Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 02-04-19

Mise à jour: 14-04-19

 

Commentaires: 24 reviews

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Romance

 

Résumé: Alors que la situation dégénère entre nos deux héros, ils se retrouvent dans une situation les obligeant à se rapprocher. Quelles seront les conséquences sur leur partenariat?

 

Disclaimer: Les personnages de "Entre tes bras" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Entre tes bras

 

Chapitre 8 :: chapitre 8

Publiée: 09-04-19 - Mise à jour: 09-04-19

Commentaires: Bonjour, la suite de l'histoire. Je ne pouvais pas passer à côté de cette référence-là. ;) Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Chapitre 8  

 

- Mesdames et messieurs, bienvenue dans notre nouvel univers puisque cette semaine, nous allons nous pencher sur un autre style de danse : le tango…, leur annonça Marco., avec un grand sourire.  

- Pour vous expliquer, il n’y a pas à proprement parler de techniques ou séquences de danse dans le tango. Le tango est une danse d’improvisation, de ressenti, de liberté… Votre partenaire, Mesdames, va vous guider et libre à vous deux de créer votre danse. Malgré tout, nous allons passer la journée d’aujourd’hui à apprendre les figures qui pourront vous aider à improviser avec un peu plus de liberté.  

 

Tous se regardèrent légèrement inquiets et intrigués. Kaori avait hâte de débuter : elle aimait particulièrement la sensualité et la force qui se dégageait de cette danse.  

 

- A la fin de la semaine, les couples qui le désireront pourront nous faire une petite démonstration. Vous trouverez des vidéos sur internet qui vous inspireront peut-être. Alors nous allons former les couples., indiqua Marco, en tapant dans ses mains pour les mettre en ordre de marche.  

 

D’un coup, Kaori se retrouva prise en sandwich entre un japonais et un américain qui se fixaient d’un regard mauvais.  

 

- C’est ma partenaire de danse., indiqua Jim, d’un ton péremptoire.  

- C’est ma partenaire de coeur., lui opposa Ryo.  

- Vous avez attendu bien longtemps avant de vous décider, vous n’êtes plus à une semaine près.  

- Je n’ai plus envie d’attendre. Je compte profiter de nous dès maintenant.  

- Messieurs, c’est moi qui vais former les couples en fonction des affinités que j’ai relevées la semaine dernière., s’interposa Marco, sous le regard embarrassé de Kaori.  

 

Il commença à définir les couples, les laissant volontairement mariner.  

 

- J’espère que nous serons ensemble, ma chère Kaori., dit Jim en glissant les doigts dans son dos.  

 

Elle s’écarta et se réfugia dans les bras de Ryo. Sa massue la démangeait mais elle s’était promis de ne pas l’utiliser ici.  

 

- Après le week-end que vous m’avez fait vivre, je m’en passerai., maugréa-t-elle.  

 

Ryo, satisfait, resserra son étreinte sur elle, sous le regard amusé de Saeko. Il ne s’était pas privé de l’enguirlander pour le week-end désastreux qu’ils avaient vécu. Elle ne l’aurait pas avoué mais elle aurait adoré assister au spectacle d’un Ryo protégeant Kaori des attaques d’un pervers et surtout voir Ryo jaloux. Elle eut juste une once d’inquiétude lorsqu’il évoqua les menaces avec son arme, espérant qu’il ne ferait rien à son protégé, et grimaça de savoir que Jim avait subi la vengeance de Kaori.  

 

Marco se tourna vers eux quatre. Ils étaient les derniers.  

 

- Saeko, vous allez danser avec…, hésita-t-il faussement un instant, laissant son regard passer d’un homme à l’autre.  

- Jim. Et donc Kaori avec Ryo. Je ne veux pas d’histoire, c’est bien compris ?, les avertit-il, le regard sévère.  

 

Les deux hommes acquiescèrent, l’un déçu, l’autre heureux. Kaori était soulagée. Elle avait réellement appréhendé de devoir danser avec l’américain même si la semaine dernière, il s’était bien comporté. Elle ne se serait pas sentie à l’aise avec lui. Elle n’était déjà pas sure d’arriver à se détendre totalement dans les bras de Ryo alors qu’ils se connaissaient. Des images d’eux samedi matin lui revinrent subitement en mémoire et la firent rougir.  

 

- Ca va, mon ange ?, murmura-t-il à son oreille, son souffle chaud caressant sa nuque, la faisant tressaillir.  

- Oui., souffla-t-elle.  

 

Ils se rassemblèrent et Marco leur enseigna patiemment les pas qui les aideraient à se lancer. Il leur montra les abanicos, cortadas, paradas, ganchos, sentadas… Ils répétaient les mouvements d’abord seuls puis en couple. Ryo tenait Kaori contre lui cherchant à contenir les émotions que suscitait son corps pressé contre le sien pour ne pas se laisser déborder par le désir qui montait irrémédiablement en lui. Que cette semaine serait dure, se dit-il. Il devait rester maître de lui. Par moment, sa cuisse frôlait la sienne dans un mouvement fluide et sensuel, le mettant à l’épreuve. Malgré tout, il sentait encore de la retenue chez elle.  

 

Kaori sentait sa timidité revenir à la charge. Elle se trouvait dans les bras de l’homme qu’elle aimait et désirait. Légèrement de profil, sa poitrine, sa hanche étaient pressées contre lui, se réchauffaient à son contact. Elle sentait sa main positionnée sur le haut de son dos et, bien qu’il ne fit rien de particulier, ce simple contact provoquait une myriade de sensations toutes plus déroutantes les unes que les autres, tout comme son autre main qui enserrait ses doigts tendrement. Elle se sentait gauche et empotée alors que lui se mouvait avec souplesse et tellement de sensualité.  

 

- Détends-toi. Oublie tout, ne pense qu’à la musique, mon ange., lui souffla-t-il, laissant ses lèvres errer sur sa tempe.  

- Je… je n’y arrive pas. Je vais te décevoir., dit-elle, un sanglot dans la voix.  

 

Elle ne pensait pas qu’au tango mais à leur rapprochement physique inéluctable. Elle ne serait jamais à la hauteur de ses attentes, de ses désirs. Elle était inexpérimentée, gauche, maladroite et moche. Comme s’il ressentait son tourment, elle sentit Ryo resserrer son étreinte sur elle.  

 

- Jamais. On a une mission, toi et moi.  

 

Elle leva un regard où se lisait l’incompréhension. Que venait faire Jim dans l’histoire ? Il effleura ses lèvres d’un léger baiser puis, d’une voix pleine de défi, lui expliqua :  

 

- On va leur prouver qu’on est les meilleurs. On est tous les deux capables de dépasser nos peurs, moi d’aimer, toi d’être aimée pour la femme belle et merveilleuse que tu es. Je te lance un XYZ, Kaori. Acceptes-tu cette mission ?, lui demanda-t-il, d’une voix chaude, la rendant toute chose.  

- Je te préviens : c’est une mission à vie.  

- Ryo…, murmura-t-elle, émue.  

 

C’était un merveilleux message d’amour qu’il venait de lui lancer. Elle ne put réfréner les larmes qui s’échappèrent de ses yeux rayonnant de bonheur. Elle lui adressa un sourire chaud et posa son front contre son épaule pour tenter de reprendre le dessus.  

 

- Tu sais, mes honoraires sont élevés., dit-elle, d’une voix amusée.  

- Mais j’ai une promotion actuellement pour les beaux mecs dans ton genre…, enchaîna-t-elle en levant le regard vers lui, un regard chargé de désir et d’amour.  

- Ah oui ? Merci pour le compliment. Et que faut-il faire pour bénéficier de cette promotion ?, répondit-il, d’une voix traînante, un léger sourire aux lèvres.  

- Je te l’expliquerai à la maison quand on sera seuls…, réussit-elle à dire, baissant les yeux, stupéfaite de son audace.  

 

Il leva un sourcil puis laissa échapper un petit rire amusé. C’était tout elle : mélange d’audace et de pudeur, une femme forte qui avait ses faiblesses, une douceur qui cachait une violence retenue… Toutes ces contradictions qui faisaient qu’il était tombé fou amoureux d’elle.  

 

- Ok, j’attendrai ce soir alors., soupira-t-il.  

- En attendant, dansons., dit-il, l’entraînant.  

 

La journée passa rapidement, les deux amants profitant l’un de l’autre. Ils rentrèrent le soir à l’appartement, éreintés. Kaori prépara le repas pendant que Jim puis Ryo prirent leur douche. L’américain arriva dans la cuisine et s’approcha de la jeune femme. Il posa ses mains sur ses hanches et se colla à elle possessivement. Kaori se raidit à ce contact et posa calmement le couteau qu’elle tenait pour éviter un geste malencontreux.  

 

- Jim, lâchez-moi tout de suite., dit-elle d’une voix posée où perçait une pointe de colère.  

- Un petit baiser, Kaori chérie., susurra-t-il approchant les lèvres de sa nuque ;  

- Lâchez-moi !, répéta-t-elle prenant le soin d’articuler chaque syllabe.  

 

Il n’écouta pas l’avertissement et s’approcha un peu plus. Elle lui décocha un coup de coude dans l’estomac qui le força à reculer d’un pas puis, sans attendre, le conduisit à l’extérieur de la cuisine sans ménagement. Elle retourna à son poste reprendre l’éminçage des légumes quand elle l’entendit revenir. Elle lança le couteau à ses pieds, lui lançant un regard des plus menaçants.  

 

- Je vous préviens : je suis bien moins précise avec un couteau qu’avec une massue. C’est à vos risques et périls., l’avertit-elle.  

 

Il déglutit, les yeux baissés sur le couteau, puis battit en retraite dans le salon où Ryo le trouva sagement assis en descendant. Il était un peu pâle, se dit-il en haussant les épaules. Il rejoignit Kaori dans la cuisine, l’enlaçant.  

 

- La salle de bains est libre. Je peux prendre le relais si tu veux., lui dit-il, tendrement.  

- Oui, j’y vais. Il reste le riz à cuire. J’en ai pour dix minutes.  

- Prends ton temps. Je vais gérer.  

 

Il prit ses lèvres en un doux baiser puis la laissa partir. Kaori se glissa sous le jet de la douche et se délassa quelques minutes, profitant de ce moment de solitude pour faire le vide dans sa tête. Elle sortit et s’enroula dans une serviette. Elle se coiffa, tirant simplement ses cheveux en arrière. Elle sortit de la salle de bains et se retrouva nez à nez avec Jim qui la déshabilla du regard. Elle dégaina une massue et il s’écarta instantanément. Elle se rendit dans sa chambre pour s’habiller. Elle entendit du raffut derrière la porte et sortit par curiosité. Ryo emmenait Jim dans le salon. Elle préférait ne pas savoir ce qui s’était passé.  

 

Elle descendit deux minutes après. La table était mise et le repas servi. Ils s’installèrent et dînèrent tranquillement. Ils débarrassèrent ensuite la table et Ryo réquisitionna Jim pour faire la vaisselle avec lui pendant que Kaori faisait un peu de ménage. Passant dans la cuisine, Kaori fut surprise de l’atmosphère glaciale. Les deux hommes agissaient en silence, se tenant à une distance raisonnable l’un de l’autre. Lorsque tous eurent fini, ils se mirent dans le divan, Ryo s’installant entre Kaori et Jim. Il imposa le programme à la surprise de sa compagne.  

 

- Tu détestes ce genre de film. Et Jim ne doit pas aimer non plus., dit-elle, gênée.  

- Peut-être mais profite de ma clémence. Tu me le revaudras plus tard., lui répondit-il avec un clin d’oeil qui la fit rougir.  

 

Les premiers battements de tambour résonnèrent dans la pièce.  

 

- Quand même, Dirty Dancing…  

- Tu aimes, oui ou non ?  

- Bien sûr que oui !  

- Alors tais-toi et regarde., lui dit-il, gentiment, tournant son visage du doigt vers l’écran.  

 

Il capta son sourire radieux juste avant qu’elle ne se laissa captiver par les images. Au bout de dix minutes, Jim déclara forfait en grognant et partit se coucher. Profitant d’être seuls, Ryo passa un bras autour des épaules de la jeune femme et la mena plus près de lui, profitant de sa chaleur, de la sensation de son corps contre le sien. Il apprécia d’autant plus qu’elle nicha sa tête sur son épaule et saisit sa main tendrement. Ils regardèrent le film en silence, juste heureux d’être l’un avec l’autre. Lorsque le film se termina, Ryo se leva et tendit la main à sa douce pour l’emmener dans leur chambre. Il sourit à cette pensée : une nuit avec elle et il ne pouvait plus imaginer qu’elle dormit ailleurs que dans son lit à lui.  

 

Il ferma la porte et se tourna vers elle, une lueur mystérieuse dans les yeux. Kaori le regarda, intriguée, allumer la chaîne et mettre de la musique et pas n’importe laquelle : la musique du film qu’ils venaient de voir.  

 

- J’espère que tu me pardonneras d’avoir fouillé dans tes affaires…, dit-il, légèrement coupable.  

- Comme si c’était la première fois., lui répondit-elle narquoise.  

- Touché., murmura-t-il, en souriant légèrement.  

- Tu me dois une faveur., lui rappela-t-il en tendant la main.  

 

Elle s’approcha de lui et la prit. Il la serra contre lui, une main posée dans le bas de son dos. Lentement, langoureusement, il l’entraîna sur la musique du début du film, celle où l’héroïne pénétrait dans le lieu réservé au personnel et faisait sa première danse avec le héros. Elle sentait son corps contre le sien, la menant dans un mouvement de balancier. Ils se regardaient droit dans les yeux, comme hypnotisés. Il vint chercher un baiser qu’il laissa s’enflammer, cherchant à attiser la flamme chez sa douce, cette flamme qui brûlerait la barrière de sa timidité et lui permettrait de se donner sans hésitation. Elle passa les bras autour de son cou et se pressa contre lui sans vraiment s’en rendre compte.  

 

Doucement, il descendit la main vers l’arrondi de ses fesses et l’y laissa. Elle se raidit à ce contact et détacha ses mains de son cou.  

 

- Doucement, je ne te forcerai jamais à rien. Tu as confiance en moi ?, lui demanda-t-il, un regard tendre fixé sur elle.  

- Oui., murmura-t-elle.  

- Alors prends le temps d’appréhender les sensations et, si vraiment ça te gêne, tu me le dis et on arrête. Je te le promets.  

 

Elle acquiesça et laissa sa main où elle était, tentant d’oublier sa gêne. Au bout d’un moment, il retira sa main et la fit virevolter jusqu’à coller son dos contre son torse. Il en profita pour déposer des baisers dans son cou jusqu’à s’emparer de sa bouche avidement. Il posa les mains sur ses hanches puis les laissa lentement errer sur son ventre en dessous de son pull. La sensation de ses mains sur son corps lui arracha un gémissement de plaisir et attisa le feu qui montait progressivement en elle. Elle approfondit leur baiser, sa timidité battant en retraite doucement.  

 

Elle ne réalisa pas de suite lorsque ses mains remontèrent, la forçant à lever les bras et que, dans le mouvement, il lui ôta son haut. Elle l’attrapa derrière la nuque, posant sa joue contre la sienne, légèrement rugueuse. Son autre main se posa sur celle de son amant, sur sa hanche. Elle ferma les yeux, flottant dans un nuage de volupté, laissant le plaisir de leurs deux corps collés l’un à l’autre prendre le dessus.  

 

Ryo regarda leur reflet dans le miroir et vit une image d’une sensualité qui le laissa admiratif. Kaori se laissait entraîner dans ses bras à moitié nue, en totale confiance. Les yeux fermés, les lèvres entrouvertes, elle était si belle qu’il sentit sa gorge se serrer : c’était lui le chanceux qui la tenait dans ses bras, lui et personne d’autre. Il était le seul avec qui elle s’était jamais abandonnée de la sorte. Si seulement elle savait à quel point elle était désirable…  

 

- Tu es tellement belle, mon ange., murmura-t-il à son oreille, d’une voix sensuelle qui provoqua un frémissement chez elle.  

 

Kaori le regarda, doutant de son propos. Il prit ses lèvres en un baiser passionné, laissant ses mains voyager sur le corps de la jeune femme avec beaucoup de plaisir. Ses lèvres descendirent le long de son cou, puis sur son épaule, provoquant un brasier au passage. Kaori se tourna dans ses bras et l’embrassa fiévreusement. Le désir s’emparait d’elle et elle ne contenait plus cette vague qui la submergeait. Elle ôta le haut de Ryo pour avoir elle aussi accès à sa peau, la sentir contre la sienne.  

 

La musique avait cessé depuis un moment mais ils n’y avaient pas prêté attention, tout à leurs occupations. La jeune femme guida son homme vers le lit et le fit tomber dessus. Sans s’inquiéter de son regard étonné, elle se mit à califourchon sur lui et retira son soutien-gorge, lui offrant une vue imprenable sur sa poitrine.  

 

- Kaori, tu es sure ?, demanda-t-il, dans un dernier élan de lucidité.  

 

Elle ne répondit pas mais prit sa main et la posa sur l’endroit découvert. Il ne se fit pas prier pour lui prodiguer les attentions qu’elle était en droit d’espérer. La demoiselle était très réceptive. Au début, elle mordillait sa lèvre pour contrôler le désir qui montait, puis de petits gémissements lui échappèrent. Ryo la fit basculer sous lui et l’embrassa sauvagement tout en continuant ses caresses puis se furent ses lèvres qui prirent le relais. Il sentit sa respiration devenir erratique, qu’elle perdait le contrôle. Il le sentait à la façon dont ses doigts agrippaient ses cheveux lui infligeant douleur et plaisir en même temps.  

 

- Ryo, je te veux., gémit-elle.  

 

Pour appuyer ses dires, elle chercha à lui enlever son pantalon. Il l’aida en deux temps trois mouvements et lui retira son jean également. Il caressa ses longues et fines jambes, la voyant se cambrer doucement sous l’assaut des vagues de plaisir qui commençaient à déferler en elle. Il devait avouer que lui n’était pas en reste et aurait bien enlevé son boxer qui était devenu très étroit mais il ne voulait pas l’effrayer. Avec sa langue, il traçait des sillons sur son ventre plat, caressant ses cuisses simultanément de plus en plus haut.  

 

- Tu veux t’arrêter, mon ange ?, lui demanda-t-il d’une voix rauque.  

- Non, je te veux, Ryo., dit-elle en l’attirant pour l’embrasser.  

 

Il ne se fit pas prier et, après avoir quitté ses lèvres, lui enleva le dernier rempart de tissu qu’elle portait. Un moment, il l’observa, admiratif. Elle détourna le regard et il vint à sa hauteur plongeant son regard dans le sien.  

 

- Tu es belle, Kaori. N’aie pas honte.  

 

Elle sonda ses yeux et y lut du désir. Il la désirait elle et elle n’osait y croire. Elle l’attira vers elle et retrouva ses lèvres. Tout transparaissait dans ce baiser : leur amour, leur désir, l’espoir… Mais soudain, elle sentit Ryo se figer. D’un geste brusque, il la recouvrit du drap et sauta vers la porte qu’il ouvrit. Jim se trouvait derrière, le regard lubrique, rouge d’excitation. Ryo l’attrapa par le col et l’entraîna dans sa chambre où il l’enroula dans un futon cadenassé, encore...  

 

Lorsqu’il revint dans la chambre, Kaori avait enfilé sa nuisette et se tenait la tête sur les genoux. Les festivités étaient finies pour ce soir. Il s’assit à côté d’elle, à une distance raisonnable.  

 

- Tu préfères que je dorme ailleurs., lui demanda-t-il, la gorge nouée.  

- Pourquoi ?, fit-elle soucieuse.  

- Je ne sais pas. Si tu as envie de calme, de solitude, je peux comprendre., expliqua-t-il, sincère.  

- Non, reste avec moi. Serre-moi fort.  

 

Il s’allongea et tendit le bras vers elle. Elle vint se lover contre lui, sa présence la rassurant plus qu’elle ne l’aurait admis. Cet énième intrusion de Jim dans son intimité et surtout à ce moment-là l’avait choquée. Le bras autour d’elle, Ryo la sentit se détendre progressivement jusqu’à entendre sa respiration régulière, signe qu’elle s’était endormie. Il passa une main dans ses cheveux tentant de calmer la colère suscitée par la visite impromptue de Jim. Sans lui, certes il tiendrait Kaori dans ses bras mais ils seraient en plein tango horizontal. Il serait en train de prouver à sa douce à quel point il l’aimait.  

 

Il soupira et la regarda tendrement. Ce n’était que partie remise. Il savait déjà que demain matin il se réveillerait à ses côtés et c’était l’un de ses rêves les plus chers qui s’accomplirait à nouveau et les matins suivants aussi, espérait-il.  

 

- Dors bien, mon ange. Dans quatre jours on retrouvera notre chez-nous et notre tranquillité.  

 

Il déposa un léger baiser sur ses cheveux puis ferma les yeux, tombant rapidement endormi.  

 

Quelques temps plus tard, une ombre arriva en riant dans la chambre et se faufila près du lit. Quand il souleva le drap pour se glisser dessous, il sentit le froid d’un canon de revolver sur sa tempe et déglutit. Ryo le fixait de son regard noir. Bon ce n’était pas encore pour aujourd’hui. Il recula doucement puis se sauva de la pièce comme un voleur. Ryo se rendormit aussi vite et profita d’une bonne nuit de sommeil. 

 


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