Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: cityxyz

Beta-reader(s): RKever, Macema

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 27-10-10

Last update: 01-06-12

 

Comments: 45 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: Une fiction dans un autre contexte que notre City Hunter, Ryô Saeba est un professeur dans une université où sa chère Kaori est son élève... Très vite un lien secret et étrange se lie entre eux... Êst-ce que leur statut professeur-élève, les empêcheront de faire évoluer et épanouir leurs sentiments ???

 

Disclaimer: Les personnages de "LES MEILLEURES ANNÉES" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les meilleures années...

 

Chapter 17 :: Chapitre 17

Published: 30-01-12 - Last update: 30-01-12

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Chapitre 17 : Penser, Regarder, Ressentir, S’émerveiller, Se résigner et puis... Aimer...  

 

Elle pense… Kaori est perdue dans ses pensées. Une seule question tourmente ses esprits : « Est-ce bien ? » Puis, après quelques minutes, s’en est une autre qui s’empare d’elle : « Que suis-je pour lui ? » Oui, pourquoi Monsieur Saeba m’embrasse ? Pourquoi a-t-il envie de moi ? Qui était cette femme, sortant en trombe de chez lui, déçue ? Comment par de simple regard, juste quelques mots échangés dans les couloirs, seulement par des avis et des goûts semblables, ces deux cœurs bâtaient à la chamade. Elle était tombée sous son charme, Monsieur Saeba, grand, brun ténébreux, des yeux qui communiquaient sans cesse, des idéaux pas parfait mais qui espéraient, lui, gentil, drôle, charmeur, le Jules de ces dames, prévenant, elle ne le connaissait pas tant que ça ! Quels sont réellement ses goûts ? Son plat préféré ? Son film préféré ? Sa vision de la vie, de l’amour ? Pourquoi elle ?  

 

Lui regarde… D’où vient cette sensation si soudaine ? Il est là, toujours au dessus d’elle, elle a l’air pensif. Ses yeux sont magnifiques, deux véritables éclats de noisette, rien qu’en les apercevant, il fond. Sa peau au toucher est si douce, s’il n’avait pas eu l’audace de passer sa main sous son haut, jamais il n’aurait eu ces fourmis dans les mains. Que dire de ses lèvres, elles sont si appétissantes, elles ont un goût de paradis, légèrement sucré, son cœur est apaisé quand sa bouche rencontre la sienne. Ses yeux vont de bas en haut de son corps, « elle est si belle ».  

 

Elle ressent… Ses deux grands yeux noirs qui l’observent, ils pétillent. Quand un sourire se dessine sur son visage, il a l’air heureux, il a l’air bien. Elle sent son cœur qui chavire, autant qu’un bateau perdu en pleine houle, tribord, bâbord, bâbord, tribord… Il fait chaud, elle sent ses joues rougir, son regard est persan, elle ose y prétendre d’y découvrir, du… Du désir ?  

 

Lui s’émerveille… Son cœur s’emballe, Kaori, son nom désigne un parfum suave, celui du bonheur, ce premier amour qui né au printemps et qui sent bon. Cette douce brise qui annonce l’été, chaude, oui ! Son cœur, il bat, quand elle est là, quand elle sourit, quand elle rit, incroyablement envouté par sa bonté, sa joie de vivre, sa maturité… Quelle impensable qualité pouvait-il encore lui trouver… Juste quelques mots échangés, des idées placées, un livre ? Non, une admiration… Kaori l’inspire, non par son statut de professeur de philosophie, trouvant une logique à chaque chose, il était désemparé, peut-on, peut-on tomber amoureux aussi vite ? « Amoureux ? Est-ce bien le mot que je viens de penser ? »  

 

Elle se résigne… Qu’importe après tout, de connaitre toutes ces choses de lui, il n’y a jamais assez d’une vie pour connaitre une personne, les aléas de la vie la construisant au hasard de celle-ci… Elle pose sa main sur sa joue, elle est bien, son corps est transporté dans un autre monde, elle le regarde, le dévore des yeux… « Ciel, qu’il est beau ». Ce n’est pas mon professeur Monsieur Saeba ? Non ! C’est Ryô et mon cœur ne réclame que lui…  

 

Lui, aime… « Je souris, tant d’obstacle qui me sépare de toi, tu es mon élève, tu es à peine majeur et tu es la petite sœur de mon meilleur ami, quelles frontières pourraient encore me séparer de toi ? Peut-importe, même si j’étais un truand sans cœur, je me laisserais guider vers toi… Je n’ai pas envie de coucher avec mon élève, je n’ai pas un fantasme particulier et ce lien fraternel me fais encore moins peur… »  

 

Ryô se redressa et entraina Kaori avec lui dans ce geste. Il posa sa main sur le visage de cette jeune femme, son cœur tambourine, son sang circule beaucoup trop vite et partout. Il sent à ce geste que Kaori tremble, elle a envie mais…  

 

- J’ai envie de toi… Kaori…  

- …  

- Cependant, je ne ferais rien sans ta permission et sans que tu sois prête…  

 

Elle versa des larmes silencieuses, encore une bonne raison d’être séduite par cet homme. Alors, Kaori captura ses lèvres et passa sans hésitation ses bras autour du cou de cet homme, celui-ci l’enlaça fortement, transformant ce baiser passionné en baiser torride. Des femmes, il en avait touché, embrassé et emmené au septième ciel, mais jamais son cœur n’avait été satisfait. Il est bien de donner du plaisir à l’autre, mais si celui-ci n’est pas réciproque…  

 

Il se relève en quittant ses lèvres, mais l’invite très vite à se lever à son tour. Il éteint la lumière de son salon. Ils sont dans le noir, avec la lune comme seul repère, il passe ses deux bras puissant autour de sa taille et lui glisse ses intentions dans son oreille.  

 

- Montons dans ma chambre… Finit-il par un baiser sur sa tempe.  

 

Ryô la guida dans sa demeure personnelle, il laissa place à l’obscurité, retrouvant la lune au coin de sa fenêtre. Il s’assit sur son lit, prend la main de celle qui hante ses désirs et la fait s’allonger sur son lit. Il reste à ses côtés, se contentant de l’embrasser et de la caresser. Il ne veut pas aller trop vite, ni la brusquer ou la contrarier.  

 

Cependant, sa peau douce faisant frissonner son corps, il ne put s’empêcher des gestes coquins, cette déesse l’inspirait. Il glissa sa langue chaude dans le cou de Kaori, elle frissonna à son tour, un petit cri de bien-être se fit entendre de sa délicate bouche. Ce son pur excita davantage Ryô. Sa langue descendit encore plus bas, il goûta sa poitrine et fini par capturer ses lèvres avec sa langue afin d’accentuer leur baiser. Ryô ne tenait plu, il voulait lui faire l’amour.  

 

Il glissa son bras sous sa taille et la fit se relever. Elle rougissait, elle était intimidée, elle ne savait pas ce qu’il fallait faire, elle stressait et pourtant son cœur ne cessait de tambouriner, elle avait envie de « goûter au plaisir de la chaire », elle rougit encore plus à cette pensée.  

 

- Kaori…  

- Guide-moi…  

 

Elle le regarda intensément, ce qui eu le don de le faire fondre.  

 

- Fais-moi… Je…  

- Ai-je bien le droit de prendre ta virginité… Demanda t-il collant son front fiévreux au sien  

- Je te l’offre… Parce que c’est toi…  

 

Cette fois-ci, Kaori eu l’audace de l’embrasser, un baiser qui rendit dingue Ryô, il lui retira le tee-shirt, par chance, elle était déjà nue, quelle appétissante poitrine. Il enleva lui-même sa chemise, mais fut stoppé par les mains de Kaori, voulant se prêter à ce jeu, c’est elle, timidement, qui lui ôta son vêtement. Ryô ferma les yeux à ce geste tendre, son corps se contracta, sentant le vêtement glisser contre sa peau, signe que Kaori le désirait. Timidement, elle caressa le torse puissant de son professeur, il était musclé, elle souriait, quel beau corps, quelle chance… Il souriait à ce geste doux, quelle femme avait prit le temps de le contempler, de caresser chaque parcelle de son corps. Elle le regarda gênée et lui l’embrassa, passionnément. Ne quittant pas ses lèvres, il l’allongea de nouveau et c’est avec sensualité, qui lui enleva le dernier vêtement l’empêchant de savourer le fruit du péché.  

 

- Ferme les yeux…  

 

Kaori obéit, sachant très bien où le jeune homme se rendait désormais. A peine sa langue posé sur son intimité que Kaori se mordit les lèvres et un léger rire sortit de sa gorge. Rire qui étonna Ryô et qui, intrigué releva la tête.  

 

- Désolée, ça, ça chatouille… Dit-elle très intimidée.  

 

Ryô sourit, cette femme était incroyable. Il repartit conquérir ce fruit défendu, jamais il n’avait pris autant de plaisir à faire ce geste d’amour, c’était salé et doux. Kaori rougissait, la situation la gênait horriblement, mais ce qui l’embarrassait le plus c’était le plaisir qu’elle éprouvait, elle se mordait les doigts de sa main gauche afin de ne pas jouir, pendant que sa main droite écorchait vifs les draps. Remarquant l’état d’extase de Kaori, Ryô se demandait si c’était bien raisonnable de se faire subir le même châtiment par son amante. Malgré l’envie pressante de découvrir ce plaisir par sa tendre, il ne voulait pas la troubler. Il s’approcha de son visage et la regarda, ses joues étaient rouges pourpres, cela lui donnait un charme fou, ses yeux brillaient, elle attendait patiemment la damnation suivante. Il l’embrassa tendrement, il eut un regard inquiet, il n’osait passer à « l’étape » suivante. Kaori vit au fond de ses yeux noirs l’anxiété.  

 

- Tu… Tu peux, hum…  

 

Ryô l’embrassa de nouveau. Il se redressa et ôta son pantalon ainsi que son boxer. Kaori tourna la tête, la fierté de celui-ci était, comment dire, « imposante ». Il repartit à sa rencontre, de sa main, il guida le menton de la jeune fille afin qu’elle n’ignore plus son regard.  

 

- Je vais faire doucement…  

- Oui…  

- Si jamais tu veux que j’arrête, n’hésite pas… D’accord ?  

- Oui…  

 

Ryô embrassa amoureusement Kaori, il caressa son ventre, ses hanches et enfin ses cuisses, qu’il plaça autour de ses hanches. Leurs intimités étaient en contact et Kaori redoutait ce moment. Ryô positionna sa fierté au fruit de son péché, il se dit que plus cela irait vite, même si la douleur serait forte, elle ne durerait pas. Alors, il l’embrassa fougueusement et rentra en elle d’un coup. Kaori écorcha le dos de Ryô, elle mordit ses lèvres, rouge sang, des larmes roulèrent au coin de ses yeux, elle avait mal, très mal. Ryô nicha sa tête dans son cou afin de lui glisser des mots rassurants. Il allait et venait en elle, lui était au bord de la jouissance, des frissons, des papillons dans le ventre, des boules oppressantes dans la gorge, dans le ventre, dans les reins, le pouls qui accélère, le cœur qui gambadent et cet organe qui produit des sensations vraiment unique à l’Homme. Il voyait la douleur sur son visage, il savait qu’elle serait les dents, mais égoïstement, il voulait plus.  

 

Toujours niché dans son cou, Ryô lui murmura combien elle était belle, douce, tendre, attentive, gentille, prévenante, bienveillante, mais Ryô avait bien du mal à prononcer ses mots, il jouissait comme jamais, c’était bon, trop bon pour se concentrer à lui faire oublier la douleur. Il accéléra le mouvement, son bassin ne cessant de réclamer la vitesse supérieur. Des goûtes de sueur perlaient sur son front, son corps transpirait, il avait chaud, il avait soif, il tremblait, il ne sentait plus ses jambes ni ses bras, il entendit sa voix et il céda…  

 

Ses mots la réconfortaient, elle se sentait mieux grâce à eux, cela lui évitait d’affronter la douleur. Quels tendres mots il prononçait, jamais aucun homme ne l’avait complimenté ainsi, jamais un homme ne l’avait désiré, il était son premier baiser, ses premiers émois, ses premiers regards, ses premiers frissons, mais Ryô était son professeur, secrètement, cela la charmait et étrangement, c’était comme si, ils se connaissaient depuis des années. Elle sentit qu’il accélérait, que sa cadence se faisait plus dense, elle avait encore plus mal, la douleur était de plus en plus dur à supporter et à oublier. Kaori observa Ryô il avait l’air bien et ses gémissements de bien-être la flattait, de plus, elle voyait bien que Ryô retenait ses mouvements. Elle ne voulait être égoïste, alors, elle le rassura.  

 

- Ryô…  

 

Son prénom soufflé ainsi, le rendit toute chose.  

 

- Tu peux… Hum… Ne te retiens pas pour moi…  

 

Ryô ne se fit pas prier, il l’embrassa comme jamais et accentua sa danse. Leurs respirations se saccadèrent, leurs voix dévoilées de plus en plus leurs délices. Des gouttes de sueurs se mélangeaient à ses deux amants qui étaient au bord de l’extase. Ryô ne quittait plus du regard cette déesse gourmande et luxurieuse. Il se sentait partir dans un autre monde, « Que c’est bon » ne cessait-il de se répéter en boucle… Dans un souffle chaud et de soulagement, le châtiment fut enfin terminé pour laisser place à la jouissance. Quand, il atteignit l’orgasme, il mordilla le lobe d’oreille de Kaori et la serra très fort contre lui. Puis, il s’écroula à ses côtés, n’oubliant pas de retirer sa fierté bouillante comme la braise, de l’intimité de son amante. Il la prit dans ses bras et déposa un délicat baiser sur son front. Elle se recroquevilla sur elle-même et s’engouffra dans les bras de Ryô. L’homme l’étreignit de tout son amour.  

 

- Tu devrais aller te rafraichir…  

- Oui…  

 

Kaori se leva, elle gambada naturellement nue dans l’appartement de Ryô ce qui le fit rire. Il soupira, combien ce rapport avait était somptueux, il ne se rappelait pas avoir vécu tant de sensation en faisant l’amour à une femme. Ryô enfila son boxer et s’alluma une cigarette, quand Kaori revint de la salle de bain. Gênée, elle profita que Ryô avait le dos tourné pour courir se glisser dans les draps, mais celui-ci l’intercepta et son dos nu se retrouva contre le torse puissant de son professeur.  

 

- Alors, petite coquine, pourquoi se précipiter comme une gazelle dans le lit…  

- Hum… Je…  

 

Kaori huma une odeur des plus désagréables. Elle se détacha de ses bras.  

 

- Vous fumez Monsieur Saeba ?  

- Monsieur Saeba ?  

- Hum… Elle rougit.  

- Je vous trouve bien cérémonial Mademoiselle Makimura… Sourit-il.  

- Pardon… Euh, je ne savais pas que tu fumais !  

- Oui, à l’occasion… J’essaie d’arrêter, mais treize ans de mauvaise habitude c’est dur à supprimer…  

- Oui et bien tu devrais essayer de combler ce manque par autre chose !  

- Intéressant… Dit-il s’approchant d’elle. Et par quoi ? Demanda-t-il séducteur…  

- Et bien… Rougit-elle.  

 

Elle n’eut le temps de répondre, que Ryô captura ses lèvres et y dégusta sa langue. Ce baiser fut amoureux et fiévreux. Des frissons se glissèrent aux creux de leur estomac.  

 

- Si ceux sont des baisers ainsi, ça me va… Déclara-t-il.  

- Mmh…  

 

Ryô écrasa sa cigarette à moitié consommée dans le cendrier situé sur sa table de nuit et emporta Kaori sur son lit, ne cessant de lui donner des baisers torrides. Combien c’était bon de savourer les lèvres d’une femme qui fait chavirer votre cœur, combien il était bon de faire l’amour à une femme désirée. A cet instant Ryô ne pensait même plus que Kaori était son élève, son attirance pour elle allait au-delà des règles et il était près à démissionner demain s’il le fallait.  

 

Il avait fallut, juste un geste, des regards, des mots, des ressemblances pour le faire fondre, lui l’homme sans attache, n’étant amoureux que de son métier. Lui homme d’une nuit rêvait de cet instant, des pulsions soudaines qu’il ne pouvait pas contrôler, il avait envie d’elle, besoin de la toucher, sa simplicité et son incroyable bonté l’avait emporté vers d’autre idéaux.  

 

Kaori était quelque part où le bonheur seul régnait. Aucune pudeur, aucun interdit ne gouvernait cet endroit merveilleux. Ryô, l’embrassait, la touchait, elle sentait son cœur partir et tomber dans le vide, à chaque geste de cet homme bohème, elle était amoureuse de son professeur. Elle avait peur, mais l’envie d’être avec lui était plus forte que tout. Elle était prête à changer d’université pour continuer ce beau chemin du bonheur avec lui.  

 

- Kaori…  

- Oui ?  

- Tu me rends fou…  

- Hum… Kaori rougit de plus belle  

 

Ryô sourit à cette image, Kaori était très timide, cela le touchait, rare était les filles qui connaissaient la sensation du trouble et de l’intimidation, les jeunes d’aujourd’hui n’était plus choqué de rien, mais elle, cet ange, était une divination. Envouté par sa lumière remplit d’amour.  

 

Kaori et Ryô se repositionnèrent dans le lit. Ryô avait tendrement Kaori dans ses bras. Il lui caressait le bras, elle était comme dans un cocon, Kaori était tellement blottit dans les bras de Ryô que l’on apercevait plus que son bien-être. Elle respirait son parfum masculin. Son cœur ne cessait de battre à tout rompre, elle était bien, ainsi…  

 

Ryô ne cessait de l’admirer, « qu’est-ce qu’elle est belle ». Il priait pour que ce moment soit éternel et fréquent. Il souhaitait faire un long chemin avec elle, restant discret, ils seraient dans leur monde à eux, là où personne ne viendrait les manipuler, ni leur faire de mal.  

 

- Kaori…  

- Oui…  

- Je… Je voudrais que personne ne soit au courant pour nous…  

 

Kaori ouvrit grand les yeux, elle eu chaud et peur tout d’un coup.  

 

- Ne fais pas cette tête… Dit-il l’embrassant sur le front. Je suis bien avec toi… Et je ne voudrais pas gâcher ce… Bien-être…  

- …  

- Alors, j’aimerais que cette relation reste secrète, donc que tu n’en parles ni à Hélène, ni même à Hinata…  

- Oui…  

- Oui ?  

- Hum… Oui… Rougit-elle de plus belle.  

- Kaori ! Prononça-t-il plus sérieusement.  

- Oui ?  

- Je t’en pris… Il va falloir être très discret, je ne veux pas que tu sois renvoyée de l’université… Nous sommes dans la pure illégalité et je ne veux pas que quoi que ce soit retombe sur toi… D’accord !  

- D’accord…  

 

Le cœur de Kaori céda, Ryô voulait une véritable relation avec elle, il voulait quelque chose de sérieux ? Elle n’imaginait pas, même dans ses rêves les plus fous, que Ryô irait aussi loin avec elle et aussi vite. Non pas qu’elle avait peur mais, elle était, surprise…  

 

Ryô observa la mine curieuse de sa belle, il espérait ne pas l’effrayer, il pensait que, « c’était ce qu’elle voulait aussi ».  

 

- Quelque chose ne va pas ?  

- Non, non tout va bien, c’est juste que… Hum… Je ne pensais pas… Euh ?  

- Tu pensais que je voulais juste coucher avec toi ! Le professeur qui se tape ses élèves !! Dit-il contrarié se relevant légèrement.  

- Non… Ryô, jamais je ne te jugerais sur tes histoires passées…  

- J’espère parce que c’est la plus belle connerie que j’ai fait !!  

- Ryô, je… Je ne m’attendais pas à ce que se soit si rapide et que… Que… Tu voudrais être avec moi… Confessa-t-elle rougissante où tombèrent de fines larmes de bonheur  

- Hum… Désolé… Je ne voulais pas m’énerver après toi…  

- C’est rien… Sourit-elle  

- Et évidemment que je veux être avec toi… Ca parait soudain mais finalement, je ne le ressens pas comme ça…  

 

Il s’approcha délicatement d’elle et de ses lèvres qui l’envoutaient.  

 

- Je veux juste être auprès de toi et continuer de vivre nos sentiments qui sont divins à savourer…  

- …  

 

Ryô embrassa passionnément Kaori, il se positionna sur elle. Kaori pouvait sentir son torse puissant contre sa poitrine, c’était doux, elle était tellement bien, qu’elle entoura de ses bras le cou de Ryô et le serra fort contre elle. Il a les lèvres douce et humide. Elle a la bouche sucrée et incroyablement délectable.  

 

Ryô et Kaori discutèrent un moment. La jeune femme pensa à Hide, elle espérait qu’il ne soit pas trop triste.  

 

- « J’irais le voir demain… »  

 

Ils échangèrent leurs idées, ils rirent des bêtises qu’avaient faites Ryô étant adolescent bien qu’il évita la partie « nombreuses conquêtes ». Il la câlinait sans cesse, ses mains caressaient la moindre parcelle de peau que pouvait toucher Ryô. Ses caresses firent voyager Kaori aux pays des songes, elle s’endormit apaisée et épanouie. Il l’embrassa sur le front et partit la rejoindre aux pays des rêves.  

 

Cette nuit avait été magique et unique pour ses deux êtres que finalement rien n’opposait pour avoir le droit de s’aimer.  

 

 

 


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