Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: cityxyz

Beta-reader(s): RKever, Macema

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 27-10-10

Last update: 01-06-12

 

Comments: 45 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: Une fiction dans un autre contexte que notre City Hunter, Ryô Saeba est un professeur dans une université où sa chère Kaori est son élève... Très vite un lien secret et étrange se lie entre eux... Êst-ce que leur statut professeur-élève, les empêcheront de faire évoluer et épanouir leurs sentiments ???

 

Disclaimer: Les personnages de "LES MEILLEURES ANNÉES" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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Chapter 6 :: Des points communs à l’attachement …

Published: 09-04-11 - Last update: 17-12-11

Comments: encore un plaisir d'écrire <3

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Une nouvelle semaine attendait Kaori et celle-ci n’allait pas être des moindres. Kaori avait plein d’idées en tête, elle ne comptait pas abandonner son projet d’aide à la personne. D’ailleurs, elle en fit même part à ses amies au déjeuner.  

 

- Tu es folle ou quoi, tu veux te faire virer ? De plus, comment tu vas faire toute seule ?  

- Bah, justement je comptais sur votre aide pour m’aider, mais en toute discrétion !  

- Ca sera sans moi Kaori ! Se prononça Reika.  

- Très bien et toi Miki ?  

- Bah, euh, je ne sais pas…  

- Vous n’allez pas m’abandonnée ?  

- Mais pourquoi tu tiens à faire cela ?  

- Parce que j’en ai assez que cette Sayuri me pourrisse la vie et qu’elle ait toujours raison pour tout !  

- Ouah, tu es sacrément remontée dit moi ! Fit remarquer Reika.  

- Oui, j’ai une revanche à prendre et en partie pour ma sœur !  

- Pour ta sœur ? Se soucia Miki  

- Rho, ça va les filles, ma sœur m’a tout raconté !  

 

Miki et Reika se sentirent très soulagées.  

 

- D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi vous ne m’en avez pas parlé ?  

- Bah, c’était délicat… Dit Miki  

- Et puis, on voulait t’éviter ce conflit justement !  

- Bah là c’est trop tard !  

 

Et pourtant, les jours passant, Sayuri s’était trouvée beaucoup moins agressive envers Kaori. Cependant, son regard sournois ne trompait personne : ces jours d’abstentions de sa part dissimulaient surement une technique hypocrite afin de ne pas passer pour un monstre envers son beau Ryô. Sayuri préparait quelque chose de mauvais, c’était sûr.  

 

 

 

 

- Je dois vraiment faire ça Sayuri ?  

- Mais oui, c’est la seule solution que j’ai trouvée !  

- T’es pas gonflée de me demander ça, je n’ai pas envie moi. Il y a d’autres filles qui m’intéressent et ta soit disant concurrente n’est pas du tout mon style : elle ressemble à rien !  

- Rho ça va, t’exagère un peu quand même et puis ce n’est que pour quelque temps !  

- Mouais…  

- Allez petit frère, tu peux bien faire ça non ? Tu l’as déjà fait ?  

- Mouais, mais c’était pour de bonne raison, cela avait un intérêt pour moi, là je gagne quoi ?  

- Un fantastique beau-frère…  

- T’es conne parfois !  

- Bon très bien, si tu m’aides, moi en échange, je t’aide également à séduire Reika, ça te vas ?  

- C’est parfais comme ça !  

- Bien !  

- Tu es vraiment une sale garce quand tu t’y mets…  

- Tu peux parler, c’est de famille apparemment !  

 

L’homme sourit et jeta sa cigarette par terre. L’heure du cours de sport était arrivé. Kaori étant encore dispensée de sport, elle alla à la bibliothèque. A la fin du cours, Ryô alla rejoindre son élève.  

 

- Vous pouvez partir si vous voulez, le cours est fini !  

- Ah, merci monsieur…  

- Oh, vous lisez «Le Tambour d'Ayakashi », c’est un vieux livre…  

- Oui, j’aime beaucoup, Kyusaku Yumeno, c’est un vieil auteur, mais il fait des romans policiers excellents…  

- C’est vrai… D’ailleurs, je viens de penser que je les ai tous lus sauf celui-là !  

- Ah oui ?  

- Oui, j’ai toute sa collection de romans chez moi, tous sauf celui-là, il est assez rare à trouver… Mais, je ne savais même pas que nous l’avions ici !  

- Si tu passais plus ton temps le dimanche ici, qu’au bar tu le saurais… S’exclama la veille dame qui dirigeait la bibliothèque, Madame Hisamatsu Lydia.  

- Rho, Lydia ça va ! Il faut bien profiter…  

- Ah la la, si mon mari t’entendait…  

- Ce vieux grisou m’encouragerait, c’est le Doc le plus pervers du coin… Dit Ryô en riant.  

 

Kaori pensa au Docteur chez qui Hide l’avait emmenée pour sa jambe. Elle n’avait jamais vu un médecin aussi pervers, il parlait sans doute de lui, c’est sûr.  

 

- Bon, les enfants, la bibliothèque va fermer…  

- Je peux vous emprunter ce livre ?  

- Bien sûr ma belle…  

- Quand vous l’aurez fini vous me le passerez, je le lirai aussi, comme ça on pourra en discuter. Il lui fit un clin d’œil. Depuis le temps que je cherchais un fan de Kyusaku Yumeno…  

- Hum… Oui… Bien…  

- Ok, à demain mademoiselle Makimura…  

- A demain… Monsieur Saeba…  

- Et bien ma belle, vous semblez sous le charme…  

- Hum… Non… Répondit Kaori rougissante de partout.  

-…  

- Au revoir Madame et merci…  

 

Kaori rentra chez elle. Sur le chemin de nombreux passants l’observaient : cette jeune fille était souriante, les pommettes roses et le regard perdu dans le néant mais tellement étincelant.  

 

- Bonsoir ma puce… Ca va ?  

-…  

- Kaori ? Ca va ?  

- … Kaori partit dans sa chambre.  

- ?  

 

Quelques minutes plus tard, elle en sortit.  

 

- Ah, bah, quand même j’existe !  

- Quoi ?  

- Mais qu’est-ce que tu as ? Tu rêves ou quoi ?  

- Tu ne viens pas de rentrer ?  

 

Hélène tomba par terre, des corbeaux se moquant d’elle passaient à côté.  

 

- JE TE DEMANDE PARDON ! CA FAIS DEUX HEURES QUE JE SUIS RENTREE !  

- Mais pourquoi tu t’énerves ?  

- Mais enfin Kaori, je t’ai demandée si tu allais bien quand tu es rentrée, mais tu semblais perdue dans tes pensées ?  

- Ah… Pardon, c’est vrai que je n’avais pas vu que tu étais là… Sourit-elle  

 

Hélène retomba par terre. Elle hallucinait, sa petite sœur devait vraiment penser à quelque chose d’important pour ne pas l’avoir vue en passant la porte. D’ailleurs, à quoi pensais-t-elle ?  

 

- Dit moi toi…  

- Oui ?  

- A quoi tu pensais en rentrant pour en oublier l’existence même d’un individu présent dans cet appartement ? Hein ?  

- Si tu poses la question, c’est que tu connais la réponse ! Dit Kaori sournoisement.  

- Ne commence pas à jouer à la plus maligne… Hein…?  

- Bah quoi, tu ne devines pas à qui je pensais ?  

- A cet homme sans intérêt, moche, qui ne plait pas aux femmes ou peut-être celui qui malgré lui essaie de charmer ma charmante petite sœur.  

- Monsieur Saeba ne me charme pas ! Soudain elle rougit de sa réponse.  

- Comme c’est bizarre, je n’avais pas dit son nom ! Kaori, je sais ce que c'est, alors s’il te plait ne tombe pas dans un tourbillon sans fin qui pourrait te briser…  

- Je sais mais, ne t’inquiète pas, je sais où je vais…  

- «Je l’espère de tout cœur ma puce, sinon tu vas souffrir »…  

- Bon et toi alors, tu faisais quoi ?  

- Ah, je préparais le plan de table d’une de mes nouvelles clientes  

- Les affaires marchent pour toi, je suis ravie  

- Oui, bon et toi, je meurs d’envie de savoir ce qui t’a rendu si rêveuse ? Mmh ?  

- Tu aimerais bien le savoir hein ?  

- Aller, fais pas ta mauvaise tête…  

- Je ne te dirais rien, voilà, tu es trop curieuse. Kaori lui tira la langue.  

- Oh, chipie, tu vas tout me raconter, un point c’est tout !!!!!  

- Et pourquoi ?  

- Parce que je suis ta grande sœur et que je dois tout savoir pour te protéger aux mieux…  

- Rho la la, tu parles comme une professionnelle du milieu !  

- Ah, ne dis pas de bêtises hein… Et puis…  

- Et puis ?  

- Si tu ne me dis pas tout, je raconte ton histoire de cœur à Hide et crois moi ma veille, là tu vas finir en pâté pour cochon ou même peut-être qu'il va t’envoyer sur une île déserte ou pire…  

- Pire ?  

- Il va te faire bonne sœur !  

 

Cette fois-ci c’est Kaori qui tomba de stupeur. Sa grande sœur était complètement folle mais ses dires la firent rire.  

 

- ATCHOUM !  

- Ca va Hide ?  

- Oui, mais je crois qu’on parle de moi !  

- Ah ? Ta charmante femme fatale ou tes deux vilaines petites sœurs  

- Je pencherais pour ces deux insupportables, elles me font toujours tourner en bourrique…  

- Tu sais ce qu’on dit, qui aime bien, châtie bien…  

 

Ryô pensa à Kaori, jamais il n’avait été troublé autant par une personne. Bizarrement, il adorait discuter avec elle, l’entendre parler, elle était très cultivée, il n’avait jamais connu une fille sortant autant de l’ordinaire. Ryô s’arrêta net de penser, s’il continuait comme ça il… A moins que…  

 

- Mon pauvre Hide, je cours à ma perte…  

- Hein ?  

 

LE LENDEMAIN  

 

- Ouah, Kaori, tu as l’air aussi ravie que Reika d’aller en cours de philosophie aujourd’hui  

- Tu dis des bêtises ! Non, j’aime beaucoup les cours de Monsieur Saeba c’est vrai mais, j’aime beaucoup la philosophie surtout…  

- Bah voyons !  

- Oh non, hein, je ne vais pas avoir une nouvelle concurrente. Rigola Reika.  

- Rho, mais, arrêtez… Kaori rougit  

- N’aie pas honte de rougir ma belle, cela te va très bien… Lui glissa Quentin, en passant devant les filles.  

 

A ces mots, Kaori rougit encore plus.  

 

- Hum… Merci…  

 

Le cours de Monsieur Saeba commença.  

 

- Bien, devoir surprise !  

- Quoi ! S’exclama la classe.  

- Oh non monsieur, ce n’est pas juste… Dit Aline.  

- Aller, aller… Pas de panique… Comme vous révisez souvent, il n’y aura pas de soucis…  

- Pfff… Râla la classe.  

- Allons, arrêtez un peu de souffler et concentrez vous plutôt…  

- Monsieur ?  

- Oui, Sayuri ?  

- Combien je vous donne pour les réponses ?  

 

Toute la classe hua et les filles ricanèrent bêtement.  

 

- Et bien, ca dépend, quelle est votre monnaie d’échange ?  

 

Les filles huèrent cette fois de satisfaction….  

 

- Je vous donne ce que vous voulez, argent ou nature ?  

- Je vais dire… une colle !  

- Quoi ?  

- Oui, une colle en tête à tête, ça vous plait ? Pour insolence et faire perdre du temps à la classe afin de répondre aux trente questions de l’interro…  

 

Sayuri vit que Kaori et ses deux copines ricanèrent au bide qu'elle venait de se ramasser par conséquent, elle s’empressa de faire une réflexion envers ces trois garces.  

 

- Pff, vous n’avez plus d’humour depuis que vous avez changé de fréquentation. Elle regarda en direction de Kaori.  

- Vaut mieux trainer avec des impotentes tout court que des impotentes en relation humaine… Lui balança Reika.  

- Je vous en prie mesdemoiselles, vous n’allez pas commencer…  

- Oh, tu ne disais pas ça l’année dernière quand tu trainais avec nous… Lui rétorqua Kasumi.  

- Oh, toi ça va, sale faux-cul…  

- Tout ça est subjectif, les philosophes ne disaient-ils pas que tout opinion ne peut être que subjective et non objective… Sortit Quentin. Qu'en penses-tu ma belle ?  

- Hum… Et bien…  

- Mesdemoiselles, ça suffit…  

- Hum… Et bien… Non mais tu as quel âge pour rougir devant la question d’un mec ? Sortit Sayuri à Kaori.  

 

Les copines de Sayuri rirent de sa réflexion bien évidemment et d’autres aussi, afin de ne pas passer pour des nunuches aux yeux de cette Sayuri, vraiment efficace en terme de blessures.  

 

- Un philosophe a dit aussi que de répondre aux imbéciles les rendait intelligents et te voir être bête est bien plus drôle que de te savoir intelligente… Lui répondit clairement Kaori…  

 

La classe applaudit à la réponse catégorique de Kaori.  

 

- Pff… Pauvre fille !  

- Bon ! Ca va ! Vous avez fait votre spectacle, vous êtes contentes… Vous avez gagné seulement trente minutes pour faire votre devoir pour la peine…  

- Oh, non, monsieur… Dit Hinata au nom de toute la classe…  

- Silence ! Ou je réduis à vingt…  

- Tu ne perds…  

- Sayuri ! Tu veux directement un zéro !  

-…  

 

Après que les élèves eurent fini leurs copies, Ryô leur proposa d’étudier Voltaire.  

 

- Aujourd’hui je veux vous faire connaitre de plus près l’un de mes philosophes préférés, Voltaire. Quelqu’un sait quelque chose sur cet homme ?  

 

Après cette altercation avec Ryô, Sayuri décida de changer de technique et de répondre correctement à toutes les questions de son prof chéri. Elle leva la main.  

 

- Oui Sayuri ?... Dit-il désespérément s’attendant encore à une réflexion négative de sa part.  

- Hum… Voltaire a fait parti des principaux philosophes des lumières… Il s’intéresse surtout à l’infamie telle que la religion et se bat pour la tolérance.  

- Oui, c’est bien Sayuri… Ryô lui sourit fièrement. Quelqu’un veut ajouter quelque chose ?  

 

Sayuri coupa Kaori qui voulait intervenir.  

 

- Il montre que la tolérance lui tiens à cœur grâce à ses nombreux romans et le plus connu est « Éloge historique de la raison »  

- Oui, Voltaire avait de grandes idées, fraiches et innovatrices… Ajouta Ryô.  

- Oh ça oui… Intervint Miki.  

- Et puis, il a défié les plus grands, en écrivant son dictionnaire complètement ironique.  

- Aline se mit à rire. Rho, oui, ils ont tous pris pour leur grade.  

- C’était bien fait, à l’époque, il n’y avait aucune pitié, c’est grand seigneur…  

- Je suis entièrement d’accord. Dit Ryô fier de ses élèves.  

- Oui mais, Voltaire n’était pas si blanc que ça, il avait un dédain pour le peuple et il ne fréquentait que les hauts placés… Contredit Kaori.  

- Comment ça mademoiselle Makimura ?  

- Bah Voltaire a peut-être aidé à l’intolérance de la religion, mais seulement pour les riches et en plus, il a fui lors de la révolution française…  

- Oui mais, il fallait bien voir comment réagissaient les « riches » à son intervention religieuse avant de l’appliquer sur les moins gradés… Lui répondit Sayuri.  

- Je préfère cette vision des choses. Sourit Ryô.  

 

Kaori se dit que c’était n’importe quoi, cet homme n’avait rien de courageux. Voltaire avait fait de grandes choses, mais comme la plupart, il avait fui devant les responsabilités.  

Kaori essaya de parler à Ryô avant que celui-ci n’aille déjeuner mais, il l’ignora totalement, prétextant qu’il n’avait pas le temps.  

 

Au déjeuner, Kaori était folle de rage.  

 

- Kaori quelque chose ne va pas ? Demanda Miki.  

- NON JE SUIS TRES CALME !  

- Ca se voit ! Rigola Reika.  

- Non mais vous avez entendu cette peste de Sayuri et monsieur Saeba qui lui léchait les bottes !  

- Elle n’a pas tord, j’ai rarement vu Sayuri aussi calme et monsieur Saeba autant compréhensif !  

- Peut-être qu’elle a décidé de se calmer !  

- Ne rêve pas trop Miki ! Tu connais notre Sayuri de malheur !  

- Au fait Kaori, tu n’aimes pas Voltaire où c’était juste pour clouer Sayuri !  

- Non, je trouve que ce sale bonhomme avait de sacrés défauts !  

- Tu as bien raison ma belle !  

 

Quentin s’installa à la table des filles.  

 

- Ah oui, tu trouves que j’ai raison ?  

- Oui, Voltaire était un grand monsieur mais il avait beaucoup de squelettes dans son armoire comme on dit !  

- Oui.  

- Bon, moi, j’y vais ! Tu viens Miki ?  

- Hum oui…  

- Bon, je vais y aller aussi ! Je dois parler à mon frère de quelque chose !  

- Euh… Kaori…  

- Oui ?  

- Ta jambe ça va ?  

- Hum, oui, j’ai des petites douleurs parfois mais, ça va mieux merci !  

 

 

 

- Décidemment, ils ne se quittent plus !  

- De qui tu parles ?  

- De ta sœur et de Quentin !  

- AH OUI OU CA !  

- Arrête de t’énerver Hide, ta sœur à bientôt vingt deux ans, tu ne crois pas qu’elle est assez grande ! Lui dit Mick avec ironie.  

- Ca se voit que tu n’as pas de sœur toi ! Bouda Hide.  

- Bah Saeko, je n’ai pas raison ?  

- Si. Sourit-elle pour charrier son cher Hide.  

- Et toi Ryô, t’en pense quoi !  

- J’n’en ai rien à foutre ! Excusez-moi, je dois y aller ! A plus !  

- Ouah, je trouve que Ryô est bizarre en ce moment non ? S’interrogea Mick.  

- Il ne t’a rien dit Hide ? Demanda Saeko.  

- Non… Enfin… Hier soir, il m'a dit « qu’il courait à sa perte »… Mais, il n’a rien dit de plus.  

- Ah ! Peut-être que notre Ryô, dragueur national, est tombé amoureux. Rigola Mick.  

- Tu crois ? Mais, pourquoi être si désagréable alors ?  

- Bon, après, je me trompe peut-être !  

 

Pendant que Hide et Mick discutaient, Saeko se posa des questions. Elle trouvait son ami vraiment étrange ces temps-ci et elle pensait que Mick avait tout à fait raison : Ryô était surement tombé amoureux et vu les tournures de certain événements, elle pensait à une demoiselle en particulier et encore plus avec les propos qu’avait tenus Ryô à Hide…  

 

- Saeko, tu rêves, on y va ?  

- Oui, oui, pardon !  

 

Kaori se dirigea vers la salle des professeurs. Elle frappa et c’est Ryô qui vint lui ouvrir.  

 

- Ah… Euh… Est-ce que Hide, je veux dire, monsieur Makimura est là ?  

- Non ! Mais, il ne va pas tarder à rentrer de la cafét !  

- D’accord, merci !  

 

Ryô referma la porte brusquement, ce qui vexa particulièrement Kaori. Vraiment monsieur Saeba était bizarre aujourd’hui, la magie d’hier avait complètement disparu… A peine une minute après qu’il ait claqué la porte, Ryô rouvrit celle-ci et parla d’un ton agacé à Kaori…  

 

- Dites moi, vous vous êtes fait rapidement des amis ici !  

- Quoi ?  

- Quentin, il est gentil non ?  

- Hum, un peu faux mais, oui, enfin, ça peut aller…  

« Un peu faux », Ryô aima davantage cette femme : elle avait bien remarqué que Quentin était quelqu’un de fourbe et d’hypocrite. Décidemment ce petit bout de femme le surprendrait toujours.  

 

- Pourquoi vous me demandez ça ?  

- Vos fréquentations ne sont pas des plus à envier, c’est tout !  

- Mais qu’est-ce que ça peut vous faire ! S’énerva Kaori.  

- Kaori ?  

- Hum, ah Hide…  

- Tout va bien ?  

- Oui, viens je dois te parler !  

 

Kaori traina son frère dans le couloir.  

 

- Bon et bien moi, je n’ai plus cours, je rentre auprès de ma charmante femme.  

- A demain Mick. Salua Saeko. Ryô, hum, ça va ?  

- Oui, ça va !  

- Pourquoi Kaori s’est-elle énervée ?  

- Pour rien, ce matin, nous avons parlé de Voltaire et nous n’avons pas les mêmes opinions c’est tout !  

- C’est tout !  

- Oui, c’est tout !  

- D’accord…  

 

 

 

- Mais, tu es folle Kaori !  

- Je t’en prie frangin aide moi !  

- Tu comptes faire ça toute seule ?  

- Bah, si personne ne peux m’aider oui !  

- Et tu comptes justifier tes absences comment ?  

- Bah, je ne sais pas, par exemple en certifiant que tous les vendredis après-midi je dois aller au kiné pour ma jambe !  

- C’est toi qui a eu cette idée ?  

- Alors… Rougit Kaori. J’ai décidé de mener seule cette campagne et c’est Hélène qui a trouvé l’excuse…  

- Evidemment !  

- Hide s’il te plait, promet moi que tu vas m’aider c’est important !  

- Pff…  

 

Hide réfléchit : il avait vraiment une petite sœur très courageuse et futée, il décida donc de lui donner son accord, même s’il restait perplexe.  

 

- D’accord…  

- Ah merci frangin ! Kaori sauta au cou de son frère…  

- Oui ça va, ça va… Je te surveille Makimura !  

- Oui  

- Et, et, pourquoi vous criiez avec monsieur Saeba tout à l’heure ?  

- Hum et bien, c’est rien, c’était à propos de Sayuri…  

- Elle t’a fait des misères encore ?  

- Non, non, t’inquiète pas frérot !  

 

Kaori s’en alla toute contente d’elle, elle allait enfin pouvoir se consacrer à son projet sans remords envers son frère.  

 

- Si un jour j’ai des enfants, je voudrais des garçons : c’est moins compliqué… Dit désespérément Hide à Saeko après être revenu s’allonger sur le canapé.  

- Ah oui… Moi je préfèrerais avoir une fille… Lui confessa Saeko venue s’allonger auprès de lui…  

- Ah… Rougit-il. Il embrassa sa tendre doucement comme pour lui faire comprendre que peu importe le sexe de l’enfant, il espérait que ce soit avec elle qu’il en ait un jour…  

- Hide… Je…  

- Et les amoureux, ce n’est pas ici qu’il faut faire des bébés. Leur dit un collègue qui venait de rentrer brusquement. Nos deux amoureux se relevèrent donc…  

- Au fait c’était quoi ce vacarme tout à l’heure…  

- Oh c’était monsieur Saeba et mademoiselle Makimura, ils se disputaient à propos de Sayuri…  

- Ah, décidemment celle là !  

- Ouais…  

 

Saeko eut un grand moment de solitude, ce n’est pas ce que lui avait expliqué Ryô. Pourquoi avaient-t-ils des excuses différentes ? En y réfléchissant, cela n’étonna pas Saeko, cette confusion confirmait les comportements étranges de Ryô et Kaori.  

 

- Saeko ça va ?  

- Oui, oui… Sourit-elle.  

 

Le soir au diner, Kaori fit part de l’accord de son frère pour réaliser son projet. Plus tard dans la soirée, Hélène reçut un coup de fil…  

 

- SALE FOLLE !  

- Bonsoir mon frère chéri…  

- Jusqu’à quand tu vas entraîner Kaori dans des péripéties pas possible !  

- Oh, arrête un peu, laisse la profiter de la vie un peu… Il faut qu’elle vive des expériences si elle veut s’en sortir dans la vie…  

- Mais Kaori n’est plus une ado et je voudrais qu’elle arrête enfin toutes ses excursions…  

- Ravie d’entendre que tu ne fais pas confiance en ta petite sœur…  

- Cela n’a rien à voir !  

- Alors quoi ! Tu n’en as pas marre de jouer tout le temps les nounous. Arrête de t’inquiéter tout le temps pour elle, elle ne va pas braquer une banque quand même... Elle veut juste concrétiser son rêve, aller au bout de quelque chose. Laisse la faire, je t’en prie et aie confiance en elle…  

 

Ryô écoutait d’une oreille attentive la conversation de Hide et de sa sœur.  

 

- Ca ne t’est jamais arrivé à toi, d’avoir envie d’aller au bout de quelque chose : quand on tient le bonheur, tu sais mieux que moi qu’il ne faut pas le lâcher…  

 

Les derniers mots d’Hélène firent tilt dans les oreilles de Ryô.  

 

- Oui… Tu as raison… Je devrais cesser de jouer les papas poule… Je suis désolé…  

- Mais non c’est normal Tu as toujours tout fait pour elle. Elle souhaite juste que tu sois heureux maintenant que tu as bien rempli ton rôle de grand frère…  

 

Hide rigola.  

 

- Bon, je ne vais pas te déranger plus longtemps… Embrasse-la bien fort pour moi…  

- Mais oui ne t’inquiète pas… Aller bye !  

 

Hélène raccrocha, mais à peine deux minutes après il sonna.  

 

- Oui !  

- Toi aussi je t’embrasse petite sœur…  

 

Hélène sourit.  

 

- Moi aussi je t’embrasse Hide… A plus tard…  

 

La nuit était tombée sur la ville de Shinjuku. Les plus tardifs étaient encore dehors dans les rues en train de cuver leur soirée, des amoureux de se quitter sur le bord des paliers et, dans son lit, un homme penser…  

 

Des mots résonnèrent dans sa tête, aussi fort que le bruit du tonnerre qui grondait cette nuit là. Ryô se sentait étrange et bizarrement cette sensation lui était agréable. Il ne pouvait s’empêcher de penser à ce bout de femme exceptionnelle, elle le faisait rêver : son sourire, sa façon d’être toujours intimidée, sa répartie, sa générosité. Il ne savait comment, mais Kaori l’avait charmé, un vrai coup de foudre… C’était la première fois qu’il se sentait aussi, il n’arrivait pas à mettre des mots sur son état d’esprit… Ryô se posait trop de questions et les sentiments qui l’envahissaient, malgré le prompt philosophe qu’il était, n’avaient pas de réponses à ses interrogations… Il décida donc d’écouter la philosophie de son cœur, qui lui disait que le cœur a ses raisons que la raison même ignore. Et sur ce conseil, il décida par cette nuit du vingt-cinq octobre, de laisser aller son cœur…  

 

 


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