Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: cityxyz

Beta-reader(s): RKever, Macema

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 27-10-10

Last update: 01-06-12

 

Comments: 45 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: Une fiction dans un autre contexte que notre City Hunter, Ryô Saeba est un professeur dans une université où sa chère Kaori est son élève... Très vite un lien secret et étrange se lie entre eux... Êst-ce que leur statut professeur-élève, les empêcheront de faire évoluer et épanouir leurs sentiments ???

 

Disclaimer: Les personnages de "LES MEILLEURES ANNÉES" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les meilleures années...

 

Chapter 14 :: Juste toi et moi…

Published: 13-11-11 - Last update: 17-12-11

Comments: Merci encore à Kaori62 qui me corrige vaillamment mes fautes d'orthographes, qui réécrit certain passage avec une plume magnifique et surtout merci pour tes encouragements et tes brillants conseils =)

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

- Hinata !  

- Non, laisse-moi ! Cria celle-ci, des larmes perlant sur ses joues, blanchit par la peine.  

- Attends, s’il te plait, laisse-moi t’expliquer !  

- Non, j’en ai assez, tu peux aller dire à Sayuri et Sakura que tu as bien réussi ton coup !  

 

Nicolas n’en revenait pas des paroles d’Hinata, en même temps, c’était le revers de la médaille, compte tenu de son comportement plus que navrant.  

 

- Hinata, enfin, tu n’as pas compris, je…  

 

Le monde au alentour les observait. Hinata était très gênée presque humiliée à l’heure actuelle et Sayuri et Sakura devaient bien rigoler.  

 

- Va rejoindre tes copines, après tout il n’y a qu’avec elles que tu te sentes bien, elles sont belles, populaires et au moins auprès d’elles tu es quelqu’un… Elles ne te feront jamais hontes…  

 

Ne supportant plus ces mots blessants, le jeune homme poussa son amie dans une pièce se trouvant non loin du vestiaire, et ferma celle-ci à clef.  

 

- Arrête, arrête de dire de telles paroles, cela me fais du mal que tu penses ça de toi !  

- Tu perds ton temps avec moi ! Je ne suis bonne à rien… Je suis naïve, naïve d’avoir pu espéré que tu pouvais t’intéresser à moi, que je pouvais t’attirer… C’est de ma faute…  

- Hinata ! Tu ne comprends rien !  

- Si, je comprends que tu aimes Sakura et que tu t’es trompé avec moi…  

- Bordel !! Cria-t-il fou de rage, en la plaquant contre le mur.  

- Nicolas….  

- Tu ne comprends pas que si je me suis comporté comme ça tout à l’heure c’est parce que j’étais vert de jalousie !!! Je t’ai ouvert mon cœur mais toi tu me l’as piétiné en rejetant mes sentiments… Bon sang Hinata, n’as-tu pas compris que j’étais raide dingue de toi ? Que tu celle que je désire par-dessus tout ?  

 

A ces mots, la jeune femme cessa de pleurer. C’est vrai qu’il lui avait ouvert son cœur, qu’il lui avait déclaré ses sentiments… Elle qui avait attendu ce moment depuis tant d’années…  

 

Plongeant son regard dans ses yeux bleus azur, la jeune femme pouvait y lire une profonde tristesse, pire de la déception. Mais en regardant de plus près, elle pouvait aussi y lire une lueur de désir scintillé dans ses prunelles.  

La fixant intensément, il essuya du bout du doigt ces larmes qui roulaient sur ses joues. Doucement, il rapprocha son corps du sien, tout en caressant de temps à autre ses lèvres et d’humer ce parfum sucré, avant de plonger sa main dans sa longue chevelure.  

 

La sentant frissonner à chacune de ses caresses, le jeune homme ravis, la contempla dans toute sa splendeur. Elle était si belle ce soir… Ce moment fut intense, les deux cœurs chavirant faisaient des échos dans toute la pièce. Nicolas n’avait plus qu’une hâte, l’embrasser. Alors, délicatement, il prit son visage en coupe et rapprocha doucement ses lèvres vers celles de la jeune femme.  

 

- Je veux goûter tes lèvres… Fit-il, d’une voix suave.  

 

La jeune femme cru mourir sur place en entendant les paroles de son ami. Elle qui avait si souvent rêvé à cette situation, voilà que le moment tant attendu était enfin arrivé. Le cœur battant la chamade, Hinata rapprocha timidement ses lèvres lorsqu’une ombre au tableau lui sauta en plein visage… Sakura.  

 

Reculant de plusieurs pas, la peur au ventre, la jeune femme sue que sa vie serait un véritable enfer si Sakura découvrait la vérité. Surpris par ce rejet soudain, Nicolas plongea un regard inquiet dans les prunelles apeurées d’Hinata.  

 

- Hi…  

- J’ai… Le coupa-t-elle, d’une voix tremblante. Si… Si tu savais depuis combien de temps j’attends ce moment… Je… Je ne veux pas d’ennuis avec Sakura et Sayuri…  

- Non, mais c’est dingue ! Cria-t-il, en la plaquant une nouvelle fois contre le mur, tout en lui tenant fermement ses mains.  

- …  

- Je me fiche de ce que peux penser, Sakura ou Sayuri, ou n’importe qui d’autre, je veux être à tes côtés, je veux te protéger, te rendre heureuse, enlever cette lueur de mélancolie que tu as dans tes yeux et sur ton visage. Je veux être… Je veux être ton premier… Je te veux tout entière Hinata, j’ai des envies démentes pour toi…  

- Ni…  

 

Mais la fin de sa phrase resta en suspens. Le jeune homme avait capturé ses lèvres afin de la faire taire. Il ne supportait plus de la voir souffrir ainsi pour les autres. Ce baiser était doux et tendre. Nicolas espérait du fond du cœur être le premier à goûter à cette bouche si tentatrice. A regret il s’éloigna d’elle et planta un regard fiévreux dans ses prunelles.  

 

- Je suis heureux quand tu rougies, quand je te fais de l’effet, j’aime…  

- Ni…  

- Je suis désolé, je t’ai peut-être donné ton premier baiser et il n’était pas très romantique.  

- …  

- Tu es si timide que ça ? Demanda-t-il, un sourire sur les lèvres, devant le silence de son amie.  

- Désolée… Je… Je suis trop bête…  

- Ne dis pas ça… Je veux que tu te sentes à l’aise avec moi… Maintenant… Sache que je suis vraiment heureux, d’être le premier… Si je le suis ?  

- Oui…  

- Hinata… Tu es très belle ce soir…  

- Mer… Merci…  

- …  

- Hinata…  

- Oui…  

- Je n’en peux plus d’être ici, ce n’est ni ta place, ni la mienne…  

 

Quittant ce petit vestibule qui avait vu naître l’amour de ces deux jeunes gens, Nicolas récupéra la veste de son amie, qu’il s’empressa de déposer sur ses épaules, ainsi que la sienne.  

 

- Toi et moi, ce soir, il n’y a que nous… Murmura-t-il au creux de son oreille, avant de quitter, main dans la main, la boîte de nuit.  

 

Heureuse comme jamais, Hinata suivit son amant jusqu’à un arrêt de bus.  

 

- Où va-t-on ? Demanda-t-elle, d’une toute petite voix.  

- Où tu veux mon ange…  

 

Hinata se laissa guider par l’homme de son cœur, la destination leur était égale, tant qu’ils étaient ensemble. Elle était tellement au paradis, qu’elle en oublia Kaori dans la boite, celle-ci par ailleurs, la cherchait partout.  

 

 

*****  

 

 

Quentin passa au plan suivant : Kaori. Il l’observa, visiblement, elle cherchait quelqu’un, sûrement son amie. Il se décida à attaquer, quand une main, se posa sur lui.  

 

- Elle, tu ne l’as loupe pas !  

- T’inquiète…  

 

Quentin se dirigea tel un félin sur Kaori.  

 

- Salut !  

- Salut ! Dis-moi, tu n’aurais pas vu Hinata ?  

- Si ! Attends, je t’accompagne, elle est partie dans cette direction…  

 

Loin de se douter des manigances du jeune homme, Kaori emboîta les pas de Quentin qui l’amena dans une pièce clause.  

 

- Mais, elle n’est pas là ?  

- Je sais ! Répondit celui-ci, en la plaquant contre le mur.  

- …  

- Tu es vraiment très belle Kaori…  

- Hein ?  

- Tu es très désirable aussi…  

 

Quentin glissa sa main sur le dos de Kaori et y déposa un petit micro. La musique s’arrêta dans la boîte et la seule chose que les invités écoutaient à présent était la conversation des deux jeunes gens.  

 

- A quoi tu joues ?  

- Quoi, n’est pas peur… Je ne vais pas te manger… A moins que… Oui… Je sais, je suis le premier homme à qui tu plais ?  

- Non… Rougit-elle.  

 

Ravis de voir son piège se dérouler sans accroc, Sayuri décida d’entrainer les autres dans son fou rire.  

 

- Pff… On croirait entendre un épisode des feux de l’amour !  

 

Ses amies éclatèrent de rire, suivit de près par tous ces gens qui dévoraient les propos de Quentin.  

 

- Tu sais embrasser au moins ?  

- Mais, qu’est-ce qu’il te prend d’un seul coup ?  

- Si je t’embrasse, est-ce que je serais le premier ?  

- Mais…  

- N’est pas honte ma douce…  

- Hum oui…  

 

 

- Cette sainte ni touche n’a jamais embrassé, à son âge c’est ridicule ! Lâcha Sayuri, heureuse de l’humilier.  

 

 

- Tu n’as jamais embrassé ? Mon dieu… Tu n’as donc jamais couché non plus ?  

- Bon, ça suffit, tes questions sont vraiment idiotes !  

 

 

- Il n’y a que la vérité qui blesse ! Surenchérit Sayuri.  

 

 

- Tu veux goûter à la nature du sexe avec moi ma toute belle ? Lui murmura-t-il, au creux de son oreille, tout en la serrant fort dans ses bras.  

- Arrête Quentin…  

- Pourquoi ? Je fais des merveilles ma belle…  

- Non, je ne veux pas !  

 

 

- Ah, ah, cette gourde ne sait même pas comment on s’y prend ! Claqua méchamment Sayuri, faisant rire la galerie.  

 

Mais sa joie fut de courte durée, en sentant une main se poser sur son épaule.  

 

- Ryô chéri, ton élève préféré est non seulement une sainte ni touche mais en plus…  

 

Mais le professeur ne laissa pas Sayuri finir sa phrase, il la gifla de toutes ses forces, elle allait trop loin.  

 

- Ecoute moi bien, sale enfant pourrit gâté, tu ne m’adresseras la parole que pour me poser une question de cours, tu ne me regardes pas, quand tu me croises, tu changes de couloir ! Je veux bien te donner ta chance, mais, ce que tu as fais à Hinata et à Kaori est impardonnable !  

- Ryô… Fit celle-ci, outrée de se taper la honte devant tout le monde.  

- Reviens me voir quand tu auras appris le seul mot qui fait tourner ce monde : le respect !  

 

Fou furieux, Ryô quitta la salle à la recherche de Kaori, sans succès. Ses cris de supplice venaient cogner dans ses oreilles, le faisant serrer ses poings de rage. Son cœur se tordait de douleur à chaque larme qu’elle versait par la faute de ce type. Il avoir beau scruter chaque recoin des pièces, il resta bredouille. Soudain, une main se posa sur son épaule.  

 

- Ils sont dans la cave au sous sol, deuxième porte à gauche…  

- Merci Kasumi !  

 

***  

 

De leurs côtés, Nicolas et Hinata gambadaient dans les rues de Tokyo. La ville était sublime. Ils visitèrent tous les parcs environnant, marchant main dans la main, leurs doigts enlacés, aux bords des lacs. Parfois, Nicolas attirait Hinata vers lui afin de l’embrasser sur la joue ou sur ses doux cheveux.  

 

La jeune femme n’en revenait pas de tant de bonheur… Son cœur ne cessait de battre la chamade. C’était la première fois qu’elle se sentait aussi bien. Ils marchaient tous deux en direction du quartier le plus chic de Tokyo, là où on disait que les lumières étaient les plus féériques.  

 

- Tu as l’aire heureuse. Dit Nicolas, voyant que sa chère et tendre n’arrêtait pas de sourire timidement.  

- Oui… Je suis bien avec toi…  

- Moi, je n’arrête pas de me dire à chaque regard que je pose sur toi, que je suis l’homme le plus chanceux… Sourit-il  

- Merci… Répondit-elle, émue par cette déclaration.  

- Tu es la plus douce, gentille et bienveillante de toutes les filles que j’ai rencontré, et tu es surtout la seule à avoir bousculé mon cœur ainsi…  

 

Nicolas s’arrêta de marcher, pendant que le cœur d’Hinata cognait à toute allure contre sa poitrine, pendue aux lèvres de son amant.  

 

 

***  

 

 

Descendant quatre à quatre les marches qui le guidait vers le sous sol, Ryô, voyant Quentin sur le point d’embrasser de force Kaori, l’attrapa par le col de sa veste et lui balança une belle droite, qui lui fit perdre l’équilibre.  

 

- Aie ! Mais, vous êtes taré !  

- C’est toi qui es taré petit merdeux… Profiter d’une jeune fille tout ça pour faire bonne impression devant ta garce de sœur !  

 

Fou de rage, le professeur le projeta contre le mur. Le voyant sur le point de lui mettre une correction, Kaori se plaqua contre son torse, ses larmes se déversant tel un torrent sur ses joues, blanchit par la peur. Peiné pour son élève, il lui caressa tendrement son dos, lui procurant des frissons de bien être.  

 

- Viens, allons nous en ! Dit-il dans un souffle  

 

Lui prenant sa main, il quitta la soirée, sans avoir omis de jeter un regard noir à Quentin, qui se malaxer l’épaule due au coup violent du professeur.  

- Ryô !!! Cria Sayuri. C’est à cause de toi si je suis comme ça ! Ryô !  

- …  

- Quentin ! Rattrape-les ! Hurla-t-elle, folle de rage.  

- Tu me casse les pieds avec tes idées à la con ! Répliqua celui-ci, en la laissant seule, crier sa haine.  

 

 

***  

 

 

- Je t’aime… Hinata… Comme un fou…  

 

Nicolas se jeta sur ses lèvres et embrassa passionnément celle qui faisait battre à tout rompre son cœur. Sans quitter ses lèvres, Nicolas souleva Hinata et la fit tourner. Il était un homme épanouit. Il se détacha de ses lèvres pour la regarder dans les yeux.  

 

 

***  

 

 

Ryô et Kaori marchaient dans les rues dans le plus grand silence. La jeune femme n’arrivait toujours pas à comprendre le comportement de Quentin. A ce souvenir, un haut de cœur s’empara d’elle. Alors, afin d’éviter de tomber, elle s’accrocha au bras du professeur, qui souriait légèrement. Ryô se sentait bizarre. Jamais il n’avait ressentit une chaleur aussi forte. Il aimait être près d’elle-même un peu de trop  

 

- Je vais te raccompagné chez toi… Dit-il, en se détachant d’elle.  

- Hum… Oui… Murmura-t-elle très déçue  

 

Ils marchèrent dans les rues, jusqu’à rejoindre le parking où Ryô avait garé sa moto, soudain, il se retourna et vit que Kaori avait les yeux rivés sur une vitrine.  

 

 

***  

 

 

Nicolas caressa la joue d’Hinata, il pouvait sentir son bien-être à travers les caresses que celui-ci apportait à sa belle. Elle le regardait timidement, baissant les yeux quand il les transformait en séducteur. Elle le trouvait beau, trop beau et surtout indéniablement gentil.  

 

- J’aime quand tu as ce sourire… Je ne t’avais jamais vu ainsi… Dit Nicolas tendrement.  

- Quand, je suis près de toi, je suis apaisée, juste ta présence me fait me sentir à l’aise et en sécurité, il suffit que tu sois dans la même pièce que moi, que je puisse poser un instant mes yeux sur toi, pour que je sois comblée… J’ai toujours hâte de pouvoir t’apercevoir…  

- …  

- Même si tu m’étais inaccessible, le simple fait de te voir heureux et souriant, me donnerais satisfaction…  

 

Nicolas avait une pointe de tristesse au fond de la gorge, sans le vouloir, Hinata dévoilé ses sentiments, des paroles qu’elle avait dû garder longtemps pour elle.  

 

- Tant de fois, j’ai voulu que tu me regardes, que tu me parles, j’ai compté les jours passés avant que tu daignes enfin me voir… J’ai rêvé, sans espérer que tout cela se réalise… Je t’ai tant aimé en secret…  

 

Nicolas la serra fort dans ses bras, il avait mal d’entendre ses mots, Hinata l’avait désespérément attendu. Elle ne croyait presque pas à la réalité d’être ce soir dans les bras de son amant.  

 

Hinata était trop heureuse, tellement qu’elle se laissa emporter. Elle regarda Nicolas et l’embrassa amoureusement, celui-ci connu le plus bon des baisers, depuis qu’il avait goûté à ses lèvres, car cette fois-ci, c’est elle qui l’embrassait.  

 

- Je t’aime aussi… Nicolas…  

 

Celui-ci la serra plus fort que jamais dans ses bras.  

 

 

***  

 

 

- Que regardez-vous comme ça ? Demanda Ryô intrigué par l’arrêt soudain de Kaori.  

- Je ne savais pas qu’il y avait un bibliothèque-café ici ?  

- C’est tout nouveau, c’est un jeune couple qui l’a ouvert. Tous deux sont passionnés de littérature, ils ont donc réuni toutes leurs économies et ont pu ouvrir ceci, ça marche très bien !  

- Bah dit donc, c’est là que vous venez passer vos samedi après-midi ?? Demanda-t-elle d’un air taquin.  

- Oui, plus ou moins ! Rougit Ryô.  

- Oh ? Vous avez vu qui est l’écrivain de la semaine ?  

 

Ryô regarda en direction de la vitrine, une grande affiche était collée sur celle-ci « En hommage au grand « Kyusaku Yumeno » le samedi trente novembre, porte de la tour Eifel de Tokyo, son fils signera la biographie de son père. Rendez-vous à quatorze heures ». Il sourit, il se rappelait du soir ou Kaori et lui devait échanger leur idée sur ce livre. Mais, il avait reculé, de peur de tomber dans un puits sans fond. Il se sentait bien avec cette jeune femme, si elle n’avait pas été son élève, Ryô aurait depuis longtemps séduit ce charmant petit bout de femme, elle était pur et unique. Lui non plus n’avait pas envi de rentrer, étrangement, il souhaitait allonger ce moment seul à seul avec Kaori. Le café était ouvert toute la nuit le samedi soir, Ryô se dit qu’après tout, il ne faisait rien de mal, il allait à la bibliothèque avec une élève et puis Kaori était majeure.  

 

- Ca… Ca vous direz qu’on rentre… Nous n’avons pas eu encore l’occasion d’échanger sur notre livre de ce cher auteur…  

 

Kaori n’en revenait pas de l’invitation de Monsieur Saeba, il acceptait d’aller avec elle dans cet endroit, en tête à tête, rien que lui et elle. Son cœur ne cessait de cogner et sans le vouloir, du rouge se posa sur ses joues.  

 

- Si, vous ne voulez pas je comprendrais…  

- Non, non !! Hum, je veux dire, oui, cela me ferait très plaisir… Rougit-elle  

- Bien !! Allons-y…  

 

 

***  

 

 

Nicolas et Hinata continuaient leur ballade romantique dans les quartiers chics de Tokyo. Des dizaines de boutiques scintillaient. Hinata était en admiration devant tant de beauté. Elle n’avait jamais eu l’occasion de se promener dans ses quartiers chics, pas beaucoup d’amis pour l’accompagner et sa famille, ne lui parlait pratiquement pas. Une mine triste apparue sur son joli visage.  

 

- Tu as l’aire songeuse et ton joli sourire a disparue…  

- Non, ça va…  

- Hinata, ne me mens pas, je vois bien que quelque chose te tourmente… Tu peux tout me dire tu sais…  

- Oui… Je me disais juste que ces quartiers étaient magnifiques et, que je n’avais jamais rien vu d’aussi beau… Je suis heureuse de partager ce moment avec toi…  

 

Nicolas embrassant sa bien-aimée. Combien Hinata aimait les baisers de son amant, ils étaient si chauds, si réconfortant et rempli d’amour.  

 

- Je ferais tout pour te rendre heureuse ma douce, je serais toujours à tes côtés…  

- Oui…  

 

Nicolas entendu un orchestre dans la rue. Il prit la main de sa bien-aimée et allèrent écouter. C’était un groupe de cinq messieurs. Ils avaient l’air d’être des hommes de rues, jouant de leur mélancolique musique, afin de gagner de quoi manger. Leur musique était sublime mais, l’allure de ces hommes ne donnait pas confiance aux gens et par conséquence personne ne s’arrêtait pour les écouter.  

 

- Les pauvres, leur musique est sublime… Personne ne s’arrête…  

 

Hinata sortit le peu de pièces qui lui restait dans sa poche et Nicolas en fit autant. Il laissa sa douce déposer les pièces dans leur chapeau et la remercièrent du fond du cœur.  

 

- Merci, charmante demoiselle…  

- Je vous en pris…  

 

Remarquant l’aire triste de sa douce, Nicolas déposa son bras autour de son épaule.  

 

- Je suis triste, pourquoi personne ne s’arrête écouter leur jolie musique… Se demanda Hinata.  

 

Une veille dame déposa également quelques pièces dans le chapeau.  

 

- Ils sont là tous les samedis… Personne ne s’arrête à cause de leur dégaine… Leur musique est jolie mais, leur physique vagabond fait fuir les passants…  

- Je vois… Dit Nicolas.  

 

Soudain, le jeune homme eu une idée. Il susurra quelques mots au creux de l’oreille de sa douce.  

 

- Tu es sûr ?  

- Cela te gêne d’essayer ?  

- Non, au contraire…  

 

Hinata enleva son manteau et Nicolas en fit autant, le froid envahit leur peau chaude mais, très vite, se collant l’un l’autre pour danser une valse la chaleur les envahit de nouveau. Nos deux amoureux dansaient au rythme de la douce musique classique de ce groupe d’homme des rues.  

 

Hinata et Nicolas se regardaient dans les yeux, ces deux êtres aux deux grands cœurs généreux savouraient ce moment de magie et de plus, leur numéro avait l’air de fonctionner. Les passants s’arrêtaient pour regarder ce jeune couple danser, il était en parfaite osmose, tel un prince et une princesse dansant à leur rencontre. La veille dame habituée à voir ce groupe jouer seul, versa des larmes de joie. La générosité et l’amour que dégageait ce couple fit arrêter les passants qui tapaient même dans leur main et y déposèrent quelque présent.  

 

 

***  

 

 

Ryô et Kaori entrèrent dans le café. Le jeune couple les accueillit chaleureusement. Ils leurs proposèrent un bon chocolat chaud et des petites gaufrettes afin de les régaler. Les deux jeunes gens discutèrent durant des heures de l’auteur qu’il idolâtrait tous deux. Ils riaient, échangeaient leurs idées, pas toujours en accord d’ailleurs.  

 

- Ryô à l’air en charmante compagnie… Dit la jeune femme.  

- Oui, mais elle n’est pas un peu jeune pour lui ?  

- Rho, l’amour n’a pas d’âge !  

- Ouais, enfin, ce n’est pas le genre de femme que ramène Ryô d’habitude !  

- Chéri, arrête d’être de mauvaise langue, moi je trouve au contraire, qu’il a l’air très heureux, c’est la première fois que je vois un sourire aussi charmant et doux sur son visage…  

- Ah bah ça va, tu le connais bien Ryô !!  

- Il est tellement gentil avec les femmes ce n’est pas de ma faute !!  

 

La jeune femme ria devant le visage inquiet de son mari. C’est pourquoi, elle l’embrassa tendrement.  

 

- Dit-moi, ils ont l’air concentré, si on allait s’occuper dans la réserve ? Proposa le jeune homme, une lueur de désir au fond de ses prunelles.  

- Oh… Chéri… Rougit-elle.  

- Mmh… J’ai envie de goûter à ta douce peau mon amour…  

- D’accord, mais on fait vite !!!  

- Pour ça aucun soucis !!!  

 

Le jeune couple éclata de rire et s’en alla donc s’aimer dans la réserve.  

 

- Tiens ! Les deux jeunes gens sont partit !  

- Ne t’en fais pas pour eux… Ils doivent tranquillement s’amuser…  

- Hein ?  

- Tu es encore petite pour comprendre ce genre de chose… Dit Ryô la taquinant  

 

Mais la jeune femme ne comprenait pas de quoi il parlait. Devant tant de naïveté, le professeur sourit, impressionné de voir quelle femme merveilleuse elle était. La regardant de plus près, il remarqua que son élève était en beauté. Ce léger maquillage faisait ressortir ces deux prunelles noisettes lui donnant l’envie de les croquer. Voyant l’homme la fixer intensément, la jeune femme se mit à rougir et d’une voix douce, le fit sortir de sa rêverie.  

 

- A quoi pensez-vous, Monsieur Saeba ?  

- Je te trouve très jolie…  

- Hein ?  

 

Ryô était tellement absorbé par Kaori qu’il laissa ses mots sortir de sa bouche.  

 

- Mer… Merci… Monsieur… Murmura-t-elle, le rose aux joues, surprise de recevoir un tel compliment de sa part.  

- Ah… Euh… Sinon comment se porte ta sœur ? Demanda-t-il, d’un air embarrassé.  

- Bien…  

 

 

***  

 

 

Une fois la musique terminée, le groupe remercia chaleureusement le couple pour leur prestation mais surtout pour les avoir aidé à attirer du monde.  

 

- Ne nous remerciez pas, vous êtes de très bon musicien, continuez à jouer ainsi, vous êtes formidable, un compositeur ou autre finira par vous remarquer…  

- Oui… On l’espère…  

- Par contre, je vous recommande de changer de tenue les amis !  

- Ne t’en fais pas, on économise pour ça ! Ria le chef du groupe. En tout cas, vous êtes très doués tous les deux et très beau… Surtout la demoiselle…  

- Prenez soin de vous, surtout… Continuez à éprouver du plaisir en jouant et vous toucherez le cœur des gens, j’en suis certaine…  

 

Nicolas était très impressionné par la générosité de sa douce, sans aucun doute c’était la femme qui lui fallait.  

 

- Merci à vous deux… Vous êtes un couple formidable et comme on n’en trouve rarement…  

 

Hinata était très émue. Les deux jeunes amoureux saluèrent une dernière fois le groupe et s’en alla. Nicolas ne pouvait plus détacher ses yeux de sa douce. Il était admiratif devant sa bonté, sa délicatesse et cette danse avait été un régal.  

 

- Tu es terriblement généreux Nicolas… Tu as eu une très bonne idée en nous faisant danser… Ton cœur est grand et j’ai de la chance d’en occuper une place…  

- Tu es aussi généreuse que moi, on se ressemble sur tous les points… Tu es la personne la plus sincère que je n’ai jamais rencontré et de ce fait, tu occupes une unique place dans mon cœur… Celle que j’aime…  

 

Il fini sa déclaration par un tendre baiser. Hinata était plus qu’heureuse et pour appuyer ses dires, celle-ci se mit sur la pointe des pieds, et intensifia le baiser ce qui rendu Nicolas euphorique.  

 

- Je t’aime tant ma douce…  

- Je t’aime tant aussi…  

- Viens… Notre nuit n’est pas finie…  

 

Nicolas guida Hinata dans un parc. Ils prirent le métro. Il voulait l’emmener à la plage de Kamakura afin de partager un magnifique levé de soleil avec la femme de sa vie. Celle-ci s’était endormie sur ses genoux. Il lui caressa les cheveux tout en souriant. Il la trouvait sublime, elle avait l’aire bien, sa respiration était lente et chaude. Nicolas avait passé la plus belle nuit de sa vie. Le jeune homme réveilla tout doucement sa douce. Ils descendirent du métro et prirent le bus jusqu’à la plage. Hinata se demandait bien où Nicolas pouvait l’emmener.  

 

 

***  

 

 

Ryô regarda par la fenêtre, il vit des petits rayons de soleil pointer le bout de son nez. En effet, il était prêt de six heures du matin, la chaleur de ses rayons caressa sa joue. Il observa Kaori, celle-ci avait les yeux pétillant de bonheur, apparemment, elle aimait autant que lui ce spectacle. Ne l’ayant jamais partagé avec une femme, Ryô prit subitement la main de Kaori.  

 

- Viens…  

 

Ryô l’emmena sur le toit de l’immeuble, celle-ci ne cessait d’avoir des frissons au contact de ses doigts.  

 

- Ce n’est pas trop tard…  

 

Kaori fut éblouit, la vue de cet immeuble était imprenable, elle vit le soleil se lever sur la belle ville de Tokyo, les rayons reflétaient sur les vitres des immeubles et cette grosse boule jaune lui faisait face, droit dans les yeux. Kaori admirait ce spectacle avec délice.  

 

- C’est magnifique merci…  

- Je t’en prie… Lui sourit-il tendrement. Soudain, Ryô rougit, il tenait toujours la main de Kaori, un air romantique passa dans l’air, par surprise elle lâcha sa main.  

- …  

- Merci, pour cette très bonne soirée… Sourit-elle.  

- Tu devrais rentrer chez toi, ta sœur va s’inquiéter…  

 

Ryô s’en alla en laissant Kaori planter là. Etrangement, même si sur le coup elle le prit mal, elle pouvait comprendre aussi qu’il soit gêné et surtout perturbé par la situation.  

 

 

* * *  

 

 

- C’était magnifique… Merci…  

 

Nicolas tenait tout contre lui Hinata. Celui-ci ne pu résister à l’envie de l’embrasser et il exécuta son désir sur le champ. Il raccompagna sa douce chez Kaori.  

 

- Merci… Merci de tout mon cœur pour cette nuit plus que magique…  

- Il y en aura plein d’autre ma douce…  

- Oui…  

 

Nicolas embrassa une dernière fois sa tendre avant de la quitter à regret. Le jeune homme rentra chez lui et s’écroula dans son lit. Un homme perdu en fit de même. Les deux hommes avaient passé une délicieuse soirée avec les femmes qui faisaient chavirer totalement leur cœur, ils s’exclamèrent tous deux.  

 

- « Moi aussi, j’ai passé une délicieuse soirée, ma belle… »  

 

 

Hinata rentra sur la pointe des pieds. Elle chercha avec crainte le double des clefs.  

 

- Tu cherches quelque chose ma chérie ? Lui souffla Kaori.  

- Ah ???  

- Ne crie pas comme ça, tu vas réveiller Hélène !!  

- Désolé… Mais, que fais-tu là ? Demanda-t-elle, un léger sourire sur les lèvres.  

- Et toi alors ?  

- J’ai passé toute la nuit avec Nicolas…  

- J’ai passé toute la nuit avec Monsieur Saeba…  

- Waouh… S’exclamèrent les deux amies en même temps qui s’enlacèrent de bonheur.  

 

- JE PEUX SAVOIR CE QUI VOUS FAIT GLOUSSER A CETTE HEURE CI TOUTES LES DEUX ??? Cria une Hélène folle de rage, ouvrant la porte aux deux jeunes femmes qui avaient osé découcher sans la prévenir.  

 

 


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