Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 17-09-09

Ultimo aggiornamento: 03-02-10

 

Commenti: 88 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Douleur..... pour qui? Pourquoi? Je vais vous laisser lire pour comprendre que parfois, il faut aller au-delà de tout pour renaître, plus fort encore.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de la douleur... il y a toi." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de la douleur... il y a toi.

 

Capitolo 4 :: Sous les cerisiers en fleur.

Pubblicato: 29-09-09 - Ultimo aggiornamento: 23-12-09

Commenti: Coucou! Ouiii, je suis contente, j'arrive à faire des chapitres dignes de ce nom (je parle en longueur, bien sûr), c'est Mr Cadbury qui va être fier de moi, quoiqu'il me dira que je peux surement faire mieux encore :/ ! Donc voici la suite des pensées et souvenirs de Kaori, toujours quelque part pour on ne sait quelle raison... A tous ceux qui me disent que je ne la ménage pas, je lui offre là un petit, tout petit répit qui ne va pas durer, alors j'espère qu'elle va en profiter ^^ Sinon, ne m'en voulez pas, j'ai pris quelques libertés avec ses souvenirs d'enfance, mais je ne crois pas aller complètement à l'encontre du manga. Bref, je vous souhaite une bonne lecture, sans oublier de vous remercier pour vos reviews!!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Kaori était en nage. L’atmosphère était devenue vraiment lourde et oppressante et elle aurait presque pu toucher du doigt cet air saturé d’humidité qui pesait sur la ville et qui n’attendait plus que l’orage se déchaîne enfin et déchire les nuages pour les libérer de leur pluie bienfaisante.  

 

La souffrance la cueillait maintenant de plus en plus souvent, bien qu'elle essaya de bouger le moins possible, son coeur pulsant les secondes puis partant subitement dans une course effrénée tandis qu'elle crispait son corps et serrait les points et les dents au-delà du supportable, atteignant à chaque fois de nouvelles limites, de nouvelles frontières qu'elle ne se serait jamais crue capable d'atteindre.  

 

Epuisée par la dernière, elle tenta de détendre un peu les muscles de son dos en s'allongeant et en bougeant doucement la tête. Elle essuya la sueur qui lui coulait devant les yeux d’un geste las, remettant en place une mèche qui était venue se coller à sa joue.  

 

 

 

Lorsqu’elle reporta sa main devant ses yeux, elle sourit en voyant un pétale qui s’était déposé puis était resté attaché à sa chevelure, malgré ses nombreux passages de la main pour vérifier qu’elle n’avait rien à la tête.  

 

La découverte de ce petit pétale d’un blanc pur teinté de rose pâle fut une vraie bénédiction car il détourna son attention en la ramenant à ce si beau souvenir qu’elle gardait enfoui au fond de son coeur.  

 

 

 

Elle avait toujours aimé cette époque de l’année, celle qui voyait les cerisiers en fleur disperser au vent leurs flocons roses et blancs. Petite, elle courait pour les attraper et elle se laissait emporter par l’exaltation jusqu’à se mettre à tournoyer, bras tendus et paumes tournées vers le ciel, le visage offert à cette pluie de caresses délicates, en riant de plaisir. Cette image restait associée à jamais aux joies simples de l’enfance, d’autant plus qu’à cette époque son frère l’accompagnait dans ses promenades et souriait, amusé, de la voir ainsi faire la toupie.  

 

 

Depuis la mort de son frère, elle s’éclairait toujours d'un petit sourire nostalgique lorsqu’elle assistait à la danse de cette neige gracile qui suivait et se laissait porter par la musique du vent du printemps. La petite fille qui sommeillait en elle appelait de toutes ses forces son frère et le cherchait du regard pour essayer de l’entrainer à sa suite, mais l’adulte qu’elle était devenue la faisait taire d’un soupir, que suivait généralement un sourire car elle imaginait très bien la petite fille se renfrogner et lui tirer la langue d’un air buté. Les gens qui la croisaient dans ces moments-là posaient généralement sur elle un regard intrigué car son beau visage passait par une multitude d’émotions et son soupir à fendre l’âme finissait dans un sourire lumineux. Elle ne l’avait jamais su, mais plus d’un jeune homme s’était alors dévissé la tête pour la suivre du regard, parfois au risque de finir dans un poteau posé négligemment là par le destin (ou l’auteur) facétieux.  

 

 

Oui, pour elle, cette image restait gravée du sceau du bonheur. Bonheur nostalgique certes, mais bonheur intemporel aussi, car chaque nouveau printemps lui rapportait dans ses bagages ce doux souvenir en cadeau.  

 

 

 

Et le printemps n’avait pas failli lorsque, deux ans auparavant, il lui avait offert le plus beau des présents, enveloppé d’une nuée blanche et rose en guise d'emballage. A l'intérieur, un pur moment de douceur, à l'image du temps qu'il faisait ce jour-là, ce jour qui avait changé sa vie. Elle se souvenait parfaitement de cette promenade avec Ryo dans le parc, elle lui tenant le bras, savourant sa présence chaude contre sa main. Le temps avait été maussade les jours précédents et ce regain de soleil les avait dirigés tout naturellement vers le parc, pour une petite pause en cet agréable après-midi.  

 

 

Ils marchaient silencieusement, Kaori se remémorant encore une fois avec délice tout se qui s’était passé au mariage de Miki et les transformations que cela avait engendrées dans sa relation avec Ryo. Il était beaucoup plus proche d’elle, attentionné, même s’il ne s’était encore rien produit de passionnel entre eux, pas même un baiser. Elle savait qu’il attendait simplement le bon moment pour ne pas la brusquer et elle lui en savait gré. En même temps, elle était folle de lui et il lui arrivait parfois de se dire qu’elle aimerait bien qu’il passe la seconde et enclenche le turbo car elle rêvait de sentir ses mains sur elle et voulait connaître la sensation que le contact de sa peau aurait sur ses sens.  

A ces pensées, elle avait senti ses joues débuter un ballet de camaïeu de rouges et, se servant de ses mains comme d’un éventail, elle avait tenté de se rafraîchir mais surtout de détourner ses pensées de toutes ces promesses érotiques.  

 

 

Elle avait alors lâché le bras de Ryo qui la regardait en silence, un petit sourire interrogateur au coin des lèvres et, pour lui cacher son trouble ( fort joli pourtant), elle s’était mise à courir devant elle, descendant les escaliers qui menaient au petit lac (Nda : je ne sais pas s’il y a un lac dans ce parc, mais on va faire comme si hein ?).  

 

 

 

A ce moment-là, une légère bourrasque avait secoué les branches des cerisiers qui bordaient l’onde et avait emporté avec elle une pluie de pétales. L’esprit de Kaori, trop troublé par ce qui venait de se passer, ne s’était pas arrêté sur ce qu’il convenait de faire quand on est adulte et la petite fille en elle en avait profité pour s’élancer vers cette nuée et offrir son visage fiévreux à la caresse des pétales de fleur.  

 

 

C’est à ce moment-là qu’elle avait perçu l’aura de Ryo, mi-amusée mi-attendrie de la voir faire, mais surtout empreinte de tant de tendresse, d'affection et... et d’amour ?!? Surprise, elle s’était alors tournée vers lui pour le voir finir de descendre les dernières marches de l’escalier et s’approcher d’elle, les yeux rivés aux siens. Il avait un regard frémissant, voire même hésitant, dans lequel brillait une lumière qu’elle lui voyait parfois quand il la regardait à la dérobée et qu’elle faisait semblant de ne rien voir, un regard empli de bonheur de vivre et d’envie de profiter du moment présent .  

 

 

Alors elle avait deviné, oui elle avait su et avant même qu’il ne la rejoigne, elle lui avait déjà ouvert les bras afin qu’il puisse y trouver la place qui était naturellement la sienne, accueillant ce qui allait suivre comme une évidence. Les bras de Ryo s’étaient refermés sur elle et alors même qu’il l’attirait vers lui, elle s’était abandonnée à son étreinte, lui ouvrant le chemin de ses lèvres offertes tandis que ses doigts trouvaient la place qui leur était destinée dans la chevelure ébène de l’homme de sa vie...  

 

 

Elle s’était souvent demandé comment surviendrait ce baiser, car elle se trouvait tellement godiche par moment qu’il ne pouvait advenir que par accident, voire même dans un accès de fièvre, de surprise ou de folie, car elle pensait il fallait que quelque chose l'empêchât de réfléchir ou d'avoir à prendre une décision pour qu'elle se laisse embrasser. Elle manquait tellement de confiance en elle et elle se sentait si timide et paniquée dans les rares moments où elle était physiquement proche de Ryo qu'elle se demandait même s'il ne risquait pas de se prendre une massue ou une raclée s'il osait un jour poser les lèvres sur elle.  

 

 

Alors, un tel baiser, mûrement consenti et accepté, cela l’avait d'abord un peu étonnée d'elle même puis l’avait totalement submergée d'un plaisir qu'elle ne se pensait pas capable de ressentir. Cela avait été tellement doux, tellement suave, comme un fruit bien mûr un jour de grand soleil ; ils étaient assoiffés depuis si longtemps maintenant qu'ils s'étaient désaltérés l'un à l'autre, chacun goûtant d'une caresse sensuelle les promesses que l'autre offrait dans les subtils délices de ce baiser. Les mains de Ryo, d'abord posées sur sa taille, avaient remonté doucement dans son dos, jusqu'à sa nuque qu'elles avaient caressée du pouce, offrant à Kaori un frisson de bien-être terriblement sensuel, pour finir sur ses joues, son visage dont elles avaient épousé le contour. Les doigts de la jeune femme se perdaient dans la chevelure de Ryo tandis qu'elle tendait son corps vers lui et elle avait eu le délicieux sentiment que son corps épouserait celui de Ryo aussi bien et facilement que son âme.  

 

 

 

Ils étaient restés longtemps comme cela, dans les bras l'un de l'autre, profitant de la protection que leur offraient la rangée d'arbres et les escaliers, comme d' un rempart aux yeux des passants et des curieux. Ils s'étaient sentis seuls au monde, comme seuls peuvent se sentir des amants apaisés ce qu’ils n’étaient pourtant pas encore, et ils avaient prolongé ce moment en laissant glisser le temps sur eux, finissant l'après-midi assis sur le banc, les doigts enlacés, à regarder la nuit tomber sur la ville.  

 

 

 

Cela avait été leur premier baiser et il avait été parfait, à l'image de ce qu'ils étaient quand ils étaient ensemble (et qu'aucun des deux ne faisait l'imbécile, ce qui n'arrivait pas souvent j'en conviens) et à ce souvenir Kaori caressa ses lèvres du pouce comme pour y retrouver la douceur de celles de Ryo.  

 

 

Elle aimait se rappeler cet instant, surtout dans les moments difficiles, quand Ryo rentrait tard pour faire le tour de ses indics, quand il partait en mission loin d'elle, quand elle s'inquiétait de le savoir à la poursuite de n'importe lequel de ces trafiquants qui peuplaient la ville ou la région.  

Elle s'en servait comme d'un pansement pour son coeur inquiet, afin de se rappeler le chemin qu'elle avait parcouru pour atteindre l'inaccessible coeur de l'Ombre de la Mort, du Loup d'un coup, de ce Baby Face, cet homme aux multiples facettes qu'elle avait apprivoisé jour après jour pour lui faire accepter cette ultime touche de lui-même, cette bonté et cet amour de la vie qu'il réfutait mais qui faisait aussi partie de son caractère. Ainsi, elle se disait que si elle avait réussi cet exploit, elle pouvait bien l'attendre encore quelques heures et cela l'aidait beaucoup pendant ces soirées en solitaire, même s'il est vrai qu'il faisait en sorte que cela n'arrive plus que rarement. Oui, elle aimait se rappeler ce tendre moment au bord de l'eau, non pas comme un souvenir nostalgique mais comme ce qu'elle était capable de faire lorsqu'elle passait au-delà de toutes les difficultés qui pouvaient se trouver sur son chemin.  

 

 

 

C'est d'ailleurs à cela qu'elle était en train de penser, ce soir, après avoir quitté ses amis, lorsque ses pas l'avaient ramenée précisément là où leur collaboration avait pris un autre tournant, deux ans auparavant.  

 

 

Ce petit espace était devenu pour eux un endroit à part, un point de ralliement, leur coin de paradis. Et lorsqu'à son passage, une bourrasque avait envoyé valser dans l'air quelques pétales de cerisier, elle n'avait pu résister au plaisir de s'asseoir sur le banc, témoin de leur amour enfin exprimé, pour regarder la nuit tomber sur la ville. Les rayons du soleil avaient décliné, jouant avec les nuages qui commençaient déjà à se rassembler au dessus de la ville, sans n'avoir rien de menaçant encore, pour donner une multitudes de reflets à l'onde dans laquelle se reflétaient les sommets des tours de Shinjuku.  

 

Les minutes avaient passé, dans la contemplation du coucher de soleil sur sa ville puis dans la douceur de ses pensée qui la ramenaient toujours à Ryo, à leur passé et à leur avenir, et ce n'est que lorsqu'une bourrasque plus forte que les autres lui avait plaqué son manteau contre les jambes qu'elle avait réalisé qu'il faisait déjà nuit noire. Elle n'avait pas senti la fraîcheur de la nuit poindre, car la température ne semblait pas avoir baissé, mais le vent soufflait et elle avait eu le réflexe de serrer les pans de son manteau contre elle avant de se lever. Elle avait levé la tête vers le réverbère qui l'éclairait en dessinant au sol derrière elle son ombre et s'était dirigée vers les escaliers.  

 

 

 

Kaori regardait ce tout petit pétale dans sa paume, cette si petite tache rose dans le creux de sa main et se disait qu’il avait été la source d’une grosse erreur d’inattention de sa part. Elle aurait dû rentrer immédiatement après avoir quitté le Cat’s Eyes, au lieu de se perdre en rêveries dignes d’une adolescente, elle en était bien consciente. Elle s’en voulait tellement de n’avoir pas vu l’heure tourner.... Quand Ryo allait l’apprendre, il allait surement lui passer un sacré savon ! Elle imaginait déjà ses yeux noirs la tancer en silence, puis sa voix rendue sourde et rauque par sa colère contenue la sermonnant de son insouciance et des risques encourus à se retrouver seule, dehors, en plein milieu de la nuit dans un endroit connu pour être le repaire des voyous en tous genres une fois la nuit tombée. Elle allait passer un mauvais quart d’heure, elle le savait, et elle était prête à l’accepter pour peu qu’il ait lieu rapidement, que Ryo soit là près d’elle, vite, avant que... que... Et alors qu’une nouvelle vague l’emportait sur des sommets de douleurs, Kaori serra les poings, tandis qu’un petit pétale tombait sur le sol tel une goutte de sang rosé.  

 

 

 

*****************  

 

 

Dans l’appartement plongé dans la pénombre de City Hunter, une silhouette se déplaçait rapidement, passant de pièce en pièce, aux aguets, les éclairs de la nuit se reflétant sur la crosse de son arme levée. Elle inspecta soigneusement toute l’habitation, s’imprégnant de l’atmosphère, ouvrant ensuite le placard de l’entrée, dont il referma les portes un peu violemment, rageant de ne pas y trouver ce qu’il cherchait. La silhouette se dirigea alors vers l’interrupteur et alluma la lampe, la lumière révélant un visage tendu. L’homme sortit son téléphone et après l’avoir joint, dit à son interlocuteur : « Il n’y a personne, non ». Refermant le clapet de son cellulaire, il éteignit la pièce et s'apprêtait à sortir lorsque son regard bleu azur s’arrêta sur une lumière rouge clignotant dans le noir.  

 


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