Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 02-04-19

Mise à jour: 14-04-19

 

Commentaires: 24 reviews

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Romance

 

Résumé: Alors que la situation dégénère entre nos deux héros, ils se retrouvent dans une situation les obligeant à se rapprocher. Quelles seront les conséquences sur leur partenariat?

 

Disclaimer: Les personnages de "Entre tes bras" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre tes bras

 

Chapitre 6 :: chapitre 6

Publiée: 07-04-19 - Mise à jour: 07-04-19

Commentaires: Bonjour, nouveau chapitre en ligne. Bon dimanche^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Chapitre 6  

 

- Kaori, je suis déçu !, lui lança Jim, vexé en la retrouvant le lendemain matin au stage.  

- Vous m’avez abandonné hier.  

- Dites-moi que la jeune femme avec laquelle vous avez dansé n’était pas ravissante…, le taquina-t-elle, ne se laissant pas amadouer.  

- Elle était très jolie, mais elle n’était pas vous.  

 

Kaori le regarda, touchée par son compliment. Jim lui sourit chaudement et s’approcha d’elle.  

 

- Vous ne me laissez pas aujourd’hui, rassurez-moi.  

- Jim…  

- S’il vous plaît. Votre ami a vos soirées, laissez-moi vos journées, que j’ai une chance de vous conquérir.  

- Vous n’avez pas peur des mots en tous cas…, laissa-t-elle échapper, gênée.  

- S’il vous plaît, Kaori.  

- D’accord. Mais Jim, ne vous faites pas d’illusions., le prévint-elle.  

 

Il lui fit un grand sourire, content d’avoir obtenu gain de cause. Kaori laissa son regard errer et, lorsque la porte s’ouvrit, croisa le regard de Ryo. Aussitôt une boule se forma au creux de son ventre où se mêlaient désir, attente, amour… Suivi de Saeko, il s’approcha d’elle et l’enlaça tendrement. Saeko salua Jim puis Kaori présenta les deux hommes qui échangèrent une poignée de mains et un regard de défi.  

 

- Alors vous êtes le patron de Kaori ?, lui demanda Jim, légèrement hautain.  

- Son patron ? Non, certainement pas. C’est ma partenaire et plus si affinités., lui répondit-il, sur le même ton.  

- Vous travaillez et vivez ensemble et vous n’êtes pas en couple ? Les affinités ne doivent pas être là., le nargua l’américain, sûr de lui.  

- Notre vie privée ne vous regarde pas, Jim., le tança Ryo.  

- Messieurs, nous allons cesser cette joute verbale et nous intéresser au cours., les interrompit Kaori, mal à l’aise.  

 

Tous deux s’adressèrent un dernier regard mauvais puis se tournèrent vers Marco, le professeur. Celui-ci leur expliqua qu’ils allaient apprendre encore quelques pas ce matin mais que l’après-midi, il mettrait la musique et laisserait chacun libre de ses mouvements, de changer de partenaire…  

 

Kaori observa les pas de Marco attentivement et les suivit, flanquée de chaque côté de Ryo et Jim. Longtemps elle avait attendu d’être le centre d’attention d’un homme et là, elle en avait deux pour elle. C’était un peu trop. Elle tenta de les oublier tous deux mais les piques qu’ils se lançaient régulièrement lui compliquaient la tâche. Derrière elle, Saeko observait la scène avec beaucoup d’amusement. Elle n’avait jamais vu Ryo aussi ouvertement jaloux. Dès que Jim faisait un pas vers Kaori, il en faisait deux, dès qu’il lui faisait un compliment, il en remettait une couche. L’inverse était également vrai. Kaori, prise entre les deux feux, ne savait plus où se mettre. Elle eut presque pitié d’elle.  

 

A midi, les deux hommes commencèrent à se disputer pour savoir lequel d’entre eux déjeunerait avec Kaori. Excédée, celle-ci s’en alla à leur insu proposant à Saeko de l’accompagner. Elles s’installèrent sur un banc à l’extérieur.  

 

- Je suis désolée. Je ne voulais pas que Ryo t’abandonne., soupira Kaori, navrée.  

- Ne t’inquiète pas. Ca me fait des vacances de ne pas devoir me protéger de ses assiduités., dit-elle en plaisantant.  

- Mais, au fait, que faites-vous ici ?, lui demanda Kaori, qui n’avait pas encore eu l’occasion de poser la question à son partenaire.  

- Ryo ne t’en a pas parlé ? Nous protégeons quelqu’un., lui répondit l’inspectrice.  

- Qui ?  

- Ton partenaire de danse.  

- Jim ?! Mais pourquoi ? C’est un chef d’entreprise., s’étonna Kaori.  

- Oui mais à la tête d’une multinationale qui passe des contrats avec les Etats. Et actuellement il négocie des contrats avec l’État nippon.  

 

Kaori resta stupéfaite de ses nouvelles. A en croire Saeko, l’homme qui s’intéressait à elle était un grand chef d’entreprise… Qui l’eut cru ? En plus, il s’intéressait ouvertement à elle qui n’avait pourtant rien d’exceptionnel.  

 

- Il est plutôt bel homme, tu ne trouves pas, Kaori ?, l’interrogea Saeko, un sourire amusé.  

- Oui, il est séduisant. Mais pourquoi vous devez le protéger ?  

- Il évolue dans un secteur sensible. Alors tu le trouves séduisant ?, poursuivit-elle, intéressée.  

- Tu ne trouves pas ? Mais il ne m’attire pas. Il est gentil, charmant mais…, s’interrompit-elle, ne sachant comment formuler sa pensée.  

- Il n’est pas Ryo, n’est-ce pas ?, finit Saeko.  

 

Kaori acquiesça. Jim avait certainement toutes les qualités dont pouvait rêver une femme, y compris la fortune, mais elle s’en fichait. Son coeur ne battait que pour une seule et unique personne, aussi imparfaite soit-elle, et c’était Ryo. Parce que s’il était enfin prêt à avancer avec elle, elle était prête à oublier tout le mal qu’elle avait enduré. Il était celui qu’il lui fallait même si sa vie ne serait pas toujours belle et rose. Tant qu’il serait avec elle, elle serait heureuse.  

 

Les deux hommes en question arrivèrent les mains dans les poches, penauds. Ils la regardèrent, cherchant sa clémence.  

 

- Pardon., dirent-il ensemble et ils se lancèrent un regard furieux.  

 

Elle soupira et ils se reprirent vite.  

 

- Tenez-vous bien cet après-midi !, les avertit-elle.  

 

Ils reprirent tous les quatre le chemin de la salle. Comme prévu, le professeur mit la musique et laissa les couples se faire et danser. Seules quatre personnes restèrent en plan… enfin deux jeunes femmes, vu que les deux hommes se disputaient pour savoir lequel danserait en premier avec Kaori.  

 

- C’est ma partenaire !, lança Ryo.  

- Elle a promis de danser avec moi aujourd’hui., répondit Jim.  

- Je m’en fiche, j’étais là en premier.  

- Et vous n’avez pas su en tirer parti.  

- Son frère me l’a confiée.  

- Elle est majeure, elle a le droit de choisir sa vie maintenant.  

- Peut-être mais moi je l’ai embrassée., le nargua Ryo, le laissant coi.  

- Ryo Saeba !, s’écria Kaori énervée, au bord des larmes.  

 

Elle détestait les scènes et par dessus tout qu’on déballa sa vie en public. Qu’il osa se vanter de l’avoir embrassée juste pour prouver qu’il pouvait danser avec elle la blessa. Elle n’était pas un objet qu’on s’arrachait, elle avait un coeur et des sentiments. Elle se retourna et s’éloigna d’eux. Marco l’intercepta et lui proposa de danser avec lui. Elle hésita puis accepta. Après tout, elle était là pour un stage de danse, alors que faire de mieux que… danser.  

 

Les deux hommes les regardèrent évoluer, déçus. L’assistante de Marco vint chercher Jim et Saeko tendit la main à Ryo, un sourire ironique aux lèvres.  

 

- Le nettoyeur numéro un du Japon qui perd son sang froid…, ironisa-t-elle.  

- J’ai merdé., soupira-t-il penaud.  

- Oh oui ! Pourquoi tu as dit ça, Ryo ?  

- J’en sais rien. Je voulais juste le faire taire. Elle mérite un type comme lui alors moi, j’ai juste envie de lui foutre mon poing dans la figure parce qu’il est ce que je ne serai jamais.  

- Tu la connais donc si mal ? Ce qu’elle mérite et ce qu’elle veut sont deux choses différentes, Ryo. Et regarde où ça vous a mené., dit-elle en désignant le couple formé par Kaori et Marco.  

 

La chanson changea mais pour autant il ne la lâcha pas et l’emmena dans une bachata très sensuelle. Kaori se laissait mener, oubliant l’affront qu’elle venait de subir des deux hommes. Elle ne pensait à rien d’autre qu’à la musique. Les pas venaient instinctivement, guidés par son partenaire. Elle dansait avec l’un des meilleurs… Elle Kaori Makimura, vingt-sept ans, célibataire, au physique quelconque, dansait avec l’un des meilleurs… C’était incroyable… Il était tellement doué qu’elle avait l’impression de flotter. Elle se sentait légère. Elle perdait contact avec la réalité et ça lui faisait un bien fou. Sans s’en apercevoir, ils dansèrent ensemble toute l’après-midi au grand désespoir de deux hommes qui ne purent qu’assister impuissants au spectacle.  

 

Le stage se terminant, tous partirent se changer. Marco intercepta Kaori avant de partir et lui adressa quelques mots qu’ils n’entendirent pas. Elle acquiesça, un léger sourire aux lèvres, puis les rejoignit.  

 

- Que te voulait-il ?, demanda Jim, curieux.  

- Peut-être le nom de son couturier pour un costume., lança Ryo, vraiment très fâché.  

 

En moins de deux, il se retrouva sous une massue.  

 

- Je ne l’ai pas volée celle-là., marmonna-t-il, puis se relevant, il les rattrapa, se faisant tout petit.  

- Il m’a proposé de le rejoindre à la soirée qu’il donne ce soir au SunCity… avec la personne de mon choix., les informa-t-elle.  

 

D’un œil blasé, elle vit les deux hommes s’arrêter et se tourner vers elle de concert. Ils échangèrent un regard d’avertissement puis s’élancèrent vers elle et se jetèrent à ses pieds.  

 

- Prends-moi.  

- Non moi.  

- Je ferai tout ce que tu voudras, ma Kaori.  

- Je t’offrirai le monde.  

 

Elle secoua la tête, navrée de ce spectacle, puis se tourna vers Saeko.  

 

- Ca te dit une soirée entre filles ? On va laisser ces lourdauds ensemble., lui proposa-t-elle.  

- Avec plaisir. Je passe te prendre vers vingt et une heure., répondit Saeko, ravie de leur donner une bonne leçon.  

- C’est de votre faute tout ça, l’amerloque !, lança Ryo, rancunier.  

- Vous ne savez pas vous tenir. Ne rejetez pas tout sur mon dos !, se défendit-il.  

- De toute façon, je l’aurai pour moi tout seul demain soir, alors je ferai contre mauvaise fortune bon coeur…, poursuivit Jim, le narguant ouvertement.  

- Peut-être même qu’on finira la nuit ensemble…  

- Tu ne poseras pas tes sales pattes sur ma femme !, s’énerva Ryo, le saisissant par le col.  

- Mais vous n’êtes pas mariés, me semble-t-il. J’ai le droit de tenter ma chance.  

 

Cette dernière phrase déclencha la colère de Ryo qui leva son poing pour frapper Jim. Cependant une main retint son geste et il se tourna pour voir qui était l’importun. Il croisa la regard furieux de Kaori et le relâcha immédiatement, sentant un profond sentiment de culpabilité naître au fond de lui.  

 

- Désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris., murmura-t-il.  

- Je suis déçue. Je n’aime pas la violence, tu le sais, pas pour de la jalousie. Si tu te laisses emporter par ce qu’il dit, c’est que tu n’as pas confiance en moi et j’ai du mal à l’avaler.  

 

Elle entendit Jim pouffer de rire derrière eux, se moquant de la faiblesse de Ryo face à Kaori. Elle lui lança un regard mauvais.  

 

- Vous ne rigolez pas de trop parce que je n’apprécie pas non plus votre comportement. Pour la peine, j’annule pour demain soir., dit-elle sans plus d’émotions.  

 

Jim pâlit alors que Ryo jubilait intérieurement. Soudain, Ryo et Kaori se retournèrent comme un seul homme vers les arbres qui les entouraient.  

 

- A terre !, hurla Ryo, se précipitant vers Jim.  

 

Une balle siffla à ses oreilles alors que Ryo le projeta à terre. Ce dernier se releva après une roulade avant et pointa son revolver vers l’origine du coup de feu. L’aura avait déjà disparu…  

 

- Tout le monde va bien ?, demanda-t-il en regardant autour de lui.  

- Ca va., répondirent les filles, mais Jim resta muet.  

- Nous allons vous ramener à votre hôtel, Jim., proposa Saeko.  

- Saeko, je ne pense pas que ce soit prudent. D’après ce que j’ai ressenti, c’est un professionnel.  

- Que proposes-tu ?, lui demanda-t-elle, curieuse.  

 

Il passa la main dans ses cheveux et grogna. Pourquoi avait-il fallu que ça tombe sur lui…  

 

- Il ferait mieux de venir à l’appartement., dit-il, les laissant tous pantois.  

- Tu veux héberger un homme ?, s’enquit Kaori stupéfaite.  

- Ne me fais pas changer d’avis !, s’énerva-t-il.  

- Ok. Je vais rentrer chercher mes affaires.  

- Tu rentres ?  

 

Saeko interpella Jim et lui dit de s’installer dans la voiture pour laisser un peu d’intimité au couple de nettoyeurs et lui expliquer la situation.  

 

- Oui, je rentre. Il va bien falloir lui faire à manger et s’occuper de la maison. C’est mon rôle ça, non ?, s’offusqua Kaori, vexée.  

- Ton rôle va bien plus loin que de l’intendance, Kaori., lui dit-il doucement.  

 

Sa réflexion lui arracha un sourire de reconnaissance.  

 

- Tu veux bien que je rentre, Ryo ?, demanda-t-elle, anxieuse.  

- Bien sûr que oui. J’allais te demander de le faire ce week-end.  

- C’est vrai ?  

- Oui, tu m’as manqué, Kaori.  

 

Elle se lova dans ses bras, heureuse et rassurée.  

 

- Je vais dire à Saeko que ce ne sera pas possible pour ce soir., l’informa-t-elle, déçue.  

- Non, vas-y. Une occasion comme celle-là ne se représentera pas de si tôt. Profites-en.  

- Mais Jim ?  

- Je te promets de ne pas le tuer, mais pas de ne pas le bâillonner., lui dit-il avec un clin d’oeil qui la fit rire.  

- Promets-moi de rentrer et de ne pas partir avec le coach. Ca ferait un peu trop cliché.  

- Il n’y a que toi, Ryo. Aucun autre ne m’intéresse.  

 

Elle posa ses lèvres légèrement sur les siennes puis s’éloigna vers sa voiture.  

 

- Dans deux heures maximum, je serai à la maison.  

- A tout à l’heure.  

 

Il la regarda partir puis rejoignit Saeko et Jim. Après un saut par l’hôtel de Jim pour prendre ses affaires, ils arrivèrent à l’appartement. Ryo lui fit visiter brièvement, lui indiquant la chambre où il dormirait. Jim observa mais ne dit rien. Saeko partait lorsque Kaori rentra.  

 

- Ca va aller avec ces deux-là ?, lui demanda l’inspectrice.  

- Au pire on réglera ça à coups de massue., répondit-elle désinvolte.  

- Doucement quand même avec Jim.  

- T’inquiète… On se voit tout à l’heure.  

- Ca marche.  

 

Kaori monta dans sa chambre et déposa son sac sur le lit. Elle prit quelques instants pour savourer le plaisir de retrouver son chez-elle puis déballa son sac. Une présence à la porte la fit se retourner en souriant.  

 

- Ca fait du bien de te revoir ici., avoua Ryo en avançant vers elle.  

- Oui, je suis contente d’être rentrée. Mais on ne doit pas s’endormir sur nos lauriers pour autant., le prévint-elle.  

- Je n’ai pas fini ma cour, reste sur tes gardes., lui dit-il en la prenant dans ses bras et l’embrassant sensuellement.  

 

Leur baiser s’approfondit et ils oublièrent quelques instants la présence d’une troisième personne dans l’appartement. Ils se séparèrent en gémissant, haletants.  

 

- Où est Jim ?, s’interrogea Kaori.  

- Sous la douche., lui répondit Ryo en déposant des baisers dans son cou.  

- Je resterai bien dans tes bras mais il faut que j’aille préparer le repas., dit-elle en prenant son visage en coupe pour y déposer un léger baiser avant de le laisser.  

 

Kaori descendit dans la cuisine et s’affaira aux fourneaux pendant une bonne demie heure. Elle entendit Jim arriver et lui proposa de s’installer dans le divan pendant qu’elle allait préparer son lit. Il préféra l’accompagner et la regarder faire. Il avait ainsi tout le loisir de pouvoir l’observer et admirer son joli fessier sur lequel il rêvait de pouvoir poser les mains. Kaori sentait son regard sur elle et n’appréciait pas vraiment de se sentir ainsi épiée. Elle tenta à plusieurs reprises de lui proposer de se distraire mais il préféra rester avec elle.  

 

Finalement, ils redescendirent et dînèrent puis la jeune femme partit se préparer pour la soirée. Les deux hommes étaient assis dans le salon lorsqu’elle redescendit vêtue d’une jolie robe noire légèrement évasée et sobrement maquillée. Ils l’observèrent bouche bée, les yeux écarquillés.  

 

- Vous êtes magnifique, Kaori., la complimenta Jim.  

- Merci.  

- Franchement Ryo, vous ne devriez pas la laisser sortir ainsi. Ce n’est pas raisonnable.  

- Je sais que je peux lui faire confiance., répondit simplement le nettoyeur dont le regard valait tous les compliments.  

 

Elle se sentit rougir. Son regard la déshabillait de haut en bas. Elle se sentait toute chose et n’arrivait à se sortir de ses yeux hypnotiques. Heureusement Saeko frappa à ce moment-là et la jeune femme alla lui ouvrir, découvrant à la vue des deux hommes une jeune femme hyper sexy qui ne les laissa pas indifférents. Kaori baissa le regard, jalouse, jusqu’à ce qu’elle sentit des lèvres sur son épaule.  

 

- Elle, je regarde, toi je te touche, Kaori. Tu n’as rien à lui envier., lui murmura Ryo à l’oreille d’une voix chaude qui la fit frémir.  

 

Elle acquiesça puis suivit Saeko. Elles se rendirent toutes deux au SunCity et furent accueillies par Marco, ravi de les voir. Il y avait énormément de monde qui avait tous en commun d’adorer la salsa. Les filles passèrent une excellente soirée, dansant seules ou accompagnées. Marco se révéla un hôte très agréable et charmant et cette soirée leur permit d’évacuer le stress de la journée.  

 

Elles rentrèrent vers deux heures du matin. Kaori fut surprise de trouver Ryo sur le divan, avec une de ses revues…  

 

- Charmante compagnie… Tu n’arrives pas à dormir ?, lui demanda-t-elle.  

- Je t’attendais., lui répondit-il, ravi de voir son air surpris.  

- Tu m’attendais ?, répéta-t-elle, incrédule.  

- Oui. Pour une fois les rôles sont inversés.  

 

Il vint l’aider à retirer son manteau et la prit dans ses bras.  

 

- Tu as passé une bonne soirée ?, lui demanda-t-il sincèrement intéressé.  

- Oui, excellente. Il y avait beaucoup de monde. Tu m’as manqué., avoua-t-elle.  

- C’est toi qui as voulu emmener Saeko., la taquina-t-il.  

- Tu ne m’as pas laissé le choix !, se justifia-t-elle.  

 

Elle posa la tête contre son torse écoutant les battements de son corps. Elle se sentait bercée et le sommeil la gagnait.  

 

- Viens, on va se coucher. Il est tard., lui dit-il en la prenant par la main.  

 

Ils montèrent les escaliers discrètement et se dirigèrent vers la chambre de Kaori. Ryo la laissa à sa porte après l’avoir embrassée passionnément.  

 

- Pour que tu n’oublies pas., lui dit-il avec un sourire tendre.  

- Comment le pourrai-je ?  

 

Ils partirent se coucher chacun de leur côté, tombant rapidement dans les bras de Morphée.  

 

Peu après un cri retentit dans l’appartement. 

 


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