Chapitre 13 :: des maux violents : 1ère

Publiée: 18-04-05 - Mise à jour: 18-04-05

Commentaires: slt non je suis pas morte seulement j'ai plus vraiment le temps de faire des majs régulières. De plus, mon ordi ma tt paumé dc voilà! mais je me rattraperais pdt les vacs en espèrant que vous me suivez tjs

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Quelque part dans une propriété hautement surveillée et l’abri des regards un indiscrets, un homme derrière son bureau, qui jusqu’alors tenait un cigare dans s main droite, semblait visiblement de très mauvaise humeur. Les traits de son visage se firent plus durs et plus effrayants. Son cigare, quant à lui, finit sa course sur sol, l’homme l’écrasa comme un vulgaire insecte. En face de lui, se tenait un homme à l’allure pitoyable, ses vêtements et son corps étaient meurtris. Cet homme tenait à peine sur ses pieds, certes il souffrait, mais il voulait avertir son chef du complot qui se jouer dans son dos. Le chef, lui, venait de briser son verre de wiski. Il avait sa main gauche ensanglantée, mais qu’importe, il ne craignait pas la douleur. Sa haine était bien plus grande, oui la haine était son alliée et elle se lisait dans son regard : « Tu n’aurais jamais du faire autant de vagues, Jordan, tu vas payer ! Oh oui, tu vas payer ! »  

« Que dis-tu ??? Mon fils ???  

- Oui, monsieur, votre fils !  

- Ainsi donc il persiste à me tenir tête !  

Le chef sortit son poignard et le lança en direction du pauvre qui parvient à l’éviter de peu. Le chef le regarda avec des yeux si noirs que l’homme crut avoir le diable devant lui.  

- Il… il… a…. éliminé tous vos hommes un à un et…  

- Et quoi ? Parle !  

- Je… je…. pense qu’il… est… à l’origine de la disparition de certains de nos dossiers !  

- Je m’en doutais ! Tu ne m’apprends rien ! Mais ce qui m’intéresse c’est de savoir qui est avec lui !  

- Une rumeur circule comme quoi une nettoyeuse aurait mis à terre assez facilement plusieurs individus ayant des rapports étroits avec notre organisation !  

- Une nettoyeuse, tu dis ? Qu’est-il arrivé à ses hommes ?  

- ils sont à l’hôpital !  

- Bien, allons leur rendre une petite visite ! Mais avant, je vais passer quelques coups de fil ! Dit dans un sourire mauvais.  

Au même moment, dans un endroit sombre, un laboratoire souterrain, on pouvait distinguer à travers la poussière des essais scientifiques, ainsi que des ordinateurs qui clignotaient. Tout à coup, l’endroit fut éclairé par un néon rouge clignotant, semblable une alarme, c’est alors qu’une voix mécanique, robotisée annonça :  

« La résurrection a lieu ! Les âmes guerrières se réveillent ! »  

Et sur l’un des écrans informatique, on pouvait y lire :  

« Enclenchement automatique du projet : N°52 en phase d’éveil »  

Pendant ce temps chez CH, Amy était là immobile, non pas qu’elle avait peur, mais ses membres refusaient de bouger, sa tête était comme engourdie, son regard était fixe. Elle essayait de se concentrer, mais en vain. Son cerveau semblait être déconnecté du monde réel. Elle avait l’impression d’être à cent mille lieux d’ici. Rien, elle n’entendait rien de ce qui se disait entre son père et Jordan. La seule chose que parvenait encore à voir ses yeux, était sa mère, visiblement irritée, qui tentait de calmer le jeu.  

Kaori était quelque peu paniquée, jamais elle n’avait vu Ryo aussi en colère de toute sa vie. Elle essayait plus ou moins de le raisonner, mais rien n’y fait. La partenaire du plus grand nettoyeur commençait à prendre peur face à l’aura qu’émanait de son mari. Mais refusant de le faire savoir, elle tenta tout de même de les séparer :  

« Ryo, je t’en prie, calme-toi ! Supplia Kaori.  

Ryo, lui, ne parvenait pas à se calmer. Il n’aimait pas ce type, il n’aimait pas la tournure que prenaient les événements. De plus, il avait découvert par quelques indics que l’Union Tope avait à sa tête un chef pire que Kaïlbra et que ce dernier avait un redoutable tueur comme successeur. Voilà pourquoi, il était énervé, sa fille avait passé la nuit avec un type dont il ne sait pratiquement rien si ce n’est que c’est justement un tueur.  

- Que je me calme ? Comment veux-tu que je me calme ? Ce type est un tueur et le comble de tout est qu’il séduit notre fille !!! »  

Ryo empoigna Jordan par le col et avec son regard le plus glacial, le menaça:  

« Si j’apprends que tu as essayé de lui nuire, je te tue, c’est clair ? »  

Jordan avala difficilement sa salive et acquiesça. Jordan, pour être lui-même du milieu, n’était pas surpris par cette menace. Quoique il aurait préféré que cela se passe plus calmement, après tout, il lui avait ramené sa fille saine et sauve. Et puis au fond de lui, il souhaitait avoir le droit d’aimer Amy Shan Saeba, la fille du pire ennemi de son père. Mais la vraie raison, c’était qu’il espérait sans faire un allié et que celui l’aiderait dans sa quête au sujet de son passé.  

Ryo relâcha sa proie et s’apprêta à se tourner vers sa fille. Le nettoyeur était hors de lui. Elle lui avait désobéit et en plus, elle jouait aux héroïnes derrière son dos.  

« Elle est aussi inconsciente que sa mère ! » se surprit-il à penser  

A cette pensée, il ne put s’empêcher de s’attendrir, un sourire se dessina sur ses lèvres :  

« Ah lala, j’ai vraiment pas de chance ! Moi qui croyait ne pas à faire à deux furies. Malheureusement pour moi, si ce n’est pas la mère qui m’empêche de draguer, c’est la fille !  

- Pardon ? Demanda Kaori intriguée.  

La massue derrière le dos, Kaori s’était rapprochée dangereusement de son mari qui s’empressa de rectifier :  

- Mais rien du tout, mon ange ! ahaha !!!  

- Je n’aime pas quand tu prends ton air idiot, en général ça finit très mal ! »  

Ryo reprit son sérieux et fusilla Jordan du regard. Ce dernier ne savait plus où se mettre. « Aïe c’est plutôt mal partie pour lui demander de l’aide ! »  

Kaori, quant à elle, qui vit que la situation risquait de dégénérer, s’empressa d’aider Jordan à se relever, avant que Ryo ne se décide à le démonter de ses propres mains. Mieux vaut ne pas rester à la vue de City Hunter, quand il est de mauvaise humeur. Mais ce dernier leur barra la route :  

« Tu restes là !  

- Mon amour, si tu allais t’occuper de notre fille, pendant que je m’occupe de lui ?  

Kaori jouait sur sa sensualité et son regard pour amadouer son mari qui bien sur ne résista pas à cette main baladeuse et à cetta voix terriblement sensuelle.  

- Je n’aime pas quand tu joues la carte de la séduction, tu me fais perdre tous mes moyens !  

- Ne discute pas ou je te prive de mokkori jusqu’à la fin de tes jours !  

- C’est inhumain ! Kaoriiiiiiiii !!!!!!!!  

Elle ne connaissait pas ce jeune homme, mais elle avait l’impression qu’il était loin d’être un ennemi. Elle ressentait tout l’amour qui émanait de lui pour sa fille, elle était persuadée qu’il l’avait toujours protégée. De plus, les regards ne mentent pas, intuition féminine ou non. Par ailleurs, elle sentait qu’il avait sans doute des choses importantes à dire, elle prit donc l’initiative de le prendre à part. Au moins, elle serait sure qu’il n’y aurait pas de mort dans son salon. Kaori fit entrer Jordan dans la cuisine et lui servit une tasse de café.  

« Je t’écoute, qu’as-tu à m’apprendre ? »  

Ryo qui se retrouvait seul dans le salon se tourna, enfin, vers Amy. Mais hélas cette dernière n’était plus visible dans son champ de vision. Il la chercha donc du regard.  

« Où est-ce qu’elle est encore passée ? Amy ! »  

Amy venait de regagner sa chambre. Elle tenta de se lever de son fauteuil roulant, mais ses jambes refusèrent toujours de lui obéir.  

« Et merde !!! »  

Refusant de capituler, elle redoubla d’efforts, soudain une voix retentit, une voix qu’elle ne connaissait pas d’ailleurs.  

« Il est temps !  

- Qui est là ?  

La jeune fille se retourna en pointant son arme, mais personne à l’horizon.  

« Serais-je devenue folle ? »  

Mais la voix retentit encore. Amy ressentit à ce moment précis un mal de crâne incroyable. Elle se rassit au bord de son fauteuil en prenant appui sur ses accoudoirs. Une fois assise, elle ferma les yeux comme pour se soulager, mais la voix ne la quittait pas.  

« Il est temps ! »  

La jeune femme avait maintenant sa tête entre les mains. Elle gémissait de douleur, mais tentait en vain de lutter pour ne pas attirer l’attention de l’extérieur :  

« Qui… qui… êtes-vous ? Réussit-elle à articuler.  

La voix se fit plus insistante, mais son message changea :  

« Ne lutte pas contre ton destin! »  

A ces mots, Amy vit défiler d’étranges images. Impossible de dire concrètement ce qu’elles signifiaient. De plus, la jeune fille n’était pas sure de ce qu’elle voyait : des enfants pleurant, criant, des hommes, des armes et… et une petite fille isolée dans son coin avec un ours dans les mains, puis plus rien.  

Au même moment, Amy venait de s’effondrait sur le sol.  

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