Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Beta-reader(s): Lexine

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 19 chapitres

Publiée: 07-09-04

Mise à jour: 13-03-08

 

Commentaires: 61 reviews

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General

 

Résumé: Ryô et Kaori ont une fille et l'Union Toepe est de retour...

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter au féminin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter au féminin

 

Chapitre 4 :: la discussion entre mère et fille

Publiée: 11-09-04 - Mise à jour: 11-09-04

Commentaires: Salut tout d'abord merci pour vos reviews! ensuite merci, lex et clo! Et enfin, je réponds à la question se pose : "comment..." Un détail, je viens de rétifier l'erreur ds lae jeu, maintenant, il y a un chap 19 (allez-y!)

 


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Chapitre 3 : discussion entre mère et fille  

 

La famille CH regagna sa demeure (NDA : Kaori et Ryo ont déménagé pour une accessibilité facile pour leur fille). Amy entreprit de regagner sa chambre pour faire ses devoirs et se préparer avant l’arrivée de ses amis.  

 

Pendant ce temps, Ryo et Kaori se trouvaient dans le salon.  

 

Kaori se sentait mise à l’écart de certaines choses et elle n’aimait pas ça, surtout quand il s’agissait d’Amy.  

 

Elle prit une bouffée d’oxygène et pris la parole.  

 

Ryo ?  

Hum ?  

Tu m’expliques ce qui se passe ?  

De quoi tu parles ?  

Tu sais très bien de quoi je parle. De la scène au café avec Amy.  

Quoi ? C’était comme d’habitude, on s’amusait !  

Non justement ! Tu t’es conduit avec elle comme… je sais pas… comme … comme un pro, comme si tu voulais la mettre à l’épreuve ! Comme si, pour toi, notre fille était, elle-même, une pro !  

 

Ca y est ! Elle le savait ! Il ne s’était pas assez maîtrisé au Cat’s Eyes. ses émotions l’avaient submergés. Il avait mis sa fille à rude épreuve devant tout le monde. Mais surtout Kaori n’était pas dupe, elle savait que quelque chose se passait, mais quoi ? Et c’était ce qu’elle voulait savoir ! Là ! Maintenant !  

Kaori, quant à elle, fixait son partenaire dans les yeux avec détermination. Sans savoir pourquoi elle tremblait de connaître la réponse.  

 

Ryo s’apprêtait à répondre, quand ses sens se mirent en alertes. Des coups de feu retentirent peu de temps après. Les vitres volèrent en éclats. En une fraction de secondes, Ryo se précipita sur Kaori et la protégea de son corps. Les coups de feu allaient les toucher quand les tirs d’une mitraillette mirent fin à la fusillade.  

Ryo et Kaori se relevèrent et découvrirent l’intervenante.  

 

AMY ??? S’écria Kaori.  

 

Amy se tenait devant ses parents, mitraillette en main.  

Kaori détailla la jeune fille de la tête aux pieds. Non elle n’avait pas rêver. Sa fille avait bel et bien tiré. Maintenant, elle leur souriait, mitraillette baissée.  

Le temps semblait s’être figé dans la pièce, Kaori ressentait le besoin de prendre Amy dans ses bras pour s’assurer que c’était bien elle. Mais elle n’osa pas. Savoir sa fille handicapée capable de se défendre provoquait deux sentiments contradictoires en elle : le soulagement, mais surtout la crainte. La crainte qu’elle ne se prenne une balle en plein cœur. A l’inverse de Ryo et Kaori, et même des personnes valides, sa fille aurait sans doute plus de mal à se projeter à terre lors d’une attaque.  

Amy, quant à elle, se traitait d’idiote. Elle avait tout fait, ces six derniers mois, pour passer inaperçue. Surtout pour que ses parents n’apprennent rien sur son côté « justicière » et voilà qu’ils savaient tout. Ils avaient tout appris à cause de cette attaque, qui n’avait duré que quelques secondes.  

 

Une tension s’installa dans la pièce, Amy préféra sortir d’ici au plus vite.  

 

Vous n’avez rien ? Demanda Amy inquiète.  

Non ça va. merci ! Lui répondit Kaori, en état de choc.  

Je suis au sous-sol, si vous me cherchez ! »  

 

Il fallut du temps à Kaori pour réaliser ce qu’il pouvait bien y avoir de si intéressant au sous-sol.  

 

Dans la salle de tir :  

 

Des coups de feu retentirent du sous-sol, justement. Kaori écouta attentivement. Comment… comment sa petite fille en était-elle arrivée là ? Mais pourquoi elle, sa mère, n’avait-elle rien vu ?  

 

Kaori questionna Ryo du regard.  

 

Je n’en savais rien avant-hier soir ! Essaya de se justifier celui-ci.  

Hier soir ? Demanda Kaori, surprise.  

 

Ryo raconta, alors, à Kaori la scène à laquelle il avait assisté la veille.  

 

Kaori l’écoutait attentivement, tout en écarquillant les yeux de surprise. A la fin du récit, elle s'asseya et commença à pleurer. Ryo pris place à ses côtés et la serra dans ses bras.  

 

Ne pleure pas ma douce ! Ça va aller, tu verras.  

 

Kaori se blottit contre lui avec amour et cessa de pleurer. Sa tête était posée sur l’épaule droite de son mari. Celui-ci eut un frison familier en sentant le souffle suave de sa femme sur son cou.  

Il resserra son étreinte et commença à lui caresser le dos sensuellement, ce qui fit frémir Kaori à son tour.  

C’était toujours comme cela. Dès qu'ils s'approchaient d'un peu trop près, ils craquaient.  

Elle s’écarta légèrement de lui et put ainsi le regarder. Ils ne firent que croiser leurs regards, chargés d'amour et désir, que leurs lèvres se pressaient l'unes sur les autres. Leurs corps se rapprochèrent encore plus, même l'air ne passait plus. Ryo caressa les hanches de Kaori et remonta ses mains les passant, par la même occasion, sous la chemise de celle-ci.  

Kaori avait les mains plongées dans la crinière de son étalon.  

Le désir montait continuellement.  

Mais ce baiser n’était qu’une promesse d'un moment privilégié, plus tard. Car là, ils savaient tous les deux qu'ils devaient parler avec leur fille.  

Ils se séparèrent à contre cœur et se sourirent avec complicité. Ils savaient comment allait finir leur soirée.  

Kaori hocha la tête et lui fit un clin d’œil. Ryo fit courir ses mains tout le long du dos de sa compagne, caressa ses fesses et lui donna une petite tape pour la faire partir. Ils rigolèrent.  

 

Kaori se leva et partit rejoindre sa fille tout en balançant les hanches subjectivement sous le regard chargé d'amour, de tendresse, d’admiration, de désir, de possession et d’excitation de Ryo.  

 

Dépêche-toi de quitter cette pièce sinon mon mokkori va craquer ! Et je ne répondrais plus de rien, répliqua-t-il, un sourire aux lèvres.  

 

Kaori éclata de rire, mais se dépêcha quand même, décidant de ce fait de suivre le sage conseil de son mari. Même si elle aurait aimé terminer leur étreinte, elle devait parler avec sa fille car Amy la préoccupait quelque peu.  

 

Ryo, lui, rit à gorge déployée et se laissa tomber sur le canapé. Il savait que ses deux amours avaient besoin de parler. Son tour viendrait. Ainsi que pour sa femme qui ne perdait rien pour attendre et sa fille qui lui devait des explications.  

 

Pendant ce temps-là au sous-sol, Amy se défoulait sur la cible en face d’elle. Elle ne savait pas pourquoi, mais chaque fois qu’elle tirait, il était évident que ce n’était pas une débutante. Il lui semblait que le sang qui coulait dans ses veines était comme drogué par l’envie de tirer.  

 

Quelques minutes plus tard, Kaori pénétra dans la salle de tir et observa la scène : Sa fille ne manqua pas une fois sa cible. Elle tirait avec une telle précision. Son regard était dur, froid et concentré à un point que Kaori eut la vision du visage de Ryo se superposant sur celui d’Amy.  

 

Y’a pas photos. c’est bien la fille de son père ! Il ne pourra jamais dire que je l’ai eu avec le facteur. » Pensa Kaori, en riant intérieurement.  

 

Puis, elle sourit tendrement.  

 

Cinq tirs parfaitement centrés !  

Maman ! ! !  

Je peux ?  

Heu…oui !  

 

Kaori chargea son arme et tira à son tour. Certes, elle n’était pas aussi douée, mais elle touchait la cible.  

Elle se remémora ses débuts : Mon dieu, qu’elle était maladroite. C’était la naissance d’Amy qui l’avait poussé à s’améliorer. D’autant plus que leur petite fille était née avant terme. Kaori et Ryo avaient vécu leurs premières angoisses en tant que parents. Leur fille à la naissance luttait, déjà, entre la vie et la mort. il avait fallu la réanimée, puis elle avait été mise en couveuse. Kaori se souvint encore du moment où elle l’avait vu pour la première en couveuse avec des tubes partout. Elle n’avait même pas eu le droit de la toucher.  

 

C’était affreux pour ce couple, qui venait de concevoir une preuve de ce qui les unissait. Et voilà que leur bébé devait se battre pour vivre et qu’en plus ils ne pouvaient que la toucher à travers une vitre. Imaginez, leur joie quand, enfin, leur bébé était sorti d’affaire.  

Mais, même si dans le milieu personne ne savait qu’ils avaient eu un enfant, cela ne les empêchait pas de se faire, plus d’une fois, attaquer lorsqu’ils protégeaient leurs clients. Dans ces cas-là, Ryo devait protéger quatre corps : celui du client, celui de Kaori, celui du bébé et le sien.  

Mais hélas, il avait beau être le nettoyeur n°1 du Japon, ce n’était pas superman !  

C’est pourquoi il avait entraîné Kaori, car il ne voulait pas prendre le risque de perdre la mère et/ ou la fille.  

Mais pour protéger leur enfant, Kaori avait du apprendre à se protéger elle-même.  

 

Je ne vise pas aussi bien que toi !   

 

Kaori reposa son arme et regarda sa fille.  

 

Mais j’ai toujours réussi, plus ou moins, à te protéger ! Je ne voulais pas que tu connaisses notre métier avant que tu ne sois en âge de comprendre ! Aujourd’hui, mon bébé a grandi et ça il faut que je m’y fasse !   

 

Un silence s’installa, puis elle continua :  

 

Amy, je ne veux pas te perdre ! Tu es le plus cadeau que ton père m’est offert. La preuve d’amour de deux êtres qui s’aiment ! De plus, tu es mon enfant unique et je t’aime ! Je ne supporterai pas de te savoir en danger ! Tu es mon bien le plus précieux à présent.  

 

Amy sentait que sa mère allait craquer. Elle sortit de son fauteuil, se mit debout tout en s’appuyant sur la table et serra sa mère dans ses bras.  

 

Maman, je suis et je resterai prudente. Tu sais, j’en ai marre de dépendre des autres ! Je veux me protéger moi-même et vous protéger moi aussi ! Je suis en fauteuil, c’est vrai ! Mais je veux prouver ma valeur aux autres ! Montrer que mon handicap ne m’empêche pas de flanquer une raclée à ces pourritures qui font le monde d’aujourd’hui ! Je veux faire comme Falcon a fait ! De toute façon, que je sois ici ou ailleurs, le danger existe toujours ! Que l’on vive normalement ou pas ! Mais surtout, je ne veux pas que vous mourriez en me protégeant parce que… parce que je vous aime et que sans vous, je suis perdue !  Dit Amy alors qu’elle fondit en larmes.  

 

 

Kaori caressa les cheveux de sa fille et l’embrassa sur le front.  

 

Tout bien réfléchi, sa fille avait prouvé qu’elle savait se défendre et puis Kaori connaissait quelqu’un qui saurait parfaitement veiller sur elle. Elle savait pertinemment qu’à eux deux, ils formaient une paire imbattable. Tout comme Ryo et elle.  

 

 

 


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