « Ha Kaori quand quelque chose te concerne je ne sais plus comment agir… » Les gargouillements de son estomac vide le tirèrent vite de sa rêverie.  

…………………………………………….  

Ce matin là, kaori s’était elle aussi réveillée tardivement. La veille elle avait parcourut plus de 10 kilomètres en pleurant sans s’être arrêtée. Ce n’était que lorsqu’elle s’était affalée sur son lit d’hôtel qu’elle avait pu goûter au sommeil du juste.  

Elle s’était donc levée dans la fin de la matinée, contrairement à ses habitudes. Réalisant où elle était mais aussi ce qui s’était passé la journée précédente….  

La jeune femme se sentit trahie. Trahie par la personne même qui lui avait donné la force de vivre depuis le jour du décès de son frère, seule famille qui lui restait….  

Que pouvait-elle faire maintenant? Sûrement pas retourner dans l’appartement qu’elle avait partagé pendant presque 8 années avec son coéquipier! Il ne lui permettrait pas cela! Ryô avait, pour une fois, clairement exprimé ses sentiments envers elle et ces sentiments n’étaient pas ceux qu’elle espérait depuis tant d’années.  

« C’est déjà ça, il aurait très bien pu ne pas m’accepter comme partenaire… Bien sûr, Il ne pouvait pas s’imaginer à quel point j’étais et suis restée… Pauvre Ryo! Je ne suis décidément pas la bonne partenaire pour toi.» . Elle enleva ses vêtements avant de rentrer dans le bain qu’elle s’était préparée, elle regarda son corps dans le miroir de la belle salle de bain. « En plus de risquer ta vie tu devais protéger la grande bécasse que je suis.» Elle ne s’était jamais trouvée attirante, trop grosse à des endroits, trop maigre à d’autres, trop grande et pour finir, elle se pensait totalement dépourvue de féminité.  

Cette impression n’avait fait que de s’accentuer par les railleries de son partenaire. Jamais elle avait reçu de compliments concernant sa physionomie de sa part et ceux que les autres. Quand elle essayait de se rendre attrayante à son regard, Ryô l’ignorait royalement et partait draguer les jolies filles en ville. La seule et unique fois qu’il l’avait complimentée, c’était sous l’emprunt d’une fausse identité. Il lui avait dit qu’elle était la plus belle femme qu’il avait rencontré à ce jour et avait même tenté de passer la nuit avec elle!!!  

Après que les douze coups de minuit aient sonnés, annonçant leur séparation, il avait donné le nom de Cendrillon à la belle inconnue qu’elle était ce soir là.  

« Ryo ne devait pas avoir les yeux en face des trous pour ne pas se rendre compte à qui il parlait! Même Miki et l’éléphant m’ont reconnue! » Il l’avait trouvée belle!  

« En y repensant, ce n‘est pas moi qu’il a trouvé belle. Elle serra les poings Elle grommela….Je suis la seule à ne pas te faire bander…. Elle posa son front sur le miroir et resta yeux dans les yeux avec ceux de la réflexion« Je ne sais rien faire. Jusqu’à présent je n’ai fait qu’entraver Ryô. . Tu n’as pas besoin de moi pour vivre.. Mais moi, est-ce que je leu peux? Une étincelle brilla dans ses yeux. Mais qu’est-ce que je me fais? Comment faisais-je avant lui? »  

Les larmes se formèrent dans ses yeux. Avant, elle avait la compagnie de son frère. Un désespoir sans fin venait à nouveau lui percer le cœur….  

Elle entra dans le bain chaud. À demie allongée dans l’eau chaude, elle pleura toutes les larmes de son corps. Les échos de ses pleurs remplissaient la petite salle et lui donnait l’impression de ne pas être la seule à souffrir.  

L’eau chaude qui la recouvrait semblait être devenue une amie, son seul exutoire. Doucement elle glissa dans la baignoire jusqu’à ce que tout son corps soit sous l’eau. Son regard se fixa sur le plafond avant d’immerger son visage…  

Cela devait faire au moins deux minutes que sa tête restait sous l’eau. Ses poumons lui faisaient mal mais elle préférait ignorer les signaux qu’ils lui envoyaient. Pour la première fois de sa vie elle était seule; seule avec ses décisions, seule de choisir pour elle.  

Alors que son corps réclamait intensément de l’air, elle se sentait calme et sereine. Kaori ferma les yeux, elle avait décidé d’arrêter de se battre. Elle avait trop souffert.  

Alors qu’elle pensait qu’elle allait quitter ce monde pour, peut être, un meilleur, elle cru entendre la voix de son frère. Le murmure qui traversait son esprit la conjurait de rester forte, que son temps n’était pas encore venu, que le seul endroit où elle appartenait était la vie et qu’elle ne serait plus jamais seule.  

Elle se redressa brusquement. Elle toussa pour emplir d’air et évacuer l’eau qui avait pénétré ses poumons.  

Elle ne devait pas mourir.  

Le corps trempé elle marcha vers la chambre en reprenant ses esprits. Elle s’affala sur le lit. Au bout de quelques minutes sa tension baissa et elle réalisa enfin ce qu’elle avait tenté.  

Elle se détendit un peu. Son cœur plus apaisé, l’esprit plus clair, elle décida que puisque Ryo ne voulait plus d’elle, elle n’avait plus rien à faire au Japon. Elle allait partir rejoindre sa sœur Sayori en Amérique. Elle ne savait pas trop où elle était, mais elle allait trouver. Après tout, elle avait été la partenaire du meilleur nettoyeur du Japon! De plus, son ancienne tâche consistait à trouver des informations. Situer sa sœur serait une dure besogne, mais elle se sentait envahie d’une force qui la poussait à bouger. Comme toujours, Kaori ne pouvait pas passer son temps à se lamenter. Elle s’avait bien que c’était une perte de temps et que cela ne la mènerait à rien. Elle se prépara, et sortit de sa chambre d’hôtel.  

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