Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: somomo

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 26-12-06

Ultimo aggiornamento: 02-11-09

 

Commenti: 134 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Un jour Ryo tomba malade. Le seul moyen de sauver sa vie et celle de Kaori est d'accepté de partir. à son retour, il découvre quelques surprises... c'est nul mais il ne faut pas préjuger ...

 

Disclaimer: Les personnages de "ma vie loin de toi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ma vie loin de toi

 

Capitolo 17 :: Je peux voir ton vrai visage

Pubblicato: 20-08-07 - Ultimo aggiornamento: 21-08-07

Commenti: Salut tout le monde me voilà avec un nouveau chapitre. Je sens que je vais subir vos massue mais rassurez-vous c'est une happy end. Merci à ma beta qui fait des efforts extraordinaire pour corriger mes fautes, tu es vraiment formidable Grifter. Je dois aussi vous remercier tous ceux qui suit mon histoire. Pour ceux m'écrit des reviews et aussi ceux qui lis mon histoire. Biz et bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Le matin vint réchauffer l’appartement baignant dans un lourd silence glacé depuis l'événement de la veille au soir. Kaori s'était enfermée dans sa chambre pour laisser libre cours à son chagrin. Terrassée par l’émotion et à bouts de nerfs, elle finit tout de meme par s’endormir.  

Le matin venu, elle se leva comme à l’accoutumée puis descendit préparer un somptueux petit déjeuner qu’ils mangèrent comme si de rien n’était si ce n’est qu’un certain malaise régnait entre les deux partenaires. Ryo qui s’attendait à la voir prendre la parole et revenir sur leur discussion en fut pour ses frais. Elle ne pipa pas un mot hormis les banalités du style : « Tu peux me passer le beurre s’il te plait ? »  

A la grande surprise du nettoyeur, la jeune femme une fois le petit-déjeuner terminé, se leva pour débarrasser la table, puis fit la vaisselle et nettoya meme la cuisine sous le regard ahuri d’un Ryo qui la reconnaissait pas du tout. Où était donc passé la jeune femme au tempérament bien trempé ? En temps normal jamais Kaori n’aurait accepté de sortir de sa vie sans se battre !  

Après tout, c’était bien ce qu’il escomptait non ? Qu’elle sorte enfin de sa vie car il ne pourrait jamais rien lui apporter et qu’elle serait infiniment plus heureuse sans lui.  

Quelques minutes plus tard, il prit sa veste et se dirigea vers la porte. Mais Kaori le suivit du regard et au moment où il allait franchir le seuil, elle l’interpella pour connaitre sa destination.  

 

-Je vais au Cat’s Eyes …Tu veux venir ? Demanda-t-il sur un ton plutôt sec.  

-Non, je n’ai pas le gout de voir du monde aujourd’hui, lui répondit-elle lasse.  

-Comme tu veux, fit-il l’air indifférent.  

 

Il ne lui laissa pas le temps d’ajouter quoi que ce soit qu’il avait refermé la porte derrière lui. Kaori s’assit sur le fauteuil et poussa un soupir :  

 

-Il est trop tard Ryo, bien trop tard.  

 

Au Cat’s Eyes, Ryo s’assit sur le tabouret. Sa mine sombre et son air fatigué alertèrent Miki qui s’en inquiéta et lui en demanda la raison :  

 

-Kaori part demain, rétorqua-t-il comme si c’était une chose toute naturelle.  

-Elle te quitte ? S’étonna Miki tombant des nues.  

-Non, c’est moi qui lui ai demandé de partir.  

 

Un silence de plomb s’abattit sur le café. Miki mit un moment à réagir mais lorsque ce fut le cas, elle hurla :  

 

-QUOI ?????????  

-Je le fais pour son bien.  

-Excuse-moi mais tu dis n’importe quoi ! D’abord, tu disparais sans prévenir et maintenant tu nous dis que tu veux éloigner Kaori de toi ? Tu es vraiment un lâche Ryo !  

-Miki surveille ton langage, la coupa-t-il en commençant à s’énerver.  

-Tu …  

 

Mais avant qu’elle ne puisse continuer, son mari posa sa main sur son épaule et lui fit comprendre d’un signe d’arrêter. Cette dispute ne menait nulle part. Elle se calma donc un peu et poursuivit :  

 

-Qu’elle a été sa réaction ?  

-Elle l’a mal pris et elle a pleuré.  

-Bien évidemment ! Mets-toi un peu à sa place ! Si elle ne veut pas partir alors c’est son choix et tu n’as aucun droit sur elle.  

-Je ne la veux plus près de moi un point c’est tout ! Rien ni personne ne peut m’obliger à revenir sur ma décision. Tu as compris ? Alors mêle-toi de ce qui te regarde.  

-Ce choix ne t’appartient pas !  

-Miki…  

- Si elle veut rester, je lui demanderai de s’installer chez nous.  

-Ce ne sera pas nécessaire Miki, répondit une voix familière depuis le seuil de la porte du café.  

 

Tous se retournèrent et virent Kaori qui se tenait là, dans l’embrasure de la porte, le visage étrangement inexpressif. Elle s’avança vers le trio tout en poursuivant :  

 

-Ryo a fait son choix, je ne veux plus discuter de tout ça.  

-Qu’est-ce qui t’amène ? Tu m’avais pourtant dit ne pas vouloir sortir aujourd’hui ? S’étonna Ryo le nez dans son café.  

 

Kaori s’assit à ses cotés et lui répliqua sur un ton neutre sans croiser son regard :  

 

-Je viens dire au revoir à mes amis. Je ne peux pas partir sans les avoir au moins remercié de ce qu’ils ont fait pour moi durant toutes ces années.  

-Kaori…Souffla Miki en prenant affectueusement les mains dans les siennes, atterrée par le manque de réaction évident de celle-ci, il n’est pas encore trop tard ma chérie, tu peux rester avec nous si tu le souhaites ?  

 

Son amie se détacha de la barmaid et se leva de son siège sans un mot, le regard toujours vide. Arrivée devant la porte, elle se retourna soudain et adressa un sourire chaleureux à l’assistance, contrastant terriblement avec le masque qu’elle arborait la seconde précédente.  

 

-Miki ma chérie, j’aimerais que toi et Umibozu veniez chez nous ce soir. J’ai envie de m’amuser, de faire la fête une dernière fois. J’ai déjà invité Mick et Kazue. J’espère que vous viendrez aussi ?  

 

Et sur cette dernière phrase, elle quitta le café, laissant ses trois amis perplexes. Miki ne comprenait pas du tout le comportement de son amie et murmura tristement en voyant la porte se refermer sur elle :  

 

-Kaori…  

-Ces derniers temps elle est de plus en plus bizarre, lâcha Ryo. Elle m’a même avoué qu’elle m’aimait.  

-Hein ? Elle a fait ca ? S’écria Miki déboussolée. Et toi, gros nigaud, tu la laisses partir en sachant d’autant plus ce qu’elle ressent à ton égard ? Se reprit-elle aussitôt, revenant à l’attaque.  

-Pour la première fois, je ne la reconnais plus du tout, poursuivit le nettoyeur en ignorant superbement la remarque de Miki.  

 

 

De retour chez elle Kaori gravit tel un pantin les marches de l’escalier. Son regard était sombre et perdu. Ces escaliers lui parurent tout à coup interminables et chaque pas lui coutait. Dès qu’elle eut regagné sa chambre, elle en verrouilla la porte puis se laissa tomber à terre et replia ses jambes en position fœtale. D’une main tremblante elle porta sa main à sa joue et fut surprise de constater qu’elle pleurait. Elle se sentait si vide et si lasse, incapable de s’arrêter. Le trop plein d’émotions trop longtemps contenu la submergea et elle se laissa aller.  

 

-Allez Kaori, ressaisis-toi ! Tu n’as aucune raison de te mettre dans des états pareils !  

Le seul homme que tu aimes te rejette ? Et alors ? Tu ne te souviens même pas vraiment de lui…Oh… Ryo …Pourquoi ? Pourquoi tu ne veux pas de moi ?  

 

De nouveau, elle éclata en lourds sanglots et se laissa glisser à terre tel un pantin désarticulé qu’on vient de priver d’âme.  

 

Ryo rentra chez lui éreinté. Il avait passé une bonne partie de la journée à s’entrainer contre Umibozu, cherchant dans l’effort physique et les coups une sorte d’échappatoire à la dure réalité. Il trouva sa partenaire assise devant la fenêtre du salon, regardant au-dehors d’un œil distrait. Sans un mot, il se dirigea vers l’escalier.  

 

-Tu rentres comme un voleur maintenant ? Demanda-t-elle sans détourner son visage vers la fenêtre.  

-Je ne veux pas parler Kaori. J’ai besoin de prendre une douche.  

 

Elle se retourna pour croiser son regard sombre et il remarqua immédiatement qu’elle avait les yeux gonflés et rouges. Il se fustigea intérieurement et serra les points d’être responsable de son état mais il n’avait pas le choix. Préférant l’ignorer, il posa le pied sur la première marche mais Kaori ne l’entendit pas de cette oreille et poursuivit :  

 

-Jusqu’où veux-tu aller Ryo ? Tu veux que je parte, soit je vais le faire, mais j’en ai plus qu’assez de ta froideur à mon encontre.  

-Je veux juste que tu m’oublies un peu, lâcha Ryo en gravissant les marches et il disparut dans la salle bains.  

 

Quelques minutes plus tard, elle entendait la douche couler. Kaori se rendit mécaniquement à la cuisine et en ressortit peu après, deux tasses de café fumant à la main.  

Plus tard, Ryo redescendit et trouva sa tasse de café sur la table, Kaori toujours devant la fenêtre.  

 

-Merci.  

-J’ai pensé que tu aurais besoin.  

 

Il s’assit sur le fauteuil et en silence but son café. Un silence pesant s’installa entre eux. Aucun des deux ne savait quoi dire, même une conversation banale ou ils discuteraient de tout et de rien paraissait déplacée.  

Kaori posa soudain sa tasse sur la table basse et prit place au coté de son partenaire, un sourire étrange flottant sur ses lèvres.  

 

-Je déteste ce silence entre nous.  

-Tu crois que moi je l’adore ?  

-Si nous jouions à un jeu, proposa-t-elle l’air enjoué.  

-Un jeu ? Reprit-il désarçonné par sa demande.  

-Oui, tu verras c’est très amusant.  

-Non.  

-Allez... Je t'en prie, le supplia-t-elle en serrant la main du nettoyeur dans la sienne.  

-Bon…Mais, ok, finit-il par dire en reprenant sa main.  

-D'abord tu dois me promettre que tu joueras honnêtement.  

-Je te le promets, dit-il froidement.  

-Ne fais pas semblant, ok ? Insista-t-elle ignorant le comportement indifférent de son partenaire.  

-D'accord, j'essaierai, fit-il en détournant le regard.  

 

Avec un geste d’une lenteur calculée, Kaori prit en coupe le visage du nettoyeur, le forçant à la regarder les yeux dans les yeux.  

 

-Il faut que tu joues le jeu, ca ne marchera pas sinon.  

-Ok, ok !  

-Maintenant ferme les yeux.  

-Pourquoi faire? Protesta-t-il en boudant.  

-Fais ce que je te demande.  

-Pff ! Répondit-il plus qu’agacé.  

-Fais le vide dans ton esprit et ta tête.  

- ?  

-Ryo…  

-C’est fait.  

-Bien, maintenant laisse-toi bercer par le son de ma voix, dit-elle en serrant les deux mains du nettoyeur dans les siennes.  

 

Ryo se laissa faire malgré lui, se sentant incapable de lutter contre la torpeur chaude qui l’enveloppa soudain. Seule la voix douce et mélodieuse de son ange lui parvenait comme d’un épais brouillard. Il resta silencieux, fermant toujours les yeux.  

 

-Je vais te poser quelques questions rapides et tu devras me répondre ce qui te passe par la tête sans réfléchir, tu es prêt ?  

 

Il opina du chef pour signifier son approbation et le « jeu » démarra :  

 

-Comment t'appelles-tu ?  

-Ryo Saeba, répondit-il sans hésiter.  

-Pourquoi exerces-tu ce métier ?  

-Parce que c'est la seule façon que je connaisse pour protéger les innocents.  

-Entre une femme blonde ou brune, laquelle t’attire le plus ?  

-La brune.  

-Tu préfères une femme qui a les cheveux courts ou une qui a les cheveux longs ?  

-Les deux.  

-Si tu avais le choix, entre Saeko et Miki, avec laquelle sortirais-tu ?  

-Saeko.  

Tu préfèrerais faire l'amour avec Saeko ou Reika?  

-Saeko.  

 

« Encore Saeko...Pourquoi toujours elle ? »  

-Bien, et entre Saeko ou moi…Commença-t-elle le cœur suspendu à sa réponse, avec laquelle de nous deux tu ferais l’amour.  

-Toi, répondit-il sans hésiter.  

-Tu me trouves plus jolie que Saeko ?  

-Oui.  

-Est-ce que tu m’aimes Ryo ?  

-Oui, répondit-il enfin.  

-C’est parfait, tu peux ouvrir les yeux à présent.  

 

Ryo obtempéra et rencontra le sourire radieux de sa belle posé sur lui. Sans lui laisser l’occasion de réagir, elle vint à la rencontre de ses lèvres et lui donna un baiser puis se recula pour juger de son effet sur le nettoyeur. Celui-ci retrouvant ses esprits, la repoussa et se leva sidéré.  

 

-Qu’est-ce que tu m’as fait ? Balbutia-t-il.  

 

Kaori éclata de rire et se releva à son tour pour se diriger vers l’escalier. Elle s’arrêta au milieu du salon et sans se retourner, déclara.  

 

-Je vois que tu préférais l’ancienne Kaori. Celle qui se laissait blesser sans rien dire. Celle avec laquelle tu pouvais jouer l’indifférent sans te soucier des conséquences de tes actes. Cette Kaori là a disparu car j’ai enfin ouvert les yeux. Et j’en ai désormais la preuve : Tu es amoureux de moi.  

 

-Tu te trompes.  

-Vraiment ? Ces mots viennent pourtant bien de franchir tes lèvres il me semble.  

-…  

-Ce n’est pas de ma faute si tu ne veux pas assumer tes sentiments. Tu es pitoyable.  

-Tais-toi !  

-Non. Je me ne tairais plus, c’est fini.  

-Tu crois toujours que tu es la seule victime ? Moi aussi je souffre autant que toi.  

-Alors pourquoi garder ca pour toi ? Pourquoi faire semblant que rien ne te touche ?  

-Parce que je ne veux pas te perdre ! Je ne veux pas que ton sort soit le même de ton frère.  

-Ceci n’à rien avoir avec mon frère. C’est ma vie. C’est à moi du subir les conséquences de mes choix pas à toi.  

-J’ai promis de prendre soin de toi, je ne veux pas te laisser mourir sans rien faire.  

-Ce n’est pas à cause de cette stupide promesse que tu me gardes près de toi mais parce que tu tiens à moi.  

-C’est vrai que je tenais à toi. Aujourd’hui c’est différent et tu partiras demain que tu le veuilles ou non. J’utiliserais la force s’il le faut.  

-Ce n’es pas la peine…Je partirai…Puisque tu es trop lâche pour que ca marche entre nous.  

-Ca suffit !  

-Un lâche doublé d’un idiot, poursuivit-elle de plus belle.  

-Kaori … Arrête ca !  

-Le grand Ryo Saeba est énervé ?  

 

Avant qu’elle puisse terminer Ryo avait perdu son self control et une colère noire s’empara de lui. D’un geste inconscient, il prit Kaori par la gorge et la plaqua contre le mur.  

 

-Tais-toi ! Hurla-t-il. Tu n’es pas à ma place pour me juger !  

-Qu’est-ce que tu vas faire ? Me frapper ? Vas-y ! Je ne peux rien face à un tueur comme toi. Après tout je ne suis qu’une faible femme.  

 

La voix de Kaori était grave et dénotait un courage qu’elle était loin de posséder à cet instant tant ses jambes flageolaient sous le regard noir de Ryo. Il ne l’avait jamais regardé de la sorte auparavant. Seuls ses ennemis y avaient droit. Etait-ce qu’elle était devenue à ses yeux ? Une ennemie ?  

Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme et plantant son regard dans celui de son partenaire, elle lui assena :  

 

-Tu veux me tuer ? Demanda-t-elle d’une voix calme.  

 

Ryo ne répondit pas, il ne savait pas où il se trouvait, juste que la jeune femme l’avait poussé à bout et qu’elle continuait sans avoir peur des conséquences.  

 

-Je suis à ta merci, ajouta-t-elle. Tu peux faire de moi ce que tu veux.  

-Arrête… Supplia-t-il d’une voix lasse. .  

-Je te révèle le vrai Toi.  

 

Elle releva faiblement sa main et caressa la joue de son partenaire en ajoutant :  

 

-Un visage qui fait peur. Un homme qui ne pense qu’à tuer. Le seul désir qu’il ressent pour une femme n’est que purement physique.  

 

Elle ajouta :  

-Tu n’as jamais eu envie de moi Ryo ? Je ne résisterais pas, lui murmura-t-elle, je t’obéirai, tu n’auras pas besoin de Saeko…  

 

L’obligeant à se taire, Ryo posa sa main sur la bouche de Kaori et la plaqua contre lui tout en nichant son visage dans son cou.  

-Tais-toi…La supplia-t-il de nouveau en fondant sur ses lèvres avec avidité.  

 

Leur baiser fut interrompu par la sonnerie de la porte. Ils se regardèrent un long moment puis Ryo décida de libérer la jeune femme. Elle laissa échapper un long soupir de Kaori et fit courir ses doigts sur la légère marque rouge laissée sur sa gorge par la main de Ryo.  

 

-Je vais aller ouvrir, dit-il d'une faible voix.  

-Moi...Je vais mettre une autre chemise et te rejoindre.  

 

Il attendit que sa partenaire entre dans sa chambre pour ouvrir et vit à sa grande surprise que tous leurs amis étaient rassemblés sur le palier.  

 

-Alors tu nous fais entrer ? Ou bien devrons-nous attendre encore ? Demanda Miki en s’impatientant.  

-Bien sur, répondit Ryo en s’effaçant pour les laisser passer.  

-Où est Kaori ?  

-Elle arrive, installez vous. Alors vous avez tous répondu à son appel ?  

-Bien sur, voyons ! Mais…Pleurnicha l'Américain, moi je ne veux pas qu’elle parte.  

-Bonsoir tout le monde, déclara Kaori en descendant les escaliers.  

-Nous avons apporté de quoi tenir jusqu’aux premières lueurs de l’aube, s’écria Mick en brandissant plusieurs bouteilles d’alcool d’un sac plastique. Que la fête commence !  

 

Tout le monde trinqua à la santé de Kaori comme si de rien n’était, buvant et s’amusant jusque tard dans la nuit. Le lendemain matin, alors que Ryo cuvait une bonne gueule de bois, roulé en boule à meme le sol, il fut réveillé par la douce voix de sa partenaire.  

 

-Ryo réveille toi et viens prendre le petit déjeuner avec nous.  

-Qui ca nous ? Demanda-t-il pas encore bien réveillé.  

-Tous nos amis ont passé la nuit ici. Ils sont entrain de manger dans la cuisine.  

-Je vais prendre une douche et vous rejoins.  

-D'accord.  

 

Quelques minutes plus tard, Ryo pénétra dans la cuisine et y trouva Umibozu, Miki et Mick qui mangeaient silencieusement.  

-Bonjour... Où sont Saeko et Itsuki?  

-Bonjour Ryo. Ils sont partis au travail avec un gros mal de tête.  

-Je sais, le mien est pire.  

-Alors assieds-toi et prend un peu de café, proposa Umibozu en lui servant une tasse.  

-Merci.  

 

Ryo profita de ce que Kaori était absente pour discuter avec Miki :  

 

-Miki ? Je peux te demander quelque chose ?  

-Oui ?  

-Est-ce que tu as appris à Kaori l’hypnose ?  

-Je ne me souviens pas.  

-Je vois.  

-Pourquoi tu me demandes ca ?  

-C’est juste qu’hier … Commença-t-il avant de s’interrompre. Laisse tomber, c’est rien d’important.  

-Tu es sur ?  

-Oui.  

 

Leur discussion s’arrêta alors quand Kaori poussa la porte.  

-Kaori nous devons partir, fit Miki en se relevant. J'ai besoin de faire quelque chose avant de te retrouver à l'aéroport pour te dire au revoir, ajouta-t-elle avec un sourire triste.  

-D’accord, à plus tard.  

-A quelle heure ton avion décolle-t-il ? S’enquit Umibozu en emboitant le pas à sa moitié.  

-Dans presque quatre heures, le temps que je me prépare.  

- Bien, à tout à l'heure.  

-Bon, moi aussi je vais vous laisser, j'ai une femme enceinte qui m'attend à la maison après une nuit froide seule dans son lit.  

-A plus tard Mick, embrasse ta femme et ta fille pour moi.  

-C'est déjà fait. On se retrouvera tous à l’aéroport ma belle, termina-t-il avec un petit clin d’œil à l’attention de Kaori.  

 

Elle lui sourit en retour et les deux nettoyeurs de retrouvèrent seuls en tête à tête dans leur cuisine.  

 

-Quelle soirée, je me suis bien amusée !  

-Oui moi aussi, il faut tu ailles te préparer maintenant.  

-Tu teins toujours à ce que je m’en aille je vois…  

-Ecoute, je te l’ai déjà dit, ma décision est prise et rien ne me changera d'avis.  

-Si Miki et les autres n’étaient arrivés et ne nous avait pas interrompus, aurais-tu changé d'avis ?  

-...  

-Répond-moi s’il te plait.  

-Je ne sais pas mais je suis content qu'ils soient intervenus.  

-Ryo, je…  

 

La sonnerie de la porte offrit à Ryo une échappatoire et il se dépêcha d’aller ouvrir et cria depuis le palier :  

 

-Kaori, c’est un paquet pour toi.  

-Un paquet pour moi? De la part de qui?  

-Je ne sais pas, ouvre-le.  

 

Elle s'exécuta et découvrit une carte qu’elle lut à voix haute :  

 

-De la part d'Eriko, sache que tu nous manques terriblement.  

-Qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur?  

-Un rouge à lèvre. Eriko? Qui est-ce?  

-Ta meilleure amie depuis le lycée.  

-Où est-elle maintenant?  

-A Paris pour un grand défilé de mode.  

-…C’est gentil à elle, fit-elle tout en glissant le bâton de rouge à lèvres dans sa poche et dit :  

 

-Je monte me préparer.  

-Préviens-moi quand tu seras prête.  

 

Elle fila prendre une bonne douche tandis que Ryo resté dans le salon, se laissa lourdement tomber dans le canapé et alluma machinalement la télévision, zappant d’une chaine à l’autre en l’attendant.  

Une fois sa douche terminée, Kaori se dirigea vers sa chambre entourée dans d’une serviette. Là, elle contempla son reflet dans le miroir. Elle remarqua la longueur de ses cheveux et d’une main hésitante, ouvrit le terroir de sa table de nuit où elle se saisit d’un ciseau. Mais elle stoppa soudain son geste en remarquant la photo d’elle et de son frère que Ryo lui avait rendu.  

 

-Ainsi c’est toi mon frère. Est-ce que tu serais heureux de ce que je suis devenue?  

 

Puis son regard se dirigea vers le paquet que Eriko lui envoyé.  

 

-Un très beau rouge à lèvre … Ne t’inquiète pas Eriko, Je ne vais pas te manquer pour très longtemps.  

 

Elle l’essaya en s’admirant dans le miroir.  

 

«Finalement je crois que je vais garder mes cheveux tels qu’ils sont » Songea-t-elle après un nouveau coup d’œil dans le miroir, et, rangeant la paire de ciseaux à sa place, elle acheva de se préparer.  

 

A suivre…  

 

 

 

 


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