Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: saoria

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 06-05-07

Ultimo aggiornamento: 24-06-08

 

Commenti: 191 reviews

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Romance

 

Riassunto: Et si Kaori faisait part de ses sentiments à Ryo à travers une lettre.

 

Disclaimer: Les personnages de "ET SI TU SAIS M'AIMER" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si tu sais m'aimer

 

Capitolo 1 :: Et si tu sais m'aimer!

Pubblicato: 06-05-07 - Ultimo aggiornamento: 29-04-10

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


 

ET SI TU SAIS M'AIMER  

 

Voilà plus de 4HOO heures que Ryo était sorti suite à un appel de Saeko. Une fois de plus, elle avait fait appel à lui pour régler une affaire, et cela bien qu'elle connaisse l'avis de Kaori sur la question, mais celle-ci ne lui en voulait pas même si cette situation la rendait folle. Elle attendit une bonne partie de la nuit assise sur le canapé dans l'obscurité du salon éclairée par la clarté de la lune. Plus les minutes s'écoulaient, et plus sa peur prenait de la place dans son coeur qui battait presque au ralenti comme s'il avait une influence sur le temps.  

 

Ne tenant plus, elle quitta le canapé et se mit devant la fenêtre. Elle regarda longuement les lumières de la ville qui lui donnaient vie. Cette attente devenait insupportable, et ses angoisses les plus terribles commençaient à prendre vie dans son esprit. Elle secoua la tête comme pour les chasser en laissant couler ses larmes. Elle avait peur, peur pour son partenaire et pour sa vie. N'y tenant plus, elle monta les marches et se réfugia dans la chambre de Ryo. Du bout des doigts, elle caressa les murs, les meubles et s'arrêta sur son lit où elle se saisit de son oreiller. Elle huma le doux parfum de son partenaire puis serra l'oreiller tout contre elle, comme si cela avait été Ryo. Elle le sentait partout autour d'elle dans cette pièce. Tout était rempli de l'aura de son Ryo. Elle s'allongea alors sur son lit et se couvrit lentement. Ce geste la fit sourire car lorsqu'elle sentit le drap se poser délicatement tout contre elle, elle pensa à Ryo.Cela avait à ses yeux le goût d'une caresse, comme si la main de Ryo venait de la parcourir, et de la faire frémir. Elle avait conscience que tout cela se jouait dans sa tête mais elle avait besoin de cela pour ne pas sombrer dans la folie.  

 

L'incertitude la laissait presque sans vie. Les choses n'avaient pas avancé depuis le mariage de Miki, et elle réalisa que si quelque chose venait à arriver à Ryo et bien elle ne lui aurait pas dit qu'elle l'aimait, même si elle était persuadée qu'il le savait. Elle voulait lui dire de vive voix. Plonger son regard dans le sien, sentir ses bras lui enserrer la taille, entendre son coeur battre au rythme du sien et dans un baiser voluptueux et passionné ressentir tout son amour. Oui, elle voulait vivre cela avec Ryo, mais comment lui dire. Il suffisait qu'il la regard pour qu'elle perde contenance et tous ses moyens. Bien qu'ils leur suffisaient d'un simple regard pour se comprendre sur un plan professionnel, il en était autrement sur un plan plus privé. Aussi bien l'un que l'autre avaient du mal à exprimer et à dire à l'autre ce qu'il ressentait, ce qui fait qu'ils en étaient toujours au même point. Kaori avait peur de le perdre, peur de perdre le seul homme qu'elle ait jamais aimé, la seule famille qu'il lui restait aujourd'hui.  

 

Elle se releva légèrement et prit le cahier qui reposait sur le chevet avec le crayon. Si elle ne pouvait lui dire de vive voix, alors peut-être pourrait-elle le lui écrire, mettre sur papier blanc, tous les mots de son coeur. Elle se mit alors à écrire.  

 

Ryo, il m'est tellement difficile de te dire ce que je ressens, je ne sais pas à quoi cela est dû. Certainement à la peur d'essuyer un refus de ta part, la peur que tu ne partages pas mes sentiments, la peur d'être déçue, la peur de ne plus avoir aucun espoir auquel me raccrocher, la peur tout simplement. Je ne devrais pas avoir peur de t'aimer car il n'y a rien de plus beau que l'amour, d'aimer et d'être aimée en retour. Mais toi comme moi n'avons pas eu des vies faciles bien que de mon côté j'ai eu plus de chance que toi, j'ai eu un frère merveilleux qui m'a comblé sur ce plan là. Je n'ai jamais été en manque d'affection dans mon enfance même si je n'ai pas connu l'affection d'un père et d'une mère et toi non plus d'ailleurs. Tout cela pour te dire que pour les autres c'est tellement plus facile que pour nous, certainement parce que nous ne sommes pas comme les gens ordinaires et que nous évoluons dans des mondes tellement différents. C'est pourquoi j'ai décidé de mettre mon coeur à nu sur cette feuille et de m'ouvrir à toi. C'est toi qui m'inspire ces mots.  

 

 

 

 

_Aime la faiblesse de mon corps  

_Qui ne reflète que le mal de mon être  

_Alors peut-être verras-tu la femme  

_La femme que ton regard aura su révéler  

 

 

_Alors l'amour et la confiance jaillieront en moi  

_Car à travers toi, j'aurais trouvé mon trésor  

_A qui je me confierai pour l'éternité  

_Comme une étoile filante au sein de son ciel étoilé.  

 

 

_Et si tu sais m'aimer un peu, je saurai t'aimer beaucoup  

_Et si tu peux m'aimer beaucoup, je saurai t'aimer tout court  

_Et si tu veux m'aimer très fort, alors je t'aimerai, je t'aimerai enfin et sans fin.  

 

_Les plus belles histoires d'amour  

_Ne sont pas forcement celles qui durent.  

_Il faut de l'amour pour l'amour  

_Et moi j'ai de l'amour pour ton amour.  

 

 

_Parviens à me sculpter à mon image  

_Alors mon coeur sera souverain et mon âme reine  

_Car je verrai dans tes yeux, la femme que tu vois.  

_Cette femme que je suis et que tu auras su dévoiler.  

 

 

_Alors le refus d'aimer qui m'a épargnée la souffrance  

_Se taira comme il est né, pour engendrer l'espérance  

_Qui revivra pour chaque jour comme s'il était le dernier  

_Car demain n'arrivera peut-être jamais.  

 

 

_Et si tu ne sais pas m'aimer, je saurai aimer pour deux.  

_Et si tu ne veux pas m'aimer, je saurai espérer pour deux  

_Et si tu ne veux pas du tout m'aimer alors je continuerai d'espérer, encore et toujours.  

 

 

Elle termina d'écrire le dernier mot, puis posa le crayon sur le cahier qu'elle poussa à côté d'elle avant de s'allonger de nouveau. Elle ne voulait pas dormir, elle voulait veiller et l'attendre, le voir pour s'assurer qu'il n'avait rien mais la fatigue fut la plus forte. Elle s'endormit en pensant à ses mots qu'elle avait glissé sur ce papier en espérant que son amour rentre sain et sauf.  

 

Lorsque Ryo regagna l'appartement, un grand calme y régnait. Il avait pensé trouver Kaori sur le canapé en train de l'attendre mais celui-ci était vide. Elle n'était pas là, pourtant il perçut sa présence. Elle était à l'étage. Lentement, il gravit les marches et s'arrêta devant sa chambre qui était également vide. Face à l'absence de sa douce un sentiment de peur se saisit de lui. Il l'avait trouvée si fragile et si angoissée à son départ. Il se dirigea alors dans sa chambre et fut soulagé de la voir endormie sur son lit. Il fit les quelques pas qui la séparaient de lui, puis s'agenouilla devant elle. Elle était si belle, là dans son lit, s'abandonnant entièrement à la sérénité et à la chaleur de cette nuit. Du bout des doigts pour ne pas la réveiller, il repoussa ses cheveux en arrière afin de dégager son visage. Il n'avait qu'une envie l'embrasser. Elle avait pleuré, encore à cause de lui, les deux sillons luisants sur ses joues en étaient la preuve. Commençant à avoir mal aux genoux, il se releva puis s'assit sur le rebord du lit, c'est là qu'il vit le cahier. Il s'en saisit. Il reconnut l'écriture de son ange. Se calant un peu plus sur le lit, il se mit à lire. Une fois sa lecture terminée, il posa le cahier sur le chevet puis s'allongea à côté d'elle, tout contre elle. Il était face à elle, seuls quelques centimètres le séparaient de ses lèvres.  

 

_Pardon Kaori ! Comment peux-tu penser que je ne t'aime pas ?Je ne suis qu'un imbécile ! C'est de ma faute après tout. A tellement prêcher le faux, tu ne sais plus à quoi t'en tenir à présent avec moi.  

 

Mu par un courage que cette déclaration d'amour venait de lui insuffler car il s'agissait bien d'une déclaration d'amour, il approcha ses lèvres de celles de Kaori et l'embrassa tendrement ce qui fit émettre à Kaori un gémissement plaintif lorsqu'il se sépara de ses voluptueuses lèvres. Il passa son bras autour de sa taille afin de la rapprocher encore plus de lui, il voulait la sentir tout contre lui, il en avait besoin cela lui était vital. Lentement il caressa sa hanche ce qui eut l'effet escompté, elle émit un gémissement de plaisir puis ouvrit les yeux. Elle se trouvait dans les bras de l'homme qu'elle aimait et celui-ci la caressait amoureusement.  

 

_Ryo ! parvint-elle à dire au bord des larmes. Il était là devant elle où plutôt allongé tout contre elle. Elle posa sa main tout contre sa joue afin de s'assurer qu'il était bel et bien en vie.  

 

_Pardon Sugar ! Sans rien ajouter il lui vola un baiser, un baiser doux et furtif, plein de promesses. Kaori fut d'abord surprise par ce geste, elle resta immobile. Etait-elle en train de rêver? Il n'y avait que dans ses rêves que de telles choses se produisaient. Ryo s'éloigna d'elle et la regarda afin de lire dans son regard. Il y vit de la surprise, de l'appréhension, mais aussi une immense joie mêlée à ses larmes. Ne voyant aucune massue faire son apparition, il pressa à nouveau ses lèvres tout contre les siennes, mais ce baiser là fut plus passionné, et plus poussé. Cette fois-ci Kaori ouvrit la bouche laissant leurs langues se mêler dans un ballet des plus sensuel. Elle posa ses mains sur les joues de Ryo comme pour le retenir, pour ne pas qu'il lui échappe et surtout elle ne voulait pas se rendre compte que finalement tout cela n'était qu'un rêve.  

 

_J'ai eu tellement peur ! lui avoua celle ci à bout de souffle et d'une voix émue. J'ai cru t'avoir perdu. Oh Ryo, si tu savais !  

 

_Pardon Kaori , pour tout pardon.  

 

Lentement, il se positionna sur elle et tout en l'embrassant ses mains parcoururent le corps de sa belle, les courbes des chemins jusque là inexplorés parce qu'interdits. Tout le corps de Kaori était en ébullition, jamais elle n'avait connu de telles sensations. Chaque caresses de Ryo lui donnaient envie de frémir et de gémir de plaisir. C'est alors que Ryo s'arrêta et il plongea son regard dans le sien.  

 

_Comment peux-tu croire que je ne te trouve pas belle ou encore que je ne t'aime pas .  

 

A ces mots, Kaori détourna la tête. Il avait lu sa lettre. De sa main, il lui tourna le menton afin qu'elle le regarde, qu'elle voit dans ses yeux à lui tout l'amour et tout le désir qu'elle faisait naître en lui.  

 

_Regarde-moi ! Tu es belle, la plus belle femme qu'il m'ait été donnée de voir et la seule que j'ai réellement désiré et aimé. Oui je t'aime Kaori. Je ne veux pas que tu en doutes, jamais, ni de mes sentiments, ni de moi.  

 

_Je t'aime aussi Ryo ! lui dit-elle en pleurs.  

 

_Ne pleure pas mon amour, jamais plus je ne veux te voir pleurer.  

 

_Ce sont des larmes de joie.  

 

_J'ai tellement envie de toi Kaori. Il déposa tout une traînée de baisers le long de sa gorge qui le conduisit jusqu'à la naissance de sa poitrine. Laisse-moi...... t'aimer..... cette nuit..... j'en ai .......tellement besoin ....mon amour. Il ponctua chacun de ses mots par un baiser. Il fit glisser sa main sous sa nuisette, il caressa son ventre et remonta en direction de sa poitrine. Elle posa sa main sur celle de Ryo qui reposait sur un de ses seins afin de l'arrêter.  

 

_Pardon, je vais trop vite, tu n'es pas prête lui dit celui-ci en commençant à se dégager. Je saurai être patient mon amour.  

 

Kaori se sentait toute chose et virée au rouge carmin. Jamais elle ne s'était laissée aller ainsi avec un homme, mais ce n'était pas n'importe quel homme, il s'agissait de son homme à elle, celui là même dont-elle espérait ne serait ce qu'un geste, même infime soit-il lui montrant qu'il tenait réellement à elle, et il venait enfin de faire ce geste, son cher et tendre Ryo. Ne s'était-elle pas réservée pour lui durant toutes ces années. Il était le seul homme avec qui elle ait réellement eu envie de connaître les plaisirs de la chair.  

 

_Non Ryo, ça fait 6 ans que je suis prête. La manière dont elle le regardait traduisait toute son envie à elle aussi et tout le désir qu'elle avait pour et de lui. Jamais elle ne serait cru capable de tenir de telles paroles, mais elle ne laisserait pas sa chance passer. Comme elle le lui avait si bien écrit "demain n'arrivera peut-être jamais".  

 

_Quel est le problème mon ange, tu peux tout me dire?  

 

_Promets-moi que demain tu te souviendras de tout, sans cela je crois que je n'y survivrai pas cette fois.  

 

_Promis, de demain et toutes les autres nuits mon amour. Il l'embrassa langoureusement, lui arrachant au passage un gémissement, afin de la persuader de ses paroles.  

 

_Il n'y aura que moi ?! lui demanda -t-elle d'une petite voix, voulant être certaine d'avoir bien compris le message. Cette nuit elle se sentait audacieuse.  

 

_Ca fait 6 ans qu'il n'y a que toi Sugar. Le regard plus qu'ardent que Ryo posa sur elle fit s'envoler les derniers doutes de Kaori. Il la désirait autant qu'elle le désirait et cela en était presque douloureux.  

 

Il venait plus que de la rassurer, il lui avait dit exactement ce qu'elle espérait entendre. Elle prit sa main, l'attira à lui afin qu'il s'allonge de nouveau tout contre elle, et repositionna sa main sur son sein afin de lui signifier qu'elle était prête et qu'il pouvait reprendre là où ils s'étaient arrêtés.  

 

_Tu es sûre Kaori ? Je sais que pour toi ce sera ta première fois. Je peux attendre.  

 

La sincérité qu'elle lut dans ses yeux fit disparaître toutes ses appréhensions et ses peurs. Il allait être celui qui allait l'éveiller aux plaisirs du corps, et surtout elle, elle allait être celle qui allait l'éveiller au plaisirs de l'amour et pour cela elle était heureuse car elle n'aurait pu espérer meilleur professeur et n'en aurait pas voulu d'autre.  

 

_Pas moi, fais de moi ta femme.  

 

_Cette nuit et toutes les autres.  

 

Elle enserra son cou de ses mains afin de le sentir tout contre elle, puis lentement fit glisser ses mains le long des épaules de son homme. Elle lui ôta sa veste puis sa chemise. Chaque gestes de Kaori faisaient frémir Ryo, jamais une femme ne l'avait caressé ainsi ni ne lui avait fait un tel effet. Elle éveillait en lui des désirs et des sentiments dont-il ne soupçonnaient même pas l'existence. Il n'avait qu'une hâte sentir sa peau contre la sienne, lui ôter les derniers remparts qui le séparaient de l'ultime convoitise mais c'était son ange alors il allait être doux et patient. Chaque gestes étaient remplis d'une douceur infinie et d'amour passionné. Ryo fut attentif à chacun de ses gémissements, à chacune de ses réactions, il voulait qu'elle éprouve autant de plaisir que lui à lui faire l'amour. Il se fit le plus tendre, le plus doux et le plus audacieux des amants. Quelque part c'était la première fois pour tous les deux. Cette nuit là était magique, ils s'unirent se dévoilant entièrement et réellement l'un à l'autre comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant sans aucune pudeur, ni retenue.  

 

 


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