Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: cityxyz

Beta-reader(s): RKever, Macema

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 27-10-10

Last update: 01-06-12

 

Comments: 45 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: Une fiction dans un autre contexte que notre City Hunter, Ryô Saeba est un professeur dans une université où sa chère Kaori est son élève... Très vite un lien secret et étrange se lie entre eux... Êst-ce que leur statut professeur-élève, les empêcheront de faire évoluer et épanouir leurs sentiments ???

 

Disclaimer: Les personnages de "LES MEILLEURES ANNÉES" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les meilleures années...

 

Chapter 8 :: Quand la raison prend le dessus…

Published: 24-06-11 - Last update: 17-12-11

Comments: Merci a KAORI62 pour tes encouragements et ta correction très efficace lol Bisous

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Kaori avait passé une très mauvaise nuit, son subconscient n’avait cessé de lui infligé des cauchemars concernant son amour impossible avec Monsieur Saeba, ou comme son cœur le chantait avec Ryô.  

Elle se leva avec beaucoup de mal, marcher vraiment au ralenti et se demander même si elle aller pouvoir atteindre la salle de bain. Elle se sentait fiévreuse et pensait bien avoir attrapé une bonne bronchite. Kaori se força donc à se doucher et s’habiller pour aller en cours. Quand elle rejoignit sa sœur dans le salon, celle-ci était surprise et en colère de la voir debout.  

 

- Et, tu fais quoi toi là ?  

- Bah, je viens prendre mon petit déjeuner. Dit-elle après avoir fortement toussé.  

- Il en est pas question tu vas te recoucher, tu es toute pâle et je suis certaine que tu as de la fièvre et tu entends cette toue grasse !  

- Je ne veux pas manquer de cours Hélène, sinon, je vais être pénalisée !  

- Je sais bien mais, comme j’ai toujours dit, il y a une vie à côté des études !  

- Je le sais aussi mais, je veux y aller pour d’autres raisons et tu le sais parfaitement…  

- Kaori, pourquoi te torturer l’esprit, reste ces deux derniers jours de cours à la maison…  

- Non, je regrette, j’y vais…  

- Bon, comme tu voudras, mais ce soir je viens de chercher et on file chez le médecin.  

- D’accord… Ne te fais pas de souci, je me suis chargé de médicament et j’ai pris la boisson chaude que tu m’as préparé… Chipie !  

 

Malgré qu’Hélène aurait préféré que sa petite adorée reste à la maison au chaud, loin de ses camarades de classes infernaux et de Ryô, elle savait pertinemment que Kaori aurait été en cours aujourd’hui, elle aurait fais la même chose.  

 

- Bon, a ce soir ma chérie…  

- A ce soir, je t’adore…  

- Moi aussi...  

 

Kaori partit en cours, elle savait que sa journée n’allait pas être évidente, ni même la fin de semaine, ce matin elle avait quatre heures avec Monsieur Saeba et son amie Reika lui ferait surement toujours la tête. Elle alla directement en salle de cours, elle était toute seule, elle s’assit à sa place et pensa à sa situation, décidemment la fin de cette année n’allait pas être de tout repos.  

 

Elle songea, elle songea tellement qu’elle interpela Monsieur Angel qui la trouvait bien trop triste pour ne pas allait la voir.  

 

- Bonjour !  

Kaori fut surprise. Bonjour Monsieur…  

- Qu’est ce que vous faite toute seule dans cette classe ? Vous n’êtes pas avec vos amis ?  

- Non, je suis malade, alors je suis rentré à l’intérieur…  

- Je vois, permettez-moi, mais vous n’avez pas l’air très bien ?  

 

Mick lui toucha le front. Ryô qui arriva en avance pour préparer son cours, vu Mick dans sa classe. Il était auprès de Kaori, en train de lui toucher le front. Ce geste pourtant bénin, l’agaça un peu. Puis, il se mit à culpabiliser, si Kaori avait des soucis, c’était surement sa faute. Il observa de loin ce que faisaient Kaori et Mick.  

- Vous devriez aller à l’infirmerie !  

- Non, ce n’est pas la peine, ma sœur m’accompagne ce soir chez le médecin.  

- Mais ça serait au moins pour que vous preniez quelque chose contre la fièvre.  

- Ne vous inquiétez pas, ma sœur m’a préparé une trousse de survie. Rigola-t-elle.  

 

Mick sourit, ainsi que Ryô, cela ne l’étonnait pas d’Hélène, elle était très prévoyante, même trop parfois, tout comme Hide, sauf qu’Hélène, savait se contrôler.  

 

- Bon, comme vous voudrez, vous êtes aussi têtu que votre frère. Ironisa-t-il.  

- Kaori ria. Oui, on est comme ça dans la famille, même si... Kaori pris un air triste.  

- Même si quoi ?  

- Non, rien, finalement ça n’a aucune importance. Sourit-elle de nouveau.  

- Bon, je vais vous laissez, essayez de passer une bonne journée...  

- Merci Monsieur !  

- Je vous en prie, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas !  

 

Il partit et ferma la porte et tomba nez à nez avec Ryô.  

 

- Bah, tu étais là toi ?  

- Oui, tout vas bien ?  

- Ton élève à l’air souffrante, elle à un bon rhume et même plus.  

- ... Ryô se détestait, elle avait du l’attendre dans le froid, sous la neige, désespérément...  

- Bon dit moi toi, ça va ? Lui dit-il avec un clin d’œil.  

- Pourquoi tu me demandes ça comme ça ?  

- Parce qu’hier avec Kazue, on ta vu sortir d’un bar avec une charmante jeune femme !  

- Oui... Bof... Tu viens on va boire un café ?  

- Hum d’accord !  

 

Derrière ces murs, des yeux couleurs vert vipère avaient tout observés. Sayuri se trouvait dans le couloir et savait Kaori, seule et, malade, elle partit donc faire un compte rendu.  

Quelques minutes plus tard, Quentin rentra dans la classe.  

 

- Ah ? Salut Kaori ! Tu es seule ?  

- Hum oui... Comme tu le vois... « Manquez plus que celui-là »  

- Mouais, ou la, tu n’as pas l’air en forme ?  

- J’ai attrapé un rhume ou même une bronchite...  

- Tu as vraiment de la volonté, moi je serais resté au lit à ta place !  

- Mais tu n’es pas à ma place...  

- Ouh, la, la, de mauvaise humeur en plus !  

- Oui un peu...  

- Ok, je te laisse alors ! Dit-il tristement.  

- Quentin ?  

- ...  

- Pardon, mais hum, je suis trop malade et fatigué, excuse-moi, je ne voulais pas m’emporter...  

- C’est rien, je comprends, tout le monde à ses soucis !  

- Oui...  

 

Leurs camarades de classe arrivèrent petit à petit.  

 

- Bonjour Kaori !  

- Bonjour Miki... Salut Reika !  

 

Reika ignora totalement Kaori, elle partit même s’asseoir au fond de la classe et appela Miki en trombe...  

 

- Tu viens ?  

- Oui, j’arrive Reika...  

 

Miki s’assit un instant à côté de Kaori.  

 

- Tu n’as pas l’air en forme ?  

- J’ai attrapé une petite bronchite je crois !  

- Ah ? Comment ?  

- Hum... J’ai été faire des courses hier et hum le bus était très en retard à cause de la neige et je l’ai trop attendu...  

- Je vois... Je suis désolé Kaori, Reika est bizarre en ce moment... je crois qu’elle nous cache quelque chose concernant... Monsieur Saeba... Dit-elle discrètement.  

- Ah ?  

- Oui, c’étais l’anniversaire de sa mère ce week-end, et la maman de Reika aimait beaucoup Ryô à l’époque de sa liaison avec Saeko, et vu qu’elle l’apprécie toujours, elle la invité...  

- Oui et alors...  

- Alors Reika était là, et la connaissant elle a du profiter de la situation, mais comme toute s’en est mordu les doigts...  

- Je vois, c’est pour ça qu’hier, elle a affirmé que Saeko était toujours amoureuse de Ryô...  

- C’est sûr même...  

- Je comprends...  

- Ce n’est pas une raison pour te faire la tête...  

- Non, mais, bon, tu sais, quand tu souffres tout te parait noir...  

 

Miki s’interrogea.  

 

- Mademoiselle, auriez-vous l’obligeance d’aller vous asseoir !  

- Hum, oui, Monsieur, pardon...  

 

Miki s’installa à côté de Reika au fond de la classe, pas très loin de Sayuri et ses amies.  

 

- Sortez vos livres pages vingt-quatre et lisez jusqu'à la page vingt-huit !  

- Quoi tout ça ! S’exclama Sayuri  

- Et, commencez pas !  

- Mais vous auriez du nous demander de le lire à la maison, s’aurez été plus simple... Se plaignit Reika  

- Bon, écoutez si vous ne voulez pas travailler vous sortez !  

- Ouh, la, la, ton coup d’hier soir était si mauvais que ça, pour que tu sois sur les nerfs mon Ryô... Lui fit remarquer Sayuri...  

- Ouah, rater un coup avec vous, la fille devait vraiment être mauvaise... Continua Reika  

- Ou alors, Monsieur pensait peut-être à quelque chose d’autre ou même quelqu’un d’autre...  

- Oui, c’est Sayuri, je pensais à quelqu’un d’autre, c’est pour ça que mon coup d’hier n’étais pas terrible, et ne te fais pas d’idée la femme en question, n’étais pas toi ! Quant à vous mademoiselle Nogami, disposez nous de vos commentaires sans intérêt pour la classe, puisque vos copines s’en tête à rigoler pour un rien et juste pour ne pas vous vexer ! Un troupeau de mouton quoi !  

 

Ryô était très énervé, il en avait assez qu’à chacun de ses cours, ces pimbêches fassent des remarques toujours désobligeantes, ce n’était vraiment pas le jour et sa patience avait des limites. Sayuri se calma net et Reika aussi, par les remarques de Monsieur Saeba, auxquelles elles ne s’attendaient pas du tout.  

 

- C’est bon, plus personnes n’a son grain de sel à mettre ! Ok, donc concentrez-vous et lisez moi ces quatre pages s’il vous plait !  

 

La classe s’exécuta sur le champ.  

 

- S’il y a des mots que vous ne comprenez pas, n’hésitez pas à me demander !  

 

La classe était d’un silence à en faire entendre les autres élèves de la classe voisines, même s’il ne faisait que chuchoter. Le reste des élèves de la classe, c'est-à-dire, ceux qui ne faisaient pas partit du groupe d’amis de Sayuri, étaient plutôt content que Monsieur Saeba leur aient cloué le bec, ils voudraient bien avoir un cours normal avant leur examen, afin d’apprendre des choses en philosophie et non sur la vie de leur professeur, même s’ils l’appréciaient beaucoup.  

 

- Monsieur, ça veut dire quoi « Acrasia » ? Demanda Kasumi  

- C’est un terme que l’on utilise pour décrire la faiblesse et notamment la faiblesse de la volonté...  

- Merci.  

- Je vous en prie, quelqu’un a d’autre question ?  

- Oui ! Que signifie le mot eschatologie ? Demanda Hinata.  

- La blague, tu ne sais pas ce que veut dire ce mot ? Ria Sayuri  

- Non... Rougit Hinata  

- C’est un terme qu’on utilise pour la mort, l’au-delà... Lui répondit Ryô gentiment  

- Inculte...  

- Ca suffit, Sayuri...  

 

Le reste du cours se passa assez bien, Sayuri misé sur son intelligence, car bien que ça méchanceté lui occupe beaucoup son temps, elle était une bonne élève dans à peu près toutes les matières.  

 

Lors du déjeuner, après s’être servie son plateau, Kaori se demanda si elle devait aller manger avec ses amies ou non. Mais le regard que lui lança Reika fut la réponse à sa question. Au bout de la cafète, elle vu Kasumi assise toute seule à une table, l’air triste et perdue… Elle scruta la cantine et vit Sayuri et ses amies ensemble, Kasumi était donc bien toute seule. Kaori décida d’aller la rejoindre.  

 

- Je peux m’asseoir ?  

- Bien sûr ! Kasumi dégagea ses affaires de la chaise.  

- Merci !  

- Tu demandes surement pourquoi, je déjeune toute seule aujourd’hui ?  

- Hum ?  

- Sayuri m’a laissé tomber, je crois que je ne suis plus au goût du jour !  

-…  

 

Le déjeune se passa dans le silence, puis Kaori voyant que Kasumi était vraiment déprimée, lui proposa d’aller marcher dehors.  

 

- Kasumi ?  

- Quoi !  

- Cela te dirait d’aller marcher un peu ?  

- Oui, tu as raison, cela nous feras du bien d’aller marcher…  

 

Les filles partirent s’aérer dehors, à l’air frai de l’hiver…  

 

- Kasumi ?  

- Oui !  

- Je ne voudrais paraitre pertinente mais, Sayuri et toi vous ne vous parler plus réellement ou c’est encore un de ses plans pour l’embêter !  

 

Kasumi rigola nerveusement.  

 

- Tu vois, c’est à cause de réflexions comme ça que je déteste cette peste de Sayuri… Kasumi se mis à pleurer… J’en ai assez que tout le monde pense que je suis une sale garce, une harpie comme elle, ce n’est pas du tout le cas !  

- Excuse-moi, je ne voulais pas te froisser…  

- Non, tu ne pas froisser, je te comprends parfaitement…  

- Mais pourquoi la fréquenter si tu ne t’entends pas avec elle ?  

- Elle me fait du chantage affectif…  

- Comment ça ?  

- Mes parents sont morts l’année dernière, et c’est ma grand-mère qui m’élève… Ses parents et les miens se connaissaient, mes parents ont eu des problèmes d’argent, leur affaire a fait faillite et les parents de Sayuri nous ont prêté de l’argent. Mais mes parents décédés ma grand-mère n’as pas les moyens de les rembourser, alors ils ont fait abstraction de ce qu’il devait, mais je me suis promise de les rembourser personnellement et Sayuri en profite, si je ne fais pas ce qu’elle me dit, elle me met la pression sur cette histoire…  

- Mais c’est dégoutant…  

- C’est moi qui l’ai aidé l’année dernière dans sa relation avec Ryô… Enfin, relation est bien grand mot…  

 

Kaori trouvait cela vraiment dégoutant, cette Sayuri était encore pire que ce qu’elle pensait… Pauvre Kasumi…  

 

- Mais j’ai décidé de ne pas me laisser faire ! J’abandonne !  

- Tiens, tiens, ma pauvrette, tu pactise avec l’ennemie maintenant…  

- Va te faire voir Sayuri !  

- Oh ! Madame prend de la gueule maintenant… Sale mioche, tu te prends pour qui… Tu crois que tu m’impressionne… Toi !  

 

Les élèves de la cours ainsi que tous les professeurs présents dans la cours, se retournèrent, tellement ils étaient surpris d’entendre se disputer ces deux soi-disant amies…  

 

- Ma pauvre Sayuri, décidemment tu ne comprendras jamais rien… Tu peux aller griller en enfer ! Tu n’es qu’une sale gamine pourri gâté qui se croit supérieur, alors qu’elle n’a rien de plus que les autres… Tu te prends pour qui ?  

 

Ouah, tout le monde fut surpris de la réponse plus que froide de Kasumi, mais cette chipie le m’héritait véritablement…  

 

- Répète, pauvre fille, tu as oublié ce que j’ai fait pour toi !  

- Non, toi tu as oublié ce que j’ai fait pour toi ! Et puis ce sont tes parents qui ont aidés les miens pas toi, toi, sans l’argent de ton papa, tu vaux tripette !  

- Espèce de pétasse, je vais te faire regretter ce que tu viens de dire…  

 

- Mais elles vont se battre ce n’est pas possible ! Dit Saeko affolé à ses collègues et voyant que les deux filles commençaient à se chamailler, Hide intervenu !  

 

- Ca suffit, mesdemoiselles clamez-vous !  

- Dégagez ! Sayuri voulant éviter Hide, lui mit un coup de talon dans le tibia…  

- Hide ! Dit au même moment Kaori et Saeko, qui vint à sa rencontre…  

- Ca va chéri ?  

- Il faut les empêcher ! Dit-il avec mal…  

 

Kaori essaya d’intervenir…  

 

- Arrête Kasumi, ça ne sert à rien de te battre. Kaori essaye de lui faire lâcher les cheveux de Sayuri qu’elle n’arrêté pas de tirer…  

- Bart toi toi ! Sayuri griffa la joue de Kaori, qui s’écarta…  

 

Ryô voyant cela intervenu !  

 

- Ca suffit vous deux ! Sayuri lâche là  

 

Ryô les sépara sans mal.  

 

- Chez le Directeur toutes les deux !  

 

Marylou arriva et les accompagna, celle-ci était furieuse.  

 

- C’est quoi votre problème ? Vous voulez empirer la réputation de notre université, j’en ai assez de vous mesdemoiselles, j’espère que ce n’est pas encore d’un mec ou d’un prof en particulier sinon, je vous fais renvoyer, TOUS !  

- Mademoiselle ça va ? Demanda Ryô à Kaori, mais celle-ci rejeta sa main !  

- Ca va ! Elle se leva seule et alla en direction de son frère…  

- Ca va Hide ?  

- Non, je ne peux même pas me lever…  

- Ryô et Mick le porta en direction de l’infirmerie  

- Mais qu’est-ce qu’il s’est passa Kaori… Demanda Miki  

- Je crois que Kasumi avait un sacré compte à rendre avec Sayuri…  

- Kaori, viens à l’infirmerie aussi… Lui conseilla Saeko… La griffure de Kaori n’était pas anodine puisque celle-ci saignait…  

 

Kaori arriva donc à l’infirmerie et se fut Saeko qui désinfecta sa plaie, elle demanda comment aller Hide.  

 

- C’est rien, il aura mal pendant deux jours, mais cela ira, rien de grave.  

- Bien, merci…  

- Tu vas pouvoir faire ton cours ? Lui demanda Ryô !  

- Oui, ça va aller… Mes élèves iront aux tableaux sans cesse comme ça… Dit-il avec ironie. Kaori sourit. Une fois son pansement mis, elle remercia Saeko et alla rejoindre ses camarades en classe.  

- Bon, j’y vais aussi…  

 

Mais Hide eu beaucoup de mal à se lever. Il fut donc aider par Ryô qui l’amena jusqu’en salle de cours.  

 

- Ca va monsieur ? Demanda Hinata  

- Oui, ne vous en fait pas, ça va.  

- Je viendrais te chercher tout à l’heure…  

- Ok !  

- Oh, comme c’est mignon… Se moqua gentiment Aline  

-Aller, aller, concentrez-vous !  

 

Le cours se passa plutôt bien, les élèves de voir leurs professeurs dans cette situation s’amusait beaucoup en jouant son rôle de prof. L’ambiance était beaucoup détendue et les élèves très entrain à participer. Le cours se fini et Ryô vint aider Hide à marcher.  

 

- On va faire comment pour rentrer ?  

- Hum, Hide, Hélène vient me chercher, si tu veux, on te dépose avant.  

- Ah, oui je veux bien…  

 

Ils sortirent du bâtiment. Hélène attendait Kaori, dans jolie Chevrolet Orlando noir, dont Hélène était très fière. Au loin, celle-ci vu que Ryô aidait Hide à marcher, Hélène couru à leur rencontre. Ryô eu le cœur serré.  

 

- Mais Hide, ça va ?  

- Mais oui petite sœur, ne t’inquiète pas, juste une harpie qui m’a sauté dessus !  

- …  

- Je te raconterais. D’ailleurs, Kaori partit à la rencontre de Kasumi.  

 

- Tu veux que je te dépose ?  

- Oui, je veux bien…  

- Je vais ramener ta voiture, Hide… Proposa Saeko…  

- D’accord…  

 

Ryô aida Hide à monter dans la voiture.  

 

- Merci !  

- Je t’en prie…  

- Je vais vous suivre en moto…  

- Ouai… Hide souffrait un peu.  

- Décidemment, quand ce n’est pas l’un c’est l’autre. Hélène était en colère. Vous faite comment pour toujours vous attirer des ennuis !  

- Pardon…  

- OH CA VA ! JE ME FICHE DE VOS EXCUSES, VOUS NE SAVEZ PAS FAIRE LES CHOSES SIMPLEMENTS ! Hélène regarda également Ryô en disant ceux-ci.  

 

Kasumi regarda avec inquiétude Kaori. Et dit en rigolant :  

 

- Elle ne rigole pas ta grande sœur !  

- Non, elle fait peur parfois !  

- UN COMMENTAIRE MADEMOISELLE MAKIMURA ! C’est quoi ça ? Tu ne t’es pas battu j’espère !  

- Non, non, c’est ma faute, elle a voulu s’interposer entre Sayuri et moi et malheureusement, elle s’est pris un coup !  

- QUOI ! ELLE EST OU, ELLE EST OU ?  

 

Kaori la retenue par la taille.  

 

- Mais arrête tu vas aller faire quoi ?  

- TUER CETTE SALE GARCE !  

- Mais enfin, Hélène calme-toi. Lui conseilla Hide, qui s’avait sa petite sœur capable de tout.  

- TOI, T’A PAS LA PAROLE !  

- Oui…  

 

Kasumi sourit à ce spectacle.  

 

- On te dépose quelque part Kasumi ?  

- Je ne veux pas vous déranger…  

 

Hélène grogna de colère…  

 

- Accepte, accepte… Lui souffla Ryô qui riait intérieurement, content de voir que sa meilleure amie n’avait pas changer.  

- Hum, d’accord, Mademoiselle ! Merci…  

- C’est Madame, je suis marié…  

- Ah, pardon, oui Madame !  

- J’préfère !  

 

Tous montèrent en moto et se suivirent…  

 

- Au fait, le Directeur, il t’a dit quoi ?  

- Je suis renvoyé deux jours avec Sayuri…  

- Aie, je te prendrais tes cours si tu veux ?  

- Oui. Sourit-elle. C’est gentille… Cela ne te dérange pas…  

- Bien sûr que non, pourquoi cela me dérangerait-il ?  

- Bah, Sayuri ne le faisait jamais !  

- Kasumi, si tu le veux bien, aujourd’hui nous sommes des amies et nous ferons tout l’une pour l’autre. Proposa Kaori très amicalement, qui lui tendit sa main…  

- Hum, oui, vraiment ?  

- Oui…  

- Merci Kaori… Dit Kasumi émue qui serra fort la main de Kaori.  

 

Depuis le lycée, Kasumi n’avait pas eu d’amie gentille et fidèle, étant donné qu’elle était toujours en compagnie de Sayuri, sa réputation aller avec elle. Les filles l’ignoraient et les hommes les prenaient pour des poupées d’exposition. Hélène et Hide se regardèrent et se dirent avec les yeux : « On est fière de notre petite sœur ».  

 

Hélène déposa Kasumi devant chez sa grand-mère.  

 

- A mercredi Kaori et soigne-toi bien ce week-end !  

- Oui, bon week-end…  

 

 

- Bonsoir grand-mère !  

- Bonsoir ma chérie… Comment s’est passé ta journée ?  

- Hum et bien, je me suis fait une amie. Sourit-elle fièrement.  

- Ah ?  

- Oui, grand-mère, autant que j’aille droit au but, aujourd’hui, j’ai dit les quatre vérités à Sayuri et je me suis même un peu battue avec elle, mais c’était pour mon bien, j’en avais assez d’être sa soubrette et d’avoir des remords par rapport à papa et maman et…  

Mais sa grand-mère ne l’a laissa pas terminer, elle prit sa petite fille dans ses bras… Kasumi, à ce geste d’affection se mis à pleurer, elle avait passé une sale journée.  

 

- Je travaillerais le week-end pour pouvoir les rembourser grand-mère ne t’en fais pas…  

- Non ma chérie, tes parents mêmes auraient refusés, je vais vendre notre maison familiale, nous voulons ton bonheur et tes études sont importantes…  

- Mais, grand-mère…  

- Chérie, j’aurai dû le faire depuis longtemps… Ne t’en fais pas…  

- …  

- J’imagine que tu as étais renvoyée pour t’être battue ?  

- Oui… Rougit-elle.  

 

Kasumi reçu un petit coup de canne sur la tête.  

 

- Je te défends de te battre à présent, c’est compris !  

- Oui…  

- Bon, va te reposer un peu, je vais faire le repas…  

 

 

 

Hélène déposa Hide devant chez lui, ils remarquèrent que Kaori s’était endormi mais, Hélène constata que Kaori avait du mal à respirer, elle avait une poussée de fièvre. Ryô aida Hide à descendre de la voiture, il remarqua à son tour que Kaori suait beaucoup, elle avait de la fièvre. Il ne dit rien, tenta de regarder Hélène mais, aucun refuge ne s’y trouvait, à son regard, elle devait déjà être au courant de ce qu’il s’était passé et le regard de son amie, enfin ancienne amie, fut froid.  

 

Hélène démarra sur les chapeaux de roue, se dépêchant d’aller chez le médecin. Elle sonna à la porte, le médecin, pris Kaori d’urgence, il constata une légère grippe mais, rien de bien méchant. Il donna à Hélène une liste de médicament qui devrait remettre Kaori, d’aplomb en un rien de temps.  

 

Une fois chez elles, Hélène prépara à manger chaud pour Kaori, elle prit ses médicaments et alla directement se coucher. Hélène regarda un film et téléphona à son mari, qui lui annonça qu’il aurait ses vacances pour Noël, Hélène fut folle de joie, cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas vu son mari, elle en avait pourtant besoin après toutes ses émotions.  

 

A peine raccroché, le téléphone sonna de nouveau.  

 

- Allo ?  

- Bonsoir Hélène, hum, c’est Ryô… Je t’appelle pour savoir comment va Kaori ?  

- Elle va mieux, la fièvre est tombée, le médecin lui a donné des antibiotiques…  

- Bon, merci, cela me rassure…  

- Bonsoir Ryô !  

- Attend !  

Mais trop tard, Hélène raccrocha. Kaori qui était allé aux toilettes demanda au passage qui avait téléphoné et si c’était Hide.  

 

- Non, c’était Ryô, il voulait savoir comment tu allais !  

 

Le cœur de Kaori se mis à battre fort, Ryô avait appelé pour prendre de ses nouvelles, c’est qu’il tenait un peu à elle.  

 

- Ne te laisse pas avoir par ton cœur Kaori ! « Ce n’est pas possible, elle lit dans mes pensées ou quoi » S’étonna Kaori. Hum, oui…  

- Va te coucher ma puce…  

- Oui, bonne nuit…  

 

Kaori se mis dans son lit, au chaud et pensa à Ryô… Il était tellement séduisant, gentil, fort et courageux, elle fondait complètement pour lui… Son regard ténébreux et si persan, elle était sûr que ses lèvres devaient être douce et ses bras si confortable. Ou, la, c’est la fièvre qui la faisait divaguer… Elle s’endormit sur ses pensées douces mais douloureuses. Le vendredi, elle n’alla pas à l’université, bien trop faible pour pouvoir se lever.  

 

 


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