Chapitre 3 :: Ryo et Amy, l’élève dépasse le maître

Publiée: 09-09-04 - Mise à jour: 19-09-04

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Chapitre 2 : Ryo et Amy, l’élève dépasse le maître :  

« Parrain, t’inquiète ! Je te comprends !  

- Merci Otto c’est gentil ! snif, snif femelles infâme !  

- Ryo, dis-moi, c’est qui que tu traites d’infâme ?  

Kaori venait de brandir, une nouvelle, sa massue « Spécial infâme toi-même ! Pervers ! » Quant à Amy, elle, pointait son arme sur son géniteur. Ryo fut amusé et apeuré par la situation : sa femme et sa fille, décidément fonctionnaient pareille. Il eut un rictus nerveux.  

- Moi ? Mais personne, voyons !  

- Permets-moi, mon papa adoré d’en douter ! Il me semble que j’ai bien entendu, n’est-ce pas les autres ?  

Toute la bande acquiesça. Kaori, elle, avait reposait son arme et semblait charmée par la scène que lui offrait ses yeux : un père et sa fille, Ryo et leur enfant.  

En regardant sa fille, Kaori ne put que constater à quel point elle leur ressemblait : Amy avait le visage, le nez et les lèvres de sa mère, les cheveux noirs ainsi que les yeux et les sourcils de son père. Son bébé avait dix-huit ans, à présent. Kaori la trouvait incroyablement belle, mince avec de belles formes, cheveux courts, légèrement maquillée, son seul défaut le manque de confiance en elle, en ce qui concerne son physique.  

Ryo tentait d’échapper à sa fille qui la poursuivait. Le fauteuil électrique d’Amy avait la capacité de rouler jusqu’à 41 km/h, de plus, Amy l’avait fait trafiqué selon ses désirs par Doc et Falcon: elle voulait qu’il passe inaperçu tout en étant rapide et efficace. Mais la fille de CH ne s’arrête pas, loin de là. Son fauteuil est machine de guerre, son arme, son ami comme elle le dit, enfin son ami ne serait pas vraiment le mot. Disons qu’elle lui fait confiance pour atteindre sa cible.  

Miki, Falcon et leurs enfants, Otto et Saori, commencèrent à sortir leur calculatrices :  

« Trois tables + De la vaisselle+ 7 tabourets….  

- Des rayures sur les murs + ma… ma Chaine HIF !!! Amy tu vas me payer grrrrrrrrrrrr !  

- Désolée, Otto ! C’est de ma faute ! C’est la faute au fauteuil  

- Ouais, ouais ! Ce n’est pas plutôt la faute à celle qui l’utilise ? Mon Dieu, cette femmes ne c’est pas conduire, je suis sure que si on décerné le prix Nobel du plus dangereux et mauvais conducteur intergalactique en fauteuil roulant, elle raflerait tous les prix !  

Une massue Spéciale « je te décerne le prix Nobel intergalactique de attérit sur la tête de Otto en prenant de casser le comptoir en deux.  

« che chachore chet chille »  

Saori nora :  

‘ + le comptoir en deux et mon frère amoché =  

- = le prochain salaire de Ryo ! » finit Falcon.  

La course poursuite continuait. Ryo et Amy se retrouvèrent au fond du café.  

« Papa, tu es cerné ! »  

Ryo sourit. Elle lui ressemblait tellement : la même façon d’agir, la même attitude, le même côté professionnel face au danger. Il se souvint la veille, il s’était inquiété de ne pas la voir rentrer et était partie à sa recherche. Au coin d’une ruelle, il avait entendu un cri, il s’apprêtait à intervenir quand un boumerang métallique désarma les deux hommes. Il s’était tenu en retrait pour découvrir qui était à l’œuvre de cette intervention. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir sa fille se battre avec tellement d’agilité et de facilité. Ryo ne parvenait pas à expliquer ce qu’il avait éprouvé sur le moment : colère, fierté, peur et soulagement.  

Colère, parce que lui et Kaori ne voulait pas qu’elle connaisse leur milieu. Ils l’avaient toujours épargné. Quand ils protégeaient un client ou une cliente, ils s’arrangeaient pour qu’elle se trouve ailleurs.  

Fierté, il était fier d’elle, de la femme d’action et de caractère qu’elle était ;  

Peur, il avait peur que ses adversaires voit son visage et s’en prenne à elle pour le nuire. Peur, aussi parce qu’il l’avait entraînée même si pour lui, au départ, c’était pour assouvit la curiosité de sa fille et surtout qu’elle se défoule. Il avait toujours fait attention à ce qu’elle prenne conscience de ses actes.  

Soulagement, sa fille avait les mains propres tout comme sa femme, cela le rassurait même si Kaori était devenue une pro.  

Amy pointa son arme sur son père, toujours souriant, et tira. Seulement, voilà Ryo avait esquivé le tir, donc le mur fut taché d’encre bleue. Maintenant, il se trouvait derrière elle. Il menaçait de l’étouffer :  

« Montre-moi ce que tu dais faire, Amy !! » murmura Ryo à son oreille.  

Ryo pour faire faire comprendre qu’il était sérieux, accentua son geste. Amy serra les dents, gémit de douleur, mais Ryo ne relâcha pas sa prise. Il lui cria :  

« DEFENDS TOI ! PROUVE MOI QUE TU N’AS PAS EU UN COUP DE CHANCE HIER!!! »  

- mais…  

- QUOI MAIS ? Tu aurais pu te faire tuer !!! Moi, je veux que tu prouve que tu peux tenir dans ce milieu !!! Que tu as conscience du danger ! »  

Tout à coup, Amy se pencha en avant. Et envoya un coup de boule monumental à son père. Celui-ci relâcha son emprise et Amy en profita pour lui envoyer un violent coup de coude. Ryo, par réflexe, recula mais n’eut pas le temps de réagir que sa fille lui asséna un coup de pied bien placé et le plaqua contre le mur :  

« Il suffisait de me demander ! »  

- Je vois que mes entraînements portent leurs fruits !  

- Mais c’est parce que j’ai un excellent professeur !  

Ryo sourit et embrassa sa fille sur le front :  

« L’entraînement est terminé pour aujourd’hui ! «  

Kaori qui avait observé la scène, constata que ce n’était pas un simple amusement, que tous les deux se donnait à fond. Ryo semblait sévère et dur envers Amy. Ce qui poussa Kaori à s’interroger :  

« Y a-t-il quelque chose qu’il sait qui m’a échappé ? »  

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