Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 02-04-19

Mise à jour: 14-04-19

 

Commentaires: 24 reviews

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Romance

 

Résumé: Alors que la situation dégénère entre nos deux héros, ils se retrouvent dans une situation les obligeant à se rapprocher. Quelles seront les conséquences sur leur partenariat?

 

Disclaimer: Les personnages de "Entre tes bras" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre tes bras

 

Chapitre 13 :: chapitre 13

Publiée: 14-04-19 - Mise à jour: 14-04-19

Commentaires: Bonjour, voici le dernier chapitre de l'histoire. Merci Kalyane, ShaninXYZ et Didinebis pour vos commentaires très plaisants. Bonne lecture et à demain pour une nouvelle histoire.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Chapitre 13  

 

Ryo et Kaori entrèrent prudemment dans le café. La cloche avait tinté donc quiconque y était savait qu’il n’était plus seul. Kaori posa les yeux sur le dos de Ryo et le trouva étrangement calme pour une situation à risques. Elle eut des soupçons...  

 

- Ryo ?, dit-elle en s’arrêtant soudain.  

- Chut !, lui fit-il en se tournant vers elle.  

- Arrête, il n’y a aucun danger. Même moi je peux le sentir. Tu n’es pas comme d’habitude., lui asséna-t-elle.  

 

Elle entendit pouffer de rire et entendit un juron étouffé par son homme. Il se tourna vers elle, bluffé. Elle le connaissait donc si bien que ça… Un claquement de doigt plus tard, la lumière s’alluma et tous se levèrent en criant :  

 

- Joyeux anniversaire, Kaori !  

 

Elle les regarda tous sans comprendre.  

 

- On a déjà fêté mon anniversaire il y a quinze jours…, répondit-elle, sentant que quelque chose lui échappait.  

- Une certaine personne nous a demandé de refaire une fête pour cette occasion et, tu nous connais, on n’aime pas faire la fête., répondit Miki, avec un clin d’oeil malicieux.  

- Tu es splendide, Kaori chérie., fit Mick en approchant et l’enlaçant tendrement.  

- On s’en va tous les deux ?, lui chuchota-t-il à l’oreille, la faisant rire.  

- Je ne suis pas sure qu’elle soit d’accord., répondit-elle en désignant Kazue accoudée sur le manche d’une massue, visiblement contrariée.  

 

Mick se tourna doucement vers son infirmière adorée et se jeta à ses pieds, implorant son pardon. Il échappa de peu à la massue. Kaori se tourna vers Ryo qui la regardait tendrement.  

 

- C’est toi qui a demandé à refaire mon anniversaire ?, demanda-t-elle d’une voix neutre.  

- Oui.  

- Pourquoi ?  

 

Il passa la main dans ses cheveux, signe évident de nervosité, puis s’approcha d’elle doucement.  

 

- Parce que j’ai agi comme un crétin il y a quinze jours et que je voulais effacer ce souvenir.  

- Tu aurais pu attendre l’année prochaine…  

- Trop long…  

 

Elle le regarda, un sourcil levé, le regard pétillant.  

 

- Trop long ? Tu as attendu presque trois cent vingt quatre semaines avant de m’avouer que tu m’aimais, que sont cinquante semaines comparées à cela ?  

- Ca aurait fait trois cent soixante quatorze semaines de trop avant de te souhaiter convenablement ton anniversaire., lui dit-il en l’enlaçant tendrement.  

- Tu as déjà eu trop d’anniversaires où tu as souffert. Je voulais exorciser celui-ci, à défaut de pouvoir recommencer du premier.  

- Merci, Ryo., répondit-elle, les larmes au bord des yeux.  

 

Ils s’embrassèrent tendrement et commencèrent à faire la fête. La musique en fond, ils discutaient joyeusement, tous ensemble. Pour marquer le coup, ils offrirent un disque de musique de tango à Kaori.  

 

- Vous n’auriez pas dû. C’est trop gentil., dit-elle tout sourire.  

- Surtout qu’ils ont tous comploté derrière notre dos., fit remarquer Ryo, un regard perçant se posant tour à tour sur chaque personne de l’assistance.  

 

Tous se regardèrent mal à l’aise. Saeko, qui avait eu un empêchement, arriva au même moment en charmante compagnie.  

 

- Jim ?, s’exclama Kaori, surprise.  

- Salut la compagnie.  

- C’est quoi cette histoire ?, demanda soudain Kaori perdant le sourire.  

 

Tous les amis se regardèrent et soudain Mick vola en avant de la scène, malencontreusement bousculé. Il lança un regard noir derrière lui puis, se tournant à nouveau vers le couple, s’éclaircit la voix.  

 

- En fait, on a un peu fait exprès de vous faire retrouver là-bas sous un prétexte fallacieux.  

- Ton cadeau, c’en était vraiment un, Kaori., intervint Miki, légèrement confuse.  

- La présence involontaire de Ryo, c’était mon idée suite à une soirée de beuverie., ajouta Mick, se frottant nerveusement les cheveux.  

- Comment ça ?, demanda Ryo, ne se souvenant d’aucune allusion.  

- Il y a quelques mois tu as vu l’affiche alors qu’on rentrait légèrement éméchés…  

- Complètement bourrés, tu devrais dire…, maugréa Kaori, lançant un regard noir à son homme.  

- Mettons. Tu m’as avoué savoir que Kaori adorerait s’y rendre et que tu te serais fait un plaisir de l’y accompagner avant de te reprendre comme d’habitude. Mais ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd…  

- C’est là où Saeko intervient alors., continua Ryo, se tournant vers l’inspectrice.  

- Oui. Je connais tes points faibles et je les ai usés contre toi., fit-elle faussement navrée.  

- J’ai prétexté cette affaire pour t’obliger à venir avec moi au stage. Et Jim était celui qui devait te rendre jaloux.  

- Il a bien réussi son coup…, avoua Ryo, captant le regard surpris de Kaori.  

- Trop bien même parce qu’il est vraiment tombé amoureux. Mais bon entre les massues, ton revolver et mes couteaux, tout ça lui est passé depuis deux jours…, expliqua-t-elle, lançant un regard mauvais à son acolyte qui lui sourit penaud.  

- Jim n’est pas un pervers comme vous autre. Il a eu un petit coup de folie.  

- Donc si je résume, vous vous êtes tous ligués pour nous mettre ensemble., statua Kaori, pragmatique.  

 

Ils acquiescèrent un grand sourire aux lèvres. Ils avaient réussi leur coup et ils étaient fiers.  

 

- Vous avez de la chance que ça ait marché. Sinon, je serais revenue pour vous étriper., admit Kaori, sous le regard sidéré de Mick.  

- Comment ça, revenue ?, lui demanda-t-il, inquiet.  

- Suite à notre dernière dispute, je m’étais donnée le temps du stage pour que les choses changent, sinon je serais partie. J’étais à bout., se justifia-t-elle.  

 

Ryo se souvint qu’il était passé près de la catastrophe, près du point de non-retour et la serra contre lui. Il se tourna vers ses amis et, leur lançant un regard plein de reconnaissance, les remercia. A la radio, l’animateur annonça la chanson suivante : Huey Lewis and the news, stuck with you. Ryo avait déjà entendu cette chanson et elle parlait tellement bien d’eux qu’il voulait la partager avec sa compagne. Il l’entraîna un peu à l’écart, à l’endroit où ils avaient l’habitude de danser lors de leurs fêtes.  

 

- Ecoute les paroles, mon ange. On dirait qu’elle a été écrite pour nous.  

 

Il l’entraîna comme s’ils dansaient un slow alors que la musique était beaucoup plus entraînante. La chanson racontait l’histoire d’un couple qui avait vécu beaucoup de choses bonnes ou mauvaises, qui avait même tenté d’aller voir ailleurs mais qui se retrouvait lié par tout un tas de petites choses comme une adresse, un numéro de téléphone, des amis. Ce même couple avait eu des doutes, s’était séparé mais n’avait pas réussi à rester éloignés l’un de l’autre, parce que finalement c’était toujours eux deux et rien d’autre. Ils étaient scotchés l’un à l’autre et heureux de l’être. Kaori leva les yeux vers lui et lui sourit.  

 

- Tu as raison, mon amour. Je suis heureuse d’être scotchée à toi. On aura peut-être encore des mauvaises passes et beaucoup de bons moments, mais toi et moi c’est pour la vie., lui dit-elle d’une voix où l’amour prédominait.  

 

A son grand désarroi, elle le vit s’éloigner d’elle, un regard sérieux plongé dans le sien. Il plongea sa main dans sa poche.  

 

- Je vais te raconter une histoire., dit-il, prenant un air sérieux.  

- C’est un type, beau, ténébreux, hyper courageux, qui n’a peur de rien.  

- Comme toi, par exemple., souffla-t-elle amusée.  

- Par exemple. Ce type donc tombe sur une fille super canon, une miss Mokkori à en faire pâlir plus d’un qui s’incruste dans sa vie. Quand je dis s’incruste, c’est aussi qu’il a voulu l’avoir près de lui sans vouloir l’admettre. Cette fille est non seulement belle extérieurement mais également intérieurement et renvoie l’homme à tout ce qu’il n’a pas été et n’est pas.  

 

Comme si elle lisait sa souffrance, elle posa la main sur sa joue pour le réconforter. Il prit sa main, en baisa la paume et la garda délicatement prisonnière de ses doigts.  

 

- Je vais abréger. Il y a quelques mois ce type a déclaré sa flamme à la jeune femme pas d’une manière très conforme, il l’admet, et depuis fait le mort.  

- Et pourquoi ?  

- Par peur. Cette jeune femme est la seule personne dont il ait peur et pour qui il a peur. J’ai peur de te perdre, Kaori. C’est pour ça que je n’arrivais pas à venir vers toi tout ce temps, c’est pour ça que je n’ai pas réussi à te donner le cadeau d’anniversaire que j’avais acheté pour toi depuis des mois déjà, juste après le mariage de Falcon et Miki. C’est pour ça aussi que j’ai demandé à ce qu’on refasse la fête.  

 

Il mit un genou à terre sous son regard ébahi et, sortant la main de sa poche, lui présenta un anneau.  

 

- Kaori, tu es la lumière de ma vie, la personne avec qui je veux rester scotché pour l’éternité. Je ne te promets pas le monde ni de réaliser tous tes vœux mais juste de t’aimer pour le restant de mes jours… et de mes nuits., lui déclara-t-il, avec un sourire coquin qui la fit rougir.  

- Je ne peux pas t’offrir un mariage en bonne et due forme, alors acceptes-tu de ne pas être mon épouse au sens légal du terme, mais d’être l’élue de mon coeur, la seule femme qui comptera à jamais dans ma vie ?, lui demanda-t-il, anxieux.  

- Oui Ryo, j’accepte de ne pas t’épouser mais de t’élire seul et unique roi en mon royaume., lui répondit-elle, les larmes aux yeux.  

 

Il lui passa le solitaire à l’annulaire et se releva pour l’embrasser tendrement sous les applaudissements de leurs amis.  

 

- Je n’ai pas fini., lui dit-il en la gardant près de lui.  

- Cette décision-là je ne l’ai prise que mardi. Kaori Makimura, je te jure amour et fidélité, je serais à tes côtés dans les moments joyeux ou tristes, affrontant tout ce que la vie nous réservera avec toi. Acceptes-tu d’être ma famille ?, lui demanda-t-il en lui présentant une alliance.  

- Ryo…, murmura-t-elle, l’émotion nouant sa gorge, les larmes coulant sans retenue.  

- Oui, j’accepte.  

 

Il passa l’alliance à son doigt délicatement et en sortit une autre qu’il lui tendit.  

 

- Rien ne t’y oblige, Kaori., murmura-t-il.  

- Si, mon amour pour toi., répondit-elle en l’embrassant légèrement.  

- Ryo, je te promets de t’aimer jusqu’à ce que la mort nous sépare, de tout faire pour te rendre heureux, de t’assister, te corriger, te protéger et d’être tout simplement là à tes côtés jusqu’à mon dernier souffle de vie. Je t’aime, mon amour., lui déclara-t-elle.  

- Veux-tu être ma famille également ?  

- Je ne sais pas comment tu peux aimer un égoïste tel que moi, mais oui Kaori, je veux être ta famille.  

 

Ils s’embrassèrent à nouveau devant tous leurs amis émus. Pour le coup, ils avaient été aussi surpris que Kaori. Lorsqu’ils se séparèrent, Ryo se tourna vers eux, un grand sourire aux lèvres.  

 

- Bon, Miki, il n’y a pas un gâteau ? Toutes ces émotions, ça m’a creusé., proclama-t-il sous le regard amusé de sa femme.  

 

Miki se secoua et partit chercher le gâteau. Le brouhaha recommença, les uns et les autres s’approchant d’eux pour les féliciter chaleureusement.  

 

- Sacré revirement, Ryo !, s’exclama Mick, surpris.  

- Je sais. Mais toi, tu lui demandes quand ? Tu as la chance de pouvoir l’épouser officiellement, qu’attends-tu ?, lui demanda son ami.  

- Le bon moment, je suppose.  

- Il n’y en aura jamais. Fonce, Mick.  

- Ta femme m’a dit à peu près la même chose il y a quinze jours.  

- C’est une personne de bon sens, tu ferais bien de l’écouter., lui conseilla Ryo avant de rejoindre Kaori auprès du gâteau.  

 

Ils dégustèrent la pâtisserie avec plaisir, discutant agréablement avec tous les convives y compris un certain businessman. Puis peu après, Ryo les excusa auprès de leurs amis.  

 

- Ne vous inquiétez pas si vous ne nous voyez pas avant quelques jours et que personne ne nous dérange sauf urgence., les avertit-il, un clin d’oeil appuyé soulignant son propos.  

- Saeko, c’est cadeau !, dit-il en lui lançant le carnet où il notait ses dettes.  

 

Le couple se retira et regagna l’immeuble de briques rouges. Après avoir déposé leurs manteaux, Ryo guida la jeune femme vers le canapé.  

 

- J’ai quelque chose à te dire. Mardi, je n’ai pas fait qu’aller acheter ses alliances. Je suis aussi aller voir le Professeur.  

- Pourquoi ? Tu es malade ?, s’inquiéta aussitôt Kaori.  

- Non. Je vais bien. Mais… Voilà, je t’ai déjà dit que je ne voulais pas d’enfants. Je ne peux pas te dire si mon choix est définitif ou non. Je ne peux pas te dire ce qui arriverait si tu tombais enceinte accidentellement. Ce que je peux te dire, c’est que, s’il m’arrivait malheur un jour, ou que tu ne supportais plus ce sacrifice et que tu venais à me quitter, mais que tu voulais avoir tout de même un enfant de moi, il te suffirait d’aller à la clinique et d’entamer une insémination artificielle., finit-il gêné.  

- J’ai laissé des instructions détaillées au Professeur. Le matériel est à toi et à toi seule. Tu en fais ce que tu veux. La seule chose que je te demanderai si tu tombes enceinte, pour votre sécurité, ce serait de quitter le pays. Tu as compris ?  

- Oui, j’ai compris. Ryo, je ne sais pas quoi dire. Merci., répondit-elle émue.  

- Comment peux-tu me remercier quand je te demande de sacrifier quelque chose d’aussi précieux ?  

- Je t’aime. Faire partie de ta vie est ce qu’il y a de plus précieux pour moi.  

 

Il la prit dans ses bras et l’embrassa avec amour. Cette femme était un don du ciel. Elle était sa rédemption après tout le mal qu’il avait fait. Il ne la laisserait pas partir. Leur baiser s’approfondit progressivement. Leurs langues se mêlèrent avidement, créant leur propre danse. Leurs mains partirent à la découverte du corps de l’autre sans hésitation. Ryo déposa une pluie de baisers sur la gorge dénudée de la jeune femme, lui soutirant des soupirs de plaisir. Quand il sentit ses doigts sur la fermeture de la robe, il sortit de sa transe quelque peu et, la portant dans ses bras, l’emmena dans sa chambre où il la déposa précautionneusement sur le lit. Il retira sa veste qu’il jeta négligemment et s’allongea près d’elle. Ils reprirent leurs baisers, leurs caresses.  

 

La température grimpa rapidement dans la pièce. De baiser en attouchement, d’attouchement en caresse, ils se retrouvèrent bien vite en sous-vêtements, l’un sur l’autre, laissant libre cours à leur passion dévorante. Soudain, Kaori sentit quelque chose effleurer sa main et ouvrit légèrement les yeux. Elle sourit et l’attrapa. Faisant basculer Ryo sur le dos, elle le fixa droit dans les yeux, assombris par le désir.  

 

- Tu me fais confiance ?, lui demanda-t-elle.  

- Une confiance absolue., répondit-il, la voix rauque.  

 

Elle présenta le bandeau qu’il avait utilisé deux jours plus tôt pour elle et le noua autour de sa tête. Doucement, elle déposa de petits baisers partant de sa bouche, descendant le long de son cou, de ses pectoraux, son ventre. Il ne tentait pas de cacher les sensations éveillées et elle l’entendit gémir doucement. Elle fit le chemin inverse en le traçant du bout de la langue. A tâtons, il trouva le chemin de sa poitrine, la caressant doucement, puis dégrafant son soutien-gorge, il remplaça le tissu de ses mains. Elle laissa également ses mains voyager sur le corps de son compagnon et se défit de son emprise pour lui ôter la dernière pièce de vêtement qu’il portait. Elle retira la sienne également et revenant s’installer à califourchon sur lui, elle lui retira le bandeau, lui offrant le spectacle de sa nudité. Il l’observa un moment, admiratif. Son regard chaud sur elle provoquait des sensations agréables, loin de la gêne qu’elle avait déjà ressentie.  

 

- Tu es si belle, mon ange.  

- Je te veux, Ryo. Fais de moi ta femme à part entière.  

- Tes désirs sont des ordres.  

 

Il la fit basculer sur le dos, l’embrassant fougueusement, laissant ses mains errer sur son corps, s’assurant qu’elle était prête. Il s’écarta momentanément d’elle et attrapa un préservatif dans le tiroir.  

 

- Tu n’en as pas besoin, Ryo., murmura-t-elle timidement.  

- Je te l’ai dit, sugar, je n’ai pas changé d’avis., lui répondit-il d’une voix tendue.  

- Ce que je veux dire, c’est que je prends la pilule. Tu n’as pas à t’inquiéter. Je te promets de ne pas te trahir.  

- J’ai confiance en toi, mon ange., dit-il en rangeant l’étui dans son tiroir.  

 

Il revint vers elle et reprit ses lèvres avec douceur. Ses mains parcouraient son corps avec tendresse. Elle posa une main dans son dos qu’elle laissa glisser lentement jusqu’à ses fesses. D’une légère pression, elle attira son attention et, lorsqu’il croisa son regard, il sut qu’elle l’attendait.  

 

- Je t’aime mon ange.  

- Moi aussi.  

 

Il s’unit à elle, doucement, tentant de limiter la douleur évanescente qu’il provoqua à son passage. Bien vite, le plaisir prit place entre eux, permettant à leur corps d’exprimer ce que leur coeur ressentait, cette envie irrépressible de communion, de fusion, cet amour qui les reliaient, les transcendaient, les rendant plus forts que leurs deux forces additionnées. Ils atteignirent le paradis ensemble, synchrones, en parfaite osmose… et retombèrent dans les bras l’un de l’autre. Il leur avait fallu quelques pas de danse pour trouver leur rythme.  

 

Autant dire que la liste de courses resta quelques jours sur le meuble de l’entrée et que leurs amis attendirent également quelques jours avant de les voir réapparaître, heureux et comblés de bonheur. Puis la vie reprit ses droits et le couple fit son petit bonhomme de chemin... 

 


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