Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 02-04-19

Mise à jour: 14-04-19

 

Commentaires: 24 reviews

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Romance

 

Résumé: Alors que la situation dégénère entre nos deux héros, ils se retrouvent dans une situation les obligeant à se rapprocher. Quelles seront les conséquences sur leur partenariat?

 

Disclaimer: Les personnages de "Entre tes bras" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre tes bras

 

Chapitre 7 :: Chapitre 7

Publiée: 08-04-19 - Mise à jour: 08-04-19

Commentaires: Bonjour, la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Chapitre 7  

 

Réveillé en sursaut, Ryo se dirigea inquiet vers la source du cri, la chambre de Kaori. Arme à la main, il pénétra dans la pièce et fut stoppé net dans son élan par la vision qui l’accueillit. Kaori se débattait, prise au piège dans sa couette, alors que Jim essayait de l’embrasser. Celui-ci, vêtu uniquement d’un caleçon, était à quatre pattes sur la jeune femme. En un quart de seconde, il fut expédié dans le couloir manu militari, atterrissant lourdement contre le mur. Ryo s’approcha de lui à grandes enjambées, s’accroupit à sa hauteur et, agitant son arme sous son nez, le prévint loyalement.  

 

- Pas de visite nocturne sous mon toit ou je lui laisse vous régler votre compte., dit-il en désignant Kaori derrière lui.  

 

La nettoyeuse était furieuse, sa massue la démangeait mais Jim était un client et elle avait pour principe de ne pas frapper les clients. Jim trouva son regard et tressaillit. Il acquiesça et battit rapidement en retraite. Ryo le regarda faire, amusé. Il le comprenait le pauvre : Kaori furax faisait peur à voir. Il se tourna vers elle lentement et déglutit quand il lui fit enfin face. Elle avait troqué son pyjama jaune contre une nuisette blanche toute simple mais qui lui allait à merveille. Il se força à quitter des yeux ce corps magnifique et se releva. Il dut s’éclaircir la voix avant de lui parler.  

 

- Ca va aller, Sugar ?  

- Oui, je crois., dit-elle se calmant progressivement.  

- Ta première visite nocturne ?, dit-il en plaisantant, l’oeil malicieux.  

- J’aurai préféré que ce soit toi., laissa-t-elle échapper, rougissante.  

 

Il l’attira dans ses bras et déposa des baisers sur son visage et son cou.  

 

- Je n’aurai pas à te faire de visite nocturne puisque bientôt nous partagerons le même lit., murmura-t-il d’une voix suggestive, ce qui la fit encore plus rougir.  

- Tu crois ?, dit-elle d’une toute petite voix.  

- J’en suis sûr.  

 

Il prit ses lèvres en un long baiser sensuel, signe d’un avenir plein de tendresse et de passion. Il la lâcha et la mena à son lit.  

 

- Rendors-toi. Fais de beaux rêves, mon ange.  

- Toi aussi, Ryo., répondit-elle avec un de ses sourires qui le retournaient.  

 

Elle s’allongea et il la laissa, refermant la porte derrière lui. Elle s’endormit paisiblement le sourire aux lèvres.  

 

Quelques heures plus tard, la porte s’ouvrit délicatement et une ombre s’approcha silencieusement du lit, un sourire aux lèvres. D’une main, elle remit en place une mèche rebelle, ce qui provoqua un soupir de contentement de l’endormie. Doucement, l’ombre se glissa entre les draps de la demoiselle et s’approcha de ce corps tant désiré, hésitant un instant à la toucher. D’un geste preste et soudain, elle enlaça la taille de la jeune femme et se colla à elle, embrassant les parcelles de peau dénudées.  

 

La surprise réveilla Kaori. Elle ne connaissait pas ces mains-là, ni ces lèvres. Si ce n’était pas Ryo, c’était…  

 

- Jim !!!!!! Je vais vous démolir, vous étriper, vous faire passer l’envie des visites nocturnes à tout jamais !, hurla-t-elle en le repoussant violemment.  

 

Elle sortit du lit, rouge de fureur, et fit face à l’américain qui était à genoux sur son lit et tendait les mains vers elle comme pour l’enlacer. Sans réfléchir une seconde, elle sortit sa plus grosse massue et l’aplatit sur la tête de leur client, devant un Ryo médusé. Il entendit une bordée de noms d’oiseaux sortir de la bouche de son aimée, langage qu’il ne lui connaissait pas vraiment et qui le fit sourire. Il s’approcha d’elle.  

 

- Tu as les choses en main, je vois. Que s’est-il passé ?, lui demanda-t-il.  

- Il… il … il… Il…, bafouilla-t-elle, de plus en plus rouge tellement elle avait honte de ne s’être aperçue de rien.  

- Oui jusque-là je sais qui est impliqué… Mais qu’est-ce qu’IL a fait ?, poursuivit-il en passant un bras autour de sa taille.  

 

Ce geste la calma et la rassura. Elle osa jeter un regard furtif vers lui puis rebaissa les yeux.  

 

- Il s’est glissé dans mon lit, m’a attrapé et a posé ses lèvres sur mon buste., répondit-elle d’une toute petite voix, extrêmement gênée.  

- IL voudrait bien qu’on l’aide à sortir de là., marmonna une voix de dessous la massue.  

- IL a intérêt à bien se tenir., le prévint à nouveau Ryo soulevant la massue.  

- La vache, t’étais sacrément remontée ! J’arrive à peine à la soulever.  

- Ah oui, 10 000 tonnes. J’étais un peu énervée., confirma-t-elle en riant jaune.  

 

Jim sortit péniblement de son enfermement et regarda Kaori bizarrement.  

 

- Ca vous arrive souvent de traiter les gens ainsi ?, s’offusqua-t-il.  

- Seulement les pervers !, se défendit-elle, d’un air féroce.  

- Je vais prendre ma douche., se hâta-t-il de dire en sortant de la pièce.  

 

Les deux nettoyeurs le regardèrent partir puis se tournèrent l’un vers l’autre et furent pris d’un fou-rire. Kaori s’approcha de son homme et l’enlaça tendrement. Il referma les bras sur elle et déposa un baiser dans ses cheveux.  

 

- Au fait, bonjour., dit-elle en levant les yeux vers lui et prenant ses lèvres.  

- Bonjour mon ange.  

 

Il sentit qu’il allait prendre vite goût à ces bonjour-là. Sentir la douceur et la chaleur des lèvres de sa douce sur les siennes tous les matins, et le reste de la journée aussi, était un véritable délice pour les sens, une bien belle façon de commencer la journée. Leur baiser s’approfondit rapidement et ils se retrouvèrent allongés dans le canapé d’appoint dans les bras l’un de l’autre, laissant leurs mains et leurs bouches se mêler, explorer, découvrir le corps de l’autre. Pris par la passion, ils commencèrent à se déshabiller, la température de la pièce montant très vite. Lorsqu’il vit pour la première fois la poitrine de sa belle, il déglutit. Comment avait-il pu la dénigrer ? Ce qu’il voyait était fort à son goût et il ne put résister longtemps avant d’y poser les doigts puis la bouche. Il sentit sa partenaire frémir à ces attouchements, gémir lorsqu’il titillait ses zones érogènes.  

 

Elle n’était pas en reste. Sa timidité maladive semblait avoir disparu comme par magie et elle se mit à dessiner les contours des muscles de son amant en commençant par ses pectoraux puis chaque carré de chocolat avec lenteur et convoitise. Elle sentait ses muscles jouer sous ses doigts, sa respiration s’accélérer au fur et à mesure de sa découverte et se sentait exaltée à l’idée du pouvoir qu’elle avait sur lui. Elle sentait son désir d’elle contre sa cuisse et étrangement n’en avait pas peur. Elle l’attendait même avec impatience. Elle voulait ne faire qu’un avec lui. Elle passa la main sous son caleçon et la posa sur ses fesses, les griffant légèrement au passage. Il grogna et releva les yeux emplis de désir vers elle.  

 

- Sorcière…, murmura-t-il et lentement il laissa sa main descendre sur son ventre et se glisser dans son sous-vêtement…  

- J’ai faim ! Quand mange-t-on ?, demanda Jim en pénétrant dans la pièce sans s’annoncer.  

 

Recouvrant son sang-froid en un quart de seconde, Ryo se plaqua contre Kaori pour la protéger du regard de l’américain.  

 

- Dehors !, hurla-t-il, énervé de son impolitesse et frustré d’être coupé dans leur élan.  

- J’ai dit dehors !, répéta-t-il, voyant qu’il ne bougeait pas.  

 

Jim était en pleine admiration. Même si la vue était minime, il voyait une partie de ce magnifique corps et n’arrivait pas à en décrocher les yeux. Soudain, un coussin reçu en pleine figure le ramena à la réalité.  

 

- Dehors Jim ! Tout de suite !, hurla Ryo, excédé.  

- Ok je sors.  

 

Il tourna les talons et ressortit. Il laissa la porte ouverte et se posta là où il pourrait voir grâce au miroir de l’armoire sa belle déshabillée.  

 

- La porte !, se fit-il rabrouer.  

 

Il maugréa et la ferma, malheureux d’être ainsi privé d’un tel spectacle. Il retourna dans sa chambre en traînant des pieds. Dans la chambre, Ryo reposa la tête sur l’épaule de sa compagne tentant de maîtriser sa colère. Il sentit soudain des soubresauts sous lui et la regarda, se sentant coupable. Il découvrit avec stupeur qu’elle était prise d’un fou rire. La prude et timide Kaori surprise plus qu’à moitié nue par un homme en pleine séance de préliminaires était entrain de rire. Il accrocha son regard et ne put résister, sa culpabilité s’évaporant. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes dans les bras l’un de l’autre à rire puis finirent par se calmer. Ils s’embrassèrent tendrement puis se relevèrent et rhabillèrent. Kaori partit prendre sa douche, espérant profiter d’un peu de calme, ce qu’elle obtint sans savoir que de l’autre côté de la porte, Ryo veillait au grain, stoppant une autre visite surprise de leur client.  

 

Elle descendit ensuite préparer le petit déjeuner, vite rejointe par Jim, alors que Ryo se dépêcha de prendre sa douche et s’habiller pour ne pas la laisser seule trop longtemps. Il ne fut hélas pas surpris de retrouver leur client ligoté sur une chaise tentant par tous les moyens de s’approcher de sa cible. Il soupira déjà lassé de ce petit jeu et il n’était que neuf heures. Il observa un moment Kaori pensif. Alors c’était ça son quotidien quand ils avaient une cliente et que c’était lui le pervers. Elle passait son temps à être sur ses gardes, prête à intervenir, de jour comme de nuit. Il se sentit soudain admiratif de l’effort qu’elle fournissait et très bête de se lancer dans de telles quêtes souvent vaines.  

 

Il fut sorti de ses pensées lorsqu’elle l’appela pour manger. Elle détacha Jim, gardant un couteau des plus tranchants à portée de main mais il se tint bien pendant le repas. Mais le répit ne fut que de courte durée puisque dès qu’elle se leva pour débarrasser, il lui bondit dessus. Elle l’esquiva prestement, des années de pratique aidant, et il se retrouva encastré dans le mur. Puis la jeune femme se lança dans sa routine ménagère. Au bout d’une heure à devoir stopper la bête à tout bout de champ, Ryo l’entraîna dehors faire un tour, excédé. Ils allèrent au Cat’s boire un café et se postèrent chacun à une extrémité du comptoir s’observant comme deux chiens de faïence.  

 

- Kaori n’est pas avec vous ?, demanda Miki, déçue.  

- Non, j’ai emmené ce zigue-là avec moi pour qu’elle puisse respirer un peu.  

- Ah bon ? Pourquoi ? Il est très accaparant ?  

- Il trouve Kaori très mokkori et ne se prive pas pour le lui montrer de jour comme de nuit…, grinça Ryo.  

 

Miki lança un regard vers l’homme puis regarda Ryo suspicieuse.  

 

- Pourtant il a l’air bien sous tout rapport., dit-elle intriguée.  

- T’es sûr qu’elle ne t’a pas plutôt viré ?  

- Non, je te jure. C’est mon jumeau diabolique. Tu lui demanderas., répliqua Ryo, d’un ton sec.  

- Il lui a rendu une visite nocturne. Deux même. Elle en a cassé son lit., soupira-t-il se remémorant les scènes.  

- Elle va dormir où ce soir ?, s’interrogea Miki.  

 

Ryo fixa Miki : il n’avait pas réfléchi à cela.  

 

- Dans son lit d’appoint, je suppose., se hâta-t-il de dire.  

- Sinon, je peux lui faire une place dans mon lit., suggéra Jim prenant un air pervers.  

 

Ryo saisit un torchon et lui balança en pleine figure.  

 

- Bas les pattes !  

 

Soudain la clochette de la porte tinta et une fusée blonde s’élança sur l’ex-mercenaire.  

 

- Miki chérie !, s’écria Mick avant de stopper sa course sur un plateau.  

- Bonjour Mick., répliqua Miki, d’une voix dure.  

- Kaori chérie, où es-tu ? Où tu la planques, Ryo ?  

- Elle n’est pas là mais ça me fait plaisir de te voir aussi, Mick., le taquina Ryo.  

- Oh, quel dommage… Tu l’as encore une fois abandonnée alors qu’elle faisait le ménage ?  

- Non, j’ai fait sortir un cafard de la maison., lui répondit Ryo en lançant un regard peu amène à leur client.  

- C’est qui lui ?, demanda Mick, curieux.  

- Mon client. Un de tes compatriotes avec les mêmes vices.  

 

Mick observa l’homme de pied en cape d’un air peu amène.  

 

- Et il se trouve qu’il s’est entiché de Kaori au point de lui faire des visites nocturnes…, marmonna Ryo.  

- N’empêche que j’aurai bien aimé la tenir nue dans mes bras comme vous ce matin., rétorqua Jim vexé.  

- Sentir ses seins entre mes mains, y mettre le visage, pouvoir toucher ses fesses, lêcher son…  

 

Sa phrase se termina dans un borborygme indéfinissable, Ryo lui ayant enfoncé le torchon dans la bouche, furieux, mais le mal était déjà fait. Mick et Miki, qui faisaient très bien la paire dans ces cas-là, l’observaient avec un grand sourire.  

 

- Alors toi et Kaori ce matin ?, commença Miki.  

- Nus les mains courant sur le corps de l’autre…, poursuivit Mick, une lueur perverse dans le regard.  

- Oui, bon, nous sommes deux adultes. Ce sont des choses qui arrivent., se justifia Ryo.  

- Toi et Kaori, non ce ne sont pas des choses qui arrivent., répondit Miki.  

- Elle a raison. Ca y est. T’as franchi le cap., continua Mick, tout sourire puis son visage changea du tout au tout.  

- Pourquoi j’étais pas là pour la voir nue aussi…, gémit-il.  

 

Un plateau vint s’écraser sur sa tête lui arrachant un cri de douleur. Mick et Miki commencèrent à se chamailler et Ryo en profita pour ramener Jim à l’appartement. Avec un peu de chance, la leçon aurait porté ses fruits… Mais l’espoir fut de courte durée. Les heures qui suivirent, Jim se transforma en l’ombre de Kaori. Elle ne pouvait faire un pas sans le trouver sur son chemin ou ses talons. Il restreignit les gestes déplacés mais ne la lâcha pas.  

 

Kaori partit se coucher vers vingt deux heures, exténuée de sa journée et de sa très courte précédente nuit. Elle prépara le lit d’appoint et s’endormit rapidement faisant d’agréables rêves. Vers minuit, Jim lui sauta dessus, lui arrachant un cri de douleur puis un cri de fureur. Elle le chassa sans ménagement avant même que Ryo n’eut le temps d’intervenir.  

 

Deux heures plus tard, il se réintroduisit une nouvelle fois dans la chambre de la jeune femme, une couverture à la main. Il pourrait ainsi l’emprisonner dessous et l’embrasser à sa guise. Pas assez rapide, il se retrouva projeté en arrière, s’empêtrant dans la couverture dans laquelle il se retrouva enroulé. Ryo le jeta sans ménagement sur son lit, lui lançant un regard noir.  

 

Encore un peu plus tard, Kaori entendit la porte s’ouvrir et des pas s’approcher d’elle. Un petit rire diabolique se fit entendre et elle sut qui était là. L’ombre fit soudain un bond vers elle et atterrit dans le canapé, vide… Kaori avait sauté de sa position et abattait maintenant sa massue sur l’importun qui avait décidé de lui pourrir la nuit.  

 

- Tu l’auras bien cherché celle-là. Tu vas voir ce qu’il en coûte de me provoquer., hurla-t-elle, se préparant à abattre une deuxième massue sur lui.  

 

Mais une main saisit son poignet et elle lâcha l’objet. Ryo était derrière elle et, la contournant, il ramassa le tas informe qu’était devenu Jim et le ramena dans sa chambre où il l’enroula dans un futon, ligoté avec des chaînes. De retour, dans la chambre de la jeune femme, il regarda consterné le décor.  

 

- Tu dors où maintenant ?, lui demanda-t-il, épuisé.  

- Dans le salon, j’imagine…, murmura-t-elle, elle-même éreintée.  

- Allez, viens avec moi. Si tu dors dans le salon, il est encore foutu de t’embêter., lui dit-il en la prenant par la main.  

 

Kaori ne comprit pas jusqu’à ce qu’ils prirent la direction de sa chambre à lui. Elle se dirigea vers le lit d’appoint mais il la retint par le poignet.  

 

- Tant qu’à faire, si on dormait ensemble…, lui proposa-t-il, intimidé.  

- Tu es sûr ? Ca ne me dérange pas…  

- Non, je… Ca me plairait vraiment de dormir avec toi., répondit-il.  

 

Elle s’approcha doucement de lui et accepta. Ils se mirent chacun d’un côté du lit, un peu anxieux, observant le plafond à défaut de trouver les bons gestes.  

 

- Je t’admire, tu sais., murmura-t-il soudain.  

 

Elle se tourna vers lui étonnée.  

 

- Pourquoi ?  

- Je n’avais pas idée d’à quel point c’était fatigant de lutter contre mes penchants lorsqu’on était en mission. Comment tu fais pour tenir ?  

- La jalousie., murmura-t-elle, honteuse.  

 

Il se tourna vers elle et ils se dévisagèrent un long moment. Puis il s’approcha d’elle et l’embrassa tendrement.  

 

- Tu peux compter sur moi pour surveiller tes arrières tant qu’il sera là., lui promit-il.  

- Merci., dit-elle, étouffant un bâillement.  

 

Il l’attira contre lui, entre ses bras, et ils s’endormirent. Quand Jim tenta une nouvelle fois sa chance, Kaori ne se réveilla même pas. Il sourit victorieux et avança ses lèvres. Il sentit soudain le froid du métal contre sa tête et releva les yeux, apeuré. Ryo le fixait d’un regard meurtrier, son arme braquée sur lui.  

 

- J’ai été plus que patient toute la journée. C’est le dernier avertissement. Tu la laisses tranquille., le prévint-il d’une voix froide.  

 

L’américain recula jusqu’à la porte avant de prendre la poudre d’escampette, terrifié. Le message était passé. On ne jouait pas longtemps avec Ryo Saeba.  

 

Ryo observa quelques minutes Kaori dormir avant de retrouver lui-même le sommeil. Le reste de la nuit se passa sans autre trouble. Lorsqu’elle se réveilla, Kaori se sentait bien, reposée. Elle sentait contre sa joue la chaleur et la douceur de la peau de son homme et c’était des plus agréables. Dire qu’elle se réveillait dans le lit de son partenaire, dans ses bras… Une semaine auparavant, elle ne l’aurait jamais cru mais c’était réel, aussi réel que ce regard aimant qui croisa le sien.  

 

- Bien dormi, Sugar ?  

- Oui et toi ?  

- Très bien, après son dernier passage.  

- Il est revenu ? Ici dans ta chambre ?, lui demanda-t-elle incrédule.  

- Oui. Je pense qu’il a compris maintenant.  

- J’espère. Reste encore au lit : je vais aller prendre ma douche et préparer le petit déjeuner.  

- A vos ordres. Pour une fois que tu ne veux pas que je me lève.  

- Les choses changent., répondit-elle en sortant de son étreinte.  

- Hep hep hep ! Tu as oublié quelque chose : mon baiser., lui dit-il avec un sourire taquin.  

 

Elle se pencha vers lui et posa ses lèvres tendrement sur les siennes. Il l’attrapa et la fit basculer pour se retrouver au-dessus d’elle approfondissant leur échange, les laissant pantelant.  

 

- Vivement que cette mission soit finie., souffla Ryo, regardant sa belle amoureusement.  

- J’approuve.  

 

Elle dégagea une mèche de son front et l’embrassa légèrement puis se sauva. Une fois douchée et habillée, elle descendit à la cuisine, vite rejointe par Jim. Elle se tenait prête à toute éventualité, des années de pratique ayant rôdé ses sens, mais il se tint à carreaux pendant le repas et tout le reste de la journée, à leur plus grand soulagement. Ils passèrent même une agréable journée à discuter de tout et de rien.  

 

Au moment du coucher, Ryo emmena naturellement Kaori dans sa chambre où ils se couchèrent enlacés. Ils discutèrent un peu de sujets légers puis s’endormirent rapidement pour reprendre des forces pour la semaine à venir. 

 


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