Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 17-09-09

Ultimo aggiornamento: 03-02-10

 

Commenti: 88 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Douleur..... pour qui? Pourquoi? Je vais vous laisser lire pour comprendre que parfois, il faut aller au-delà de tout pour renaître, plus fort encore.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de la douleur... il y a toi." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de la douleur... il y a toi.

 

Capitolo 3 :: Impact

Pubblicato: 24-09-09 - Ultimo aggiornamento: 23-12-09

Commenti: Coucou! Voici la suite, que j'ai réussi à faire un peu plus longue M. Cadbury (Rhooo la référence de dinosaure, personne va la piger celle là ^^). On continue dans les flashbacks et les pensées de Kaori pour comprendre pourquoi et comment elle en est arrivée là. J'ai vu que certains avaient leurs hypothèses.... Je note tout mais je ne dis rien! J'espère qu'elle vous plaira et encore merci pour les gentils comm que vous m'avez laissés =^^=

 


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« Au-delà de tout ça, il y a toi.... »  

 

Cette phrase, si douce à son coeur, eut l’effet d’un baume apaisant sur son esprit tourmenté et affolé. Elle retrouva alors un semblant de calme, réussissant même à ouvrir les yeux et à quitter le cocon de douceur dans lequel elle s’était réfugiée. Elle prit le temps de respirer profondemment et d’analyser la situation : sa jambe lui faisait mal et elle savait qu’elle devait la bouger le moins possible pour éviter un regain de douleur, ne pas relancer l’attaque de la bête qu’elle sentait frémir dans ses muscles, prête à fondre sur elle, au moindre mouvement, au moindre geste brusque.  

Celle qu’elle ressentait au niveau du ventre s’était calmée, même si elle savait pertinament que ce n’était qu’une question de minutes, voire même de secondes, avant qu’elle ne rejaillisse de nouveau, telle une lame de fond qui emporterait tout sur son passage pour aller réveiller la meurtrissure qu’elle ressentait sur le côté. Sa tête était encore endolorie, mais elle ne s’en inquiétait pas. Elle avait eu le temps de passer et repasser sa main dans ses cheveux, sur sa figure et sur sa nuque, mais n’avait pu y déceler ni coupure, ni contusion, ni plaie. De ce côté là, elle était rassurée, elle avait encore figure humaine.... Figure humaine... Cette idée la fit sourire. C’était bien le moment de penser à son allure alors qu’elle était loin d’être sortie d’affaire ! Surtout qu’en y réfléchissant bien, elle n’était pas sûre d’être vraiment à son avantage, avec les mèches folles qu’elle sentait collées à son front, la sueur coulant depuis ses tempes jusqu’à son cou, et le teint qu’elle devait avoir grisâtre à force de lutter contre cette douleur qui.....  

 

 

Elle n’eut pas le temps de finir sa pensée qu’elle sentit que le dragon repartait à l’assaut . Elle aurait presque pu l’entendre rugir à l’intérieur de son corps ou même le voir avancer, utilisant griffes et pointes, déchirant tout sur son passage, les os, les muscles, les nerfs, jusqu’à son bassin, jusqu’à ses entrailles, jusqu’à ses côtes. Il était implacable, ne s’arrêtant sur aucun gémissement, aucune supplique et tout mouvement ne semblait qu’attiser sa rage, son feu, sa violence. Le temps sembla vouloir s’arrêter sur cette souffrance, la prolongeant encore et encore, jusqu’à un dernier soupir, signe que le dragon décidait de lui laisser encore un peu de répit et qu’il regagnait son antre pour reprendre lui aussi des forces.  

 

Mon dieu, comment allait-elle s’en sortir ? Elle sentait bien qu’elle était encore loin de voir le bout de cette histoire et déjà elle n’en pouvait plus. Elle était si fatiguée, si lasse... A quoi pensait-elle donc, déjà, tout à l’heure ? Ah oui, elle se demandait quelle tête elle avait... C’en était tellement surréaliste de penser à ce genre de futilités dans un moment pareil qu’elle laissa tomber sa tête en arrière et émit un petit rire guttural, qui se voulait ironique mais qui ne réussit qu’à être désespéré.  

 

 

 

C’était d’autant plus stupide qu’elle ne se préoccupait que très peu de son allure, en temps normal. Pendant très longtemps, elle avait gardé ce côté adolescent et androgyne qui convenait le mieux à son métier, pour passer inaperçue, pour être celle qu’on ne voit pas, mais qui voit tout, pour se fondre dans la masse. Elle avait aussi pris pour argent comptant les mots que Ryo lui avait dits lorsqu’il l’avait prise sous son aile, qu’il ne la considérerait plus comme une femme puisque dorénavant elle devenait son partenaire. Elle l’avait cru et il l’avait confortée plus d’une fois dans cette idée en lui signifiant qu’elle lui était indifférente.  

Elle avait donc tu sa féminité, étouffant sous des vêtements confortables, mais souvent informes, les prémices puis les réalités de son corps de femme. Elle n’avait pas appris à se regarder ni à voir dans le regard des hommes qu’elle croisait qu’elle était belle et désirable, dans toute la simplicité que peuvent revêtir ces mots. Non, elle n’avait pas appris et surtout, lorsque cela lui arrivait de se trouver face à un miroir, elle ne voyait rien qui trouva grâce à ses yeux, rien qui ne puisse lui donner la force de croire en ce charisme qu’elle avait pourtant, qui irradiait de tout son être, malgré tout et malgré elle.  

 

 

Ce n’est que lorsque Ryo avait déposé les armes, ce n’est que lorsqu’il avait enfin reconnu ce qu’elle savait déjà, ce n’est que lorsqu’il avait enfin accepté la profondeur de ses sentiments pour elle qu’elle avait commencé un long processus d’éveil à son propre corps. Elle avait d’abord commencé par se sentir belle à travers lui, à travers le désir qu’elle éveillait dans ses prunelles sombres, cette petite flamme qu’elle voyait danser dans ses yeux et qui lui faisait si souvent monter le rouge aux joues et baisser les yeux. Combien de fois lui avait-il pris le menton pour la forcer à soutenir son regard et affronter ce qu’elle y voyait, avec ce fameux petit sourire taquin au coin des lèvres ? Elle ne pourrait le dire, mais elle avait appris, elle avait compris que cette petite flamme était une reconnaissance de ce qu’elle était et que c’était elle qui l’allumait, l’entretenait et l’attisait jusqu’à consumer entièrement son partenaire. Au fur et à mesure que le temps passait, elle avait fini par intégrer cette nouvelle donnée et la transformation s’était faite tout doucement, tout naturellement, sans même qu’elle ne s’en rende compte. Oh, elle était resté égale à elle même sur le plan vestimentaire, car elle faisait toujours partie de City Hunter et il était hors de question qu’elle perde en discrétion, mais dans sa vie quotidienne elle avait gagné en assurance et son attitude s’en ressentait, son charisme devenant plus affirmé encore en se drapant de sa grâce et de son charme naturels.  

 

 

Mais surtout, aujourd’hui, son regard ne se troublait plus lorsqu’elle entendait les tendres promesses de son homme et que ses mots glissaient sur sa peau, lorsque ses paroles et son regard se faisaient velours, se teintaient de sensualité, devenaient caresses délicates et se transformaient en ce souffle chaud qui terminait sa course dans son cou, là où Ryo finissait immanquablement par poser ses lèvres. Elle avait mûri et cette nouvelle Kaori se nourrissait de l’amour qu’il lui portait, du désir qu’elle faisait naître chez lui et du respect qu’elle lui inspirait depuis toujours pour se construire chaque jour un peu plus, rattrapant toutes les années de doutes, de timidité et de peur.  

 

 

 

 

Un coup de tonnerre la sortit brutalement de ses pensées. Par réflexe, elle ramena sa main devant ses yeux pour se protéger de la lumière aveuglante qui illuminait le ciel, presque au-dessus d’elle, en une large et brillante cicatrice qui découpait la noirceur de la nuit. Elle avait dû somnoler quelques secondes, vaincue par la fatigue et elle ne s’en n’était même pas rendue compte ! Le brusque mouvement qu’elle fit pour se protéger de l’éclair eut pour conséquence de rappeler à son bon souvenir cet élancement dans l’épaule, cette petite, oh combien petite douleur comparée au reste de son corps, mais qui avait pourtant été la première. Elle y porta la main de son bras valide et tenta de la masser, essayant par la pression de ses doigts de détendre les muscles autour de son articulation meurtrie.  

 

 

 

Elle eut alors comme un flash, replongeant au beau milieu de cet instant où elle avait senti ce choc si violent qu’elle en avait été projetée en arrière, cet impact semblant provenir de nulle part ailleurs que de l’obscurité, la cueillant par surprise sans qu’elle ne puisse ni ne sache comment se protéger ou comment empêcher l’irréparable. Lorsqu’elle s’était sentie partir, happée par le vide, le temps lui avait semblé s’arrêter, les secondes s’étirant encore et encore, s’accrochant à la folle hypothèse qu’en s’arrêtant d’elles-même, elles pourraient la sauver. Elle aurait pu jurer qu’elle avait flotté un instant dans l’air, que l’atmosphère s’était affolée, elle aussi, devant l’inéluctable et avait tenté de la retenir, en rassemblant toutes ses particules pour gagner en épaisseur et empêcher qu’elle ne continue sa chute. Elle se souvenait presque d’avoir entendu l’air crisser autour d’elle, comme si elle avait déchiré ce voile de protection qu’il lui offrait et en avait senti sur sa peau les fibres éparses, frêles vestiges d’une tentative perdue d’avance. Elle s’en souvenait car à ce moment là, les yeux écarquillés de surprise et de terreur, elle avait senti tous ses sens se décupler alors même que son coeur se figeait dans sa poitrine, stoppant net tout battement, et que ses pensées restaient suspendues à l’incompréhension de ce qui venait de se produire.  

 

Oui, elle avait entendu l’air se déchirer et l’avait senti glisser sur sa peau, elle avait perçu le goût de la peur sur sa langue, ce goût amer et fort qui porte au coeur et finit par cette note poivrée, éveillant les sens et attisant la sueur, mais qui à ce moment-là s’était mêlée aussi à l’odeur des cerisiers en fleur et enfin, surtout, elle avait entraperçu cet éclair bleu nuit, cette petite lumière sombre qui avait accompagné l’impact.  

 

 

Cet instant suspendu, hors du temps et de l’espace, n’avait duré que le temps nécessaire à la prise de conscience de ce qui allait arriver et elle avait alors senti qu’elle était aspirée, happée vers le bas, vers le noir dans lequel elle s’était laissée sombrer, acceptant cette ultime secours de son esprit terrifié.  

 

 

 

Ses doigts continuaient à masser son épaule et elle en sentait déjà les bienfaits. Si seulement elle était capable de réussir à soulager aussi vite et facilement le reste de son corps... Ce corps qu’elle sentait de nouveau envahi des picotements annonciateurs d’une nouvelle vague, de ces petites pointes qui allaient titiller ses nerfs avant de les aggriper et de les tordre dans tous les sens jusqu’à ce qu’elle demande grâce. Sa respiration recommençait déjà à s’accélérer, son coeur s’affolait de nouveau et sa tête s’embrumait, l’endorphine affluant déjà dans ses tissus et dans son sang pour l’aider à passer ce nouveau cap.  

 

Lorsqu’elle fut submergée et qu’elle sentit qu’elle se crispait au-delà du supportable, dans un gémissement, elle tourna les yeux vers la ville et porta son regard loin, plus loin encore que les tours, plus loin encore que l’horizon et réussit, malgré sa machoire contractée, malgré ses dents serrées, à appeler dans un murmure, celui vers qui son âme tendait ses dernières forces : « Ohhhh... ... Ryoo ..... ».  

 

 

**********************  

 

 

Quelque part, dans une voiture, un homme en planque se crispa subitement au point de perdre sa concentration. Il ôta son oreillette puis, la serrant dans son poing, tourna la tête et porta son regard sombre et tendu vers le ciel.  

A côté de lui, la femme qui l’accompagnait haussa un sourcil interrogateur et le regarda avec inquiétude, posant sa main sur la sienne en guise de question. Il ramena alors son regard vers elle et, secouant la tête, lui déposa l’oreillette sur les genoux.  

 

 

 


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