Capitolo 4 :: La famille…

Pubblicato: 10-10-07 - Ultimo aggiornamento: 10-10-07

Commenti: Salut à tous les membres de HFC ! Voilà une petite maje toute spéciale, que je fais pour les beaux yeux d'une demi blonde, suke sur les bords lol ! Ma Tac tu t'es reconnu z'en suis sureeee ! Bref y te souhaitouille moi tout pleins de manifiqueeeee chose ! (Prochaine prédiction gratos pour la peine lol ! ) Allez éclate toi bien la jeunette ! Gros bisous à tous, très bonne lecture et puis surtout merci d'encore me lire alors que je suis si peu présente en ce moment !!!

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« Au nom de la famille de Kaori Makimura, je vous remercie d’être présent en ce jour…  

Nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer la vie de Kaori Makimura qui nous a brutalement quitté… »  

Voici les seuls mots que Tetsuya entendit prononcer par le prêtre, avant de sombrer dans sa colère.  

Il ne se remémorait que d’une chose à l’heure actuelle, lui assis sur le sol lisant les derniers mots de sa mère et posant sur elle un regard d’incompréhension.  

Il aurait aimé, la pendre dans ses bras et la secouer pour qu’elle se réveille et lui explique tout de A à Z.  

Et ce maudit sourire qu’elle affichait encore et toujours comme pour le narguer.  

C’est la que sa mémoire fut voilée.  

Il ne se rappelait pas avoir appeler les ambulanciers, il ne se rappelait pas avoir appeler Sa sœur, ni son bureau pour prévenir qu’il ne viendrait pas.  

A vrai dire il ne se souvenait même pas des dernières 36 h. Oui cela faisait 36 h qu’il avait constaté le décès de sa mère et ses mensonges.  

Mon Dieu qu’il l’a haïssait pour leur avoir menti, pour leur avoir dit que leur père était mort alors qu’en fait sa sœur et lui, aurait put le connaître.  

Cette sensation de rater quelque chose qu’il éprouvait depuis sa plus tendre enfance, il pensait enfin savoir d’où ça venait, ‘le manque de père’.  

Son esprit vagabonda vers son passé, son futur, son présent… l’incohérence le gagna, la folie des évènements, des secrets dévoilés le perturbait.  

Finalement Tetsuya se rasséréna lorsqu’il senti une légère pression sur sa main et qu’il vit Billie lui faire un magnifique sourire.  

Elle était à la gauche de sa mère mais son regard ne se posait que sur son oncle.  

La première petite fille de Kaori Makimura ressemblait beaucoup à sa grand-mère ; timide généreuse et intransigeante.  

Sa sœur Sirka tenait avec nécessité le bras de son époux, tandis que leur dernier enfant Catalina âgée de 5 ans tenait la jambe droite de son père sur laquelle reposait la jeune tête brune.  

Le prêtre venait de terminer son éloge funèbre.  

« L’un de vous souhaiterai t-il prononcer quelques mots sur Kaori Makimura ? »  

Un silence régna…  

Le cimetière n’était guère rempli de personne venu rendre hommage à la défunte ce qui amplifia la sensation de gène de la petite assemblée entourant le cercueil vide.  

Les volontés de Kaori avait été exaucés par ses enfants, dès l’instant ou elle sut qu’elle allait mourir, elle leur indiqué par une petite phrase se qu’elle désirait.  

‘J’étais poussière, je retournerais donc à la poussière’  

Qu’elle phrase si dure… Et si à double sens, à présent son fils aîné Tetsuya la comprenait mieux que jamais.  

Il faut savoir que depuis qu’ils étaient en âge de comprendre, Sirka et Tetsuya voyait par moment leur mère discourir avec des phrases à doubles sens.  

Personne ne voulut dire mot, la douzaine de personne présente se regardait mutuellement ou presque cherchant qui aurait la force de le dire.  

Sirka dont les larmes baignaient à présent son visage ne pouvait articuler le moindre mot. Sa joue reposait sur l’épaule de son mari Luis qui caressait ses longues boucles brunes de sa main libre.  

Tetsuya baissa la tête et se mit à réfléchir devait il ou ne devait il pas ?  

Son âme le torturait, qu’elles seraient les conséquences de son acte ?!  

Il fit un pas en avant. Tous les regards convergèrent vers lui.  

Il ouvrit les yeux et s’approcha de l’homme de culte qu’il avait envie de faire taire.  

Cet homme ne connaissait pas sa mère et pourtant de par ses mots, de par son éloge, on aurait cru le contraire, ce qui le rendait fou étant donné que lui-même ne connaissait pas sa mère comme il le pensait.  

Le prêtre lui céda la place et resta en retrait.  

Tetsuya prit une profonde inspiration et lança sur l’assemblée réunissant des amis et des collègues de sa mère un discours à faire pâlir un mort.  

« Kaori MAKIMURA…  

Était-ce même là son nom ?!!!!!!  

J’en doute…  

Elle a choisit de dire la vérité dans la mort.  

Alors même que la faucheuse lui faisait signe, elle à expier ses mensonges envers nous ses enfants.  

S’était autrefois une nettoyeuse, une femme qui se moquait bien de la loi.  

Et qui vivait avec un homme, un tueur, notre père…  

Elle nous a délibérément mentie et caché son passé.  

Notre mère aurait put nous présenter notre père…avant sa mort, elle s’en est abstenue.  

Un droit qui n’était pas le sien…  

J’aimerais tant pourvoir… Oh oui j’aimerais tant pouvoir lui dire à quel point je la h… »  

Tetsuya sorti de son rêve lorsqu’il entendit le cri de désespoir de sa sœur au moment même ou elle déposa sur le cercueil de sa mère un baiser et une rose blanche.  

Elle parvint à murmurer un ‘je t’aime maman’ avant que son mari ne viennes l’aider à se relever.  

‘Si elle savait, si Sirka savait qui elle était finalement’ Pensa-t-il rageusement et tout en serrant le poings de frustration.  

Il n’avait rien dit à sa sœur. Il voulait d’abord en savoir plus et lui expliquer en totalité qu’elles avaient été les tromperies de leur mère.  

Billie tira le bras de son oncle afin qu’il la suive jusqu’au cercueil  

Elle murmura avec sa douce voix un petit « au revoir Ori ! »  

Depuis que cette enfant avait appris à parler, elle appelait sa grand-mère Ori.  

S’était entre elle deux.  

Tetsuya regarda la scène et senti la petite main le lâcher et le laisser seul pour retourner vers sa mère le visage chagriné.  

Le fils de Kaori tendit le bras lentement vers le cercueil. Sa main ne tremblait pas, mais son cœur lui hurlait, non il ne pouvait pas… Il ne pouvait pas encore lui faire ses adieux sans savoir pourquoi.  

Sa bouche laissa passer un petit à bientôt.  

Tandis qu’il senti Catalina et Billie l’encercler de leurs bras, il leva les yeux au ciel et d’un ton narquois, il murmura « Ah la famille… »  

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