Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 17-09-09

Ultimo aggiornamento: 03-02-10

 

Commenti: 88 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Douleur..... pour qui? Pourquoi? Je vais vous laisser lire pour comprendre que parfois, il faut aller au-delà de tout pour renaître, plus fort encore.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de la douleur... il y a toi." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de la douleur... il y a toi.

 

Capitolo 9 :: En attendant ton réveil (2e partie)

Pubblicato: 28-12-09 - Ultimo aggiornamento: 29-12-09

Commenti: Bonjour à tous ! Comme promis, la 2e partie de l'avant dernier chapitre. Alors, il faut que je vous explique d'abord que j'ai été mise au défi d'utiliser une expression un peu particulière (pas la peine que je vous dise laquelle, vous trouverez tout seuls^^) donc attendez-vous au pire lol. Non, je plaisante, même si j'ai tenu à relever le défi de Ouititi. Encore merci pour vos reviews, un gros bécot à ma béta cris et je vous laisse lire la suite des révélations de Shohei. Le dernier chapitre sera donc pour 2010 et en attendant, je vous souhaite de très bonnes fêtes !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Le regard de Shohei se fit flou et il ne sembla pas avoir entendu ce que venait de lui demander Ryo. L'aura qui émanait de lui se gonfla d'émotion contenue et enfla jusqu'à le submerger brusquement et exploser dans la chambre.  

 

- Je, je ne sais pas ce qui s'est passé, balbutia-t-il de façon presque incohérente en posant de nouveau son regard sur Kaori, je vous jure que je ne l'avais pas vue... Il faisait tellement sombre... Je courais... Je ne l'ai pas vue... Je l'ai bousculée... Elle est tombée ... Oh mon dieu ! s'écria-il en passant nerveusement ses mains dans ses cheveux avant de se cacher la figure dans les paumes, j'ai cru l'avoir tuée! J'ai pensé qu'elle était morte...Elle est tombée de tellement haut... Et puis elle s'est réveillée... Elle était juste blessée... J'ai voulu l'aider, j'ai essayé mais je n'ai pas pu souffla-t-il en relevant la tête, bouleversé... Je ne suis qu'un lâche... J'ai eu peur et j'ai fui, avoua-t-il alors dans un sanglot.  

 

 

 

Ryo était resté muet durant toute la tirade de Shohei, mais ses sourcils s'étaient froncés au fur et à mesure qu'il comprenait ce qui avait amené Kaori aux portes de la Mort. Quand il prit conscience de la peur qu'elle avait dû éprouver en tombant de toute la hauteur des escaliers, puis de la terreur qui avait dû être la sienne quand ce lâche l'avait abandonnée à son sort, il laissa la colère l'envahir totalement... La douleur angoissée qui avait oppressé sa poitrine une bonne partie de la nuit se retira, telle une vague obéissant au reflux, pour revenir chargée de fiel. Il n'était plus que rage contenue et il dut faire un effort surhumain pour ne pas tirer immédiatement son Magnum de son holster et se soulager de cette aigreur qui affluait dans sa bouche. Il se disait que cela lui ferait sûrement beaucoup de bien de décharger son barillet dans la tête de cet homme qui osait débarquer ici pour annoncer qu'il était coupable d'avoir failli lui retirer tout ce qui comptait dans sa vie !  

 

 

Il se leva et se dirigea vers l'homme qui continuait à parler en regardant Kaori, le corps secoué de sanglots contenus.  

 

- Je m'en veux tellement... Je me dégoûte, si vous saviez ! s'exclama le jeune homme avec une moue affligée. Je ne pouvais pas rester sans savoir, sans la voir... Pour m'assurer qu'elle allait bien... Pouvoir lui expliquer à quel point je suis désolé. Est-ce qu'elle va bien? demanda-t-il plein d'espoir en tournant la tête en direction de Ryo.  

 

 

Il étouffa un cri de surprise quand il s'aperçut que celui-ci se trouvait à peine à une longueur de bras de lui, distance que la main du nettoyeur combla en un éclair pour venir lui enserrer le cou et le bloquer contre le mur.  

D'instinct, il porta les mains sur cet étau et s'agrippa aux doigts pour tenter de les écarter mais ils semblaient faits de pierre, ou d'acier, comme ces yeux qui le transperçaient, ces yeux qui ne laissaient rien transparaître d'autre que la colère glacée et déterminée de leur propriétaire. Il frissonna d'effroi et aspira un mince filet d'air qui put à peine emplir ses poumons avant de s'écrier d'une voix étouffée :  

 

 

- Je... suis... désolé... J'ai jamais voulu ...  

 

 

La voix devenue éraillée se brisa en un sanglot terrifié tandis que Ryo lui déclarait :  

 

 

- Donne-moi une bonne raison, une seule, pour ne pas écraser le cancrelat que tu es, ce cafard qui ose laisser une femme blessée derrière lui ! Allez, je t'écoute... Une seule raison, vite...  

 

 

- ... Je suis... rentré chez moi, mais j'ai... pas pu ! hoqueta péniblement le jeune homme en tremblant devant le regard du chasseur. J'entendais encore... sa voix m'appeler... tout le temps, alors j'ai craqué... Je suis allé voir la police pour tout leur raconter !  

 

 

Au moment où Ryo, sous l'effet de la surprise occasionnée par ces dernières paroles, relâchait légèrement la pression de ses doigts sur le cou de Shohei, qui en profita pour prendre une grosse goulée d'oxygène, la porte de la chambre s'ouvrit à la volée sur une Saeko essoufflée qui embrassa la scène d'un regard et s'écria :  

 

- Lâche-le Ryo!  

 

 

Ryo tourna la tête vers elle, sans pour autant lâcher sa prise et lui offrit un sourire narquois.  

 

 

- Saeko, s'exclama-t-il, lieutenant de mon cœur, tu as reçu mon message dis-moi ? Ou bien viens-tu pour m'expliquer le fin mot de toute cette histoire ?  

 

 

- Je savais qu'il allait venir ici et j'ai deviné qu'il allait risquer sa vie cet imbécile, répondit celle-ci en posant un regard courroucé sur Shohei. Lâche-le, tu vas le tuer!  

 

 

- Hmmm, réfléchit le nettoyeur, ne me tente pas... Le problème, c'est que si je le lâche, il va s'écrouler, tu vas le prendre avec toi et je vais me retrouver seul, sans aucune réponse. Alors non, je le garde, mais ne t'inquiète pas, je n'ai pas l'intention de le tuer pour l'instant! Vas-y, je t'écoute. Dès que j'aurai toutes mes réponses, je le laisserai partir lui affirma-t-il en lui lançant un regard en coin. Tu as ma parole.  

 

 

- J'ai ta parole, Ryo ? demanda Saeko, l'oeil déterminé mais s'allumant d'une lueur malicieuse, j'ai ta parole, vraiment ? Cochon qui s'en dédit?  

 

 

 

Alors qu'un corbeau croassant venait frapper le nettoyeur sur le sommet de son crane, Saeko profita de la stupéfaction du nettoyeur pour essayer de le pousser légèrement sur le côté. Il réussit à l'esquiver d'un mouvement vif mais, ce faisant, lâcha Shohei qui se laissa alors glisser le long du mur jusqu'au sol en massant son cou rougi. Elle se pencha vers lui pour vérifier qu'il allait bien puis releva la tête vers Ryo qui la regardait d'un air perplexe.  

 

 

- Mais qu'eeest-ce que c'était que cette tirade, dis-moi?  

 

 

- Ohhhh ça va ! répliqua Saeko avec une moue boudeuse, je fais avec ce que j'ai sous la main ! Il fut un temps où je n'avais qu'à soulever un pan de ma jupe pour te faire perdre pied. Aujourd'hui, je n'ai plus ce pouvoir sur toi, alors je me débrouille comme je peux quand je veux te déstabiliser, termina-t-elle en se redressant et en lissant sa veste d'un air digne. Bon, tu veux des explications oui ou non?  

 

- Je t'écoute, répondit Ryo en souriant, ce qui eut pour effet de détendre légèrement l'atmosphère.  

 

 

Sans plus se préoccuper du malheureux Shohei toujours prostré contre le mur, il retourna s'asseoir à califourchon sur sa chaise tandis que Saeko venait se poster de l'autre côté du lit pour s'installer sur un fauteuil. Elle le regarda poser sa main sur sur celle de Kaori et s'attarda elle-même à contempler son amie quelques secondes en silence.  

 

 

- Dis-moi d'abord comment elle va. Elle est tellement pâle.  

 

 

- Elle va le mieux possible, souffla le nettoyeur. Les médecins sont confiants mais rien n'est gagné tant qu'elle ne se réveille pas et je ne veux penser à rien d'autre qu'au moment où elle ouvrira les yeux lança-t-il en ramenant son regard sur le jeune homme qui se cala encore plus contre le mur. Maintenant dis-moi ce que tu sais, j'en ai besoin.  

 

 

- Lorsque tu as quitté la planque, commença Saeko pour ramener l'attention de son interlocuteur vers elle, j'ai préféré reporter la mission et je suis rentrée. A mon arrivée, je suis tombée sur une déposition de non-assistance à personne en danger sur laquelle j'ai reconnu le nom de Kaori. Je me suis précipitée pour interroger le suspect et là, j'ai appris qu'il avait réussi à fausser compagnie aux collègues qui devaient le transférer. Ils se souviendront longtemps de notre entrevue ces deux incapables, s'énerva l'inspectrice en repoussant furieusement une mèche de cheveux. Bref, ils ont réussi à m'expliquer que l'interpellé était dans un état d'excitation avancé à son arrivée et qu'il leur avait dit avoir laissé une femme grièvement blessée au pied des escaliers du parc. L'équipe a donc appelé les secours et s'est rendue immédiatement sur place. Lorsqu'ils l'ont trouvée, elle était en état de choc, l'informa-t-elle en omettant de préciser que cela était dû au laps de temps qu'il avait fallu à la conscience du jeune homme pour lui faire prendre la bonne décision. Heureusement qu'elle avait ses papiers sur elle avec son nom et quelques numéros de téléphone, c'est ce qui a permis à mes collègues de pouvoir appeler chez vous. Mais ne t'inquiète pas, je me suis occupée de tout, les traces s'effaceront d'elles mêmes, chuchota-t-elle pour que seul Ryo entende cette phrase.  

 

 

- Oui, c'est Mick qui a entendu le message, confirma Ryo. Je l'avais envoyé vérifier que Kaori allait bien. Mais lui, que fait-il ici? demanda-t-il en montrant Shohei du menton.  

 

 

- Eh bien, il semblerait que cet homme ait une conscience vois-tu ? D'après mes collègues, il ne s'est calmé que lorsqu'ils lui ont certifié qu'ils l'avaient retrouvée vivante et qu'elle était à l'hôpital. Il leur a affirmé vouloir lui demander pardon, qu'il acceptait de payer pour ce qu'il avait fait mais qu'il voulait venir la voir pour faire taire soit disant le son de sa voix qui l'appelait...  

 

 

- Et finalement, il s'est échappé, termina Ryo à sa place.  

 

 

- Oui, et comme j'ai deviné qu'il risquait de ne pas ressortir vivant d'ici, j'ai foncé et je crois que j'ai bien fait.  

 

- Peut-être bien, concéda-t-il, mais qui est-ce ?  

 

 

- Eh bien d'après les premiers éléments de l'enquête, c'est un petit voleur à la sauvette, pas bien dangereux mais déjà sur la mauvaise pente.  

 

 

Ceci avait été dit avec une petite moue qui en disait long sur ce que pensait le lieutenant de ce qui attendait ceux qui, comme Shohei, faisait un jour, par nécessité ou quelque autre raison, le choix de l'ombre. Elle travaillait depuis maintenant bien trop longtemps pour ne pas savoir qu'un jour ou l'autre la grande criminalité ou la Mort lui ouvrirait les bras. Ce dernier les avait écoutés jusqu'ici en silence mais il réagit quand il les entendit parler de lui.  

 

 

- Ne parlez pas de moi comme si je n'étais pas là, vous ne connaissez rien de ma vie ! Lança-t-il d'un ton où perçait un poil d'arrogance, arrogance qu'il ravala toutefois lorsqu'il rencontra le regard meurtrier de Ryo. Je sais que les apparences sont contre moi... Je n'avais pas l'intention de faire du mal à qui que ce soit. J'essayais juste de ne pas trop crever de faim et si je pouvais revenir en arrière, je le ferais, je vous jure... je suis désolé, c'est tout ce que je peux vous dire !  

 

 

Ryo sentait l'agacement le gagner devant la perpétuelle litanie du repentir de cet homme et il avait une furieuse envie de lui répondre que tout ça ne lui ramènerait pas Kaori. Les mots d'excuse qu'il prononçait ricochaient sur lui sans l'atteindre, car seul résonnait dans sa tête l'écho du calvaire de Kaori qu'il lui avait décrit quelques minutes auparavant. Quand il le regardait, il ne voyait que l'homme qui avait tourné le dos à sa femme en train de le supplier et l'avoir ainsi devant les yeux était une insulte à son sang-froid. Alors, s'adressant à Saeko, il lui demanda froidement :  

 

 

- S'il te plait, tu veux bien me débarrasser de lui avant que je ne cède à mon impulsion première ?  

 

 

- Non ! s'écria l'homme, je voudrais attendre pour lui parler. S'il vous plaît, il faut que je lui parle !  

 

 

Même s'il évitait de le regarder pour ne pas lui sauter à la gorge, Ryo perçut bien les sanglots dans la voix et regardant Kaori, il posa de nouveau sa main sur la sienne, se demandant ce qu'elle dirait à sa place. Il le savait, il savait qu'elle accèderait à sa supplique et il savait qu'elle serait capable de faire bien d'autres choses encore pour aider cet homme, choses que lui-même n'envisagerait surement jamais. Alors il soupira et marmonna à l'attention de Saeko :  

 

 

- S'il t'est possible de le garder dans le coin quelques heures, laisse-le faire ce qu'il veut ! Mais, reprit-il en s'adressant à l'homme qui se relevait avec une lueur d'espoir dans les yeux, je ne vous promets pas de résister à l'envie de vous tuer si jamais il arrive quelque chose !  

 

La lueur dans les yeux de Shohei se voila brusquement mais il releva le menton et répondit du ton le plus assuré qu'il put :  

 

 

- Cela ne me fait pas peur, je prends le risque !  

 

 

Saeko se dirigea alors vers lui et, lui touchant le bras, lui montra la paire de menottes qu'elle tenait dans sa main. Il la fixa un instant avant de lui tendre ses poignets pour qu'elle les lui passe. Elle l'accompagna jusqu'à la porte et, avant de sortir, se tourna une dernière fois vers Ryo qui avait repris la main de Kaori dans la sienne et lui offrit un petit sourire encourageant.  

 

 

- Je suis sûre qu'elle va bientôt se réveiller... Je ne serai pas loin, d'accord ? En cas de besoin tu me trouveras à l'étage en dessous.  

 

 

Ryo leva vers elle son visage fatigué et lui rendit son sourire. Lorsque la porte se referma sur le couple, il focalisa de nouveau son attention sur la respiration de sa douce, sentant l'angoisse reprendre sa place initiale dans sa poitrine. La colère avait réussi à faire diversion mais maintenant qu'il savait ce qui lui était arrivé et qu'il était un peu rassuré sur les risques qu'elle courait à vivre à ses côtés, le dérivatif ne fonctionnait plus et la peur qu'elle ne se réveille jamais de ce sommeil, dont elle semblait prisonnière, avait tout simplement retrouvé sa force douloureuse. Alors il se replongea dans ce doux et lent mouvement pour ne plus réfléchir et se laisser hypnotiser par ce symbole de vie.  

 

Le drap blanc qui se soulevait et s'abaissait doucement au rythme de la respiration de Kaori, le lent mouvement de va-et-vient qu'effectuait son pouce en caressant sa main, le silence clair qui se répandait dans la pièce finirent par avoir raison de lui et il sentit qu'il n'était pas loin de s'assoupir. Mais dormir n'était pas sa priorité, il voulait être présent au moment où elle se réveillerait, alors il se leva et retourna à la fenêtre pour ne pas succomber. Il réalisa alors la raison du silence qui régnait dans la chambre : il ne pleuvait plus. La pluie avait cessé brusquement et avait laissé derrière elle un paysage détrempé et luisant que l'aube naissante tentait d'éclairer malgré les nuages, de son halo encore pâle. Le plus dur était enfin passé... Cette phrase le surprit lui-même. Il ne voyait pas trop en quoi le temps pouvait être à l'origine de cette preuve d'optimisme mais les faits étaient là, il se sentait moins oppressé et réussit même à penser furtivement qu'il avait peut-être eu raison en acceptant que Shohei puisse parler à Kaori...  

 

 

Cette pensée le traversa au moment où il levait son regard vers la première trouée par laquelle l'aube offrait au ciel sa lumière et le colorait d'une légère touche de rose. Il sut à peu près au même instant ce qui allait suivre : sa poitrine se libéra de son étau, une vague de plénitude l'envahit et, un léger sourire flottant sur les lèvres, il attendit la douce mélodie qui allait enfin l'affranchir de toute angoisse.  

 

 

« - Tu sais bien que tu as pris la bonne décision, mon amour. » 

 


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