Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: cityxyz

Beta-reader(s): RKever, Macema

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 27-10-10

Last update: 01-06-12

 

Comments: 45 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: Une fiction dans un autre contexte que notre City Hunter, Ryô Saeba est un professeur dans une université où sa chère Kaori est son élève... Très vite un lien secret et étrange se lie entre eux... Êst-ce que leur statut professeur-élève, les empêcheront de faire évoluer et épanouir leurs sentiments ???

 

Disclaimer: Les personnages de "LES MEILLEURES ANNÉES" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their y ...

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   Fanfiction :: Les meilleures années...

 

Chapter 18 :: Un matin de bonheur…

Published: 01-06-12 - Last update: 01-06-12

Comments: Désolé, du temps que j'ai mis à publier ce chapitre, mais l'inspiration m'a cruellement manqué pendant très longtemps... Je tiens donc à préciser que Isabelle (kaori62) a fait la moitié du chapitre, la scène entre Ryô et Hide est d'elle... Le reste est de ma main, fourni par l'élan d'inspiration qu'elle ma généreusement donnée... Merci encore ma Isa...! Bonne lecture !

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Kaori ouvrit doucement les yeux, elle s’étira lentement et se retourna dans le lit. Elle voulait y découvrir le visage apaisant de Ryô en train de dormir, sa respiration lente, son corps nu qu’elle pourrait admirer en secret. Peut-être était-il en train de la regarder ?  

 

Malheureusement, une tristesse vint se placer au fond de ses yeux noisettes, son amant n’était pas auprès d’elle, la place était vide, froide et il ne restait que son parfum virile. Elle prit l’oreiller de son professeur et le serra comme une petite fille, cette odeur était hypnotique.  

 

Elle se leva afin de le retrouver, elle eut un léger frisson et elle comprit pourquoi, Kaori était nue et rougit fortement à cette découverte. Elle visionna la chambre cherchant ses vêtements, ils étaient un peu éparpillés et cette vision débrailler la fit encore plus rougir, elle avait fait l’amour avec Monsieur Saeba, son professeur de philosophie.  

 

Une fois qu’elle eut dirigée cette merveilleuse pensée, elle s’apprêtait à sortir, quand délicatement posé sur une chaise, elle captura de ses yeux sa future proie. Un gilet noir la provoquait, le tissu de couleur sombre et sa texture douce l’appelait.  

 

Elle court vers l’objet de sa convoitise et l’enfile avec un magnifique sourire sur les lèvres. L’odeur de Monsieur Saeba s’y dégageait, le gilet était trop grand et large mais, elle tomba sous son charme.  

 

Kaori fut enfin prête à descendre et à chercher l’homme de son cœur. Elle se dirigea en premier lieu dans le salon, puis n’y voyant pas le jeune homme, parti en direction de la cuisine.  

 

- Ryô ? Tiens ! Il n’est pas là ?  

 

Kaori monta à l’étage, personne, ni dans la salle de bain, ni dans la chambre d’Hide. Où avait pu passer son bel amant. Elle redescendit dans la cuisine et s’agrippa tristement sur le plan de travail.  

 

- « Il est peut-être parti ? Il ne voulait pas… »  

 

Kaori s’apprêtait à avoir de bien tristes pensées, quand deux bras puissant l’encerclèrent. Ils étaient froids, même glacials, mais ce geste de tendresse la réchauffait. Elle reçue un baiser sur la joue. Le nez qui caressait celle-ci fut gelé mais ses lèvres furent brûlantes.  

 

- Qu’est-ce que tu fais hors du lit ?  

- Je te cherchais… Confessa-t-elle rougissante.  

 

Ryô se détacha de son étreinte et ôta son manteau.  

 

- J’étais parti chercher des viennoiseries pour te faire un petit-déjeuner français !  

- J’adore !!  

- Oui, je me doute, avec Hélène qui ne supporte pas la cuisine japonaise !  

- Oui, c’est vrai… Hum ?  

 

Ryô enlaçait Kaori, il caressait ses cheveux et humait son parfum délicat. Il la regardait intensément et déposa un baiser amoureux sur ses lèvres qui l’appelaient.  

 

- Tu as bien dormi ?  

- Oui…  

- Tu as pris mon pull ?  

- J’avais froid… Rougit-elle.  

- Il te va mieux qu’à moi !  

- Ah bon ?  

- Oui… Tu es adorable…  

- …  

- Tu peux aller te doucher, pendant que je prépare le petit déjeuner…  

- D’accord !  

 

Grimpant les marches jusqu’à la salle de bain, la jeune femme prit une bonne douche chaude. Elle se sentait bien chez Ryô, il était gentil, elle ne l’imaginait pas si adorable et prévenant. Kaori s’empressait de retourner aux côtés de l’homme qui faisait chavirer son cœur.  

 

- Tu arrives bien, tout est prêt !  

- Merci… Dit-elle prenant place.  

- Tu as gardé mon gilet ?  

- Oui… Répondit celle-ci très gênée.  

- Tu es mignonne…  

- …  

 

« Mignonne, ça ressemble au compliment qu’on fait aux petites filles ». Pensait cette dernière boudant un peu.  

 

- Quelque chose ne va pas ?  

- Non, non…  

 

Les deux amants déjeunèrent dans le calme, ils discutaient naturellement, comme à leur habitude. Puis, Ryô se leva et débarrassa la table.  

 

- Attends, je vais t’aider !  

- Non, non, va te détendre dans le canapé, je vais faire la vaisselle… Sourit-il  

- D’accord…  

 

Kaori suivit les conseils de son amant et se réfugiait sur le canapé. Des magazines se trouvant sur la table base attirèrent son attention. Curieuse de savoir quel genre de lecture lisait son amant, la jeune femme prit le premier de la pile, un magazine culturel. Continuant sa quête, elle restait bouche bée devant la photo de la couverture du deuxième magazine.  

 

- Un magazine de charme !! Murmura-t-elle tout bas, le rose aux joues.  

 

Choquée par cette femme dénudée, Kaori lâchait le bouquin comme si elle tenait un plat bouillant dans les mains.  

 

- Est-ce que tout va bien ? Retentit la voix lointaine de son amant.  

- Oui, oui !  

 

Rassuré, Ryô regagnait la cuisine. Kaori ne s’imaginait pas un instant que le professeur ait ce genre de penchant. Rapidement, la jeune femme ramassait ce torchon et le déposait sur la table. Voulant oublier ces images « torrides », la jeune femme reprit le magazine culturel et se mit à le feuilleter.  

 

Voyant que les mots fléchés n’étaient pas terminés, elle se permit de prendre le stylo sur la table et de continuer le jeu. Hélas, malgré tous ces efforts pour se concentrer, sa curiosité était bien plus forte. Elle délaissait les mots pour se consacrer à cette pile de magazines, qui semblait l’appeler.  

 

- Kaori ?? L’appela Ryô.  

 

Sursautant à l’entente de son prénom, la jeune femme fit tomber la pile de magazines dans un bruit assourdissant. Intrigué par tout ce raffut qu’elle faisait depuis tout à l’heure, le professeur décida d’aller voir si tout allait bien.  

 

Entendant les pas lourds de son amant arriver jusqu’à elle, Kaori ramassa rapidement tous ces livres et accourut jusqu’au bord des marches.  

 

- Tout va bien ? Lui demanda le professeur, surpris par la course soudaine de son amante.  

- Oui, oui… S’empressa-t-elle de répondre, le rose aux joues.  

- Tu es sûre ? Tu m’as l’air… étrange…  

- Hein ? Ah euh… Non, je… Euh…  

- Kaori ?? Fit-il, d’une voix coquine, en s’approchant d’elle.  

- Ou… Oui ??? Répondit-elle, timidement.  

- Tu n’as rien à me dire ?  

- Euh… Non…  

- Tu en es certaine ??  

- Oui… Pou… Pourquoi cette question ?  

- Tes joues…  

- Hum ? Quoi mes joues ?? Demanda-t-elle, en posant ses mains dessus.  

- Je les trouve bien roses pour quelqu’un qui n’a rien à cacher… Serais-tu par hasard tombée sur quelque chose que tu n’aurais pas dû voir ?? La questionna-t-il, en la fixant du regard.  

 

Troublée par ces yeux noirs, la jeune femme ne savait plus quoi répondre. Ryô qui était satisfait de l’effet qu’il produisait chez elle, s’approchait lentement et délicatement, il posait sa main sur sa joue rougie.  

 

Profitant que celle-ci cherchait une réponse à sa question, il déposait ses lèvres sur les siennes et, du bout de la langue, caressait cette chair chaude, lui faisant pousser de petits gémissements de bien être.  

 

Oubliant complètement la question de son amant, la jeune femme passa ses bras autour de son cou et entrouvrit ses lèvres afin de lui donner accès à sa langue qui se languissait de goûter à la sienne.  

 

Ce baiser brûlant réveillait le plus fidèle ami du professeur qui, instinctivement laissait ses mains se balader sur ce corps parfait. Doucement, il passait celle-ci sous son gilet noir et rencontrait les deux collines de son amante qu’il malaxait tendrement.  

 

Voulant une nouvelle fois goûter à cette peau laiteuse, Kaori lui ôta son tee-shirt, sous le regard plus que surpris du professeur. Ne désirant pas lui faire l’amour dans les marches, Ryô la porta jusque dans sa chambre et, une fois dans celle-ci, la déposa tendrement sur le lit.  

 

- Tu sais que tu es une vraie petite vicieuse… Lui murmura-t-il, au creux de son oreille.  

- Tu n’as pas tout vu… Répliqua-t-elle, en le poussant légèrement afin de se retrouver à califourchon sur son amant.  

- Petite coquine ! Se mit-il à rire, en la fixant d’un regard fiévreux.  

 

Gênée, Kaori promenait ses mains sur ce torse musclé. Puis, du bout de ses doigts, elle traçait des lignes imaginaires, sous les soupirs de désir de son amant.  

 

De son côté, le professeur malaxait les fesses rebondies de son élève. Cette délicieuse torture le rendait fou. Il ne put s’empêcher de laisser un petit cri de plaisir sortir de sa bouche lorsqu’il sentit la langue de Kaori remplaçait ses délicats doigts sur son torse.  

 

N’y tenant plus, il la basculait à son tour et se retrouvait en position de force. Son regard imbibé de désir rencontrait la lueur intimidée de son amante. Une première fois douloureuse pour elle, par ailleurs, elle devait être toujours présente, il doutait à la faire partir une seconde fois dans ce voyage charnel.  

 

- « Qu’elle jeune fille exquise… »  

- Ryô ? Quelque… Quelque chose ne va pas… ?  

- Je ne voudrais pas, te faire encore plus mal…  

- Je vais bien, ne t’en fais pas…  

- Tu es sur… ?  

- Oui…  

 

Heureuse de cette attention, établissent des sentiments amoureux encore plus fort, Kaori amenait la tête de son professeur contre elle, afin de sceller cette promesse par un baiser délicat.  

 

Alors qu’il se redressait prêt à accomplir cet acte qui les emmènerait tous les deux au paradis, le professeur se momifiait sur place.  

 

Surprise par ce revirement de situation, la jeune femme posait une main douce sur l’avant bras de son amant.  

 

- Ryô ? L’appela-t-elle d’une toute petite voix, impressionnée par ce regard sombre.  

- On n’est pas seul !  

- Quoi ??  

 

- Ryô ??? Tu es là ?? Retentit une voix, qui fit frissonner la jeune femme.  

 

- Et merde ! Ragea-t-il, en se séparant à regret de son ange.  

- Hide… Lâcha-t-elle, d’une voix tremblante. Il ne devait pas rentrer avant ce soir… !  

 

- Ryô ? Bordel tu vas me répondre oui !!! Active un peu vieux… Il faut que je te parle…  

 

- Oh mon Dieu ! Qu’est ce qu’on va faire ? Il ne doit pas me trouver là… Si jamais il me voit, il….  

- Chut…. Calme-toi… La coupa-t-il, en la voyant devenir blanche comme une morte.  

- Ryô…Je… Je l’entends monter les marches…  

- Cache-toi…  

- Hein ??  

- Si jamais Hide te voit ici, je suis un homme mort !!  

- D’accord mais où veux-tu que je me cache ??  

- Dans le lit ! Cria-t-il presque, en lui mettant la couette sur la tête.  

- Ryô !! S’offusqua celle-ci, en se débattant comme une lionne. Idiot ! Il va me trouver facilement comme ça !!  

- Et merde ! Je sais… Vas sous le lit…  

- Quoi ??  

- Pas le temps de discuter, allez !  

 

Et dans un moment de panique, le professeur fit tomber la jeune femme et la fit ramper en dessous de son lit. D’abord surprise par sa chute, Kaori obtempéra docilement sauf, qu’au niveau de ses yeux, une flamme de colère criait vengeance. Elle se jura mentalement de lui faire payer ce choc qu’il lui avait donné.  

 

Il venait à peine de reposer sa couette sur le lit, que la porte s’ouvrit dans un fracas, le faisant sursauter de terreur.  

 

- Ah ! Te voilà !! Lâcha son ami en pénétrant dans sa chambre. Tu en as mis du temps !  

- Hide… Qu’est ce que tu fiches ici ??  

- Il faut que je te parle, Ryô…  

- Ca ne peut pas attendre ??  

- Désolé… Il s’agit de…. Mais peut être que je te dérange ?? Lui demanda-t-il, en voyant son ami le torse nu et le pantalon à moitié déboutonné.  

- Hum ?? Ah… Non… Euh…  

- Je ferais mieux de partir…  

- Attends Hide ! Ce n’est pas ce que tu crois… Répliqua-t-il, en remettant correctement les boutons de son jeans.  

- Ryô pas de ça entre nous… Je vois bien que j’arrive à un moment crucial…  

- Tu te trompes ! S’emporta celui-ci, en cherchant dans son armoire un tee-shirt.  

- Arrêtes tes âneries… Allez dis moi qui c’est ??  

- Qui ?  

- Cette nouvelle conquête qui te faire dire n’importe quoi…  

- Mais… Mais personne…  

- Arrête de faire ton timide et dis-moi comment elle s’appelle…  

- Mais puisque je te dis que je suis seul !  

- Ah ouais ?? Et ça, c’est à toi peut-être ?? Fit-il, en levant bien haut un soutien-gorge.  

- Je… Je…  

- A moins que tu fasses dans le travelo et que c’est le tien…  

- N’importe quoi !! Cria presque le professeur, énervé de devoir se justifier.  

- Donc, cela appartient bien à ta nouvelle conquête…  

- …  

- J’espère juste que ce n’est pas une certaine fille dont je ne citerais le nom…  

- Pour qui tu me prends ? Répondit-il, outré, qu’il pense à Sayuri.  

- Ok ! Calme mon ami. Alors tu ne vois pas d’inconvénient à me parler de cette nouvelle femme qui arrive à tant te déstabiliser juste en parlant d’elle ??  

- T’es vraiment lourd par moment Hide ! Lâcha son ami en s’asseyant sur son lit. Puisque tu ne me laisses pas le choix, je vais te dire qui c’est…  

- Voilà qui est raisonnable… Alors ?? S’impatienta celui-ci, en prenant place aux côtés du professeur.  

- En faite, il n’y a pas grand-chose à dire… C’est juste une fille banale que j’ai croisé dans la rue… Juste un coup pour se soulager, si tu vois ce que je veux dire…  

- Vraiment ??  

 

Kaori qui écoutait d’une oreille attentive la conversation des deux hommes, fut très surprise de voir à quel point son frère était très curieux sur les conquêtes de son amant.  

 

Ce sourire attendrissant, engendrer vite un sourire jaune, en entendant les propos de son professeur. Furieuse d’une telle invasion de sa part, elle passa sa main de dessous le lit et lui pinça furieusement, le mollet.  

 

- Aïe !! Hurla-t-il, en se massant la jambe.  

- T’es dingue de gueuler comme ça, tu m’as fait peur !! Retentit la voix de son ami, qui posait une main sur son cœur.  

- Désolé, mais je crois qu’une sale bestiole m’a piqué… Aïe !! Cria-t-il à nouveau, en sentant cette fois ci, les ongles de son élève s’enfoncer dans sa chair.  

- Hum ? Etrange… Laisse-moi regarder… Fit-il en se penchant pour attraper le pied de son ami.  

- NON !!!! Hurla celui-ci, en se jetant dessus.  

 

Hide se sentit projeté en arrière et un poids imposant se poser sur lui. Ryô qui avait eu peur que son ami ne découvre sa sœur, l’avait plaqué sur le lit et s’était positionné à califourchon dessus.  

 

Les yeux du professeur ne pouvaient plus quitter ceux de son ami qui le regardait avec surprise et étonnement.  

 

- Non mais t’as un grain ou quoi ?? Hurla-t-il, en tentant de se défaire de son emprise.  

- …  

- Bordel Ryô ! Tu vas bouger tes fesses oui !!  

- Hein ? Ah pardon…  

- Qu’est ce qui t’as pris de te jeter sur moi de cette façon ?  

- Je…  

- Ne me dis pas que t’as changé de bord ??  

- Quoi ??  

- T’es vraiment bizarre mon vieux… Je ferais mieux de partir…  

- Attends Hide !! Tu ne voulais pas me parler de quelque chose ??  

- Hum ? Si… Mais vu ton comportement, je préfère en discuter plus tard…  

- Si c’est si important on peut descendre et papoter autour d’un verre…  

- Un remontant me ferait du bien, je te l’avoue, mais j’ai besoin d’air…  

- Hide…  

- T’inquiète on se voit plus tard ! Fit-il, en se levant et en quittant rapidement la chambre.  

 

Kaori qui attendait toujours que la voie soit libre pour qu’elle puisse sortir de ce minuscule espace, fut inquiète en voyant son frère quitter la pièce et un silence pesant planait dans la chambre.  

 

Voyant qu’elle ne risquait plus rien, elle décidait de sortir de sa cachette et fut intriguée en voyant le regard perdu de son amant.  

 

- Ryô ? L’interpella-t-elle, d’une voix douce.  

- Il va me prendre pour un fou…  

- Quoi ?  

- Si il raconte ça à Mick, ma réputation est fichue…  

- Ryô ??  

- Tu ne comprends pas Kaori ?? Il en va de mon honneur !!!  

- Hein ?  

- Bon sang tu le fais exprès ou quoi ? Si ton frère va répéter à tout le monde ce qui c’est passé dans cette chambre, je peux dire adieu à mon surnom d’étalon !!  

- D’étalon ? Mais ? Ryô, tu m’agaces !!! Hurla-t-elle. Tu es vraiment un cas désespéré ! Je préfère partir que de t’entendre pleurer sur une chose aussi répugnante !  

- Kaori ! Attends…  

- Laisse-moi tranquille ! Vas sauver ta réputation à la noix…  

- Ce n’est pas ce que je voulais dire… Crois-moi…  

- Je vois que je fais partie de tes proies… Qu’elle idiote je suis… Tu peux te venter d’avoir agrandit ta liste de conquêtes…  

- C’est faux ! Tu es la seule qui compte à mes yeux…  

- Bah voyons, comme Sayuri ou cette infirmière !  

- Mais non, enfin, ça n’a rien à voir !!  

- Foutaise ! Dit-elle gambadant les marches afin de s’en aller  

- Non, Kaori, attends !!  

- Laisse-moi ! Pleurait-elle  

- Non, Kaori, je suis tombé amoureux de toi….  

 

A ces mots, la jeune femme restait sans voix et stoppait ses pas spontanés. Elle plongeait son regard dans le sien, à la recherche certainement d’un mensonge, mais tout ce qu’elle y découvrait la déstabilisait. Il y avait tant de respect, d’amour et de sincérité qui luisaient dans ses prunelles sombres.  

 

Elle ouvrit la bouche mais la referma aussitôt. Son cœur battait la chamade, jamais elle n’aurait cru que ces quelques mots soient si doux à entendre. Délicatement, elle posait une main sur la joue du professeur qui la fixait toujours, attendant certainement une réponse rassurante.  

 

- Que… Qu’est ce que tu viens de dire ? Demanda-t-elle, timidement, le rose aux joues.  

- J’ai dis…  

 

Mais, ces mots jamais encore prononcés étaient difficiles à murmurer à nouveau, là, devant elle, calme et sereine.  

 

- Ryô…  

- Tu n’es pas une simple conquête ou juste un coup pour soulager mon plus bas instinct… Tu es celle qui… Euh… Tu as accroché des sentiments en moi, encore trop inconnu… Je…  

- Pardon… J’ai, j’ai confiance en toi… Dit-elle se confinant dans ses bras.  

- Merci…  

 

Elle mordait sa lèvre inférieur, elle torturait son être d’arriver à glisser ces mêmes mots, mais sa timidité l’emporta dans le silence. Ryô serrait fort cette jeune fille incroyable, quand soudain, il se mit à rire.  

 

- Pourquoi ris-tu… ? Sourit-elle devant ce rire charmant  

- Je repense à Hide, le pauvre, tout ce cirque !  

- Oui, c’est vrai… ! J’ai eu la peur de ma vie ! Rit-elle.  

 

Ses lèvres rieuses furent capturées par une bouche passionnée.  

 

- Je veux te savourer, encore…  

 

Ryô pris Kaori dans ses bras et la guidait dans la chambre. Lui faire l’amour était unique, elle était désirable, douce, rayonnante, charmeuse et il devait s’avouer que le fantasme professeur-élève était atteint à ses côtés. Bien qu’il veuille aller plus loin avec elle, une passion torride et interminable se dégageait de son corps tout entier.  

 

Ces deux êtres ayant atteint le ciel numéro sept ensemble, s’installèrent tranquillement dans le salon. Ryô enfoncé dans le canapé avait entre ses jambes sa bien-aimée. Deux chocolats chauds fumaient sur la table base, ils faisaient avec beaucoup d’amusement un mot croisé, Ryô embêté de constater que son élève avait plus de facilité que lui. Ils se volaient des baisers, charmés par leurs rires amusés. Tout était parfait, lorsque des frappes tendues arrivèrent à la porte d’entrée.  

 

- Qui ça peut être… ?  

 

Ryô paniquait, il se levait brutalement, ne sachant que faire.  

 

- Ryô calme toi…  

 

- Ryô… ?  

 

- C’est Hélène… ! Dit Kaori  

- Qu’est-ce qu‘elle fout ici celle là !  

 

Ryô craignait les foudres de Hide, mais Hélène était aussi mère poule que son frère de cœur et sa colère de femme serait deux fois plus intense. Il prit Kaori dans ses bras et courut dans tout le salon, à la recherche d’une cachette.  

 

- Mais, enfin Ryô repose moi !  

- Non, si Hide compte me tuer, Hélène va me torturer !  

 

Kaori riait de bon cœur, Ryô avait l’air effrayé à l’idée qu’on sache qu’ils étaient ensemble.  

 

- Ryô arrête ce raffut et ouvre cette porte ! S’impatientait Hélène.  

- Je suis occupé !  

- Ah oui et à quoi ?!  

- Je suis avec une femme !!  

- Sans rire !  

- Je t’appelle ok !  

- Ryô cesse de faire l’imbécile, je sais que Kaori est là ! Alors ouvre-moi !  

 

Son professeur devint pâle, il laissait Kaori poser ses pieds au sol, il était figé.  

 

- Ryô ? Ryô ? Le secouait Kaori.  

- Ryô, si tu n’ouvres pas, je défonce ta porte !  

 

Kaori ne parvenait pas à sortir son amant de sa léthargie, elle prit donc l’initiative d’ouvrir la porte à sa sœur de cœur. Mais, Kaori sentit un courant d’air passer à ses côtés.  

 

- Ryô Saeba, je vais te tuer !!!  

 

Hélène écrasait une énorme massue sur la tête de son ami.  

 

- Hélène… Prononçait doucement Kaori.  

- J’espère que cet être lubrique n’a pas eu de geste déplacé ni pervers avec toi !! Hurlait cette dernière à sa petite sœur lui faisant face à présent.  

- Non, non… Rougit-elle.  

- J’espère qu’elle dit la vérité ? Demandait cette dernière se retournant vers Ryô  

 

Le jeune homme était pétrifié, par agacement que son ami ne décroche un mot depuis son arrivé, Hélène le choppait par le col de son haut.  

 

- Espèce de coureur de jupon à la manque, sale pervers dépravé, étalon mon œil oui ! Jure sur la vie de tes pauvres parents défunts que tu n’as rien fait subir d’étrange sexuellement à Kaori !  

- Quoi… ? Rougit fortement la concernée.  

 

Cette question formelle fit atterrir Ryô sur terre.  

 

- Non, mais pour qui tu me prends, j’ai été plus que correcte au lit avec elle !  

 

Une massue l’écrasait de nouveau.  

 

- Tais-toi, je ne veux rien savoir ! Rougit-elle.  

- Hélène… Appelait Kaori tendrement  

- Oui… ?  

 

Kaori se réfugiait dans les bras de cette femme qu’elle considérait comme une véritable sœur. Elle ne voulait pas une autre famille que Hide et Hélène, c’était sa famille, elle ne voulait autre chose.  

 

- Kaori, tu n’aurais pas dû me mentir…  

- Pardon…  

- Je me suis inquiétée…  

- Désolée…  

 

Ryô fut attendrit par cette image, ses deux jeunes femmes s’aimaient affectueusement.  

 

- Et toi là-bas, tu ne dis rien, tu ne crois pas que tu aurais pu m’appeler pour me dire qu’elle était là !!  

- Moi, mais, mais…  

- Hinata m’a dit qu’elle t’avait certifiée que je me trouvais chez elle !  

- Hinata avait l’air un peu affolée quand je l’ai appelé, elle n’avait pas l’air d’une fille qui avait réfugié sa meilleure amie… Sourit-elle  

- Oh…  

- Ne t’en fais pas, je n’en veux pas à Hinata, j’aurais fait pareil…  

- Oui…  

- Viens, rentrons, Hide ne devrait pas tarder…  

- Oui…  

 

Ryô s’approchait de Kaori afin de l’embrasser, il ne savait pas quand il pourrait à nouveau goûter ses lèvres, la situation allait être compliquée. Son attention lui tenait à cœur, mais Hélène en décidait autrement. Une massue plus immense que les deux autres écrasait la tête du professeur.  

 

- Tu te fous de moi Saeba !!! Allez viens Kaori, partons…  

 

Hélène prit la main de sa petite sœur et l’emmenait loin de cet individu lubrique. Grimpant dans la voiture, Hélène remarquait le regard triste de Kaori, ce baiser allait peut-être, être le dernier avant longtemps. Elle eut pitié et ouvrit la porte du côté passager.  

 

- Fais vite ou tu rentres à pied !  

- Merci… Dit-elle embrassant sa sœur.  

 

Kaori courait plus vite que jamais, elle se précipitait dans les escaliers, elle ouvrit la porte de son professeur, il était là, il savait, il l’attendait, elle sautait dans ses bras et capturait ses lèvres. Ce baiser était intense, il serait le dernier avant un bon moment.  

 

- On se revoit très vite…  

- Oui…  

 

Elle quitte ses bras et court vite avant qu’il n’aperçoit ses larmes, elle descend ses marches flous, elle aperçoit la voiture de sa sœur, enfin… Hélène démarrait triste, quitter l’homme qu’on aime, sans savoir quand le retrouver était insupportable. Une fois à la maison, les deux jeunes femmes prirent place sur le divan, Kaori tenait à discuter avec Hélène.  

 

- Est-ce que je peux lire la lettre… ?  

- Bien sûr…  

 

Hélène lui apporta celle-ci et tourna les talons.  

 

- Attends ! Reste avec moi !  

 

Hélène reprit place aux côtés de Kaori. Elle lut la lettre émue, cette jeune femme se présentait, comptait leur histoire et demandait si elle était prête à la rencontrer.  

 

- Je ne veux pas…  

- …  

- Je ne me sens pas prête à la rencontrer… Pour l’instant…  

- Tu as tout ton temps Kaori… Par contre, tu pourrais peut-être répondre à sa lettre, lui expliquant tes sentiments…  

- Oui, c’est la moindre des choses…  

- Kaori ?  

- Oui…  

- Tu as fais l’amour avec Ryô… ? Demandait-elle sur les nerfs.  

- Euh, et bien, euh, hum, oui…  

- J’espère qu’il n’a pas été rustre avec toi, Ô ciel, il a mit un préservatif au moins ??  

- Je…  

- il ne t’a pas forcé j’espère ce pervers ! Il s’est montré correct, tu sais que tu n’es pas obligé d’accepter à chaque fois qu’il le demande et surtout ne cède pas à tous ses caprices concernant les positions les plus gênantes !!  

- Quoi ? Quoi ? Mais… ?  

- COMPRIS !  

- Oui, oui…  

- Tiens, prend ça !  

- C’est quoi ?  

- Une massue bien sûr, tu peux l’utiliser quand tu veux, lorsque son esprit pervers s’égare tu peux l’utiliser sans soucis, il n’y a pas de modération ! Un bon coup sur la tête et hop, il est calmé !  

- Mais… Ryô n’est pas pervers…  

- Tu verras…  

- C’est toi qui as eu cette idée ?  

- Non, c’est Hide, il ramenait… Enfin, bref !  

- Je sais que Monsieur Saeba est un homme à femmes et qu’il lit des magazines plutôt suspect, mais il est d’une tendresse sans limite et prévenant aussi… Rougit-elle  

 

Hélène souriait, sa petite sœur de cœur était encore plus belle amoureuse, ça lui allait à ravir.  

 

- N’oublie pas de parler à Hide demain…  

- Non, ne t’en fais pas, j’irais à l’heure du déjeuner…  

- Bien…  

 

Les deux jeunes femmes passèrent leur soirée ensemble, plus tard Kaori téléphonait à Hinata afin de tout lui compter, elle ne pourrait le faire demain en cours. Puis, l’heure étant tardif, elle partit au lit, pensant à Ryô, il était dure de dormir seule à présent.  

 

* * *  

 

Ryô avait beaucoup de mal à s’endormir, il pensait à Kaori, son parfum délicat était présent sur ses draps, il les accrochait comme un remède, enflammé.  

 

 

 


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