Capitolo 20 :: euh... chapittre 20??

Pubblicato: 16-01-07 - Ultimo aggiornamento: 16-01-07

Commenti: Bah là! Je sais pas ! Est-ce que c'est parce qu'il neige enfin chez moi que je maje?? ( aller savoir les caprices de l'haricot qui drône entre mes deux oreilles!!) Ceci dit je vous souhaite une bonne lecture!! Ha oui!! Bonne année à tous!1( année du cochon, comme moi)^'^

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Port de Tokyo  

Une femme redoutable postée au dessus de ses collègues subalternes, surveillait nerveusement les quelques bacs qu’ils déposaient sur le quai.  

_Il ne reste plus rien dans le bateau ?  

_Plus rien inspecteur.  

_Inspecteur Nogami, nous avons bien tout remonté.  

_Bien, ramenons tout ça au département, commencez à trier les objets et demandez à l’expert d’examiner cette boîte noire!  

_Bien inspecteur.  

Alors que l’équipe policière s’éloignait avec leurs véhicules, Saeko appela avec son portable.  

_Allô, oui, viens ce soir…  

.................................  

«Qu’est-ce qui t’a pris mon petit?» Se demanda la vieille femme en se penchant pour remplacer le sachet de glace sur la tête de la jeune femme toujours endormie. Elle regarda ça et là les contusions qui donnaient un air bouffi à ce visage angélique.  

Elle ne comprenait décidément pas d’où sa jeune protégée avait tiré toute cette violence.  

Kentaro, dans l’encadrement de la porte, restait silencieux..  

……………………  

_Voilà, ce sont les derniers objets que nous avons pu retrouver.  

Il contourna la table jonchée de d’objets déformés, déchiquetés et rouillés quand son regard s’arrêta sur une petite valise au pied du meuble. Il fut tout de suite attiré par elle et sous le regard inquisiteur de son amie il la saisit. Elle avait beau être cabossée, son contenu semblait ne pas avoir été touché.  

Fébrilement, ses doigts grattèrent un peu la peinture qui avait caillée sous la chaleur extrême.  

_Ryô! Ces objets doivent être examinés par…  

Mais le Japonais n’écoutait plus Saeko. La petite mallette qu’il tenait entre ses mains semblait lui brûler les doigts, son cœur battait à la chamade.  

Saeko allait de nouveau avertir son ami quand elle l’entendit prononcer le nom de la jeune femme disparue.  

_C’est tout à fait son genre !! C’est à elle je le sais !!Je le sais !! Je le sens!!  

Il semblait devenir presque hystérique alors qu’il essayait d’ouvrir le plus délicatement possible le bagage blindé déformé.  

Avec un trombone et une manœuvre habile, le loquet sauta révélant son contenu.  

L’inspectrice se pencha pour voir et poussa un petit cri alors que ses yeux s’humidifiaient en voyant ce visage; celui de son amour défunt.  

_Hideyuki…….  

………………………………….  

_Elle vient avec moi.  

_Mais elle est encore si faible! Attend au moins qu’elle aille un peu mieux!!  

Supplia la petite femme.  

_Elle sera mieux si on est plus ferme avec elle.  

_Mais enfin, ce n’est pas sensé!  

_Elle doit suivre un certain entraînement si elle veut pouvoir contrôler sa violence! Sinon elle restera un danger pour tous comme pour elle-même!  

_ Mais elle n’a rien fait de mal ! Ne vois-tu pas qu’elle a protégé maman!  

_Masaki , Kentaro j’ai pris ma décision. : Demain je l’emmène au dojo et je ne changerai pas d’avis!  

Le chef de famille avait ainsi parlé. Certes, il est redevable à cette jeune femme qui avait protégé son épouse, mais suite aux événements de la veille, il n’aimait pas être sans explications.  

Il avait du mal à se l’avouer mais, après avoir cru voir l’incarnation de sa sœur en cette femme, la savoir capable de tant de rage lui inspirait une certaine crainte.  

Il pensait qu’en l’isolant un peu il verrait la vraie nature de la jeune inconnue.  

Il avait fini de débarquer les dernières denrées de la vedette et s’attendait à se que celle-ci s’éloigne sur les flots avec son fils à bord; mais, à la surprise de son père, Kentaro endossa un sac à dos tout en adressant un petit sourire accompagné d’un clin d’œil à son amie un peu étonnée, qui se sentie plus rassurée et lui rendit la pareille.  

Le jeune japonais rencontra le regard sévère de son père et repris son sérieux en hochant de la tête pour bien indiquer son choix.  

Le patriarche se retourna sans mot dire et prit le chemin vers le dojo.  

Mettant un pied devant l’autre, il se taisait mais se demandait bien quel pouvoir cette jeune femme pouvait exercer pour que son fils accepte de passer du temps avec lui.  

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