Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Rosy

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 26-11-08

Ultimo aggiornamento: 08-09-09

 

Commenti: 45 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Le lien perdu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le lien perdu

 

Capitolo 12 :: Drôle de visiteur

Pubblicato: 24-03-09 - Ultimo aggiornamento: 25-03-09

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

 

Dring, dring ! Driiiinnnnnng…. Driiiiinnnggg, dring dring !  

 

La sonnette de l’antre de City Hunter n’a de cesse de retentir, signifiant aux occupants qu’il ou elle ne s’en irait pas avant de les avoir vu.  

 

- Hum, Ryo… va ouvrir, marmonne Kaori encore endormie.  

 

- Pas envie… Argh. … arrêtez avec cette foutue sonnerie, grogne Ryo en se lovant un peu plus contre sa femme, enfouissant son visage dans son cou.  

 

 

- Ryo ! Va ouvrir, ordonne Kaori qui n’en pouvait plus d’entendre sonner.  

 

- Ouais, bon j’y vais… mais cette personne doit avoir une bonne raison de nous réveiller si tôt ! Râle-t-il en enfilant de mauvaise humeur son pantalon. Il attrape son magnum au passage et descend les escaliers d’un pas lourd et nerveux.  

 

 

A peine la porte ouverte qu’une fusée le bouscule et se lance dans une explication hallucinante aux yeux du nettoyeur. N’arrivant pas à stopper le flot incessant de parole de ce perturbateur, Ryo lui acène un coup de cross sur sa tête pour le faire taire, et lui dit :  

 

- Tu vas arrêter de brailler aussi fort, je te signale que ma femme se repose à l’étage !  

 

- Mais ça fait mal ! S’écrit ce dernier en se frottant la tête en grimaçant. – Moi qui venais te donner des infos sur ce type que tu recherchais !  

 

- Gage, je ne suis pas d’humeur, alors accouches, le prévient-il en grinçant des dents.  

 

- Quoi ? Ne me dis pas que je te réveil, s’étonne Gage en constant le tenue de Ryo qui avait pour tout vêtement un caleçon.  

 

- Si justement, tu m’as arraché aux doux bras de ma chérie et de la grâce matinée qu’on avait décidé de s’octroyer pour notre premier réveil chez nous. Alors j’espère que tu as une très bonne raison sinon prépares-toi à recevoir une bonne correction.  

 

- Désolé ! S’excuse son ami penaud. – Je ne pouvais pas deviner qu’à cette heure-ci, vous seriez encore au lit, ajoute Gage pour sa défense.  

 

- Ouais, bref ! Maintenant dis-moi plus tôt ce que tu as appris qui t’as fallu le déplacement d’Osaka, alors qu’un simple coup de fil aurait suffi.  

 

- J’y venais si seulement tu me laissais en placé une sans m’agresser ! Lui reproche-t-il rapidement avant d’enchainer sans lui laisser le temps de répliquer. – Voilà, si je suis venu en personne c’est parce qu’hier après ton départ, un indic m’a dit que ton homme est surement ici, en ville, dans une petite auberge pas loin d’ici alors je suis venu vérifier, et comme je n’ai pas pris le temps de déjeuner, je me suis dit que je pouvais faire d’une pierre deux coups, rit jaune Gage, en se frottant l’arrière de la tête, gêné.  

 

- D’accord, je n’en doutais pas. Notre homme alors ?  

 

- Il est bien descendu à cette auberge, mais quand je m’y suis rendu, il était sorti depuis la veille. La dame à la réception n’a plus eu de nouvel depuis. Tiens voilà l’adresse, termine-t-il en lui tendant la carte professionnelle de l’établissement.  

 

- Gage ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ? demande Kaori en descendant les escaliers, portant une chemise de Ryo avec un jean.  

 

- Bonjour ma belle ! lui sourit-il en l’embrassant sur la joue, ce qui la fait rougir pour le grand bonheur de celui-ci. – Tu es resplendissante avec cette chemise ! en rajoute Gage, la détaillant de la tête au pied, un regard appréciateur qui n’est pas du tout au goût de Ryo qui lui donne une taloche pour le calmer.  

 

- Tu oublies ta chère Melinda ! lui rappelle Ryo, pince sans rire. – Kaori est à moi, alors pas touche, compris ? déclare le nettoyeur en la prenant dans ses bras.  

 

- Clair comme l’eau de roche, mais je peux tout de même reconnaitre sa beauté, même au réveil, non ? Où monsieur le possessif, est trop jaloux, le toise-t-il en croisant les bras sur son torse.  

 

- Tiens en parlant de ta belle héritière, tu l’as laissé seule à Osaka ? l’interroge Kaori, qui les invite à la suivre dans la cuisine où elle va préparer un petit déjeuner.  

 

- Non, je l’ai laissé avec Miki en pleine discussion de femme : bébé, mode, etc.… répond Gage en riant, ce qui fait se retourner les deux nettoyeurs. – Oh, vous auriez vu la tête de Falcon quand je suis parti….  

 

- J’aurais donné cher pour voir ça, se moque Ryo en rejoignant son ami pris d’un fou rire.  

 

Kaori, levant les yeux en l’air, les laisse dans le petit couloir dans leur délire et entre dans la cuisine pour commencer sa préparation. Elle concocte un festin de roi, sous le regard admiratif des deux hommes assis à table après l’avoir dressée. Ils déjeunent dans la bonne humeur, quand la sonnerie de l’entrée signale un nouvel arrivant :  

 

- Qui ça peut-être encore cette fois-ci, râle Ryo en allant ouvrir, avec une tartine entre les dents. – Oh, c’est toi ?  

 

- Sympa, l’accueil, se renfrogne-t-il. Pourtant, je t’ai connu beaucoup plus chaleureux, à une époque !  

 

 

- Je devais surement être soul à ce moment là, réplique Ryo, d’une voix neutre, tout s’écartant de l’entrée pour le laisser passer, et claquant la porte derrière son passage. – Bon, voilà tu es rentrée Reika, tu voulais quelque chose ?  

 

- Oh, ça va ! Tu pourrais être aimable, ça ne te tuerais pas, lui reproche-t-elle en boudant.  

 

- Reika…. Grince Ryo à bout de patience quand ses nerfs lâche lorsque le fixe sonne.  

 

Le téléphone fixe sonne au moment où il allait parler. S’en était trop pour Ryo qui explose littéralement de rage sous le regard, mi apeurée, mi inquiète de Reika :  

 

- Pourquoi il y a autant de monde qui en veut après nous, alors que l’on est rentré que depuis hier, j’en ai marre… ah, ah, ah, pleure Ryo à grosses larmes, comme une fontaine.  

 

- Ryo ? Mais… Bonjour Reika, lance Kaori qui s’accroupie devant son homme en larmes. Arrêtes de pleurer voyons, et dis-moi plus tôt ce qui ne va Ryo, lui suggère-t-elle, en collant sa tête contre sa poitrine, pour le consoler.  

 

- Je peux … toi et moi… pas tranquille… réussit Ryo à dire entre deux larmes.  

 

- Chut… calmes-toi c’est fini, le cajole Kaori comme on console un enfant qui a un gros chagrin, sous le regard ahuri de Gage et Reika qui n’en revenaient pas du comportement plus qu’enfantin du Numéro Un du milieu.  

 

- Et dire que tu es l’homme le plus craint de tous, si seulement tes ennemis pouvaient te voir dans cet état, je suis sûr qu’ils ….  

 

 

Ryo le coupe avec une pichenette sur le nez, qui le calme aussi sec. Puis il se tourne vers la cadette Nogami :  

 

 

- Reika, qu’est-ce que tu voulais nous demander ? Demande sèchement Ryo en redevenant lui-même.  

 

- Euh… Je repasserai quand tu seras de meilleure humeur, salut ! Répond-elle en vitesse avant de prendre ses jambes à son coup.  

 

- Moi, je monte prendre une douche, pendant que ces messieurs rangeront la cuisine, annonce Kaori à son tour, en grimpant les marches.  

 

 

Deux heurs plus tard, le trio descend au garage, monte dans la Fiat de Kaori, Ryo à son volant et Gage installé à l’arrière, laissant la place passager à Kaori pour plus de confort. Ryo les conduit au Cat’s Eye où ils étaient attendus. Par chance, une place se libérait juste en face de l’entrée, quand ils arrivaient. Ryo, prévoyant de salue la cafetière comme à son habitude, se précipite droit sur elle à peine la porte pousser.  

 

La clochette scintille annonçant l’entrée d’un client. Mais surprise, lorsque Miki relève la tête de sa caisse, elle aperçoit une touffe noire foncer droit sur elle, et le temps de cligner les yeux, elle avait disparu de sa vue, quand un soulèvement de poussière, parvenant dans son dos, la fait éternuer :  

 

- Bonjour Ryo, je vois que tu es en pleine forme ! Bonjour Kaori et Gage, les salue-t-elle, joyeusement en les invitant de la main à se joindre à Melinda qui était au téléphone pour changer, le nez plongé dans un dossier.  

 

Ryo édenté et avec de bleus déformant son visage, se relève et peste dans sa barbe contre sa partenaire et son éternelle massue. Il s’époussette et les rejoint plus calme. Il s’installe, naturellement à côté de Kaori, à qui, il vole un tendre baiser avant d’avaler cul sec son café tout sourire :  

 

- Ma douce Miki, pour ma chère partenaire ça sera une infusion, s’il te plaît car elle a déjà pris son café ce matin !  

 

- Je peux décider seule de ce que…. Humphr !  

 

 

Ryo la faite taire en capturant ses lèvres, pour étouffer dans l’œuf sa colère et surtout pour finir de la convaincre de sa bonne intension envers elle.  

 

 

- Mon amour, ton médecin t’a clairement déconseillé les excitants, tel que le café par exemple.  

 

- Je vois que vous ne vous cachez plus tous les deux, les interrompt une voix les faisant tous sursauter.  

 

 

Tous les occupants, l’ayant reconnue, se figent, tout comme les rares clients qui s’étaient aventurés dans ce café très animé, et qui avaient reconnu, le nettoyeur. Tous dévisagent l’homme qui leur faisait face, installant un silence pesant et gêné. Mais l’imposant cafetier, qui semblait attendre avec impatience son retour chez lui, réagit le premier à sa manière :  

 

- Hey, Angel, tu ne m’as toujours pas régler ta monstrueuse ardoise qui plombe mon chiffre d’affaires pour cette année, dit Umibozo de sa douce voix bien grave et sèche, en le soulevant par le col.  

 

- Tout doux nounours, c’est comme ça que l’on traite un ami qui revient de loin ? Mick tente de l’amadouer, en lui offrant son sourire le plus charmeur.  

 

 

 

- Donnes-moi mon argent et je serais plus accueillant ! Et d’abord, plus de crédit pour toi, à partir d’aujourd’hui jusqu’à la fin de ta misérable vie, compris ? Falcon lui hurle tous ses mots dans les oreilles, faisant trembler tout le café par la même occasion.  

 

- Ca va, on se calme ma luciole adorée, tiens le voilà ton argent, abandonne Mick en sortant une énorme liasse de la poche intérieur de sa veste. Tu peux me lâcher maintenant ?  

 

- Y a le compte ? Lui demande Umi, soupçonneux.  

 

- Ola la la ! La confiance règne ! Oui, tu as même plus que ce que je te dois avec les intérêts, le rassure Mick, qui remet grognon sa veste en place, en le fusillant de regard.  

 

- Dans ce cas, tu es à nouveau le bienvenu chez moi, déclare ravi, Falcon en disparaissant à l’arrière boutique en marmonnant des mots que lui seul pouvait comprendre, laissant dans son dos une grande volée de corbeaux et des pieds s’agitant nerveusement dans l’air.  

Cet intermède a eu au moins une bonne action en détendant l’atmosphère, et Ryo lance taquin à Mick :  

 

- Tu soignes toujours autant tes entrées, mon vieux !  

 

- Vieux ? … Moi ? … Non mais ça ne va pas dans ta tête ! Le plus vieux de nous deux c’est bien toi ! Alors si moi je suis vieux, alors toi tu l’es encore plus que moi, réplique de mauvaise grâce Mick, en se positionnant devant Ryo hors de lui, les mains à plats sur la table, le sourcil droit remuant nerveusement.  

 

- Mick, arrêtes, intervient Kaori, en retenant Ryo, une main sur sa bouche. - Il te provoque et toi tu fonces tête baissée comme d’hab’, alors aujourd’hui pour nous changer un peu, si vous restiez calme tous les deux, histoire de savourer cette après-midi de retrouvaille dans le calme et la bonne humeur, s’il vous plaît, les supplie-t-elle en les regardant tours à tours.  

 

Les deux hommes, incapables de lui refuser quoique ce soit, se serre la main pour montrer leur assentiment. Pour le restant de la fin de journée aucun autre incident, n’a été signalé pour le plus grand soulagement la cafetière qui pour une fois fermera leur café intact après le passage de ses amis, sans avoir à faire des réparations.  

 

Mick, de temps en temps en regardant Kaori prendre la main de Ryo et la poser sur son ventre, avait un pincement au cœur plus intense que lorsque c’est Ryo qui le faisait lui-même. Il détournait simplement son regard ce qui n’échappe pas à son ami qui l’invite à se joindre à lui pour une petite enquête en ville. Kaori ayant compris ce que Ryo envisageait de faire, lui sourit :  

 

- Gage et Melinda dormiront à la maison ce soir, et ils n’ont pas le choix, annonce Kaori, sur un ton n’admettant aucune contestation. – Et nous dîneront ici avec Miki et Umi-chou avant de rentrer. Alors faites ce que vous avez à faire, Mick, je t’ai déjà préparé une chambre pour toi aussi, alors quelque soit l’état dans lequel vous allez être, je ne veux pas que vous laissiez tout un bazar derrière vous, compris ?  

 

- Oui, m’dame ! répondent en cœur les deux hommes aux gardes à vous.  

 

Mick ouvre la porte d’entrée, et se retourne au moment où Ryo et Kaori s’embrassaient, sous le regard enchanté des autres. Il sort l’attendre dehors, en allumant une cigarette : « C’est tellement dure de vous voir ensemble, mes amis, se dit-il en poussant un soupire à fendre l’âme. » Ryo l’entend mais fait mine de ne pas savoir, alors propose à Mick de l’accompagner à l’auberge où l’homme qui hantait ses pensées devait se trouver. En chemin, Ryo lui explique les raisons qui le poussent à le retrouver :  

 

- Tu ne crois pas que c’est homme dangereux, puisqu’il t’a donné un faux nom au moment où vous vous êtes présentés ? Lui rétorque Mick, inquiet.  

 

- J’ai pesé le pour et le contre. Si cet homme était une menace pour moi, ou pour Kaori et moi, pourquoi il nous aurait aidé à alors qu’il avait Kaori à sa merci à l’arrière de son taxi.  

 

- Et ton instinct ? Que te dit-il ?  

 

- De tout faire pour protéger Kaori, mais de retrouver cet homme, Yusuke Ariargo, car c’est important, lui explique Ryo, les mains dans les poches, les yeux rivés vers le ciel. Il se perd dans ses pensées, installant le silence entre eux.  

 

Mick l’observe quelques instants, avant de sourire en jetant au loin son mégot. « Tu as beaucoup changé Ryo. Mais en bien heureusement car une femme comme Kaori en a bien besoin. Tu raisonnes en homme de famille et non plus, en homme de l’ombre avec un lourd passé. Je comprends pourquoi elle t’aime car où qu’elle est, loin de toi, elle ne pense qu’à toi et au moment où vous serez réunis. C’est pareil pour toi, elle t’accompagne là où tu es, et durant tous les instants où vous êtes séparés. J’espère pouvoir un jour ressentir ce que tu partages avec elle, car je sais qu’avec Kazue tout et perdu. D’ailleurs elle semble avoir retrouvée son équilibre avec un autre, un type bien qui la rend de nouveau heureuse. Je dois me guérir de Kaori et pour de bon cette fois définitivement, si un jour, je veux rendre une femme heureuse et moi, aussi par la même occasion, pense Mick quand la voix de Ryo le sort de ses pensées. »  

 

- On y est, tu descends de ton nuage, le réveille-t-il en le secouant gentiment ?  

 

- Je te suis, répond Mick en reprenant son air le plus sérieux.  

 

Les deux hommes, d’abord sérieux, pénètrent dans l’auberge, en affichant par la suite leur faciès de pervers en apercevant la réceptionniste remplissant tous les critères de Miss Mokkori.  

 

 

 

 

 

 


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