Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 33 chapters

Published: 13-03-14

Last update: 20-02-15

 

Comments: 19 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Quand un geste, même un geste d'amour peut tout détruire.

 

Disclaimer: Les personnages de "La mort d'un Ange " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La mort d'un Ange

 

Chapter 8 :: Chap 8 : Tel est pris

Published: 18-04-14 - Last update: 18-04-14

Comments: Merci pour vos remarques :). Merci de me lire.

 


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Chap 8 : Tel est pris  

 

Une effroyable sensation réveilla brutalement Kaori. Sans avoir besoin de comprendre ce qu'il se passait, elle savait d'instinct que sa vie ne tenait plus qu'à un fil et que son temps était compté. La nettoyeuse n'eut pas besoin d'ouvrir les yeux pour reconnaître d'où venait le froid glacial et métallique sur sa tempe. Le canon d'une arme à feu était pointé sur son visage.  

 

Malgré la peur immense qui l'envahit, la rouquine, au prix d'un effort innommable se força de garder les yeux fermés. Cela avait pour but de tenter de cacher son angoisse et de garder le plus longtemps possible son sang froid. Elle avait l'impression que sa tête allait exploser tant son esprit s'embrouillait.  

 

La nettoyeuse menait un très dur combat contre elle-même pour ne pas céder à la panique. Elle sentit ses yeux s'humidifier quand elle pensa à Ryô. Là, tout de suite, elle devait reconnaître qu'il lui manquait et qu'elle avait vraiment besoin de lui.  

 

Retenant ses larmes du mieux qu'elle le pouvait, Kaori regrettait de ne pas avoir avoué ses sentiments à son partenaire. Cela n'aurait peut-être rien changé entre eux ou, même si la possibilité était infime, leur relation aurait peut-être pu être différente.  

 

Malgré son envie d'être prise au sérieux, la jeune femme souhaitait plus que tout être sauvée une nouvelle fois par Ryô et se sentir protégée, en sécurité, dans ses bras réconfortants et musclés. Elle allait accepter son sort et baisser les bras quand le vide se fit dans son esprit.  

 

Elle avait finalement réussi à retrouver un certain calme et sa lucidité. Penser à son équipier lui avait redonné du courage et de la confiance. Elle avait volontairement choisi d'être seule sur cette affaire, maintenant, elle devait faire face. Elle était nettoyeuse et agirait comme telle.  

 

Avant tout chose, se protéger. Kaori inspira profondément et fit attention au moindre petit détail. Étonnamment, la personne qui tenait l'arme était d'un silence religieux très perturbant. Cette attitude signifiait deux choses, soit la personne attendait le bon moment pour l'éliminer, soit elle n'était pas à l'aise avec l'idée de la tuer.  

 

Finalement, la nettoyeuse avait peut-être encore la possibilité de retourner la situation en sa faveur. Elle choisit de continuer à mimer le sommeil, ne pas avoir le regard fixé sur l'arme l'aidait à garder son sang-froid.  

 

Puis, discrètement, lentement, elle glissa sa main sous sa veste de pyjama pour attraper l'arme qu'elle avait cachée. La veille, elle s'était dit que malgré ses pièges, il fallait qu'elle se tienne prête à toute éventualité.  

 

Une fois armée, Kaori pensa que tout n'était pas perdu. Elle se focalisa à nouveau sur tout ce qui se passait autour d'elle. Ce silence de mort lui pesait de plus en plus, la rouquine ne savait pas comment l'interpréter. Ce n'était pas le moment de faire des suppositions qui pouvaient lui coûter la vie.  

 

Alors, une fois de plus, elle pensa à Ryô et essaya d'agir comme lui. La première chose qu'il ferait, serait d'assurer ses arrières et de comprendre ce qu'il se passait. La rouquine se concentra sur le plus important : le canon posé sur sa tempe. Aussitôt, elle constata qu'il tremblait légèrement.  

 

Cette information capitale l'aida à réaliser que son agresseur n'était pas sûr de lui. C'était un bon point elle, elle pourrait essayer de trouver le moyen d'avoir l'ascendant sur lui ou sur elle. Kaori n'était pas idiote, elle savait qu'il s'agissait d'Ayamé.  

 

Elle avait comprit assez vite qu'elle la menait en bateau. Ses réactions lors de sa poursuite d'hier l'avaient trahies. Depuis le temps qu'elle travaillait aux côtés du tueur numéro Un du Japon, elle avait appris à connaître les gens très vite. Elle avait acquis un sixième sens pour découvrir le vrai du faux. Depuis hier, la rouquine était sur ses gardes. Sa prudence allait peut-être payer.  

 

Une fois le pistolet récupéré, elle chercha à respirer le plus silencieusement possible, la nettoyeuse, les sens acérés, voulait recueillir un maximum d'informations. Elle remarqua que le canon, toujours posé sur sa tempe vacilla un peu alors, elle en profita pour ouvrir subrepticement les yeux.  

 

C'était bien Ayamé qui la tenait en joug mais, elle transpirait à grosses gouttes et semblait très préoccupée. Rien n'était joué, Kaori avait ses chances. Elle savait que les pièges qu'elle avait posé la veille empêcherait qui que ce soit d'entrer mais aussi de sortir.  

 

Ayant des doutes sur sa cliente, la nettoyeuse avait profité du bain de sa protégée pour « décorer » la pièce de petits « cadeaux ». Elle avait voulu les mettre à l'abri au cas où cette dernière essayerait de lui fausser compagnie.  

 

La nervosité d'Ayamé grandit, elle ressemblait à une petite fille perdue qui ne voulait plus continuer sa bêtise. Sentant la confiance de sa cliente faiblir, la rouquine ferma vite les yeux. Ce qu'elle avait vu lui était suffisant. Il fallait attendre encore peu et elle finirait par craquer.  

 

Au bout de quelques minutes, le canon s'éloigna de la tempe de la nettoyeuse et un grand bruit se fit entendre. La jeune femme tentait de s'enfuir. Mais, au moment où Kaori pensait agir, le téléphone d'Ayamé sonna et les fit sursauter toutes les deux.  

 

La nettoyeuse ne bougea pas et tenta d'écouter la conversation :  

 

- Kumon ? Non, je ne n'y arrive pas ! Je suis désolée, je ne parviens pas...  

 

La jeune femme s'effondra et se mit à trembler de tous ses membres. Puis, entre deux sanglots, elle répondit :  

 

- J'ai essayé d'aller à la porte mais, c'est impossible... Kaori a tout piégé, je me suis déjà blessée tout à l'heure....  

 

Ayamé reniflait bruyamment et pleurait à chaudes larmes, elle ne pensait plus à la présence de la nettoyeuse. Puis, complètement paniquée, elle dit :  

 

- Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? Tu ne peux pas entrer ? Comment est-ce possible ?  

 

Un hurlement de peur se fit entendre dans la pièce, Ayamé fit tomber son arme et son portable en même temps. Elle venait de sentir le canon d'une arme à feu sur sa tête. Lentement, Kaori récupéra le téléphone et dit sévèrement :  

 

-Oui, il est impossible de sortir et d'entrer dans cette chambre tant que je ne désamorcerai pas mon arsenal. Je peux te garantir qu'il est infranchissable.  

 

Contrairement à ce qu'elle avait espéré, Kumon ne fut pas inquiet. Au contraire, il fit entendre un rire machiavélique. D'une voix moqueuse et dédaigneuse, il dit :  

 

- Pauvre conne ! Tu crois que je ne l'avais pas prévu ?  

Interloquée, Kaori ne dit rien. Alors son interlocuteur reprit :  

 

- Je vous connais toi et ton abruti de partenaire, les grands City Hunter. Je connais vos méthodes. Tout le monde sait que tu es incapable de tirer et que pour combler ton incompétence, tu utilises des subterfuges.  

 

Pour ton information, j'ai toute une armée avec moi, et derrière cette porte, un bazooka s'impatiente. Sur ces mots, Kaori, d'une voix qu'elle voulut la plus posée possible dit :  

 

- Quoi ? Un bazooka ? Tu serais prêt à tuer ta propre femme juste pour m'avoir ?  

 

La colère commençait à monter dans la gorge de la nettoyeuse :  

 

- Tu es inhumain ! Tu es une véritable ordure. Comment oses-tu traiter ta femme ainsi ? Elle est prête à tout pour toi semble-t-il et toi ? … Et toi...  

 

Sûre d'elle et plus calme, elle ajouta :  

 

- Vas-y, tire ! Tu peux bien me descendre. Mais je ne tolérerai pas que tu lui fasses du mal. Même si elle essayait de t'obéir, je ne lui en veux pas. Par contre salopard, une fois que je ne serai plus de ce monde, tu vas avoir de gros ennuis. Je ne donne pas cher de ta carcasse.  

 

Ryô te fera connaître l'enfer et tu le supplieras de te tuer. La mort te paraîtra douce à côté de tout ce que tu subiras. Moi je n'ai pas peur de mourir car je sais que tu le payeras.  

 

Kumon ne s'attendait pas à cette attitude de la part de la rouquine. Elle n'était plus du tout celle qu'il avait observée ces derniers mois. Une légère peur l'envahit, se savoir traquer tel un animal par City Hunter ne le réjouissait pas. Mais il pensa à l'énorme prime et à son nouveau statut. Personne ne pourrait l'approcher, ni même Ryô.  

 

N'ayant pas plus de sentiments que ça pour cette greluche d'Ayamé, il fit signe à ses hommes de se tenir prêt à tirer et raccrocha. Derrière la porte, Kaori vit sa protégée, allongée sur le sol, recroquevillée sur elle même.  

 

La nettoyeuse ne savait pas ce que lui avait fait subir Kumon mais, elle sut qu'au fond, elle n'était pas comme lui. Elle avait du supporter des choses vraiment difficiles et horribles pour accepter de faire son sale boulot.  

 

La rouquine entendit que l'on installait le bazooka, alors, malgré les récents événements, elle attrapa Ayamé doucement, comme le ferait une mère ou une grande sœur. Elles s'éloignèrent le plus possible de la porte.  

 

Kaori se dépêcha de les protéger à l'aide des matelas et elle enlaça la jeune femme qui était complètement perdue. Puis, la nettoyeuse prit son arme et visa la porte d'entrée.  

 

En silence, elle se mit à pleurer en repensant à Ryô, même s'ils n'arrivaient pas à se comprendre elle l'aimait. Elle aurait tant voulu le voir une dernière fois. Sa seule présence aurait pu l'aider à avoir le cœur plus léger.  

 

Au moment où le bazooka s'arma, Kaori entendit un bruit sourd. A peine quelques secondes plus tard, sans qu'aucuns pièges ne se soient déclenchés, la porte s'ouvrit. La nettoyeuse pointa son arme et se prépara à tirer.  

 

Trempé jusqu'aux os, le regard sombre et en colère Ryô, apparut. Malgré la tension, Koari le trouva encore plus sexy que d'habitude.  

 

 


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