Capitolo 2 :: la séparation

Pubblicato: 02-09-03 - Ultimo aggiornamento: 18-04-05

Commenti: ok voici la suite!!... j'ai essayé d'alléger un peu ....

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Kaori se réveilla vers 7 heures. Même si elle n’avait dormi que 2heures, elle s’était résolue à se lever tôt pour faire une surprise à Ryo qui devrait sûrement lui faire plaisir.  

Elle avait décidé de préparer un des repas préférés de son coéquipier.  

Elle mitonnait son repas avec amour quand elle pressentit un danger. Juste à ce moment là Ryô ouvrit la porte de la cuisine qui claqua contre le mur. Elle sursauta et se retourna le couteau de cuisine en main pour faire face à un quelconque ennemi. (Il faut comprendre que Ryô ne fait pas vraiment partie du club des lève-tôt ! Normalement il ne dégages pas une telle énergie négative, alors notre petite Kaori ne pouvait pas se douter que s’était lui qui faisait intrusion dans la salle. Je m’explique mais enfin, revenons à nos moutons.)  

Les sourcils froncés, la mâchoire crispée, le corps raide et les poings fermés; toute la prestance du tueur professionnel qui se tenait à quelques mètres de la jeune femme indiquait qu’il était d’humeur massacrante.  

_Tu comptes utiliser se couteau contre qui? Dit-il d’un air moqueur. On ne sait plus faire la différence entre ses alliés et ses adversaires maintenant? Ou peut –être serais-je venu un ennemi moi aussi?!  

Kaori resta figée sur place par l’expression que le corps de Ryô imposait au sien. Il s’approchait dangereusement d’elle alors que la lame était toujours orientée vers lui. Il n’était plus qu’à quelques centimètres du couteau. La pointe lui touchait maintenant le thorax.  

_Hé bien qu’attends –tu? Ne dois-tu pas éliminer tes ennemis?...  

Elle lâcha l’objet qui se retrouva sur le parquet.  

.. Pff! C’est comme ça que tu comptes te défendre contre un quelconque assaillant? Un gamin aurait plus de conviction! Fit-il en poussant l’ustensile du pied. Ramasse –moi ce bordel, je m’en vais.  

_Mais Ryô….  

Il quitta la pièce et franchit la porte d’entrée sans l’écouter.  

Une fois hors de portée de la vision de sa partenaire, il se relâcha. Il avait bien cru qu’il n’allait pas pouvoir tenir. Il venait d’affliger un coup dur à sa partenaire. Il lui fallut du temps pour se calmer, se raisonner. S’était tout aussi dur pour elle que pour lui. Bientôt elle ne le supporterait plus et le quitterait.  

Afin de se changer un peu les idées, une pensée lui vint à l’esprit « Tiens, si j’allais donner le bonjour à ses demoiselles??? Hum.. pas mauvaise idée pour se remonter le moral!!» Il prit son air d’obsédé et partit à vive allure, gambader dans le quartier. Peu de temps après on pouvait entendre des cris de femmes.  

Vous êtes collant !! Obsédé !! Satyre!!!!! Jolie mademoiselle ne vous voulez pas prendre un café avec moi? S’il vous plaaaaaaaaaaîîîiîîîîîîîttt!!!!!!!  

Dans la cuisine, Kaori réagit dès que la porte ses ferma derrière Ryô. Comment avait-il pu lui parler de la sorte ? Comment avait-il osé penser qu’elle pouvait lui faire du mal!!? Elle sanglota un peu. « Il a probablement raison, même un gamin aurait mieux réagit.» Rhaaaaaaaaaaa! Elle en avait plus que marre de pleurer à cause de lui. D’un coup de manche elle essuya ses larmes.  

Et dire qu’elle avait fait tout ça pour rien! Ryo n’avait même pas goûté au plat quelle avait mitonné avec amour pour lui. Après avoir tout essuyé, elle entreprit comme à son habitude, de faire le ménage de leur appartement de fond en comble afin de se calmer les nerfs. « Ryooooo!!!! Tête de pioche !! Crétin !!!!Imbécile !!! » Les meubles criaient doucement sous le passage un peu trop vigoureux du chiffon de kaori.( du moins de ce qui restait de chiffon)( une ressemblance avec Falcon?? ^_^!!)  

Là où elle passait, les meubles manquaient de trépasser. « Là au moins Môssieur Saeba ne pourra pas se plaindre de ne pas avoir une maison propre ! »Dit –elle a haute voix, après avoir astiqué toute sa demeure.. « Cet imbécile de première ordre est sans doute en train de courir après de jolies femmes et de prendre du bon temps avec elles.! Quel pervers! Et dire que j’ai pu croire qu’il avait des sentiments pour moi.. qu’elle idiote! Grogna t-elle. Les traits fins de son visage étaient crispés par la colère.  

Même après avoir fini le ménage, elle avait encore besoin de se défouler. On aurait dit que les bassesses que Ryô lui avait faites ces derniers temps, étaient montées en pic.  

Elle en avait marre! Elle se sentait à nouveau prête à éclater en sanglots. Qu’avait-elle fait pour mériter le courroux de l’homme avec qui elle vivait? Était-elle si nulle à ce point?  

Était-elle horrible au point que l’on ne la trouve ne serais-ce qu’un peu jolie?  

Ha! Qu’elle aurait aimé ressembler à Miky !! S’était une femme superbe. Elle était forte d’esprit, habile en toutes choses, était aimée et Ryo s’intéressait à elle de surcroît.  

Toujours d’humeur massacrante, elle descendit au niveau inférieur et sans y penser à deux fois elle pénétra dans la pièce que son coéquipier lui avait formellement interdite.  

En passant parmi les kiosques de tir elle aperçu son revolver. Son regard scruta l’objet qu’elle avait en main. «Ce n’est pas une babiole» Se dit –elle pour se réconforter.  

On ne donnait pas un objet si dangereux à une personne irresponsable. Si Ryô le lui avait donné c’est qu’elle en valait le coup, c’est qu’elle avait une valeur aux yeux de son partenaire. Puis tout d’un coup, elle se souvint de la raison pour laquelle elle n’avait jamais fait mouche pendant plusieurs années.  

Avec douleur elle se rappela que son partenaire avait trafiqué son arme et qu’il lui fallut la venue de Mick pour qu’elle s’en rende compte! Vraiment, elle ne faisait pas bonne figure comme nettoyeuse! Elle chargea son arme et tira sur la cible les larmes aux yeux. «Tu vois Ryô, je sais tirer, j’y arrive!!»  

………………………………………..  

Après avoir longuement courtisé, Ryo rentra dans l’appartement, tout était propre et silencieux. Il sourit, vu l’allure des meubles (qui un peu plus, auraient été décapés) le nettoyeur reconnaissait bien là sa petite kaori en furie!! Sa kaori…. Son sourire disparut.  

De son ouie aiguisée il pouvait entendre sa partenaire tirer sans cesse dans la salle de tirs insonorisée. Il prit une grande respiration et descendit les escaliers d’un pas décidé. Il entra dans la salle et cria le nom de sa partenaire. Malgré la déflagration des tirs, Kaori entendit son nom et se retourna étonnée. Il avait la même expression que plus tôt dans la journée mais semblait encore plus courroucé. Ses membres semblaient trembler de colère.  

_ Combien de fois t’ais-je interdit de venir dans la salle de tirs?? !!!  

_...............  

_Tu me déçois! Qu’as-tu dans la tête enfin? Te rends-tu comptes à quel point tu me désobéis?! Qui veut d’un partenaire désobéissant ? Qui veut d’un partenaire qui se met constamment dans le pétrln?!! Si tu te reconnais dans ce que je dis! Pars! Je ne veux pas d’un tel partenaire. »  

Kaori complètement choquée, voulu répliquer mais se sentait coupable de tous les chefs d’accusation que son partenaire venait de mentionner.  

La tête basse de peur de montrer son visage décomposé , elle passa près de Ryo qui lui tournait la tête. Sans le regarder, elle traversa la porte.  

…………………………………  

Elle sortit de l’immeuble en trombe. Aveuglée par ses larmes, Kaori courrait en déambulant dans les rues de Shinjuku avec un petit sac qu’elle avait remplit de ses papiers et de quelques sous.. Ryo ne l’aimait pas, Ryo ne voulait plus d’elle, Ryo ne voulait plus la voir, Ryo……..  

Elle prit sa tête dans ses mains, elle courrait sans savoir où elle allait. Elle fonçait dans les gens, les bousculait sans s’en même s’en rendre compte. Sa démarche était celle d’une bête effrayée.  

……………………………………..  

Ryo respirait difficilement. Sa silhouette cessa de trembler. Le meilleur de toute sa vie venait juste de passer la porte. Sa Kaori n’était plus. Les traits de son visage exprimaient encore la colère subite tandis que l’expression de ses yeux semblait désolée. Il regarda avec tristesse le revolver encore fumant de son ex-partenaire. « Hydeyuki ! Pourquoi m’as-tu confié ta précieuse sœur? Tu aurais dût savoir que j’étais incapable de la rendre heureuse. » Il remonta à son appartement qui lui semblait totalement vide sans la femme qu’il aimait. Fatigué et maussade, il alla se coucher. Demain serait un autre jour.. .  

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