Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore/i: Daniela_Kaori

Traduttore/i: Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completa

Serie: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 26-05-04

Ultimo aggiornamento: 31-03-05

 

Commenti: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Traduzione :: La nuit de l'Aube

 

Capitolo 16 :: La Bombe

Pubblicato: 18-01-05 - Ultimo aggiornamento: 18-01-05

Commenti: Kikoo!!! Voilà le premier chap de l'année!!! Il semble qu'à la fin de celui-ci tout va s'arranger... mais n'en soyez pas trop surs ^^... Les moments de la ff que j'aime de plus vont arriver... Le prochain chap est presque pret... vous l'aurez peu près dans deux jours. Laissez plein de reviews pour l'auteur(pas pour moi !!!) qui vient toujours à les lire :)!!!

 


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Lorsqu'ils descendirent dans la trappe, ils s'aperçurent qu'Umibozu, assis au milieu de la pièce, avait déjà dévissé le tableau de contrôle de la bombe et l'avait déposé près de lui. Attachés au tableau, il y avait plusieurs fils qui arrivaient jusqu'au noyau de la bombe-même; Umibozu tenait dans ses mains un fil vert.  

 

— Attends, qu'est-ce que tu penses faire ?! — s'exclama Ryô en courant pour l'arrêter.  

 

— Je veux la désamorcer. Qu'est-ce qu'il y a, tu n'as pas confiance ? —  

 

— Bien sûr que je n'ai pas confiance. Qui te dit que le fil à déconnecter est bien le vert, hein ? —  

 

Umibozu le foudroya du regard :  

 

— Mais comment te permets-tu ?! Je suis le meilleur, moi : pièges et bombes n'ont aucun secret pour moi et je sais parfaitement ce que je fais ; maintenant laisse-moi déconnecter ce fil... —  

 

— Pas de question ! — insista Ryô hystériquement — Avant ça, je veux moi aussi examiner la bombe ! —  

 

Ryô ressemblait à un gamin qui ne voulait pas renoncer à son jouet préféré et il atrappa Umibozu par les épaules l'empêchant de bouger. Celui-ci perdit les pédales :  

 

— Fiche-moi le camp, espèce de blanc-bec ! Veux-tu vraiment sauter en l'air avec ce bateau ?! —  

 

De la même manière que tout à l'heure, Ryô et Umibozu se mirent à se quereller furieusement ; Kaori souffla résignée et s'assit par terre dans un petit coin, résolue à ne plus prêter attention aux radotages de ces deux qui se disputaient une bombe. Alors qu'elle appuya la tête contre le mur, elle ressentit tout à coup la fatigue qu'elle avait accumulée au cours de la soirée. Il était presque trois heures du matin et, en laissaint voler son esprit sur tout ce qu'elle avait fait pendant ces dernières heures, elle avait l'impression qu'une vie entière s'était écoulée depuis qu'elle était montée, toute tremblante, sur le yacht. Il lui revenait à l'esprit la musique de l'orchestre, la lune ronde qui se reflétait sur la mer, les micros espions, mais surtout elle pensait à ce baiser, dans le silence complice de la deux cents trente-six, aussi sincère et passioné qu'inattendu.  

 

Kaori sentit doucement sa tête devenir de plus en plus lourde et pour un instant elle succomba à la tentation de fermer les yeux. Puis les voix à l'unisson de Ryô et Umibozu qui s'accordaient sur ‘ celui en noir ’ la rappelèrent à la réalité :  

 

" Tu vas voir qu'ils vont vraiment la faire exploser ?! " se demanda-t-elle préoccupée.  

 

Umibozu prit le fil noir, sous le regard de Ryô qui jouait le superviseur, et le tira avec force le déconnectant du reste de la bombe ; le display s'arrêta à une heure de la dénotation.  

 

— Plus précis qu'un horloge suisse ! — s'exclama Ryô satisfait — Tu as vu, Kaori ? Nous avons tout le temps pour gâcher la fuite en hélicoptère de deux autres ! —  

 

Kaori esquissa un sourire et il appela Saeko avec l'oreillette.  

 

Il fallut cinq bonnes minutes avant que la jeune femme, maintenant sous l'effet de l'antidote, ne lui réponde. Puis d'une voix pâteuse et chancelante, elle lui dit que Ueda et Inoue avaient quitté la salle depuis cinq minutes.  

 

— Tu vas bien ? — demanda Ryô préoccupé.  

 

— Oui... toi, penses à les arrêter. —  

 

Ryô se tourna vers Umibozu :  

 

— Ces bâtards sont déjà en train de s'échapper ! —  

 

— Laisse-moi penser à eux ! — répliqua Umibozu — Toi, occupe-toi de Kaori. —  

 

Ryô baissa le regard et il s'aperçut que son associée était sur le point de tomber de fatigue ; dès qu'il restèrent seuls il s'agenouilla auprès d'elle et l'appella :  

 

— Kaori ? —  

 

Kaori le regarda à peine :  

 

— Qu'est-ce qu'il y a ? — murmura-t-elle doucement — ... que veux-tu ? —  

 

Ryô sourit ironiquement :  

 

— Mais comment ça ? La grande pro a sommeil ? —  

 

— Ryô, laisse-moi en paix... je n'y arrive plus ! — souffla-t-elle et lui tourna le dos sans aucune autre façons.  

 

— Hey, attends ! Que penserais-tu si on partait, ça te va ? Hein? —  

 

Au son de cette phrase, Kaori se releva et, en le regardant comme s'il était son sauveur, s'accrocha avec emportement à ses vêtements :  

 

— Oui, je t'en prie. — implora-t-elle — Je t'en prie, je t'en supplie, ramène-moi à la maison ! —  

 

Ryô en fut interdit : comme d'habitude Kaori s'était méprise sur ces paroles. Il ne lui avait pas proposé de rentrer chez eux, ce qui était impossible étant donné les circonstances, mais seulement de quitter cette pièce.  

 

" Bon! " pensa-t-il résigné en la soulevant de terre. " Tant pis..... de toute façon elle est déjà en train de dormir, elle ne s'apercevra même pas lorsque je la laisserai dans la deux cents trente-six "  

 

Par contre, dès qu'il arriva sous la trappe, il se rendit vite compte qu'il était tout à fait impensable de monter le petit escalier sur la paroi et de sortir du passage en soutenant en même temps dans ses bras une femme complètement abandonée à elle même. Ainsi, après à peu près deux tentatives inutiles et maladroites il décida de la réveiller. Il la bouscula et l'appela avec insistance pendant un bout de temps, mais finalement Kaori réussit à ouvrir les yeux et à revenir à la réalité. Elle ressentit tout de suite un fort instinct meurtrier à l'égard de l'humanité entière, représentée en cet instant par Ryô et se retrouva à monter les marches seulement parce que, derrière elle, les mains de Ryò la soutenaient et la poussaient à continuer. Quand elle arriva en haut, elle se laissa tomber sur sol en espérant pouvoir reprendre son sommeil où elle l'avait interrompu ; par contre, bien que la fatigue était vraiment trop forte, elle ne réussit pas à fermer les yeux et resta à regarder son partenaire qui sortait de la trappe.  

 

— Voilà, tu vois ?! — s'exclama-t-elle, le ton plaintif — Maintenant que tu m'as éveillée je n'arrive plus à m'endormir. C'est de ta faute ! —  

 

Ryô la regarda avec indulgence :  

 

— Te sens-tu capable de marcher ? —  

 

— Marcher...??? Je me trancherais les pieds si je pouvais ! — et presque pour marquer combien ces chaussures à talons hauts étaient terribles, elle les bougea un peu.  

 

Ryô sourit gentimment, lui épargnant pour une fois la suggestion de laisser les chaussures à talons hauts aux femmes, et lui offrit son dos :  

 

— Allez, monte. — dit-il — Je vais te porter ! —  

 

Kaori évidemment ne se le fit pas répéter deux fois.  

 

Ils commencèrent à marcher sans se presser : si on en jugeait par les détonations qui s'étaient faites entendre dans le lointain, Umibozu avait déjà trouvé les deux industriels et avait fait éloigner l'hélicoptère ; la bombe avait été désamorcée donc il ne fallait que prévenir la police et rentrer au port.  

 

Puis au fur et à mesure qu'ils traversaient les couloirs vides, Ryô sentit son esprit de plus en plus libre et son attention alla se focaliser sur des autres choses : sur Kaori mollement abandonée sur son dos ; et sur son souffle à elle, qui dans le silence absolu de ces couloirs sonnait rythmiquement comme des anciennes nénies. Il resta longuement absorbé sur ces sensations et, en repensant à la dispute de tout à l'heure et à l'angoisse qu'il avait vu sur son visage, murmura un ‘ pardon ’ très ressenti auquel Kaori répondit en se serrant contre lui plus fortement.  

 

 

 

A suivre CHAPITRE 17- Encore des problèmes  

 

 


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