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Chapitre 14 :: Des maux violents : 2ème partie Publiée: 01-05-05 - Mise à jour: 01-05-05 Commentaires: voilou la suite accrochez vous la suite promet
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Pendant ce temps au quatre coin du pays, de curieux comportements se manifestèrent. Des jeunes hommes majoritairement, mais également des jeunes filles semblaient souffrir atrocement presque en même temps, mais à des endroits géographiquement différents. Pourtant physiquement rien ne laisser entendre d’où pouvait provenir cette douleur. Quoique quelques secondes suivantes, on pouvait voir ces mêmes individus se tenir la tête entre les mains en s’écroulant sur le sol presque brutalement. De divers groupe de personnes accoururent auprès de chacun d’eux et prévinrent les secours. Mais à l’arrivée de ces derniers, les jeunes gens avait repris leurs esprits et agissaient comme si rien ne leur était arrivé. Sauf une chose avait changé : la lueur dans leurs yeux. Cette lueur semblait différente de la précédente, mais en quoi ?
Ryo tentait en vain de réveiller Amy. Lorsqu’il rentrait dans sa chambre, il l’avait découverte étendue sur le sol inerte. Le cœur avait un battement face à la pâleur de sa fille :
« Amy, tu m’entends ? Amy !!! »
Ryo secouait sa fille, en espérant la faire reprendre conscience. Jamais, il n’était aussi paniqué qu’à ce moment précis. Au moment dans la cuisine, Kaori vivait exactement la même angoisse avec Jordan, sauf que contrairement à Amy, il était encore conscient, mais il se tenait la tête entre les mains et semblait souffrir. Mais il lutter contre. Contre quoi ?
FLASH BACK
« Allez tire !
- Non !!! Je ne veux pas !!!
- Tire !
- Allez au diable !
- Ecoute petit prince, ici c’est moi qui donne les ordres ! Et ton père risque de perdre patience, alors tire !
- Maman !
A travers une vitre, une jeune femme d’une vingtaine d’années et d’une grande beauté semblait prier intérieurement, car ses mains étaient jointes. Elle contemplait tristement ce spectacle contre lequel elle ne pouvait rien faire. Son fils si innocent perdait sa pureté face à ces bruits effroyables et ces images qu’on leur diffuser comme un film. Son seul espoir, qu’ils découvrent la vérité. En effet, la jeune femme qui devait agir en toute discrétion, espérait encore une fois de leur aide. Elle tourna la tête vers un autre enfant. Oh, combien elle s’était attachée à cet enfant.
L’homme la vit et comprit l’enthousiasme de son élève, il le gifla sans ménagement. L’enfant rebelle qui osa ce que tout enfant ce serait garder de faire, il lui cracha à la figure.
Ce garçon de dix ans tenait tête un homme très autoritaire, mais il s’en foutait, il n’aimait pas cet homme. C’était un scientifique, avant tout, mais là il formait des soldats. La cible en carton sur laquelle devait tiré tous ces malheureux enfants, avaient toutes un point commun une photo. La photo d’un homme qui était jugé comme dangereux pour chacun d’eux.
Mais le petit garçon n’en croyait rien, pourtant…
Un coup de feu retentit :
« MAMAN !!!!
- Jordan !!!
Le petit garçon accourut vers sa mère qui s’écroula sur la sol, suite la balle reçut dans le dos. Jordan prit la tête de sa mère et la posa sur ses genoux, il fut rejoint par son seul ami. La jeune femme caressa le visage de son fils, elle semblait choquée par l’absence de larmes sur son visage, elle ne put s’empêcher de dire à voix haute :
« Finalement, il a gagné, il a fait de toi ce qu’il voulait ! »
« Mon fils, garde toujours en tête que je t’aime !
- Moi aussi, je t’aime, maman !
Le visage inondé de larmes, la jeune tourna la tête vers le deuxième enfant qui, en généra,l tenait un ours en peluche : ce dernier, tout comme son fils, ne pleurait pas, ils ne devaient pas et elle le savait et les en remerciait presque dans un sourire et ses yeux se firent clos.
On entendit un cri de douleur résonné à travers le bruit de balles.
FIN DU FLASH BACK
« Jordan, qu’est-ce tu as ?
- Ma… tête… j’ai mal !!!
- Calme-toi, je vais te chercher quelque chose !
- C’est inutile !
- Mais…
Kaori entendit la voix de Ryo complètement paniquée :
« Kaori, qu’est-ce que tu fiches ?? Appelle le Doc ! »
Kaori ne perdit pas de temps, rejoignit Ryo et là elle comprit mieux ce que son mari lui disait précédemment.
« Qu’est-ce qu’elle a ?
- je ne sais pas ! Appelle le Doc !
- Oui !
Amy qui reprenait lentement conscience, l’en dissuada prétextant une mauvaise migraine qui lui était passée. Kaori raconta alors à Ryo que Jordan lui aussi était souffrant. Ryo contempla sa femme quelques instants et regarda attentivement sa fille et là quelque chose le gêna :
« Ses yeux ! Dit-il.
- Quoi ses yeux ? Demanda Kaori qui elle ne vit rien.
- Tu es aveugle ou quoi ? regardez-les bien !
Kaori regarda plus attentivement, rien ! La lueur avait disparu ce qui troubla Ryo. Avait-il rêvé ? Pendant une fraction de seconde, il y avait vu une lueur rouge, une lueur qu’il connaissait bien en tout cas dans ses souvenirs. Cette lueur se manifestait chez les soldats qui venait de goûter à la poussière d’ange. Mais il se ravisa, car en général, ces hommes agissaient de suite, et sa fille semblait parfaitement normale. D’ailleurs, celle-ci regarda ses parents tour à tour incrédule :
« Mais qu’est-ce qu’ils ont à regarder comme ça ? »
« Amy ?
- Oui, papa ?
- Dîtes donc, le maquillage ça vous réussi pas heureusement que je suis là pour rattraper la famille ! Hein, mon cœur ?
Ryo qui venait d’entourer d’un bras sa femme, sentit la fureur de celle-ci ainsi que celle de sa fille montée dangereusement, il se prit une massue 200000tonnes de la part d’Amy et de Kaori.
« Non mais !!! »
La sonnerie d’entrée retentit, Kaori s’empressa d’aller voir :
« Saori, Otto quelle bonne surprise ! Entrez !
- J’en déduis qu’Amy est rentrée ! dit froidement Otto
- Otto ! Va la voir, ça lui fera plaisir ! lui assura Kaori
- Je ne crois pas !
Le jeune homme venait d’apercevoir la présence de Jordan dans l’encadrement de la porte de la cuisine. Il serra les poings, décidément il était toujours là quand il voulait l’avoir à lui seul. D’ailleurs il comprenait pas ce que cet américain foutait ici, Ryo aurait donc tolèrer sa venue. Otto préféra donc tourner les talons, mais une voix le retint :
« Idiot ! Je croyais qu’on était amis ! »
Il se retourna et il la vit. Une fois encore, elle est belle. Une fois encore, son cœur battait à tout rompre. Mais il était là, lui ! Alors pourquoi le retenait-elle ?
- Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Tu crois qu’il suffit que tu souries pour que je te tombe dans les bras !
- Mais qu’est-ce que tu me chantes ? J’ai besoin de toi, tu es mon ami, mon partenaire, tu l’as oublié ? C’est toi qui la dit je te le rappelle et je le crois !
Amy s’était rapprochait d’Otto et lui faisait face.
« Tu l’as quand tu m’as remise cette rose ! »
Elle sortit la rose de son pull et lui la montra. L’état du bijou fit douter Otto quant à la sincérité de sa soi-disant partenaire. Le bijou était abîmé suite à la balle qu’avait reçut Amy la veille. Mais ça Otto ne le comprit pas. Le jeune homme s’emporta :
« C’est comme ça que tu traites tes amis en réduisant en pièce une rose qui symbolisait mon amour pour toi !!!
Les mots étaient sortis tous seuls, il n’avait rien vu venir. Elle était là à le regarder abasourdie, elle ne réagissait pas à première vue. « Quel con je fais ! Elle va penser quoi maintenant ! »
Qu’est-ce qu’il venait de dire ? Amy n’en croyait pas ses oreilles, elle ne savait trop comment réagir. Que ressent-elle pour lui ? Tout était flou en elle. Pourquoi faut-il toujours qu’il gâche tout ? Pourquoi faut-il toujours qu’il la mette au pied du mur ? Elle regarda Otto puis Jordan et là elle était perdue. Jordan qui avait été là, avait assisté à tout. Le regard fermé mais le cœur hurlant de douleur face à la déclaration accidentelle d’Otto. Il comprit alors qu’il la perdait. Non, il n’était pas sans savoir qu’Otto était lui aussi épris d’elle. Mais de qui l’était-elle ? C’était ça au fond le problème. Elle les avait regardé avec la même intensité.
Ryo, Kaori et Saori, quant à eux, regardèrent la scène avec beaucoup d’intérêt :
« Tu n’as pas oublié notre pari, ma chérie
- Grrr, tu ne penses qu’à ça !
- A moi, les belles japonaises !
Ryo effectua sa danse de la victoire, sous le regard interrogatif des autres.
Jordan ne pouvant en voir davantage, s’exila dans la cuisine. Amy, quant à elle, recula apeurée et sortit de la pièce. Quelques secondes plus tard, Ryo détecta la détonation d’une arme à feu et ses sens se mirent en alertes. Ce dernier se précipita dans la cuisine en hurlant :
« A terre ! »
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