Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 17-09-09

Ultimo aggiornamento: 03-02-10

 

Commenti: 88 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Douleur..... pour qui? Pourquoi? Je vais vous laisser lire pour comprendre que parfois, il faut aller au-delà de tout pour renaître, plus fort encore.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de la douleur... il y a toi." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Au-delà de la douleur... il y a toi.

 

Capitolo 8 :: En attendant ton réveil (1e partie)

Pubblicato: 23-12-09 - Ultimo aggiornamento: 23-12-09

Commenti: Bonjour à tous ! Voici la suite de l'histoire, l'avant dernier chapitre, qui est coupé en deux mais dont je majerai la 2e partie d'ici quelques jours, c'est promis. Je voulais vous remercier pour toutes vos reviews et vous dire qu'elles m'ont fait très plaisir, vraiment, embrasser ma beta Cris à qui je souhiate, ainsi qu'à vous, de très bonnes fêtes! Bises à tous et à très bientôt c'est promis !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Le ciel pleurait maintenant depuis des heures comme s'il voulait se purger de toute cette violence qu'il avait exprimée sur les hommes et la Terre.  

 

 

Adossé au mur qui jouxtait la fenêtre, Ryo se perdait dans le spectacle de cette eau qui glissait sur la vitre et le parking éclairé en contrebas, emportant avec elle dans les méandres de son ruissellement les derniers vestiges de cette pesanteur qui avait alourdi l'atmosphère une grande partie de la soirée. La pâleur de l'éclairage des réverbères se reflétait dans les flaques d'eau sombres sur lesquelles les résidus d'essence et d'huile tombés sur le bitume formaient des tâches mordorées, rehaussées d'un léger film aux couleurs de l'arc en ciel.  

 

 

Ryo leva son visage tendu et creusé de fatigue vers le ciel qui voyait poindre au loin une légère clarté annonciatrice de l'aube et d'accalmie. Il était grand temps que le jour se lève ; la nuit avait été longue et la ville entière semblait sortir épuisée de cet orage qui l'avait secouée jusque dans ses tréfonds.  

 

 

Le spectacle de ce ciel au-dessus de Tokyo aurait pu être l'image exacte de son état d'esprit. La tempête qui avait fait rage dans sa tête s'était légèrement calmée pour, au fil des heures, faire place à une sorte d'angoisse sourde, teintée cependant d'émotion. Il s'en voulait presque, d'ailleurs, de ressentir ce demi-sentiment de plénitude alors que Kaori luttait encore contre la Mort. Se détournant de la fenêtre, il reporta son regard vers le lit sur lequel elle reposait ; perdue au milieu de cet oreiller à la blancheur immaculée, elle n'avait jamais eu autant l'air d'un ange. Ses cheveux fauves encadraient son visage à la pâleur tellement diaphane qu'elle en paraissait presque translucide et sur ses traits enfin apaisés on pouvait discerner comme une légère idée, une illusion de sourire. Dieu qu'elle était belle et Dieu qu'il avait eu peur de la perdre !  

 

 

Se remémorant cette longue nuit, il se rappela ce sentiment d'urgence, cette peur panique qui l'avait saisi lorsqu'il était entré dans ce bloc des urgences et qu'il avait compris qu'elle était en train de le quitter. Il s'était alors laissé envahir par cet instinct animal qui l'avait poussé à se jeter sur elle pour tenter de la garder encore un peu avec lui, refusant toute autre information que la chaleur de sa main dans la sienne, preuve ténue mais irréfutable qu'elle était encore en vie, malgré ce que pouvait hurler cette machine reliée aux battements de son cœur et les médecins qui lui intimaient de se pousser pour les laisser commencer la réanimation.  

 

 

 

Il aurait été incapable d'expliquer pourquoi, mais il avait senti que s'il la lâchait, s'il rompait le contact avec sa main, il la perdrait pour toujours. Il s'était alors accroché à cette certitude et avait tout envoyé valser, machines hurlantes et équipe médicale, pour se contenter de la tenir contre lui et la supplier de ne pas le laisser, de continuer à se battre pour eux. Au milieu du brouhaha qui avait alors régné dans le bloc, il avait eu soudain l'impression d'être seul avec elle, dans une bulle où leurs auras respectives s'étaient raccrochées l'une à l'autre pour se fondre en une sorte d'union contre la Mort jusqu'à ce que tout se fige autour d'eux au moment où elle avait enfin ouvert les yeux. Le sentiment de soulagement qui l’avait envahi l'avait conduit au bord du vertige et il était resté silencieux, laissant ses yeux exprimer pour lui la gratitude qu'il ressentait envers elle, pour avoir réussi l'impensable et lui avoir donné une chance de lui dire encore une fois à quel point il l'aimait.  

Mais il n'avait pas eu le temps de le lui dire de vive-voix car elle avait de nouveau perdu conscience, juste après avoir réussi à apposer une légère pression sur ses doigts et lui avoir affirmé qu'elle voulait vivre. Cela avait suffit à le rassurer et lorsque le temps avait repris son cours, il avait accepté de se mettre sur le côté afin que les infirmières et chirurgiens puissent vérifier que le plus dur était derrière eux.  

 

 

 

Oui, le plus dur était passé désormais, ne restait plus qu'à attendre qu'elle ait la force de se réveiller... Mais l'aurait-elle? Elle dormait maintenant depuis plusieurs heures et ne semblait pas vouloir émerger de ce sommeil, presque un coma, dans lequel elle s'était réfugiée. Il savait qu'il lui fallait être patient et la laisser reprendre des forces mais cette attente était insupportable. Quittant le mur sur lequel il était appuyé, il se rapprocha du lit et attrapa une chaise qu'il prit à l'envers pour s'asseoir dessus à califourchon et pouvoir poser son bras sur le dossier. De son autre main, il vint enserrer doucement les doigts de Kaori et les caresser du pouce. Il devait lui faire confiance... Ce sacré petit bout de femme venait de lui prouver de quoi elle était capable, alors il pouvait bien supporter cette lancinante et douloureuse angoisse encore un peu pour lui permettre de récupérer. Sa force de caractère, son courage, sa capacité à ne jamais baisser les bras devant l'adversité et à croire que le lendemain serait forcément meilleur ou porteur de solution lui faisaient cruellement défaut à cet instant. Il aurait bien eut besoin de l'entendre lui dire que tout irait bien mais là, à la voir ainsi allongée, les yeux fermés et aussi pâle que la Mort, il se dit qu'il ne l'aurait de toute façon pas forcément crue...  

 

 

 

La pluie à l'extérieur continuait de tomber mais Ryo n'y prêtait plus attention. Il était trop absorbé par la contemplation du mouvement du drap qui se soulevait doucement au rythme de la respiration de Kaori, ce mouvement régulier qui lui permettait de se calmer et de réfléchir sans trop d'angoisse. Comment en étaient-ils arrivés là? Comment sa plus grande peur, sa crainte la plus profonde avait-elle pu se produire sans qu'il ne puisse l'anticiper ? Plus que le fait de n'avoir su protéger Kaori, c'était le fait d'avoir été absent au moment où elle avait eu le plus besoin de lui qui lui torturait l'esprit. Il grimaça sous la violence de ce sentiment et il sentit dans sa bouche l'amertume que la culpabilité faisait naître en lui. Il s'était juré de toujours prendre soin d'elle et il avait échoué... Il s'en voulait tellement !  

 

 

 

Serrant le poing qui ne tenait pas la main de Kaori, il se dit que par-dessus tout, il en voulait surtout à celui qui était responsable de cette situation! Celui ou ceux-là ne perdaient rien pour attendre ! Il attendrait le temps qu'il faudrait, il prendrait les dispositions nécessaires mais il saurait ce qui s'était passé et il le leur ferait payer ! Il ne savait pas grand chose des raisons du drame, mais il était sûr que Kaori n'était pas tombée seule, il en était intimement persuadé. Les urgentistes qui s'étaient occupés d'elle n'avaient pas beaucoup d'informations sur les circonstances de sa chute. De son côté, il avait d'abord veillé sur la jeune femme puis avait passé le reste du temps à l'étage inférieur auprès des infirmières qui lui avaient expliqué comment s'occuper d'Elle et lorsqu'il avait enfin pris le temps de téléphoner à Saeko pour qu'elle se renseigne, il était malheureusement tombé sur son répondeur. Il lui avait laissé un message mais ne pas savoir était une inquiétude de plus.  

 

 

Cette incertitude le rongeait et son esprit fatigué en profitait pour échafauder de nombreuses hypothèses : c'était forcément lui qu'on avait voulu atteindre à travers elle, mais pourquoi ? Etait-ce un simple avertissement ou avait-on essayé de la tuer ? Avait-elle été kidnappée, avait-elle réussi à se défendre et à s'enfuir, lui avait-on fait du mal ? Ces questions qui tournaient et retournaient dans sa tête le rendaient fou et son inaction ne lui facilitait pas la chose ; elles allaient et venaient depuis des heures, ravivant ainsi à chaque fois la tempête d'angoisse jusqu'à ce qu'il se replonge dans le mouvement hypnotique de la respiration d'un ange perdu dans des draps blanc et se calme de nouveau.  

 

 

 

Il lui fallait rattraper son erreur ! Il ne savait pas encore comment mais il allait faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Oh il ne s'agissait pas d'éloigner Kaori, ni même de regretter de l'avoir laissé entrer dans sa vie ! Il lui avait exprimé toutes ses angoisses ce fameux jour de leur premier baiser, sous les cerisiers en fleur, et elle avait su le rassurer, lui démontrant qu'elle ne risquait pas plus en devenant sa compagne qu'en restant sa partenaire, que le risque était son quotidien, sa vie et qu'à moins de se voiler la face, tous savaient déjà fort bien qui était le point faible de City Hunter. Il avait ri puis, avant de fondre sur ses lèvres pour la faire taire, lui avait rappelé qu'elle était le cœur de leur duo et non son point faible. Mais, au moment où il avait de nouveau goûté la douceur fruitée de ses lèvres, il s'était fait la muette promesse de veiller d'autant plus sur elle, car maintenant qu'il acceptait enfin ses sentiments, il lui devenait inconcevable que quiconque puisse lui faire du mal ou la lui enlever à jamais.  

 

 

 

Il n'avait jamais douté de réussir à la protéger et d'avoir pris la bonne décision, sauf une fois, quelques mois auparavant, et encore ce doute n'avait-il duré que le temps d'un froncement de sourcils, d'une vague inquiétude ; il avait alors plongé ses yeux dans un océan de bonheur noisette et la confiance qu'il y avait lu avait suffit à dissoudre totalement toutes ses incertitudes ! Non, il ne l'éloignerait jamais de lui, il ne pouvait plus désormais, il était trop tard ! Elle était devenue trop essentielle à sa vie, elle était son souffle. Vivre sans elle c'était mourir!  

 

 

 

Il devait forcément y avoir une autre solution que l'éloignement... Ce dernier mot résonna en lui et la solution s'imposa alors simplement... Ils pourraient s'éloigner, prendre le bateau et quitter le Japon pour un autre ailleurs ! Il avait déjà tout recommencé plus d'une fois, il n'était plus à une fois près et il n'avait pas peur de tout abandonner pour assurer la sécurité de sa famille ! Oui, c'était ça, ils partiraient, loin du Japon, et il se désolidariserait de ce milieu pour se fondre dans l'anonymat ; il deviendrait Monsieur Tout le Monde, propre sur lui et totalement quelconque, et peut être même deviendrait-il banquier... Cette dernière image le fit franchement rire mais lorsque ses yeux se posèrent de nouveau sur le visage de Kaori, il se dit qu'après tout, il était aussi capable de ça si cela pouvait lui apporter définitivement l'assurance qu'elle ne serait plus jamais en danger.  

 

Mais elle, accepterait-elle de quitter son monde, cette ville qui l'avait vue grandir et où elle avait tant de souvenirs? Il savait qu'elle était très attachée à tous leurs amis et au souvenir de Hide, indissociable de Tokyo... Non, il le savait pertinemment bien. Cette idée aurait pu être la bonne pour lui quelques années auparavant, mais plus maintenant, et pas seulement pour Kaori : lui aussi aurait du mal à quitter les attaches qu'il s'était construites ici. Quitter City Hunter ne lui faisait pas peur mais il devait chercher comment quitter le milieu tout en demeurant à Shinjuku.  

 

 

 

Alors que le ciel laissait échapper un grondement isolé et que la pluie redoublait d'intensité, une autre alternative lui apparut alors brusquement, comme si elle avait patienté, cachée des années durant en lui, et qu'elle avait juste attendu le bon moment pour refaire surface. Oui, il avait trouvé... Cela faisait un certain temps qu'il n'avait plus usé de cette méthode car Kaori avait laissé sa marque jusque dans sa façon de travailler mais là, il n'avait pas le choix... Il allait redevenir l'ombre de la Mort une dernière fois, redevenir l'homme implacable qu'il était avant de rencontrer Hideyuki et celle qui était la bonté même. Oui, il allait faire trembler d'effroi le milieu et montrer ce qu'il en coûtait à ceux qui osaient toucher à sa famille.  

 

 

Cette perspective fit bouillir son sang et sa respiration s'accéléra tandis que l'adrénaline affluait dans son corps, le déconnectant un instant de la réalité. Il continuait à caresser doucement les doigts de Kaori mais son autre main serrait furieusement les draps et son regard se fit dur, tendu. Il se portait déjà loin, au-delà des murs de cette chambre ; il voyait déjà les rues de la ville, les ruelles étroites et sombres des quartiers chauds, là où il savait trouver les indics qu'il mettrait sur le coup pour chercher le ou les responsables. Il les voyait déjà trembler de peur et essayer de s'enfuir mais il savait aussi qu'ils ne pourraient qu'accepter, vu qu'il ne leur laisserait d'autres possibilités. Quitte à ce qu'il leur pointe son magnum sur la tempe, ils parcourraient la ville et enquêteraient pour lui et tant mieux s'ils parlaient trop. Il voulait qu'il y ait le plus de monde possible au courant, il voulait que la rumeur courre et enfle avant même qu'il n'ait trouvé le coupable, il voulait que tous ceux qui le connaissaient craignent qu'il ne se trompât de cible et ne vienne frapper à leur porte ; il savait que sa colère avait ce pouvoir-là sur les yakusas et les divers gangs de la ville.  

 

 

Et lorsqu'il aurait trouvé le ou les responsables, il prendrait alors tout son temps. Il ferait en sorte que l'agonie dure suffisamment longtemps pour qu'elle en paraisse monstrueuse même à ceux pour qui souffrance et mort ne représentaient rien de plus que des mots ordinaires, tenants quotidiens d'un job meurtrier. Oui, il savait comment faire pour déclencher les pires souffrances et il mettrait tout son savoir en action, sans aucune retenue car il saurait faire taire sa conscience pour agir sans remords. Après ça, il pourrait raccrocher. Plus personne n'oserait ne serait-ce qu'imaginer vouloir se mesurer à celui qui vengeait ainsi sa famille...  

 

 

 

 

La force de sa détermination était telle qu'il sursauta lorsque de légers coups portés sur la porte se firent entendre. Il lui fallut quelques secondes pour émerger de cette bulle de fureur dans laquelle il nageait depuis quelques minutes déjà et, lorsqu'il releva la tête, ce fut pour découvrir un homme qui se tenait devant la porte de la chambre.  

 

 

 

Ryo dut faire un effort pour faire refluer ces émotions négatives qui l'avaient envahi quelques minutes auparavant et se concentrer sur le nouvel arrivant. Celui-ci restait immobile et muet et seul le bruit presque assourdissant de la pluie contre les carreaux était perceptible dans ce silence.  

L'homme était plutôt jeune, il ne devait pas dépasser la vingtaine, et paraissait mal à l'aise, ce qui pourrait presque passer pour un euphémisme au regard de sa respiration saccadée, de son regard fuyant et de ses mains qu'il essayait de tenir tranquilles en les enfonçant dans ses poches mais que l'œil du professionnel devina en train de froisser frénétiquement l'intérieur du survêtement noir dont il était vêtu.  

 

 

Tout son être dégageait un tel mélange de détermination et de colère teintée de détresse que cela interpella Ryo, qui se mit aussitôt sur la défensive. Ce nouveau venu ne lui disait rien qui vaille mais le nettoyeur savait d'expérience qu'il aurait plus de cartes de son côté s'il lui laissait croire qu'il était inoffensif. Totalement sur le qui-vive, il choisit néanmoins de rester assis sur sa chaise, sur le dossier de laquelle il croisa les bras, et faisant fi des dernières bribes de violence qui finissaient de se consumer dans sa tête, il rompit le silence que lui imposait l'homme en s'adressant à lui d'un ton presque badin.  

 

 

- A mon avis, vous n'êtes pas la relève de l'équipe de nuit...  

 

 

L'inconnu sursauta puis releva la tête. Son regard bleu nuit vint se poser sur Kaori et son visage se crispa, sa bouche prenant un pli douloureux.  

 

 

- Non, souffla-t-il difficilement avant de revenir au mutisme.  

 

 

Les secondes s'égrenèrent au rythme des gouttes d'eau qui s'écrasaient sur les vitres, l'homme fixant toujours Kaori, et Ryo essayant de sonder la flamme vacillante qu'il percevait au fond des prunelles bleu profond.  

 

 

- Bon, pour être plus précis : qui êtes-vous ? insista-t-il en se disant qu'il y avait dans ce regard un mystère qu'il lui fallait lever. Je suis presque sûr que vous n'êtes ni le chef de service, ni l'homme de ménage et encore moins un de mes amis dont j'aurais oublié le nom... Donc ?  

 

 

L'homme reporta son attention sur lui et il le fixa quelques instants, avant de baisser les yeux devant celui qui, s'il restait assis nonchalamment sur sa chaise, posait sur lui l'onyx profond et inquisiteur de son regard dur, preuve ostensible qu'il exigeait une réponse.  

 

 

- Je... Je m'appelle Shohei, bafouilla-t-il, Shohei Fukuda.  

 

 

Il fit un pas en direction du lit puis un deuxième. Ses gestes étaient mal assurés et Ryo devina qu'il cherchait ce qu'il devait dire. Son aura avait perdu toute trace de colère, ne restait plus qu'une immense détresse. Il était de plus en plus intrigué. Mais qui était donc cet homme et que voulait-il à Kaori ?  

 

 

- Vous connaissez ma femme ? l'interrogea-t-il alors, et comment avez-vous su qu'elle était ici ?  

 

- Votre femme... répéta Shohei, Oui... Enfin non, je ne la connais pas mais... Je l'ai déjà rencontrée... Je voulais la voir, comprenez vous ? dit-il en plantant ses yeux dans ceux de Ryo.  

 

 

- Non, lui répondit alors celui-ci sans sourciller, je ne comprends pas, désolé. Vous ne la connaissez pas mais vous l'avez déjà rencontrée, vous savez qu'elle est à l'hôpital alors que certains de ses amis ne l'ont même pas encore appris et …  

 

 

 

Ryo s'arrêta brusquement. Il venait de remettre en place chacune des pièces du puzzle que représentait la présence de cet homme dans la chambre de Kaori et la vérité s'imposa alors à son esprit : il avait devant lui le responsable de son état ! Instinctivement, il se rejeta légèrement en arrière pour poser sa main sur son holster avant de réaliser que quelque chose ne collait pas : s'il était venu pour terminer ce qu'il avait commencé, il n'émanerait pas de cet homme autant de désespoir. Demeurant toutefois en alerte, il reposa sa main sur le dossier de la chaise et plantant ses yeux devenus aussi sombres que la nuit dans ceux de Shohei, il lui demanda d'une voix rendue sourde par la colère qu'il sentait monter en lui :  

 

- Dites-moi ce que vous lui voulez.... 

 


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