Capitolo 11 :: 11

Pubblicato: 19-05-05 - Ultimo aggiornamento: 19-05-05

Commenti: HHHHHHHHHaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ranmal m'a dit un truc qui me fait vachement peur!!! S'il vous plait ne m'assassinez pas tout de suite !!! IL y a une suite ( je le jure!!!) I'm begging on my knees !!!

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Hôtel  

Bip bip bip!!  

Kaori se redressa sur son lit. Elle n’avait pas beaucoup dormi cette nuit et se sentait surexcitée à l’idée de son départ. Elle s’habilla et alla frapper à la porte de la chambre en face de la sienne que son nouvel ami occupait depuis la veille. Celle-ci s’ouvrit sur un jeune homme fraîchement rasé et élégamment habillé qui sourit à la jeune femme en face de lui.  

Ils marchèrent dans le couloir pour aller prendre leur petit déjeuné. Ils discutèrent un peu entre eux et rirent comme à leur habitude. Les deux compères remontèrent à l’étage et préparèrent leurs valises respectives. Quand il vit le petit sac de son amie il fut surpris mais Kaori préféra changer de sujet.  

Ils attendirent un taxi sur les marches de l’hôtel qui les emmena à l’aéroport de Tokyo.  

Alors qu’ils faisaient la queue pour l’enregistrement des bagages de Jun-Paul ils entendirent des protestations. Un homme accompagné de trois mastodontes habillés de complets et lunettes noirs venait de dépasser un groupe de personnes pour accéder à l’enregistrement plus rapidement sur une autre compagnie. Les passagers se plaignaient mais quand ils virent le regard que leur adressaient les hommes de main du sous-ministre de l’armée japonaise, ils se turent rapidement et se rangèrent de côté.  

Kaori était dégoûtée du comportement de cette figure politique et retrouva l’écho de sa pensée dans le regard se son ami.  

« _Quel personnage abject !  

_Oui!! Franchement je n’aime pas être associé à ces personnes qui disent travailler pour le peuple alors qu’ils ne le respectent même pas. Et puis tous ces gardes du corps, je trouve ça exagéré! C’est vraiment de la frime!  

_Parlons-en de ses gorilles c’est un des meilleurs moyens pour se faire remarquer! Ils peuvent être bons mais il y a toujours meilleur que soi. Il vaut mieux prévenir que guérir c’est connu pourtant!C’est une erreur que de s’afficher de la sorte. Ça ne montre que leur manque de compétence… »  

Il la regarda alors qu’elle continuait de s’expliquer. Il était toujours un peu étonné de voir cette belle jeune femme parler ainsi de ce sujet. Il la trouvait tout simplement fascinante et voulait plus la connaître.  

« ….De nos jours nous sommes bien plus discrets. Ça a au moins l’avantage de nous fournir un élément de surprise et l’on peut ainsi leurrer l’adversaire. Même en Russie les hauts gradés engagent des femmes comme garde du corps. On ne les suspecte pas et il est donc plus facile pour elles de se déplacer, de protéger et d’intervenir. »  

Elle eut le sentiment de parler un peu toute seule … Elle se tourna alors vers lui.  

« _Hé tu m’écoutes au moins!!? »  

Il sortit de sa contemplation.  

« _ HA!!Euhhh.. Oui…Les femmes russes sont très jolies et les gardes du corps louchent dessus ce qui permet à l’ennemi de les emmener au restaurant et de leur offrir un verre… « Oups je me suis trompé dans mon répertoire..»  

Devant la tête qu’affichait le jeune homme Kaori qui était d’abord un peu en colère, ne put que lui sourire et rire un peu.  

« _Scuse, j’étais un peu dans la lune …  

_Je vois ça …Le café de ce matin ne t’as pas suffit? Répondit-elle en le taquinant. »  

Ils entendirent d’autres élévations de voix. Le sous-ministre venait enfin de finir son enregistrement qui avait pris une bonne quinzaine de minutes. Ses protecteurs restaient sur leurs gardes.  

Kaori les regarda et pensa à se que le fils de l’ambassadeur lui avait dit.  

La veille il lui avait expliqué qu’il avait toujours essayé de vivre le plus normalement possible. Tout comme sa mère américaine il n’aimait pas être sous les feux des projecteurs, les flashs et autres. Il avait toujours voulu conserver sa liberté et avait donc tout fait pour qu’on ne connaisse pas son identité ou encore pour passer inaperçu aux yeux des autres. Il savait certes qu’il pouvait être visé mais n’était pas prêt à sacrifier sa liberté pour cette éventualité. S’il devait mourir cela voulait dire que c’était son heure et c’était tout.  

« _Jun-Paul , je sais que tu ne veux pas avoir à renoncer à ton indépendance en te trimbalant avec des pingouins alors pourquoi ne prendrais-tu pas une femme pour te protéger; ça a ses avantages! Je suis sûre que tu peux facilement en trouver aux États-Unis. »  

Il médita ses paroles pendant qu’ils enregistraient leurs bagages et confirmaient leurs billets.  

Alors qu’ils se dirigeaient vers la porte d’embarquement une idée lui vint à l’esprit.  

« _Kaori, j’ai bien réfléchi à ce que tu m’as dit tout à l’heure et je crois que tu as raison. Si je dois me faire protéger mieux vaut que ce soit par une femme. Une femme en qui je peux faire confiance, une personne avec qui je m’entends bien … »  

L’ancienne partenaire de City Hunter approuvait son choix en hochant de la tête.  

« …Et c’est pour ça que je t’engage.. »  

Elle hochait de la tête avant de faire de gros yeux..  

« _Quoi!!!! Tu .. tu veux m’engager??!!  

_Correction, je t’engages..  

_Mais .. mais.. je  

_S’il te plait Kaori !! Et puis ce n’est pas toi qui m’as dit que tu cherchais un client?  

_Oui mais..  

_Mais quoi? Comme ça, dès ton arrivée aux Etats-Unis, tu seras à pied d’œuvre, je te rémunérai bien et puis ça me ferait tellement plaisir!  

_Vraiment ?  

_Bien sûr puisque c’est moi qui te le demande! Alors?....  

_Hummmm.. Hé bien c’est d’accord! ».  

Il sourit triomphalement.  

« _Toi alors… dit-elle alors qu’il l’emmenait près d’un petit bar où ils burent un café avant d’embarquer dans l’avion. ( c’est qu’il a de la suite dans les idées !!!) ».  

……………….  

Il allait franchir la porte du commissariat quand Saeko l’appela pour lui donner les dernières informations qu’elle venait tout juste de recevoir. Ses agents avaient des données qui indiquaient que Kaori avait fait des retraits bancaires dans l’un des quartiers de Tokyo.  

Filant à vive allure dans sa petite voiture, Ryô ne tarda pas à atteindre l’arrondissement en question. Il se stationna et commença à questionner la foule en montrant la photo de sa bien aimée. Personne ne semblait l’avoir aperçue mais une jeune femme se souvint que deux jours auparavant, elle avait été bousculée par la jeune femme qui courrait. Il lui demanda la direction dans laquelle elle était allée et la jeune femme lui montra le chemin. Il la remercia et continua chemin. En arrivant devant une ligne de taxi, les paroles des délinquants qu’il avait interrogés lui rappelèrent que sa partenaire avait utilisé leurs services. Il s’approcha de l’un d’entre eux il demanda où il pouvait trouver un de leur confrères du nom de Tazaki.  

« _Vous avez de la chance monsieur, c’est le taxi juste en face du mien. Il remercia l’homme et aborda son collègue de travail.  

_Bonjour, Monsieur Tazaki?  

_Bonjour jeune homme qu’est-ce que le bon vieux Tazaki peut faire pour vous?  

_Reconnaissez-vous cette femme?  

_Ho la la oui…!!Un joli brin de femme!! Qui sait se battre et qui n’a pas froid aux yeux en plus!! Un vrai joli petit bout de femme comme on en fait plus!! .. Jl’ avais avertie des mauvaises fréquentations ….Vous savez les cimetières la nuit, c’est pas sûr pour une p’tite dame mais elle a insisté! Quand elle est rentrée, une bande de vauriens est venu lui chercher des noises. J’ai voulu la s’courir mais jl’ai vue : elle les a jeté un à un au sol ! Pis elle est revenue et s’est excusée du délai qu’elle avait pris!! Y’a rien à dire, cette petite femme là c’est quelque chose!! Mais excusez-moi avec mon bavardage, que vouliez-vous me demander? ».  

Ryô s’était attendri en écoutant le récit du vieux chauffeur. Il lui demanda où il l’avait reconduite. Celui-ci lui désigna l’hôtel au bout de la rue.  

Pendant qu’il se dirigeait vers l’hôtel, Ryô sentait son cœur battre dans sa poitrine. Verrait-il Kaori? Que lui dirait-il quand il serait en face d’elle » ? Que ferait-il pour qu’elle revienne vers lui?  

Il passa devant le portier qui remarqua la photo qu’il tenait en main.  

« _Vous cherchez cette jeune femme? Demanda l’employé d’hôtel.  

_Euh oui, savez-vous où je peux la trouver?  

_Elle est partie ce matin avec un ami. Il me semble qu’ils allaient prendre le vol de 10 :35 pour Les États-Unis. ».  

En entendant cela les yeux de Ryô manquèrent de sortir de leurs orbites. Kaori allait partir aux États-Unis? Et qui était cet homme qui l’accompagnait? Étais-ce celui dont Falcon avait parlé ? Elle partait et .. Comment avait-il pu ne pas y penser! Il devait arriver à temps, il devait l’empêcher de partir. Il rejoignit au plus vite son véhicule. Il était 10 :17. «S’il vous plaît, faîtes que j’arrive à temps!!» Quand il arriva à l’aéroport il était 10 :35. Il se rua vers le tableau affichant les départs et couru tout droit vers l’agence de voyage qui affichait le départ correspondant à celui décrété par le tableau.  

Il franchit les barrières de sécurité et des agents de l’aéroport lui dirent qu’il ne pouvait pas aller plus loin s’il n’avait pas de carte d’embarquement. Il essaya tant bien que mal de leur expliquer ce qui se passait.  

« _Désolée monsieur mais le vol 707 à destination de Los Angeles a décollé il y a dix minutes de cela. »  

Ryô s’affaissa. Kaori !!! Il aurait voulu crier son nom pour qu’elle l’entende et revienne vers lui. Mais même si elle avait pu l’entendre serait-elle revenue? Avant de partir il demanda toutefois une liste des passagers du vol. Le nom de son ancienne partenaire y était écrit noir sur blanc. Démoli, le premier nettoyeur du Japon quitta l’aéroport le dos rond.  

………………….. …………………………………………………………..  

À des milliers de kilomètres de ça, aux États-Unis.  

Drrrrrrrrriiiiiiinnnng!!  

« _Allo? …….Bien, le travail est fait ? ………..Dans l’échappement des roues ? ….. Bien! Comme ça tout ce passera comme prévu. L’avion ne tiendra pas le coup…. Bien, je n’ai pas d’autres ordres pour le moment.  

_Général ! L’avion arrivera en zone américaine dans 3 heures, informa un soldat dans la salle des radars. »  

«Enfin!» Se dit-il . Erick attendait depuis plusieurs heures le moment où il pourrait accomplir sa première vengeance. Le moment crucial où il infligerait la pire des blessures à l’ambassadeur Katsua. «Patience!! Patience... tu vas bientôt savourer une de tes victoires…  

…………………………………………………………………………….  

Hahahahahahah!!! Erick jubilait de sa victoire! Il tenait en sa main la manette grâce à laquelle il venait de pulvériser le bœing ainsi que tous ses passagers remis la liste des voyageurs. Quand ses yeux avaient parcouru cette feuille ils s’étaient arrêtés à deux endroits : la première fois pour attester que Katsua fils était bel et bien à bord et la deuxième fois, avec surprise, sur un nom qui lui était familier : Makimura. «Ainsi la très précieuse et très chère partenaire de notre cher Saeba est partie en fumée.. Tss, tss, tss , qu’elle malheureuse histoire…»  

Il ricana en soufflant avec délectation les émanations de son cigare.  

………………………………………………………………………………………………  

La sonnerie du téléphone retentit dans l’appartement.  

Ryô n’était pas d’humeur à parler à qui que ce soit. Il n’avait pas pu retenir Kaori à temps et n’avait en tête que l’idée de la retrouver.  

Malgré tout, le téléphone se faisait insistant, ne cessant de sonner à plusieurs reprises, plus qu’agacé il souleva le combiné.  

« _Qu’est-ce que vous me voulez! »  

C’était Saeko.  

« _Ryô est-ce que Kaori est avec toi??  

_Non mais …  

_C’est important, mes informateurs m’ont dit qu’elle avait prit un billet d’avion pour ce matin.  

_Je sais, dit-il irrité. Elle l’a pris ce bordel d’avion d’Air Japon! Mais … (elle le coupa)  

_Ryô .. La voix de l’inspectrice vibrait. Je ne sais pas comment te dire ça mais ……. Ryô avait la puce à l’oreille: quelque chose ne tournait pas rond. … Il y a maintenant une heure que son avion a explosé. »  

La voix de Saeko s’enroua d’émotion.  

L’homme qui tenait l’écouteur contre sa tempe, le laissa glisser de sa main. L’objet finit sa descente en se brisant sur le sol.  

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