Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 33 chapters

Published: 13-03-14

Last update: 20-02-15

 

Comments: 19 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Quand un geste, même un geste d'amour peut tout détruire.

 

Disclaimer: Les personnages de "La mort d'un Ange " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: La mort d'un Ange

 

Chapter 4 :: Chap 4 : Et si …

Published: 25-03-14 - Last update: 25-03-14

Comments: Milles merci à ma beta :)

 


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Chap 4 : Et si …  

 

Pour la première fois depuis qu'il travaillait avec Kaori, et ce malgré le charme indéniable de leur cliente, Ryô aurait préféré ne pas s'occuper de cette affaire. Certes ce n'était pas une mission difficile, et il était persuadé qu'elle serait de très courte durée.  

 

Mais, sa tête était toujours mise à prix et beaucoup de ses ennemis s'étaient unis pour la lui faire sauter. Leur fourberie et surtout leur bêtise les rendaient imprévisibles, voire même dangereux. Il n'y avait rien de plus redoutable qu'un « animal » fonçant tête baissée. Kaori et lui devaient être particulièrement vigilants et ne jamais affaiblir leur garde.  

 

Cependant, malgré, la dangerosité de la situation, sa partenaire ne semblait pas aussi inquiète que lui. Au contraire, elle avait l'air calme, limite sereine, comme si tout était normal. Ils avaient déjà connu des événements similaires et ils en vivraient sûrement d'autres. Mais les fois précédentes, la rouquine était plutôt du genre paniquée et stressée.  

 

La voir presque paisible l'intriguait au plus au point, cela avait même tendance à l'inquiéter. Cette sensation étrange ne lui plaisait pas du tout car il devait se consacrer à leur survie et à celle de leur cliente. Ce n'était pas bon d'avoir l'esprit perturbé !  

 

Pourtant, depuis que Kaori lui avait sauvé la vie, il ne cessait de se poser des questions. Le nettoyeur ne comprenait pas la subite assurance qu'affichait son équipière. Il la connaissait, savait tout d'elle et ce n'était pas dans ses habitudes d'avoir confiance en elle et de gérer si facilement ce genre de situation.  

 

Ryô en venait à se demander si c'était seulement une façade, pour ne pas inquiéter plus leur cliente. Cherchait-elle à la rassurer ? Ou à le rassurer lui, pour lui montrer qu'il pouvait compter sur elle ? Voulait-elle qu'il la considère comme son égal ?  

 

Le nettoyeur se mit à observer les deux jeunes femmes du coin de l'oeil. Ce qu'il vit lui fit se poser encore plus de questions. Kaori était assise en face d'Ayamé, calme et très professionnelle. D'une voix bienveillante, elle lui expliquait le déroulement de sa protection dans les moindres détails. Evidemment, l'ultime recommandation était ne jamais rester seule en sa présence.  

 

En entendant ce dernier conseil, Ryô fit la grimace et se mit à bouder dans son coin, jouant l'homme profondément offusqué. Comme il le faisait très souvent, il montra bruyamment toute sa contrariété et sa douleur d'être considéré comme un pervers sans cœur. Devant les propos désobligeants de son équipière, le nettoyeur décida de les abandonner et s'installa au comptoir. Cette comédie lui permettait d'étudier les faits et gestes de Kaori sans qu'elle s'en aperçoive.  

 

Habituée par ce genre de comportement puérile, la rouquine ne réagit pas et continua de bavarder avec Ayamé. Cette dernière, en confiance auprès de la nettoyeuse choisit, comme elle, de faire l'indifférente.  

 

Une fois éloigné, Ryô se mit à l'évidence : l'attitude de son Ange le perturbait plus que la situation elle-même. Pourquoi avait-elle pris le risque de mettre une jeune femme innocente en danger ? Cela ne lui ressemblait pas du tout.  

 

Le tueur numéro Un du Japon se demanda si son mode de vie ne commençait pas à déteindre sur sa naïve Sugar. Et si toute la noirceur qu'elle avait côtoyée depuis ces dernières années ne l'avait pas transformée ?  

 

Falcon, accoudé au comptoir sentait que son ami n'était pas aussi léger qu'à son habitude, une légère inquiétude émanait de son aura. Le mercenaire n'avait pas besoin de l'observer pour comprendre que le nettoyeur était en proie à de nombreux doutes.  

 

Il s'approcha de Ryô, l'air de rien, et dit de sa grosse voix :  

 

- Qu'est-ce qui ne va pas ? C'est de savoir ta tête toujours mise à prix qui te met dans cet état ?  

 

Le nettoyeur qui n'avait pas envie de parler, fit la sourde oreille et répondit :  

 

- Eh Barman ! Serait-il possible que tu fasses ton job en me servant un café très corsé ? J'ai un horrible mal de crâne ! C'est à se demander pourquoi. Hein ? TRAITRE !  

 

Le tueur numéro Un du Japon avait terminé sa phrase en haussant le ton et en appuyant bien sur son dernier mot. Il voulait que Falcon sache qu'il n'avait pas apprécié son geste « amical » de tout à l'heure. Et puis, Ryô cherchait surtout à faire diversion, car il ne souhaitait pas se confier.  

 

Umi, n'y voyait peut-être plus très bien mais, il n'était pas dupe. Il sentait les inquiétudes de son ami et ne le lâcherait pas tant qu'il ne l'aurait pas fait parler. Calmement, sans relevé les propos de son ami, il lui tendit une tasse de café et dit d'une voix déterminée :  

 

- Quelque chose te tracasse, c'est pas la peine d'essayer de le cacher. Je te connais depuis longtemps, je sais qu'il ne s'agit pas de ta situation. Alors c'est quoi ? Je te préviens, moi j'ai tout mon temps et je vais donc insister lourdement jusqu'à ce que tu te décides à répondre.  

 

Le nettoyeur savait que son compagnon ne plaisantait pas. Il était plus têtu qu'une mule et quand il disait ce genre de choses, il s'y tenait. N'ayant aucun moyen de fuir, dépité, mais aussi soulagé de pouvoir se confier, il dit :  

 

- On se bouge ?  

 

Silencieusement, les deux hommes, une tasse de café à la main, montèrent. Une fois dans l'appartement du mercenaire, ils s'assirent l'un en face de l'autre. Umi attendit patiemment que son ami se sente prêt.  

Ryô but une gorgée de café, alluma une cigarette, souffla un nuage de fumée et se décida à parler :  

 

- C'est au sujet de Kaori.  

 

La voix sombre et tendue, il demanda :  

 

- Tu n'as rien remarqué d'étrange ou de nouveau ?  

 

Falcon resta muet et se contenta de faire « non » avec la tête. Le nettoyeur commença à douter de son instinct, se serait-il trompé ? Il devait savoir, alors, il l'interrogea :  

 

- Ecoute, c'est sérieux ! Est-ce qu'elle aurait dit ou fait quelque chose ces derniers temps qui change de l'ordinaire ? A-t-elle parlé à Miki ? Est-elle différente avec vous ?  

 

Umi, étonné par les propos de Ryô le questionna :  

 

- Pourquoi tu t'inquiètes comme ça pour elle ? Ca n'est pas dans tes habitudes ? Qu'est-ce qu'il y a ? Il s'est passé un truc que j'ignore ? C'est à cause de la nuit dernière ? Je tiens à préciser que c'est elle qui a voulu venir, moi je t'aurais laissé te débrouiller tout seul. Tu sais que je n'aime pas intervenir dans tes histoires.  

 

Le nettoyeur perplexe, profita de cette ouverture et demanda :  

 

- C'est elle qui a insisté ? Et elle avait l'air comment ? Elle était inquiète,ou non ?  

 

Surpris par les questions de son ami, Falcon se redressa et lui répondit d'une voix rassurante :  

 

- Elle était comme d'habitude. Ni plus, ni moins angoissée qu'avant. J'avoue que je ne comprends pas pourquoi tu sembles si perturbé par le comportement de Kaori. Elle était fidèle à elle-même. Comme à chaque fois qu'elle te sait en danger, elle débarque pour te venir en aide. Exactement comme tu le fais pour elle.  

 

Falcon posa sa main sur l'épaule de Ryô et d'une voix bienveillante ajouta :  

 

- J'ai arrêté de me poser des questions depuis longtemps sur vous. Cette façon de faire vous est personnelle. C'est devenu votre mode de vie et de communication. Vous vous secourez mutuellement pour vous prouver que vous tenez l'un à l'autre. C'est le seul moyen que vous avez trouvé pour vous montrer vos sentiments. C'est original comme déclaration, je l'avoue, mais après tout, c'est vous que ça regarde. Si vous y trouvez votre compte.  

 

Voulant rassurer et détendre son ami il dit :  

 

- Quant à tes interrogations, je tiens à préciser qu'avec nous, elle n'a pas changé ! Elle râle toujours autant après toi mais file toujours comme l'éclair pour t'aider. Maintenant imbécile, si elle accepté cette mission malgré la situation actuelle, c'est peut-être pour vous éviter d'avoir les huissiers aux fesses.  

 

Tu ne t'es pas dit que c'était sans doute parce que vous n'avez plus le choix ! Il faut bien un peu d'argent pour vivre non ? Elle en a peut-être marre d'attendre que tu daignes travailler ! Elle est peut-être tout simplement plus terre-à-terre que toi. Kaori est une jeune femme sérieuse et n'a sûrement pas envie d'être inlassablement à découvert !  

 

Face aux propos si concrets de Falcon, Ryô ne savait que répondre. Il devait reconnaître qu'il n'avait pas pensé à ça. Il était vrai que son équipière était la seule à s'occuper des questions d'argent. Les arguments de son ami étaient plutôt convaincants.  

 

Sans que le nettoyeur ait besoin de le demander, Umi précisa :  

 

- Je te promets de veiller sur elle et de te dire si quelque chose ne va pas. Je tiens beaucoup à elle tu sais et je ne voudrais pas qu'il lui arrive quoique ce soit. En plus, Miki ne le tolérerait pas. Si elle avait changé, ma femme me l'aurait dit, crois-moi, personne ne peut rien lui cacher.  

 

Le mercenaire se leva et ajouta :  

 

- Tu ne crois pas qu'il serait temps de lui parler non ? Au lieu de ruminer dans ton coin. Tu n'as pas plus important à penser en ce moment ? Comme vous protéger ?  

 

Arrivé à la porte d'entrée, il ajouta une dernière remarque :  

 

- Une dernière chose, il serait peut-être temps que tu lui fasses confiances. Tu sais, mine de rien, elle a beaucoup appris ces dernières années. Même si tu refuses de l'admettre, elle est douée. Si tu continues à la traiter comme tu le fais, elle finira par partir. Elle est sans aucune doute capable de se mettre à sa compte, elle en a les capacités.  

 

Elle essaye peut-être de t'envoyer un message... Ou pas... A toi de voir ce que tu veux faire.  

 

Falcon sortit, laissant Ryô seul. Le nettoyeur repensait à cette conversation et s'il s'était simplement trompé ? Si Umi avait raison ? Si c'était la peur de la voir prendre de l'assurance qui l'inquiétait ?  

Et s'il ne souhaitait pas qu'elle prenne son envol. Cela signifierait qu'elle n'aurait plus besoin de lui, qu'il n'aurait plus besoin de la sauver...  

 

Et si toutes ses inquiétudes ne reflétaient pas seulement sa peur de l'attachement car, son amour pour elle ne cessait d'augmenter ...  

 

Le tueur numéro Un du Japon tira nerveusement sur sa cigarette, puis, il se décida à redescendre, rassuré sur sa belle mais inquiet sur ses sentiments... 

 


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