Chapitre 16 :: Je veux la fille de CH partie 1

Publiée: 03-03-08 - Mise à jour: 03-03-08

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Kaori tremblait de tous ses membres, debout sur la table de la cuisine. Ryô entra comme un fou dans la pièce, prêt à bondir. Il s’arrêta net, se frotta les yeux. Il devait rêver, oui c’est sûrement ça ! Quand il les ouvrit, il fut pris d’un fou rire incontrôlable. Kaori fronça les sourcils et fulmina intérieurement, ainsi il rigolait ! Il ne fut pas le seul, Amy et Jordan qui avaient accouru furent eux aussi, écroulés de rire.  

- Maman, ce n’est qu’une souris, en train de… baigner dans son sang mais une souris quand même ! il faut la soigner, la pauvre !!!  

La jeune fille sortit de nulle part, une trousse de secours, prête à jouer au docteur, quand Ryô l’arrêta.  

- Papa, elle est en train de mourir !  

- Amy, c’est porteur de microbes, ces bêtes !  

- Mais… Je veux la soigner, moi! Fit la jeune fille au bord des larmes.  

Le regard de son père l’en dissuada. Kaori, en peignoir, gesticulant dans tous les sens, complètement horrifiée cria :  

- Vous savez bien que j’ai peur de ces bêtes ! Enlevez-moi ça !!!  

Amy soupira. Et dire que sa mère était la partenaire de City Hunter.  

Ryô se baissa et prit l’animal dans sa main et soudain il s’arrêta sur sa fille.  

Le regard du nettoyeur allait de Jordan à sa fille. Cette dernière se demandant ce qu’elle avait pour que son père la fixe ainsi, jeta un rapide coup d’œil à sa tenue. Aussitôt, elle vira au rouge et porta ses mains à sa poitrine. Elle ne portait qu’un soutien gorge avec son jeans. Quant à Jordan, il ne savait plus où mettre. Le nettoyeur le crucifiait du regard.  

- Alors on ne sait plus boutonner une chemise, jeune homme ?  

Ce dernier confus, tenta d’y remettre de l’ordre. Ryô remis l’animal dans les mains de sa compagne qui apeurée, tentait de refuser.  

- Allons ma chérie, elle ne va pas te manger, elle est déjà morte ! Et puis, c’est plutôt elle qui devrait trembler, tu es vraiment effrayante ! Tu sais ma chérie, je crois qu’on va arrêter de faire l’amour pendant quelques temps, tu ne dors pas suffisamment et ça t’enlaidit dangereusement !  

- Ryô…  

La colère de sa compagne s’accrut dangereusement. Amy jugea bon de prévenir Jordan :  

- Cours, tu ne seras pas épargner par l’irruption Kaoritique !!!  

Elle jeta à terre pour se réfugier derrière la poubelle, tandis que son père implorait la divine Dame massue de l’épargner.  

Ryô de son côté aperçut un étrange papier, non loin de l’endroit où il avait découvert l’animal agonisant, il le glissa discrètement à l’arrière de son jeans, tandis que la massue s’abattit sur lui  

« XYZ »,  

Voilà ce que le tableau de message affichait. Amy bondit de joie. Enfin de l’action, mais elle se ravisa, sachant que ses parents la tiendraient à l’écart de leur mission. Elle soupira, vaincue.  

« Etre la fille de City Hunter, sans l’être, voilà ma vie ! »  

Tout en manoeuvrant son fauteuil roulant, elle se remémora les événements de la veille et un en particulier. Elle se sentit rougir instantanément.  

Il faisait beau et la jeune femme avait opté pour une jupe courte noire, ainsi qu’un cache-cœur à motifs argenté. Pour les chaussure, elle avait emprunté ou plutôt chipé les ballerine noires de sa mère, qui au même moment retournait tout l’appartement en les cherchant.  

« Mais où sont-elles ? Ryô !!! »  

Plus tard au Cat’s Eyes :  

Une jeune femme assise en face de City Hunter couple, semblait nerveuse, elle cherchait ses mots. Elle ne savait pas si City Hunter acceptait sa demande, quelque peu inhabituelle.  

- Vous voulez qu’on recherche une personne ?  

- Oui ! Elle m’a sauvé la vie et je n’ai pas eu le temps de la remercier !  

- Vous avez un nom ?  

- C’est que… je ne le connais pas !  

Le couple de nettoyeur se dévisagea quelques secondes. Avant que Ryô ne demande :  

- Comment voulez-vous qu’on vous aide !  

- Elle dit être votre fille !  

Le couple de nettoyeur se figea. Puis, la porte d’entrée s’ouvrit.  

Jordan entra dans le café, tenant la porte à Amy qui le remercia en l’embrassant tendrement, sous les yeux noirs de Ryô et Otto. Quelques personnes durent patienter pour passer  

- C’est bon, où vous avez l’intention de boucher l’entrée aux clients ??? S’énerva Otto.  

- Qu’est-ce que tu as, ça te pose problème que j’embrasse MA petite amie ?  

- Au cas, tu n’aurais pas remarqué c’est un café non un hôtel !  

Jordan s’approcha du comptoir, défiant Otto du regard. Il s’assit sur le tabouret, juste en face de lui. Il approcha son visage d’Otto, le fixa dans les yeux, avant de lui murmurer à l’oreille :  

- Avoue plutôt que voir la femme qui ne vivait que par toi à une époque, en train de m’embrasser, t’est insupportable !  

Otto contracta la mâchoire, chose qui n’échappa pas à son rival qui lui souriait. Malgré cela, Otto voulait ne rien laisser paraître.  

Il n’était plus très sur de ses sentiments pour la jeune femme. Il était persuadé qu’il réagissait ainsi parce qu’elle s’était éloigné de lui et qu’elle lui échappait et que donc, il n’aimait être mis de côté. Oui, c’est cela, il avait du mal à accepter ne plus être le centre d’attention d’Amy.  

Il jeta un coup d’œil à la jeune femme qui avait pris place à une table située prés de la fenêtre dans un coin du café. Elle avait délaissé son fauteuil dans un coin, Miki le maniait justement pour le mettre dans un endroit où il serait moins encombrant, pour s’asseoir sur la baquette. Elle regardait les gens passaient à travers la vitre, sa main soutenant sa tête. Otto la trouvait quelque peu mélancolique ou pensive à cet instant. D’un autre côté, le sourire qu’elle affichait signifiait qu’elle semblait heureuse et apaisée. Il n’y avait pas prêté attention auparavant, mais fort était de constater qu’elle avait changé physiquement. Il la détailla des pieds à la tête. Il sursauta lorsque ses yeux croisèrent ceux de la jeune femme. Elle le regardait si intensément qu’il se demandait si c’était bien lui qu’elle fixait de la sorte. Leurs regards communiquèrent entre eux, alors qu’il essuyait la vaisselle et qu’elle tenait son portable dans ses mains. Il perçut dans ses yeux de la tristesse, il la réconforta d’un regard. Elle lui sourit faiblement, il fronça les sourcils, puis lui sourit tendrement, tandis qu’elle le lui rendit.  

Puis, il servit à Jordan deux tasses de café sur un plateau, avant d’hausser les épaules :  

- C’est une amie, point !  

Jordan le dévisagea. Otto nettoya le comptoir prenant soin d’éviter de regarder Jordan dans les yeux.  

- Mais bien sur…  

Ce type aimait décidément se compliquer la vie. Ne pouvait-il pas admettre ses sentiments pour Amy une bonne fois pour toutes ? A croire que c’était un crime d’aimer cette fille ! Jordan soupira. Il voulait qu’Otto soit honnête, mais puisqu’il persistait à nier l’évidence, tant mieux pour Amy et lui-même. L’américain croisa les bras sur sa poitrine observa Amy du coin de l’œil, il sourit tendrement : Dieu, qu’il aimait cette fille, il serait prêt à mourir pour elle. Il reporta à nouveau son attention vers son rival :  

- Remarque ça m’arrange !  

- Pourquoi tu as peur que je te la vole ?  

- Toi ?  

Jordan éclata de rire.  

« Décidément, Otto ne cessait de se contredire ! C’en devenait pathétique ! Et dire qu’Amy l’avait idéalisé ! Il venait de chuter de son piédestal, le pauvre ! »  

Otto le saisit violemment par le col de la chemise, son regard planté dans celui de Jordan :  

- Ne me cherche pas !  

- Pourquoi ? Tu fais quoi, sinon ? Me tuer ? Tu en seras incapable, tu l’aimes trop pour m’abattre !  

Otto se figea une fraction de seconde, mais se reprit assez rapidement. Non, mais ce type était sourd ou quoi : Amy est une simple amie ! Quoiqu’il devait reconnaître qu’il ne serait pas capable de tuer Jordan : le bonheur d’Amy passait avant le sien !  

- Effectivement, je n’oserai pas !  

Otto relâcha Jordan. Ils se juchèrent du regard quelques secondes. Puis, Jordan le salua et rejoignit Amy. Le regard dur et le ton tranchant de Ryô firent sursauter Kaori et leur cliente :  

- Nous n’avons pas d’enfant !  

- Mais…  

- Vous devez faire erreur ! City Hunter, Ryô Seaba est recherché par toutes les crapules du coin, avoir un enfant c’est le mettre en danger ! Combien même dans l’hypothèse où nous aurions une fille, son existence resterait secrète ! Je ne prendrais pas le risque de la mettre en danger !  

Ryô se leva et abandonna les deux femmes entre elles. Kaori le regarda s’éloigner, un voile de tristesse passant sur son regard, puis elle revint sur sa cliente :  

- Je suis désolée…  

- Je voulais simplement la remercier !  

Amy qui se trouvait à quelques tables plus loin, reporta son attention sur la table de ses parents. Elle avait vu son père se levait et quitter le café. Et là, elle reconnut la jeune femme qu’elle avait sauvé un soir.  

- Jordan ?  

- Hum ?  

- Apporte-moi le fauteuil !  

- Ok !  

Kaori regarda cette femme, elle semblait si sincère et désolée.  

Elle comprenait l’acharnement de Ryô à vouloir qu’Amy se tienne à distance du milieu. Il faut dire qu’elle se sentait un peu responsable de la situation, elle avait tenu absolument à avoir un enfant et pourtant elle connaissait les risques du métier. Ryô ne lui en avait pas tenu rigueur, mais quelque part, elle avait le sentiment de lui avoir imposer son choix.  

Bien sur, Ryô adorait sa fille ! D’ailleurs, il ferait tout pour elle ! Il l’avait envoyé dans une des écoles les plus protéger de Tokyo. Il s’agissait d’une structure où les enfants de yakusa et autres criminels recherchés étaient placés sous protection judiciaire. Mais pour être sur que personne ne remonte jusqu’à lui, il l’avait fait faire des papiers d’identité pour Amy avec un nom de famille différent. Bref, City Hunter avait une dette envers la désormais commissaire Saeko Nogami.  

- Bonjour Kaori !  

Kaori tourna la tête vers la voix féminine qu’elle ne connaissait que trop bien ! Amy se tenait là prés de la table, le sourire aux lèvres. Kaori savait que faire semblant de ne pas avoir de lien devant les clients était pénible pour sa fille. Elle la remercia intérieurement de néanmoins continuer à jouer le jeu, malgré qu’elle et Ryô sachent qu’elle avait déjà enfreint des règles, telles que ne jamais intervenir en cas de danger, l’utilisation d’une arme à feu ou encore se mêler des affaires des autres…  

- Bonjour Amy ! Tu n’aurais pas vu Ryô sortir ?  

- Si ! Il est allé se promener au parc, je pense, car sa voiture est toujours garée !  

- Merci !  

Kaori se leva, fit un clin d’œil à sa fille et s’en alla.  

Amy se tourna vers la cliente qui la détailla. Cette dernière mit sa main devant la bouche, avant de chuchoter :  

- C’est vous, n’est ce pas ?  

- Vous devez faire erreur !  

La client lui tendit un vêtement, il s’agissait de la veste que la jeune fille lui avait posé sur les épaules le soir de leur rencontre, afin qu’elle se couvre. Malgré elle, Amy ne put s’empêcher de sourire :  

- Prenez-le !  

- Non, écoutez, je ne suis celle que vous pensez !  

- Peu m’importe ! Prenez-le !  

Amy se saisit du vêtement. La cliente lui offrit un magnifique sourire, avant de se lever et de lui demander :  

- Je ne connais pas bien la ville, vous voulez bien me faire visiter ?  

- Mais…  

- S’il vous plait !  

Amy lui sourit et accepta. Jordan leur ouvrit la porte.  

Et c’est ainsi qu’Amy avant de s’en aller, présenta à la jeune femme, ses amis :  

- lui, le jeune brun derrière le comptoir : c’est Otto ! Contrairement à son père, il n’a pas peur des chats, il aime l’action et déteste passer ses journées derrière le comptoir !  

Lui et Amy se mirent à rire suivit par la cliente.  

Saori rejoignit son frère, lorsqu’elle vit Amy lui fit un signe la main.  

- Elle, c’est Saori, la sœur d’Otto, on ne dirait pas comme ça, mais ils s’entendent comme chien et chat, je joue souvent les arbitres !  

Les deux jeunes gens lui tirèrent la langue, en guise de réponse.  

- Et lui, c’est Jordan, mon petit ami ! Tu verras, il est meilleur guide que moi ! Enfin, c’est quoi, ton nom ?  

- Oh, excuse ! Luna !  

- Enchantée, Luna ! Bon ben, on y va ?  

Otto retira son tablier, fit la bise au passage à sa sœur qui lui adressa un regard meurtrier et rejoignit Amy à l’extérieur. Saori regarda autour d’elle. Devant tout le nettoyage qui l’attendait, elle serra les poings, avant d’exploser :  

- Otto, espèce de dégonflé !!!  

Pendant ce temps au parc :  

« Qui d’après toi sera ma victime ! »  

Voilà les mots qui lui étaient adressé sur le papier qu’il avait récupérait dans la cuisine. Il avait jugé bon de placer un émetteur dans les vêtements de sa femme et ceux de sa fille. Il avait, par ailleurs, contacté Otto par le biais sa montre, afin que ce dernier garde un œil sur sa fille. Otto lui avait juré qu’il lui ferait un compte rendu détaillé, et même qu’il le contacterait si ça tournait mal !  

On n’est jamais trop prudent, et puis il avait du mal à faire confiance à Jordan. En fait, il ne lui faisait pas confiance du tout.  

Ryô tirait sa bouffé de cigarette, en regardant les enfants s’activaient autour de lui. Il sourit. Il se souvenait des fois où il avait baladé Amy au parc et d’un jour en particulier.  

Amy âgée de 3 ans faisait de balançoire sous l’œil protecteur de Ryô. Elle ne cessait de lui envoyer bisous à l’aide de ses petites mains :  

- Sibou, papou !  

- Amy tiens-toi tu vas faire boum !  

- Maman où ?  

- Elle est allée chercher de quoi nourrir les gloutons que nous sommes !  

Elle lui tendit les bras, signifiant qu’elle voulait qu’il la porte. Elle lui caressa la joue et lui chatouilla au ventre, quand une présence meurtrière se fit sentir. Ryô intima Amy de se taire en amenant son index à ses lèvres. Puis il sortit discrètement son arme, à peine eut-il le temps de repérer son adversaire, qu’une rafale de balles s’abattirent sur eux.  

Ryô tenta protégea sa fille avec sa veste et son corps, Amy se mit à pleurer. Ryô plongea, dégaina et tira.  

Amy ne cessant de pleurer, Ryô ne parvenait pas à se concentrer sur son adversaire. Ils étaient cachés derrière un arbre :  

- Amy, calme-toi ! Tu vas nous faire repérer !  

Mais la petite redoubla ses cris.  

Il la serra ferment contre lui. Quand il vit son adversaire pointait son arme sur Kaori qui venait de revenir avec la poussette. Il pesta contre lui-même, comment voulait-il protéger sa femme, sa fille et lui-même.  

- Alors, City Hunter, on se cache ?  

- Qui moi ?  

Ryô sortit de sa cachette avec Amy dans les bras, l’arme prête à faire feu :  

- Relâche, ma partenaire !  

- C’est un beau bébé que tu as là !  

Ryô arma le chien.  

- Tututu, je ne ferai pas ça, regarde ! Il y a un point rouge sur le crâne du bambin !  

Ryô grogna. Ce type n’était pas seul. Quelqu’un avait sa fille en ligne de mire, tandis qu’un autre visait sa femme. Que faire ?  

- Qu’est-ce que tu veux crétin ?  

- Ta peau !  

- Alors, relâche-les !  

- Non !  

Contre toute attente, Kaori enfonça ses talons dans le pied de son adversaire, profita de son effet de surprise pour se saisir du bras de son assaillant dans lequel se trouvait l’arme et le désarma aisément avec un jeu de jambe bien senti.  

Un coup de feu retentit, Ryô crut que son cœur allait s’arrêter. Des cheveux noirs se mêlèrent au vent. Le nettoyeur tomba à genoux tandis que Kaori accourut vers lui. La main qui tenait Amy fut recouverte de sang. Le nettoyeur poussa, malgré lui, un cri de douleur à la vue de ce sang. Le corps de sa fille s’était figé :  

- Amy !!!  

- Ryô !!!  

Kaori posa sa main sur l’épaule de son mari, cela faisait dix minutes qu’elle l’appelait. Ce dernier sortit de sa torpeur. Kaori comprit à son regard à quoi il pensait :  

- Ryô, tu n’y pouvais rien !  

- Notre fille aurait pu mourir, Kaori !  

- Oui, mais elle est en vie !  

- Peut-être… Mais le jour où il arrivera vraiment quelque chose, tu me le reprocheras !  

- Ryô…  

- Je t’ai prévenu Kaori !  

La jeune femme prit le nettoyeur dans ses bras. Les mots ne l’apaiseraient pas, elle le savait.  

Amy, de son côté, montrait à Luna, ses endroits préférés. Otto et Jordan ne cessaient de s’envoyer des pics. Luna entreprit d’emmener Amy faire du shopping. La jeune femme refusa poliment, mais Luna la traîna de force. Amy accepta donc d’essayer diverses tenues sous le regard admiratif des deux hommes.  

Luna ayant très vite deviné l’attirance d’Otto décida de lui demander son avis sur le choix des tenues que portait Amy, ce qui n’était pas du tout au goût de Jordan.  

Ce dernier gêné, voire mal à l’aise, s’empressa de se défiler. Après la séance shopping, ils décidèrent de promenait.  

Jordan dont le silence intriguait Amy, venait de se rendre compte qu’ils étaient suivis. Il se rapprocha d’Otto et l’informa discrètement.  

Otto passa sa main à l’arrière de son jeans, tandis que Jordan chargea son arme.  

Dans une voiture, un homme hurla à ses hommes :  

- Ramenez-moi la fille de City Hunter et la tête de mon fils !!!  

Amy qui se regardait dans le miroir, aperçut dans son reflet la présence de quatre hommes, puis une étrange camionnette :  

- Ca va chauffer !  

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