Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 17-09-09

Ultimo aggiornamento: 03-02-10

 

Commenti: 88 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Douleur..... pour qui? Pourquoi? Je vais vous laisser lire pour comprendre que parfois, il faut aller au-delà de tout pour renaître, plus fort encore.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de la douleur... il y a toi." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de la douleur... il y a toi.

 

Capitolo 2 :: Bulle d'apaisement

Pubblicato: 18-09-09 - Ultimo aggiornamento: 24-12-09

Commenti: Coucou, c'est déjà de nouveau moi. Tout d'abord merci pour votre accueil qui me touche beaucoup. Vos petits mots de bienvenue donnent vraiment envie de rester ici!. Voici donc la suite, vu qu'elle était prête en même temps que le premier chapitre! Il est encore un peu court , certainement, mais j'ai encore un peu de mal à me lacher et puis je voudrais essayer de ne pas donner plus d'un ou deux éléments à chaque fois pour faire durer un peu les questions que vous vous posez, voire même en rajouter un peu.... sinon, ce ne serait pas drôle... vive le suspense! Je vous souhaite bonne lecture et encore merci! Au fait, je voudrais préciser qu'il n'y aura pas beaucoup d'action dans cette fic, mais peut être vous en êtes-vous déjà rendus compte ^^!

 


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Un éclair illumina de nouveau le ciel et Kaori tourna la tête pour regarder au loin cette lumière si aveuglante et si effrayante ce soir. Elle qui accueillait d’ordinaire les orages avec le plaisir que procure le fait de se savoir à l’abri, qui aimait les regarder depuis la fenêtre de leur appartement, semblait trouver que celui-ci faisait vraiment office d’oiseau de mauvaise augure. Mais heureusement, il était encore loin. S’il s’approchait encore, elle risquait de ne plus pouvoir gérer la panique qui l’habitait. Mais peut-être cette peur lui serait-elle salutaire, peut-être lui fournirait-elle suffisament d’adrénaline pour réagir, elle qui n’avait même plus la force de se redresser pour s’asseoir ?  

 

 

Elle sentit alors que l’accalmie prenait fin et qu’il allait encore falloir mener bataille contre ce ver lancinant qui la rongeait de l’intérieur, cette force dévastatrice qui grondait et s’élançait telle un dragon à l’assaut de sa jambe jusqu’à sa tête pour la laisser sans forces et un peu plus épuisée à chaque fois. Cela faisait si longtemps maintenant qu’elle luttait qu’elle pensait ne plus pouvoir tenir encore très longtemps. Il fallait que d’une manière ou d’une autre cela s’arrête, qu’on vienne la secourir ou qu’elle meure, pour pouvoir enfin se reposer un peu et surtout ne plus subir ces ressacs, à chaque fois plus violents.  

 

 

Mais pourquoi était-elle sortie ? Elle se maudissait d’avoir voulu prouver à Ryo qu’elle n’avait peur de rien ni personne ! En même temps, rester chez elle par cette belle journée de mars aurait été du pur gachi. Le printemps n’en était qu’à ses prémices et les cerisiers offraient leurs premières fleurs aux amoureux tandis que les bourgeons gonflés laissaient présager une belle pluie de pétales pour les prochaines semaines. Alors, elle était sortie pour en profiter, elle était allée voir Miki et Falcon au Cat’s Eyes, où se trouvaient déjà Kazue et son amoureux, elle avait ri aux facéties de Mick le grand séducteur auto-proclamé étalon n°1 en l’absence de son rival de toujours et avait même participé à la punition féminine collective qui avait consisté à l’asseoir, ligoté, sur le canon d’un bazooka, fourni gracieusement par Falcon.  

 

Oui, elle avait profité amplement de sa journée, goûtant la compagnie de ses amies, savourant leur discussion entre filles, pendant que ces messieurs leur offraient un beau moment d’intimité féminine, l’un nettoyant et essuyant sans relâche les tasses à café du bar et l’autre tentant désespérément d’ôter ses parties intimes du canon de l’arme sur lequel il était coincé. Cela aurait presque eu le goût de cette madeleine, si chère au coeur de Proust, s’il n’avait manqué quelqu’un, quelqu’un d’essentiel à son être, pour donner la dernière touche de patine à ce bonheur simple qu’est celui de se sentir en famille.  

 

 

Elle n’avait vraiment pas vu le temps passer et ce n’est que tard dans l’après-midi qu’elle s’était aperçue qu’il était plus que l’heure de rentrer. Ses amis avaient bien proposé de la raccompagner chez elle en voiture, mais elle avait refusé, répondant qu’il était encore tôt et que le temps étant vraiment clément, elle voulait en profiter encore un peu pour flâner dans le parc. Elle aurait dû accepter, oui elle aurait dû... Si elle l’avait fait, elle n’aurait pas emprunté ces escaliers et, surtout, elle ne serait pas seule maintenant face à sa souffrance et à sa peur.  

 

 

Elle se mordit la lèvre pour ne pas pleurer de râge contre elle-même car elle savait que cela ne lui serait d’aucune utilité dans sa situation. Par contre, elle se rendit compte que penser à ces agréables moments de la journée passée avait posé un voile sur sa douleur. Alors elle s’y réfugia pour ne plus sentir, pour fuir l’agression de son corps endolori, pour laisser passer l’orage.... et elle tendit ses pensées vers Ryo.  

 

Il n’était pas là pour l’aider mais il était là avec elle, en elle, il l’accompagnait dans tous ses actes, toutes ses pensées, toutes ses émotions, il était elle, elle était lui... Ryo... Comme elle l’avait attendu, cet homme, comme elle l’avait espéré, comme elle l’avait détesté aussi... Ryo... Il était son autre, il était son âme, il était son souffle, il était sa vie, il était sa chance et ses envies... Il était tout.  

 

Ryo... Oui, elle pouvait dire qu’elle avait mené bataille contre lui, qu’elle l’avait combattu, lui, debout, telle un petit soldat, non pas avec des armes mais avec des mots, avec sa patience, avec sa tendresse et son amour, faisant tomber une à une toutes les barrières qu’il avait tenté de dresser entre eux, faisant fi de toutes ses mesquineries, de tous ses défauts et de toutes ses failles, le prenant tel qu’il était, pour ce qu’il était, son autre... son air ... sa vie.  

Il ne lui avait pas rendu la vie facile, essayant de la convaincre et de se convaincre lui-même que c’était comme cela qu’ils étaient les plus forts, les plus efficaces et les plus infaillibles. Elle avait même failli plus d’une fois baisser les bras et renoncer, tourner le dos, partir ou même lui tordre le cou, mais à chaque fois, elle avait repris espoir, à chaque fois elle avait été puiser au-delà des apparences, loin au fond de son regard d’acier, le courage et se remettre debout et de se relancer dans la bataille, debout, à chaque fois, en attendant la prochaine salve....  

 

 

Cette pensée la fit sortir quelque peu de sa bulle pour la renvoyer à son corps terrestre, terrassé par une nouvelle salve de douleur. Elle serra les dents et ferma son esprit pour retourner dans les bras virtuels de Ryo, pour les refermer sur elle comme une douce protection et profiter du répit qu’il lui offrait, même absent, simplement par son existence.  

 

Ryo... Oui, elle pouvait être fière d’elle, de cette bataille des émotions qu’elle avait menée et remportée sur le plus grand handicapé des sentiments de tous les temps. A cette image, elle réussit même à sourire et à rougir, un peu mortifiée de l’image qu’elle avait de l’homme qu’elle aimait par-dessus tout. Mais c’était ainsi qu’il était, elle se devait de le reconnaître, tout comme elle se devait de reconnaître que c’était elle qui lui avait appris à s’ouvrir, aux autres, à l’amour, à la vie, à elle. Dieu que cela avait été long et difficile, mais elle ne regrettait rien, pas un instant, pas une larme, pas un mot, elle ne jetait rien, pour garder le tout, l’ensemble, car si leur histoire était aussi belle, leur amour aussi fort, c’est parce qu’il leur avait fallu aller au-delà de tout, au-delà d’eux-mêmes pour se trouver.  

 

 

 

A ces mots, elle se troubla et se replongea dans la douleur qui l’accompagnait maintenant presque en continu pour formuler cette phrase qui l’apaisa....  

 

« Au-delà de tout ça, il y a toi.... »  

 

 


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