Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 02-04-19

Mise à jour: 14-04-19

 

Commentaires: 24 reviews

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Romance

 

Résumé: Alors que la situation dégénère entre nos deux héros, ils se retrouvent dans une situation les obligeant à se rapprocher. Quelles seront les conséquences sur leur partenariat?

 

Disclaimer: Les personnages de "Entre tes bras" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire pour mettre une image dans une fanfiction?

 

C’est simple. Pour illustrer votre texte, il suffit de m’envoyer les images en question et de me dire où elles devraient se situer dans le texte. Je m’occupe du reste. Il faut vous connecter et utiliser le même email que celui que vous m’avez donné en vous inscrivant.

 

 

   Fanfiction :: Entre tes bras

 

Chapitre 11 :: chapitre 11

Publiée: 12-04-19 - Mise à jour: 12-04-19

Commentaires: Bonjour, nouveau chapitre en ligne. Le chapitre 10 était chaud? Je ne comprends pas ;). J'espère avoir réussi à retranscrire la sensualité du moment, sans verser dans l'excès. C'est un peu toute la démarche de cette fic dans le cadre de la danse. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Chapitre 11  

 

Lorsqu’elle se réveilla le lendemain matin, Kaori s’étonna d’abord de sentir l’air sur son épaule nue. Puis les souvenirs remontèrent en mémoire et, les joues rosies, elle esquissa un magnifique sourire. Elle tourna les yeux vers l’homme endormi à ses côtés et sentit tout cet amour qu’elle éprouvait pour lui la retourner et grandir encore un peu plus. Il lui avait fait vivre un moment magnifique hier soir. Une fois passée la gêne, elle avait eu l’impression de vivre l’enfer pour atteindre le paradis. Chaque moment qui passait était plus fort que le précédent, chaque caresse en appelait une autre et elle ne savait comment elle avait réussi à tenir aussi longtemps jusqu’à ce moment magique où elle avait senti cette explosion finale. Rien qu’à repenser à tout cela, elle sentait son corps s’éveiller et appeler celui de Ryo.  

 

Ryo… dans tout cela qu’avait-il eu droit lui ? Rien. Il n’avait rien demandé, s’était appliqué à lui prodiguer du plaisir et n’avait pas tenté de la pousser plus loin alors qu’elle avait bien senti contre elle la vitalité de son ami. Il devait être frustré et elle se sentit soudain très égoïste. Elle s’en voulut de ne pas avoir une seconde penser à lui. Elle ne savait comment s’y prendre. Hésitante, elle porta les doigts sur sa joue, la caressant légèrement, puis descendit le long de son cou, jusqu’à toucher son épaule. Elle l’entendit soupirer et il se tourna sur le côté, toujours endormi. Elle arrêta un moment puis posa à nouveau les doigts sur ses pectoraux, les dessinant légèrement. Se mordillant les lèvres, elle hésitait à continuer : cette sensation, ce geste jusque là défendus la grisaient et l’effrayaient. Elle adorait le contact de sa peau chaude sur ses doigts et, en même temps, elle craignait son réveil et son regard moqueur. Malgré tout, malgré elle, ses doigts descendirent sous la couverture suivant le tracé des muscles de son ventre.  

 

- C’est un réveil des plus agréables mais, si tu continues, je ne réponds plus de rien., entendit-elle soudain.  

 

Elle sursauta et, levant les yeux, elle croisa son regard assombri de désir. En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, elle se retrouva coincée sous son poids, sentant la force de son désir contre sa cuisse. Il prit ses lèvres sauvagement, lui infligeant, avec son consentement, un baiser passionné, les laissant tous deux haletants. Il rebascula sur le dos, l’emportant avec lui. Elle reposait sur lui, son poids sur lui étant loin d’être désagréable. Elle posa le menton sur ses mains, le regardant légèrement intimidée… et dire que quelques minutes avant elle déclenchait un brasier dans son corps… Le contraste le fit sourire.  

 

- Merci Ryo pour hier soir. C’était magnifique, à défaut de meilleur mot.  

- Tout le plaisir était pour moi., lui répondit-il tendrement, remettant une mèche derrière son oreille.  

- Je suis désolée., dit-elle en baissant les yeux.  

- Pourquoi ?, lui demanda-t-il, sans comprendre.  

- Tu m’as donné du plaisir mais moi… rien. Ca a dû être frustrant pour toi., murmura-t-elle, le rouge aux joues.  

- Regarde-moi., l’interpella-t-il, tendrement.  

 

Elle prit son courage à deux mains et plongea son regard dans le sien.  

 

- J’y ai pris énormément de plaisir. On a partagé quelque chose ensemble et c’était beau et très agréable. Tu m’as donné ta confiance hier Kaori. Tu m’as confié ton corps et je sais à quel point c’est difficile pour toi. Alors oui, ce n’était pas un acte sexuel des plus traditionnels mais c’était extrêmement jouissif, crois-moi. Un pur plaisir des sens.  

- Tu es sûr ?  

- Oui.  

- Ryo, tu m’apprendras comment…, elle ne put finir sa phrase, mais à ses joues plus qu’écarlates, il sourit, attendri.  

- Comment tu peux me donner du plaisir ?, acheva-t-il et elle acquiesça lentement.  

- Si tu veux. Mais tu es très bien partie pour le découvrir toute seule., lui apprit-il en souriant rassurant.  

 

Ils s’embrassèrent tendrement puis se levèrent. La nettoyeuse se rhabilla en se tournant pudiquement mais il ne lui fit pas remarquer qu’il avait déjà tout vu. Il lui faudrait certainement un peu de temps avant de faire tomber les barrières de sa pudeur devant lui. Ils se dirigèrent l’un vers la salle de bains, l’autre vers la cuisine. Kaori prépara le petit déjeuner en chantonnant. Elle était heureuse et se sentait bien. Elle posa les plats sur la table ainsi que la cafetière et commença à déjeuner. Lorsque son homme sortit de la salle de bains, elle prit la place et se glissa sous le jet d’eau chaude sentant dans l’air le gel douche de Ryo. Rien que l’odeur fit voler des milliers de papillons dans son ventre. Elle se sentit idiote de se laisser ainsi déborder par ses émotions mais, au final, elle s’en fichait. Elle se sentait bien. Habillée, elle redescendit et finit de petit déjeuner en compagnie de Ryo.  

 

- Où est Jim ?, demanda-t-elle, inquiète.  

- Je lui ai apporté de quoi déjeuner dans sa chambre. Je vais lui dire qu’il peut utiliser la salle de bains.  

- Ryo, tu ne penses pas qu’il a suffisamment payé ?, demanda-t-elle, ayant mauvaise conscience.  

- Peut-être mais au moins tu as la paix., marmonna-t-il.  

- N’oublie pas, toi et moi ce soir nous apprenons notre chorégraphie pour demain. J’ai trouvé exactement ce qu’il nous fallait.  

- Ah oui ? Tu me montres ?, l’interrogea-t-elle, curieuse.  

- Non, c’est une surprise.  

 

Elle se leva et s’approcha de lui lentement. Elle passa la main sur son torse lentement et remonta jusqu’à son cou.  

 

- Tu ne veux pas me le dire ?, susurra-t-elle, mordillant doucement son menton avant de l’embrasser langoureusement.  

- Non. Mais continue, j’adore ta technique d’interrogatoire., répondit-il, un léger sourire aux lèvres.  

- Allez…, dit-elle en laissant sa langue titiller son oreille.  

 

Elle le sentit se tendre sous l’assaut et fut émerveillée du pouvoir qu’elle avait sur lui. Il céda et perdit le contrôle. Il la souleva dans ses bras et la plaqua contre le mur le plus proche, prenant ses lèvres tel un affamé. Il l’entendit gémir quand il passa les mains sous son haut caressant son ventre et sa poitrine. Elle glissa les mains dans ses cheveux l’attirant encore plus vers elle. Il s’écarta d’elle, haletant, le regard sombre de désir.  

 

- Il faut qu’on arrête, mon ange., murmura-t-il, tentant de reprendre son souffle.  

- Tu as raison., répondit-elle, caressant sa nuque.  

- Kaori…, gronda-t-il, faussement mécontent, retirant ses mains.  

 

Ils entendirent Jim sortir de la salle de bains et descendre pour les rejoindre. Il se mit dans un coin et attendit, le regard baissé. Tous trois s’en allèrent au stage en silence. Ryo gardait un œil sur l’américain, vigilant. Kaori regardait par la fenêtre, rêvassant. Ils arrivèrent en silence. Saeko les accueillit chaleureusement. Quand elle vit les regards méfiants échangés, elle déchanta. Elle prit Kaori par le bras et l’emmena dans les vestiaires, la pressant de questions. Quand elle ressortit, elle se dirigea vers Jim, furieuse, le saisit par le bras et l’entraîna loin du couple. Ils virent tous deux Saeko passer un savon à son partenaire de danse.  

 

La musique fut lancée et le couple se mit à évoluer. Il se laissait porter par la musique, Ryo guidant les pas de sa compagne juste par la rotation et l’inclinaison de son buste. Elle suivait le mouvement calquant ses pas aux siens avec beaucoup d’harmonie. Marco passait entre les couples et corrigeait les mouvements, conseillait. Il guida Kaori sur un pas un peu compliqué puis les laissa en les félicitant pour les efforts accomplis.  

 

- Ca a l’air tellement naturel pour toi… Comment tu fais ?, lui demanda-t-elle, curieuse.  

- J’ai baigné dedans. A la guerrilla, il y avait aussi des moments où on se détendait, très peu, c’est vrai, mais il y en avait. Et il nous arrivait de danser le tango...  

- Vraiment ? Je n’aurais jamais pensé…, murmura-t-elle, gênée d’avoir abordé ce sujet.  

- On n’en a jamais parlé non plus., lui répondit-il, d’une voix neutre.  

- Changeons de sujet. Je suis désolée.  

- Ne le sois pas. Le passé, c’est le passé. Je l’ai accepté. Maintenant ce qui compte c’est nous.  

 

Il lui caressa tendrement la joue et l’embrassa légèrement.  

 

- Je ne serais pas contre le fait que tu me montres l’étendue de ton désir pour moi en dansant., murmura-t-il à son oreille, la faisant frémir.  

 

Elle jeta un regard incertain vers lui, puis vers la salle. Du pouce, il tourna son visage vers lui.  

 

- Je ne te demande pas de te déshabiller. Laisse ton corps s’exprimer. N’aie pas peur, tu es belle.  

 

Elle s’approcha de lui et tenta de sortir de sa coquille de timidité. Vers la fin de la journée, elle se détendit un peu et soupira lorsque le cours se termina.  

 

- Je n’y arrive pas. Je suis raide comme un piquet, aussi sensuelle qu’un oursin.  

- C’est faux et tu le sais. Tu manques de confiance en toi. Tu ne vas pas me lâcher pour demain ?, demanda-t-il, avec un peu d’appréhension.  

- Je… je ne sais pas.  

- City Hunter n’a jamais abandonné une mission et c’est notre mission.  

- D’accord. Je le ferai.  

 

Ils se changèrent et se retrouvèrent à la sortie. Jim les attendait patiemment avec Saeko.  

 

- J’ai proposé à Jim de l’emmener à sa réunion. Je le ramènerai dans deux trois heures., les informa Saeko.  

- Ca vous laissera un peu de temps libre.  

- Ca marche., répondit Ryo.  

 

Ils se quittèrent partant chacun de leur côté.  

 

- On pourrait peut-être aller au cat’s., proposa Kaori.  

- Euh… si on allait plutôt faire un tour au parc., répondit Ryo, tentant de cacher sa gêne.  

- J’ai envie de marcher un peu., s’expliqua-t-il.  

- Comme tu veux. J’irai voir Miki samedi.  

- Samedi, tu auras mieux à faire., lui dit-il d’une voix langoureuse en la prenant par la taille.  

 

Face à son sourire coquin, elle rougit. Ca le fit rire et il l’embrassa, heureux de pouvoir enfin profiter d’elle comme il l’entendait, en toute liberté. Ils se dirigèrent donc vers le parc dans lequel ils déambulèrent pendant une heure, main dans la main, profitant du calme des lieux.  

 

- Dis, tu ne trouves pas ça bizarre que Jim n’ait pas été attaqué une nouvelle fois ?, demanda Kaori à brûle pourpoint.  

- Je ne sais pas. Tu t’inquiètes pour lui ?, la taquina-t-il.  

- Idiot. Je trouve ça étrange, c’est tout.  

- Tout ce que je retiens, c’est que demain soir, on sera débarrassés de lui. Et ça me suffit bien.  

- C’est vrai. Si on rentrait, il commence à faire frais.  

 

Il acquiesça, passant un bras autour d’elle pour la réchauffer. Ils rentrèrent chez eux et dînèrent tranquillement puis Ryo invita la nettoyeuse à s’asseoir dans le divan et mit en route le téléviseur.  

 

- Voilà ce que je te propose d’essayer de faire demain.  

 

Il mit en route la vidéo et s’assit à côté de Kaori, la regardant découvrir la chorégraphie. Il l’avait déjà visionnée plusieurs fois et était sûr qu’ils pouvaient y arriver. Il fallait juste qu’elle se lança. Elle avait les yeux rivés sur l’écran, éblouie. Lorsque la vidéo se termina, elle se laissa aller en arrière et soupira. Elle tourna les yeux vers lui, le jaugeant.  

 

- Tu penses vraiment qu’on peut y arriver ?, demanda-t-elle sceptique.  

- Oui, j’ai confiance en nous. Laisse-toi porter, aie confiance en toi. On s’y met ?  

 

Il se leva et tendit la main vers elle. Elle la prit et le suivit. Il remit la vidéo en route et la laissa dérouler un peu le temps de voir les premiers pas. Progressivement, ils entreprirent de reproduire la chorégraphie, chacun guidant l’autre. A part quelques passages techniques, les pas étaient simples. Ce fut l’enchaînement qui fut le plus difficile à suivre, l’alternance de mouvements rapides puis lents mais ils y arrivèrent. Lorsqu’ils s’arrêtèrent, tous deux étaient essoufflés et ce n’était pas dû qu’à l’exercice. Les légers attouchements, la proximité et la sensualité de la danse avaient enflammé leurs corps.  

 

Ils s’approchèrent l’un de l’autre et s’observèrent un long moment avant de tomber dans les bras l’un de l’autre, s’embrassant, se caressant. Ils se retrouvèrent vite allongés sur le divan, incapables de s’éloigner de l’autre. Ils avaient plus de six ans de privation à rattraper et le désir avait vite fait tomber les barrières. Soudain, ils entendirent des pneus crisser sur l’asphalte dehors et surent que la récréation était finie. Ils se séparèrent à regrets, se rajustant rapidement. Ils s’assirent dans le divan et mirent un programme quelconque juste avant qu’on ne frappa à la porte. Ryo alla ouvrir et laissa entrer Jim et Saeko. Kaori leur proposa un café qu’ils acceptèrent et ils discutèrent tranquillement.  

 

L’inspectrice observa le jeune couple et fut stupéfaite de voir les petits gestes de son ami envers sa partenaire. Il avait posé son bras derrière elle sur le haut du divan, la couvait d’un regard tendre... A croire qu’ils avaient rêvé le Ryo cynique et mesquin… Il semblait enfin apaisé après des années de lutte acharnée contre lui-même et ça faisait plaisir à voir. Elle les quitta un peu plus tard et tous partirent se coucher.  

 

Nos deux nettoyeurs étaient allongés dans leur lit, simplement enlacés. Ils profitaient de cette intimité nouvelle entre eux, si réconfortante. Ryo avait passé son bras autour de sa belle et caressait distraitement son épaule, lui arrachant des frissons.  

 

- Tu as froid ?  

- Non, ça va.  

- Dis, tu accepterais de mettre ta robe noire de la semaine dernière demain ?, lui demanda le nettoyeur.  

- Si tu veux.  

- Tu étais tellement sexy dedans… J’aurais peut-être le plaisir de te l’enlever le soir…, dit-il rêveur…  

- Pervers., le morigéna-t-elle, joueuse, en lui tapant légèrement dessus.  

 

Il lui sourit taquin et laissa ses doigts glisser jusqu’à sa nuque.  

 

- On n’a pas idée d’être aussi jolie.  

- Flatteur. J’espère juste que je serai à la hauteur demain…, murmura-t-elle, soudain anxieuse.  

- Oublie tes appréhensions. Repense à hier soir. Tu as fais le vide dans ton esprit et tu as juste ressenti. Demain c’est la même chose. Pense à ce que tu voudrais faire avec moi et vice versa.  

- Et qui te dit que je n’aurais pas envie de te balancer une massue ?, le taquina-t-elle, l’oeil pétillant de malice.  

- Pas après avoir touché mon corps d’apollon, ce n’est pas possible. Je sais que tu en es raide dingue., lui répondit-il, narquois.  

 

Elle rougit parce qu’il avait visé juste. Elle était attirée vers lui comme un aimant et c’était loin de n’être que physique…  

 

- Tout ce que tu ressentiras, tu essaieras de me le communiquer par ton corps, tes gestes, ton regard.  

- Bref, il va me falloir être sensuelle et ce n’est pas gagné…  

- C’est là où tu as faux. Tu es quelqu’un de très sensuel. Tu n’en as pas conscience. Tu te dévalorises et ce, par bien des aspects, à cause de tout ce que je t’ai dit. Gomme tout cela et laisse-toi aller.  

- Je vais essayer., murmura-t-elle, se calant contre lui et sentant le sommeil l’envelopper.  

 

Ryo releva les draps sur eux et se laissa lui aussi emmener aux pays des songes attendant avec impatience la soirée à venir. Il sourit à cette douce pensée, espérant que tout se passerait bien. 

 


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