Capitolo 25 :: Le coeur ou la raison ?

Pubblicato: 10-09-08 - Ultimo aggiornamento: 10-09-08

Commenti: Coucou !! Merci à Lyly, Cloclo, Eli, Tennad, Kelele, Kaori62, Kaori4ever, Nanou, RKever, Yunalescaminnie, Paradisehunter, Indiana, Saoria et ma jumelle Paty d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Un petit coucou à Martinouchette, ainsi qu'aux lecteurs fantômes. Bonne lecture à tous.

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Kaori se demanda où elle était, et elle réalisa qu'elle était blottit contre un homme et que c'était lui qui lui caressait la hanche, elle retira la main indésirable afin de s'extraire de l'étreinte de l'homme pour lui asséner un coup de massue.  

Soudain, elle se rappela le cours de la soirée, pourquoi elle était venue à la cabane, et qu'elle avait suppliée Ryo de dormir avec elle, donc le torse contre lequel elle était, ne pouvait être que le sien. Elle leva les yeux et vit le visage de Ryo éclairé par la lumière de la lune. En cette nuit de pleine lune, elle pouvait apercevoir clairement les traits reposés de Ryo. Depuis qu'elle l'avait rencontré, jamais elle n'avait jamais vu cette expression sur son visage, il était si serein dans son sommeil. Elle allait le laisser dormir, elle n'avait pas la force de se disputer avec lui, la discussion sur son comportement pourrait bien attendre le lendemain. Elle essaya de trouver une position plus confortable, afin de finir tranquillement sa nuit. Elle était sur le point de se rendormir, quand la main revint à l'assaut de sa hanche.  

Elle fut gênée, par le contact de la main de Ryo qui la poussait vers lui, elle voulu se dégager de l'étreinte, elle y était presque arrivée quand un bras la ramena à lui, la plaquant contre le torse de l'homme, qui se mit à caresser doucement son dos.  

Il était vraiment impossible. Elle pensa aux nombreuses fois ou elle l'avait vu assoupi, serrant contre lui son oreiller, murmurant le prénom de femmes différentes à chaque fois. Le souvenir de la première fois où elle l'avait surpris, fut plus présent à son esprit que les autres. Ce jour remontait à environ une semaine après l'arrivée de Ryo au château.  

Flashback  

Kaori rageait. C'est pas vrai, il était en retard pour l'entrainement, elle n'allait pas attendre toute la journée après lui. Déjà la veille, il avait eu plusieurs heures de retard, alors elle allait lui faire passer l'envie de ne pas être à l'heure car si elle le laissait faire, nul doute qu'il le ferait chaque jour. Il n'y avait pourtant pas de temps à perdre.  

Kaori se précipita dans la chambre de Ryo, et sans même prendre la peine de frapper, elle ouvrit violemment la porte. Elle allait se mettre à lui hurler qu'il fallait qu'il se lève. En employant les grands moyens, elle avait déjà prévu une massue et elle s'approchait à grands pas du lit.  

Mais elle resta immobile à la vue du spectacle qu'elle avait devant les yeux. Ryo avait l'oreiller dans les bras et lui faisait de nombreux baisers, tout en disant le nom d'une femme.  

Ainsi il avait une fiancée ou même peut être une épouse, elle pensa que cette personne avait beaucoup de courage de supporter un tel homme. Mais bizarrement, l'idée que Ryo ait quelqu'un dans sa vie l'attrista.  

Et soudain, elle entendit un autre prénom, puis un autre... et finalement il prononça le nom de Miki. Alors elle se rendit compte qu'il avait prononcé le prénom de toutes les jeunes femmes habitant au château. Tous les prénoms sauf un, le sien. Alors c'était pour ce genre de rêve qu'il ratait l'entrainement. Elle allait lui faire passer l'envie d'avoir de tels rêves. Et...  

BANG, une superbe massue atterrie sur Ryo. Ce qui le réveilla. Kaori, rouge de colère, hurla.  

- Quand tu auras fini tes rêves stupides tu viendras m'entrainer. Et sache que chaque jour où tu seras en retard je viendrais te réveiller de la même façon, alors si tu veux éviter de tâter de ma massue, tu a intérêt à être à l'heure. Maintenant lève toi, on n'a pas de temps à perdre.  

- Désolé, je ne peux pas.  

- Tu veux que je t'aide.  

- Je ne préfère pas, tu vois par terre.  

- Ce sont tes habits, ne me dit pas que c'est ça qui t'empêche de te lever.  

- Si tous mes habits sont au sol, à ton avis qu'est ce que j'ai sur moi ?  

Non, c'est pas vrai, il était nu, et ce à quelques mètres d'elle. Elle ne put s'empêcher de rougir et se mit à balbutier  

- Bon dépêche toi de t'habiller, je t'attends en bas.  

Et elle partit de la chambre aussi vite qu'elle y était entrée.  

Ryo ne put s'empêcher de rire et sortit de son lit.... en pantalon. C'est incroyable, elle gobait vraiment tout ce qu'il disait.  

Mais ce que Kaori ignorait, c'est qu'à l'arrivée de la jeune femme dans la chambre, Ryo était bel et bien réveillé, et qu'il n'avait pas pu s'empêcher de lui jouer un tour à sa manière.  

Fin du flashback  

Et elle avait tenu parole, à chaque fois, qu'il ne se réveillait pas de bonne heure, elle allait le réveiller avec ses petites massues. A chaque fois qu'elle le trouvait endormit, il prononçait le nom d'une fille différente. Elle était sûre qu'aujourd'hui ne serait pas une exception. Un peu triste, elle pensa, quelle serait l'heureuse élue aujourd'hui ? Et comme si Ryo lisait dans ses pensées, il murmura.  

- Kaori.  

C'est pas vrai, Ryo rêvait d'elle.  

La caresse sur son dos se fit plus insistance, et même à travers ses vêtements, Kaori pouvait sentir la chaleur de sa main.  

Kaori fut prit d'une envie soudaine de se laisser aller. Alors, elle approcha ses lèvres de celles de Ryo et les frôla. Mais ce bref contact ne lui suffit pas, alors elle les posa à nouveau sur cette bouche qui l'attirait comme un aimant.  

Ryo gémit, comme satisfait de ce contact, elle voulu s'échapper réalisant ce qu'elle venait de faire. mais Ryo resserra l'étreinte et approfondit le baiser profitant du fait que la bouche de Kaori, s'était légèrement entrouverte.  

Loin de rester inactive, elle lui répondit. Leurs langues commencèrent alors un ballet que rien ne semblait pouvoir arrêter. Les mains de Kaori glissèrent dans les cheveux de Ryo, et elle ferma les yeux.  

Soudain, il bascula l'entrainant avec lui et elle se retrouva sur le dos, Ryo positionné sur elle. Il délaissa sa bouche et fit glisser ses lèvres le long de son cou. Entre deux baisers, il murmura d'une voix rauque.  

- Kaori, mon ange tu me rends fou.  

Et elle sentit une de ses mains glisser sous sa chemise et caresser son ventre, et quand celle ci s'aventura un peu plus haut, elle ne put s'empêcher prononcer son prénom dans un gémissement.  

Ryo faisait un rêve qu'il n'aurait jamais cru faire. Kaori était dans son lit et elle l'embrassait. Son ange lui caressait tendrement ses cheveux et sa nuque, sa langue avait trouvé la sienne et il ne pouvait pas s'empêcher de la taquiner. Il n'avait jamais éprouvé de telles sensations. Soudain, ce contact bien que très sensuel ne lui suffit plus, il voulait goûter sa peau, alors il quitta la douceur de ses lèvres pour embrasser son cou. Ses mains, elles aussi ne voulaient pas être en reste. Et l'une d'entre elle se glissa sous la chemise d'homme, mais les douces rondeurs qu'elle y trouva n'avaient rien à voir avec celles d'un homme.  

- Ryo...  

Cette voix, elle semblait si réelle. Il ouvrit les yeux et vit que ce n'était pas un rêve. Il resta immobile, figé par ce qu'il avait faillit faire. Bon sang, il était dans les bras de Kaori et il allait faire une chose contre laquelle il luttait depuis de nombreuses semaines. Lui qui s'était moqué des sentiments de Mick à l'encontre de Kaori. Lui, Ryo Saeba, était raide dingue de cette fille, et il avait de plus en plus de difficultés à lutter contre ses sentiments, mais pourtant il ne fallait pas qu'il craque, il n'en avait pas le droit. Et doucement il défit sa main, caressant sans le vouloir le ventre de Kaori.  

A cet instant, Kaori comprit qu'il s'était réveillé. Il allait sûrement dire une de ses phrases qu'il disait si souvent. Lui dire que s'il s'était réveillé c'est parce qu'il avait sentit le corps d'un homme sous ses doigts. Mais quand elle sentit la main de Ryo glisser le long de son ventre, elle ne put retenir un gémissement.  

Il voulait s'éloigner d'elle, mais quand il entendit le gémissement de Kaori, il n'eut ni la force, ni le courage de le faire. Une voix lui disait au fond de lui, qu'il n'avait pas le droit, qu'il ne la méritait pas, mais la passion fut plus forte que la raison.  

Alors sa main fit le chemin inverse, il allait sûrement finir sous une massue, le son produit par Kaori ne pouvait pas être réel. C'est ça, il était encore en train de rêver, alors comme pour être sûr qu'il était bien réveillé, il s'allongea contre elle et tout en continuant ses caresses, il s'empara de sa bouche et à sa grande joie, elle répondit à son baiser.  

Il ne la rejetait pas, elle était si heureuse. Elle se dit que si elle devait ne connaître qu'une seule fois le bonheur, se serait dans ses bras. Et pour lui montrer qu'elle avait envie de la même chose que lui, elle glissa ses mains sous sa chemise. Kaori ouvrit les yeux et son regard croisa celui brûlant de désir de Ryo. Leurs vêtements furent bientôt de trop, et sans trop bien savoir comment, ils se retrouvèrent nus.  

Il se fit tendre et attentionné, et caresses après caresses, baisers après baisers doucement il la fit sienne.  

Blottis l'un contre l'autre, ils reprirent doucement leurs souffles. Soudain, Ryo réalisa ce qu'il venait de faire.  

Non il n'avait pas pu faire ça. Il avait oser toucher la soeur de son ami. Mais comment avait-il pu commettre une chose pareille. Il avait abusé de l'innocence de Kaori. Jamais il ne se pardonnerait son geste. La jeune femme se rendit compte du changement de comportement de son amant.  

- Ryo ? Qu'est ce qui se passe ?  

- On n'aurait jamais du...  

- Tu regrettes ?  

- Pourquoi j'ai fait ça. Tu n'avais aucune expérience. dit il plutôt pour lui même que pour Kaori.  

- Excuse moi, je sais que je n'ai pas été à la hauteur.  

Comment pouvait elle croire ça. Jamais il n'avait ressentit cela dans les bras d'une femme, pour la première fois de sa vie, il avait reçu autant qu'il avait donné. Jamais il ne s'était sentit aussi bien, il voulait rester des heures avec elle, ne plus la quitter, ne plus quitter cette endroit. Et cette tristesse dans la voix de Kaori, comment son ange pouvait croire de telles choses, il fallait qu'elle comprenne que ce n'était pas elle la fautive. Mais lui, car il avait abusé d'elle.  

- Ne dis pas de bêtises, tu as été parfaite. Mais comment un homme comme moi, j'ai pu te toucher, je n'avais pas le droit.  

- Arrête Ryo, tu es un homme bon et...  

- Kaori, tu ne sais rien de mon passé, comment peux tu dire une chose pareille.  

- Tu sais Saeko m'a tout raconté, je sais comment tu as couvert Hide.  

- Kaori, ce n'est pas la seule chose de mon passé, j'ai fait...  

- Ryo, je me fiche de ton passé, de toutes les femmes que tu as connu, de ce que tu as fait. Tout ce qui compte à mes yeux c'est toi. On a tous des fautes que l'on a commises et dont on est pas fier, mais quoi que tu ais fait, c'est du passé. Tout ce que je te demande c'est de vivre le présent. Et le présent c'est toi et moi. Maintenant, pour moi, plus rien d'autre ne compte que nous deux.  

Et elle l'embrassa, ce n'était pas un baiser timide, non il y avait dedans une passion non contenue. Il sentit son désir pour elle faire fondre une à une toutes les barrières qu'il voulait mettre entre eux. Bientôt il comprit que c'était inutile de lutter, il ne désirait qu'une seule chose à cette instant, ne faire qu'un avec Kaori, et il s'unit à elle une nouvelle fois.  

Et doucement avant de s'endormir, elle lui dit les mots qu'elle avait au fond de son coeur.  

- Je t'aime Ryo.  

Ryo ne pouvait pas lui dire les mots qu'elle attendait, même s'il les pensaient au plus profond de lui même, car jamais il n'avait réussit à les prononcer. Il vit qu'elle s'était endormie, alors comme pour mieux la protéger, il resserra son étreinte. Il cala les battements de son coeur sur ceux de Kaori, et remonta le drap sur eux, tout en la tenant serrée contre lui, et doucement il s'endormit.  

Ils se réveillèrent enlacés. Ils se regardèrent tendrement et Ryo ne put résister à l'appel de ses lèvres. Cette nuit était une erreur n'arrêtait-il pas de se répéter, il faut que je lui dise que... A quoi bon lutter, quand le coeur est plus fort que la raison. Et ils s'embrassèrent langoureusement. Les mains de Ryo glissèrent le long du dos de Kaori, emportant sur leur passage le drap qui recouvrait leurs deux corps enlacés.  

Soudain la porte de la cabane s'ouvrit brusquement.  

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