Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 17-09-09

Ultimo aggiornamento: 03-02-10

 

Commenti: 88 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Douleur..... pour qui? Pourquoi? Je vais vous laisser lire pour comprendre que parfois, il faut aller au-delà de tout pour renaître, plus fort encore.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de la douleur... il y a toi." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de la douleur... il y a toi.

 

Capitolo 1 :: Orage

Pubblicato: 17-09-09 - Ultimo aggiornamento: 23-12-09

Commenti: Hum, à part dire que c'est ma première fois et que donc je suis toute frémissante d'angoisse, que je comprendrais que cela plaise ou non, je ne sais pas trop quoi dire. Donc je vais juste vous souhaiter une bonne lecture, enfin j'espère.

 


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La douleur de Kaori déchira le ciel qui s’illumina d’un éclair pour l’accompagner.  

 

Le ciel, ce soir-là, semblait s’être mis au diapason des pensées de la jeune femme qui cherchait désespérément son souffle pour garder contact avec la réalité. Il était sombre, gris de nuit mais aussi d’électricité et les éclairs qui le parsemaient ponctuellement se reflétaient dans les prunelles de la jeune femme, tenant compagnie à sa peur et sa souffrance. Elle était allongée et son regard montait vers le ciel, sa tête se penchant par moment en arrière quand la douleur devenait trop vive, son menton semblant vainement vouloir atteindre le ciel pour l’appaiser d’une caresse.  

 

Il fallait qu’elle se reprenne. Elle essaya de s’assoir un peu mais une nouvelle vague l’assaillit et elle se retrouva de nouveau couchée, immobile, ne pouvant qu’essayer de respirer entre deux gémissements. Elle ne réitéra pas la tentative, trop épuisée pour ne faire autre chose que tenter de calmer les battements de son coeur affolé. Doucement, la douleur s’estompa et recula, tel le reflux de la marée, la laissant pantelante et essouflée.  

Elle ferma les yeux pour profiter de cette accalmie et sentit une larme perler, puis rouler le long de sa joue pour se perdre dans son cou. Ryo ? Où était Ryo ? Pourquoi n’était-il pas avec elle ? Parce que c’était sa faute, se dit-elle. Oui, c’était elle qui, ce matin, lui avait demandé de partir. Ce matin..... mon dieu que cela lui paraissait loin déjà... juste quelques heures et pourtant une éternité qui l’avait menée à cette souffrance solitaire.  

 

 

Ce matin, alors que tout n’était encore que calme et douceur, elle lui avait dit qu’il pouvait la laisser, qu’il pouvait partir en mission, que tout irait bien et qu’il ne devait pas s’inquiéter pour elle, qu’elle était une grande fille et qu’en cas de soucis il pouvait compter sur ses amis pour lui venir en aide, mais qu’elle ne voyait vraiment pas pourquoi elle aurait besoin d’eux.  

Elle revoyait son air préoccupé, son air si sérieux quand il lui avait dit qu’il avait un mauvais pressentiment, qu’il pensait refuser ce service à Saeko et qu’il allait rester avec elle pour s’assurer que ce mauvais présage n’était rien d’autre qu’une folie passagère, une chimère. Il voulait vraiment la balayer de la main lui-même et non pas attendre de la revoir saine et sauve quelques jours plus tard pour s’en persuader. Car si persuadé il était, c’était de devoir rester.  

 

Alors elle avait ri, avait planté ses prunelles noisettes dans les siennes, si sombres, et lui avait affirmé que s’il ne partait pas, elle l’attraperait par le col de son tee-shirt et par l’arrière de son pantalon pour l’envoyer valser sur le palier, avec peut-être même une massue en prime pour oser croire qu’elle était incapable de s’occuper d’elle même.  

Il s’était alors détendu et avait eu un petit sourire qui s’était transformé en léger rire à l’idée qu’elle, si frêle, puisse réellement penser pouvoir mettre ses menaces à exécution s’il n’était pas consentant pour se laisser martyriser. Ce n’est que quand elle avait commencé à retrousser ses manches pour lui prouver le contraire, les yeux brillants de détermination et un petit sourire en coin, qu’il avait pâli, sauté sur sa veste et détalé dans le couloir, non sans avoir auparavant effleuré ses lèvres d’un, de deux puis de plusieurs baisers.  

Partant d’un rire cristallin, elle l’avait alors rappelé et lui avait pris le visage dans les mains. Son « Reviens-moi vite ! » avait été suivi un long baiser langoureux dans lequel tous deux avaient exprimé une fois de plus leur amour. Puis elle l’avait laché, lui signifiant qu’il pouvait partir d’une dernière caresse sur la joue. Mais lui ne l’avait pas quittée, il était resté accroché à elle, les mains serrant son pull dans son dos, la tête perdue dans ses cheveux, à respirer son parfum encore et encore, tentant de faire taire ces voix qui lui ordonnaient de rester auprès d’elle. Elle avait dû le forcer à la regarder pour lui montrer la force de sa certitude que tout irait bien pour elle, qu’elle ne risquait rien et qu’elle serait encore là quand il reviendrait, parce que si elle avait confiance en sa capacité, à lui, de revenir vivant de toutes ses missions il se devait de lui retourner le compliment. Tout ceci avait été dit, comme souvent entre eux, sans mot, aucun, juste à la clarté d’un regard, la force d’un sourire, et comme à chaque fois, ils s’étaient compris et répondu, l’éclat de leurs yeux évoquant tour à tour prière, confiance, peur, amour et détermination.  

 

 

Et lorsque Saeko était apparue sur le palier, lui signifiant par sa présence qu’il fallait y aller, il lui avait pris la main, avait déposé un baiser sur sa paume, puis dans le creux du poignet et dans un dernier regard avait murmuré, juste assez fort pour que seul son coeur à elle ne l’entende, ces quelques mots qu’elle savait provenir du fin fond de son âme : « Je t’aime . »  

 

 


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