Capitolo 3 :: Je vous quitte… Acceptez-le…

Pubblicato: 07-07-07 - Ultimo aggiornamento: 07-07-07

Commenti: Coucou à tous ! Alors je commence par un grand merci bicoup bicoup bicoup pour vos reviews qui ont rechauffé mon ti coeur. (Vi j'en ai un lol)... De plus pour moi c'est une période difficile à revivre et à vivre entre autres, normalement j'aurai du quitter le pays mais j'ai du rester finalement... Bref ! Un grand merci ! Ici nous sommes dans le chapitre 3 ou Kaori finit son 'testament' et ou vous faites connaissance avec l'un des membres de sa famille. Pendant que j'y pense, désolé pour le retard de maje, mais ma chère bêta dont je ne citerais pas le nom (hein ma KOREGANE XD ^^) m'avait lachement abandonné pour aller rendre visite à des vaches (je sais pas comment je dois le prendre T_T lol) donc je n'ai put la harceler pour les corrections que vendredi ! MAIS du coup le chapitre 4 n'attend que vos merveilleuses et nombreuses reviews pour arriver. D'ailleurs dans ce chapitre vous rencontrerez le restant de la famille de Kaori. C'est au chapitre 5 que vous commencerez à connaître le passé de Kaori. Voilà j'ai tout dit sauf peut être des reviews ! des reviews ! des reviews ! ^^ Bonne lecture et bonne journée ! Kissous à tous !

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Je l’ai quitté tant par amour que par désespoir, tant par volonté de vivre avec vous que de mourir avec lui et pour lui.  

Jamais vous ne pourrez totalement comprendre ce que nous avons vécu… D’ailleurs moi-même j’ai du mal à le comprendre ou à le réaliser.  

Parfois il me semble que tout n’était que rêve et cauchemar, espérance précaire et déception amère sans oublier bien des revers.  

Vivre chaque jour auprès de lui, avec lui, c’était mourir de sa main…  

C’est en cela que pour moi il était la mort.  

Tandis que pour d’autres il était celui qui donnait la mort, qui agissait en lieu et place de cet instrument qu’on appelle la faucheuse mêlée à ce qui n’est presque plus de nos jours la justice.  

Mes enfants, je meure en sachant que je serais auprès de lui, car oui votre père est mort il y a déjà dix ans.  

Il avait encore toute ma ferveur, et jamais je n’ai pensé à un autre homme que lui, même une fois qu’il est allé rejoindre mon frère.  

Je ne saurais ni ne peux vous en dire plus…  

Sirka ma fille si téméraire et si merveilleuse, Tetsuya mon cher fils… Tu es le portrait de ton père, ton cœur est débordant d’un amour que tu ignores encore…  

Mes petites filles Billie et Catalina, je veillerai sur vous dans l’au-delà et votre grand-père aussi sera là, tout comme votre grand oncle Hide  

Mais…  

Je sens maintenant que la mort est près de moi.  

Elle m’emprisonne.  

Je n’ai pas mal.  

Car c’est lui qui est là.  

Pour moi.  

Je sens son souffle réchauffer mon cœur.  

Ses mains dans les miennes.  

Ses bras qui m’enveloppe…  

Et ses lèvres qui m’ont tant et tant manquées………..  

********************************  

Voilà comment est morte Kaori Makimura.  

Dans une chambre remplie de diverses photos reflétant ce qu’une partie de sa vie avait été, en fait ce que sa vie de mère avait été.  

Un bouquet d’immortelles sur la commode de sa chambre, dans sa maison, maison où elle avait éduqué ses enfants et où elle avait accueilli la naissance de sa première petite-fille Billie.  

C’était une petite maisonnée pleine d’amour et de bonheur, mais pourtant il y manquait une chose, la vie de femme de Kaori ne transparaissait nulle part.  

Mais pour le moment ce n’était pas une chose importante.  

Le deuil s’installait déjà alors que son fils l’avait trouvée dans son lit avec encore l’écritoire sur ses genoux et un stylo qui avait fui ses mains, comme l’esprit de Kaori, ses mains elles avaient cherché le doux contact de la mort.  

Oui le doux et tendre contact de la mort.  

Son visage était serein, ses lèvres dessinaient un tendre sourire et allez savoir pourquoi mais une douce odeur de barbe à papa circulait dans cette pièce.  

Tetsuya ce matin-là avant d’aller travailler était comme toujours venu voir sa douce mère qui se mourrait depuis des mois d’un mal inconnu et qui petit à petit la privait de la parole.  

Dans ses mains il tenait un petit-déjeuner tout prêt et un bouquet d’immortelles blanches.  

C’était sa manière de lui montrer qu’il pensait à elle, à son bien-être, et de lui montrer à qu’elle point il aimait sa chère mère.  

Ils savaient tous qu’elle allait mourir et pourtant ils savaient aussi qu’elle avait une dernière chose à leur dire, ils avaient toujours su qu’elle renfermait un secret ou plutôt qu’elle cloisonnait une partie de son cœur.  

Ce matin encore Tetsuya espérait que peut-être elle livrerait son secret.  

Il la voyait écrire tous les jours son journal, mais pourtant quelque chose lui disait qu’elle ne s’y livrait pas totalement.  

Il était 8 h quand il entra dans la petite maison où il avait grandi, pour s’occuper un peu de sa mère avant que l’auxiliaire de vie n’arrive.  

Une odeur, une présence régnait dans la maison. Il déposa le petit-déjeuner sur le comptoir de la cuisine et monta dans la chambre de sa mère.  

Il comprit de suite en ouvrant la porte.  

Il inspira profondément. Il s’était préparé depuis bien longtemps à l’éventualité de la trouver morte un matin.  

Tetsuya s’approcha du lit, s’accroupit, ramassa le stylo sur le sol, se releva et le posa sur l’écritoire de sa mère.  

« Maman tu as laissé tombé ça. »  

C’était peut être idiot de sortir une telle phrase si contradictoire avec le réalisme de l’évènement, mais il avait eu besoin de lui faire ses adieux et c’était sans doute sa manière à lui.  

Il est le portrait de son père rappelez-vous.  

Elle souriait, il était content apparemment elle n’avait pas souffert.  

Elle était partie dans la sérénité du moment et d’une vie bien menée.  

Néanmoins, il se pencha sur le visage de sa mère et déposa sur son front et du bout des lèvres un baiser, tandis qu’une larme glissait sur sa joue et atterrissait sur celle de sa mère qui bien évidemment n’eut aucune réaction.  

Il se releva et avec son pouce fit disparaître cette preuve de sentimentalisme aigu qui régnait sur la joue de la défunte.  

Son corps était encore chaud, la mort l’avait emportée il y a peu.  

Aurait-il pu y changer quoi que ce soit s'il était arrivé plus tôt ?  

Aurait-il dû arriver plus tôt ? Ne serait-ce que pour qu’elle ne meure pas seule ?  

Tant de questions défilaient devant lui.  

Puis la colère vint submergrt son corps, ses poings fermés et des tremblements reflétairnt sa colère. Pas une colère vis-à-vis de la mort, non une colère vis-à-vis de sa mère.  

Il lui en voulait d’être partie, de l’avoir abandonné sans obtenir qu’elle lève le voile si pesant sur son passé.  

Et autre chose lui pesait sur son cœur mais aussi sur ses sens cette satanée odeur de barbe à papa.  

Il se leva de rage et ouvrit violement les fenêtres pour trouver de l’air.  

Il respira profondément l’oxygène de cette fichur ville, la maudissant par la même d’avoir très certainement augmenté le mal dont souffrait Kaori Makimura.  

Il ferma les yeux, tentant de se remémorer les tendres souvenirs de son enfance, lorsqu’il sentit sur son visage une douce bourrasque le réveiller.  

Tetsuya ouvrit les yeux et entendit alors un bruit qui le fit se retourner.  

Il vit alors les diverses feuilles se trouvant sur l’écritoire de sa mère voler dans la pièce.  

Réagissant au quart de tour, il attrapa les feuilles et les empila…  

Son regard fut attiré par les feuilles noircies d’écrits et il s’assit par terre pour les remettre en ordre puis pour lire, pour comprendre et petit à petit pour haïr sa mère…  

Elle lui avait tant caché, elle leur avait tant caché…  

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