Capitolo 6 :: Chapitre 6 : Leçon 1 apprendre le passé !

Pubblicato: 03-01-10 - Ultimo aggiornamento: 10-01-10

Commenti: Allez, allez, je prends de bonnes résolutions pour 2010 finir cette fic. Et pour ça un tout petit chapitre ! Bon Sinon petit résumé de l'histoire. Kaori sur son lit de mort laisse une sorte de testament qui est découvert par son fils. Celui ci choqué d'apprendre qui était sa mère et surtout qui était son père, cache ses découvertes à sa soeur. Il choisit alors de redécouvrir la vérité de visu et sa 'tante' Eriko va l'y aider. Je tiens à m'excuser pour les fautes d'orthographe restantes ma bêta est trop occupé. D'ailleurs... si une bonne âme se sent de devenir ma bêta... ou comme j'aime a dire ma muse lol. Bonne Année à touts et toutesssssssss

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Eriko Kitahara et Tetsuya MAKIMURA étaient dans un jet privé en direction de Tokyo.  

Ils étaient partis dans le silence et l’introspection commune.  

Faisait-elle bien de lui montrer le passé de ses parents ?  

Faisait-il bien de cacher ses trouvailles à sa sœur ?  

De vouloir la protéger contre quelque chose que lui-même ignorait en partie ?  

Bien vite ils s’endormirent.  

Ils étaient partis de nuit, seul moment possible pour Eriko qui avait eu des soucis avec sa société.  

En effet, au fil du temps la styliste était devenue l’une des femmes les plus riches du Japon de part ses diverses sociétés. Parfums, vêtements, bijoux, cosmétiques de tous genres, Kaori était en grande partie responsable de son succès.  

Ses songes la ramenèrent à cette époque bénite où tous ils étaient heureux et encore vivants, quelques 36 ans plus tôt.  

Kaori Makimura travaillait depuis déjà plusieurs mois pour et avec Eriko, Ryô l’avait vivement encouragée.  

Il avait décidé qu’en dépit de ses choix, Kaori devait à tout prix connaître le monde réel.  

Elle avait très vite appris toutes les ficelles du métier et était devenue vitale auprès d’Eriko.  

Les plus grands défilés étaient organisés par elle et elle seule. Elle était donc devenue très vite une grande figure de la mode Japonaise tout comme Eriko.  

Cependant elle était trop demandée aux yeux du nettoyeur.  

Eriko fut brutalement réveillée par une secousse, celle du train d’atterrissage touchant enfin le sol Nippon.  

Au bout de quelques minutes Eriko et Tetsuya étaient dehors et la morsure du froid le leur fit bien savoir.  

Une limousine les attendait et bien vite ils s’y engouffrèrent.  

Le chauffeur demanda à Eriko en Japonais où était le lieu où il était sensé les conduire.  

Amenez-moi Chez Mademoiselle Nogami, elle nous attend pendant ce temps vous irez déposer nos bagages à cette adresse. Quelqu’ un vous y attendra pour vous remettre les clés du logement où nous vivrons.  

Elle tendit l’adresse au chauffeur qui le regarda attentivement avec froideur.  

Eriko le rassura sur le champ, « Ne vous inquiétez de rien tout à été prévu, maintenant en route. »  

Tetsuya fut interloqué.  

« Pourquoi allons nous voir immédiatement Saeko Nogami ?! »  

Il n’eut pas le temps de finir sa phase qu’il fut interrompu.  

« Tu te trompes Tetsuya, nous allons voir une autre sœur NOGAMI. »  

« Comment ça une autre sœur ?! Et en quoi cela concerne mes parents ?! »  

« Vois-tu, les Nogami sont plusieurs sœurs, nous allons sur le champ voir la seconde d’entre elles, Reïka.  

Je pense qu’elle va t’apprendre bien des choses sur ton père… Mais méfie-toi, elle est assez rancunière, elle pourrait très bien être peu loquace en ce qui concerne ta mère et surtout peu agréable. »  

Au bout d’un quart d’heure ils furent arrivés en plein cœur de Tokyo à deux pas de la préfecture de police.  

Ils sortirent du véhicule et entrèrent dans un immeuble vraisemblablement neuf et resplendissant.  

Ils se présentèrent à la réception qui les fit patienter quelques instants afin de prévenir Mademoiselle NOGAMI de leurs venus.  

Eriko craignait que celle-ci refuse l’accès à son logis.  

Mais il fallait que Tetsuya voit et comprenne de ses yeux alors elle interpella le réceptionniste qui se faisait passer un savon au téléphone et lui demanda de prévenir Reïka Nogami que Monsieur SAEBA JUNIOR l’accompagnait et désirai lui parler.  

Il y eut comme un blanc, puis l’on put entendre Reïka hurler à l’employé qu'il aurait du le dire immédiatement et qu’il pouvait les faire monter.  

« Mademoiselle NOGAMI vous attend vous devez emprunter l’ascenseur B et allez au 10ème étage. »  

Nos deux visiteurs n’en demandèrent guère plus et filèrent en direction de l’ascenseur B.  

« Comment est elle ? » Demanda Tetsuya au moment même où les portes s’ouvrirent pour les laisser monter.  

« Et bien aigrie et rancunière, mais ne te fie pas proprement à ce que tu vas voir mais plutôt à ce que tu ne verras pas, et ne la juge pas... surtout ne fait pas cette erreur. »  

Leur conversation s’interrompit , la sonnette de l’ascenseur les informant que les portes allaient s’ouvrir.  

Eriko poussa un profond soupir et lâcha une petite phrase qui dans sa bouche laissait en suspend comme un goût d’incertitude « c’est parti »  

La porte s’ouvrit sur un loft immense.  

On tombait immédiatement dans un salon bar et l’on pouvait entrapercevoir la cuisine.  

Sur un fauteuil, ils purent apercevoir une chevelure rousse s’agiter qui laissa entrevoir un dos , puis le visage fermé d'une femme d’une cinquantaine d’années. Femme qui arme au poing se mit de suite en position de tir .  

Immédiatement Tetsuya fit bloc de son corps en se positionnant devant sa tante en agitant déjà une arme à feu devant lui comme pour dire que ce ne serait pas si évident.  

Reïka NOGAMI fut comme interloquée et s’écroula sur le sol en pleurs, à côté d’elle son arme à feu et quelque chose qui s’était fait invisible jusqu’alors, une bouteille de Vodka.  

Eriko posa sa main sur le bras d’un Testuya interloqué.  

Il baissa son arme et murmura un « ça commence bien ! »  

« Ne la juge pas, souviens-toi que tu ne dois pas la juger… Tu ignores tout ! »  

Sa tante s’approcha d’elle avec lenteur.  

« Reïka… Reïka, calme-toi je t’en prie. »  

Eriko murmura quelques tendresses à son amie et s’agenouilla près d’elle.  

« Reïka, cesse de pleurer, tu sais parfaitement que ce n’est pas pour te torturer, mais qu’il faut enterrer ça. »  

Elle cessa de pleurer et laissa transparaître un visage fantômatique que le temps n’avait pas spécialement épargné, à moins que la cicatrise qu’arborait la femme n’en soit responsable.  

D’un coup ce ‘fantôme’ se jeta dans les bras de la styliste.  

Il fallut ensuite un quart d’heure pour que Reïka accepte de se lever grâce au fils de Ryô et de Kaori.  

Elle fila droit s’allonger dans le canapé, sa tête sur les genoux d’Eriko et s’endormit sur le champ.  

« Et bien voilà qui m’avance beaucoup… »  

« Tu es aussi impatient que ta mère. Tu n’imagines pas ce qu’elle endure en te regardant. »  

Un air d’ironie passa sur le visage de Tetsuya, ce qui agaça prodigieusement sa Tante  

« Elle aimait ton père à un point que tu n’imagines pas. Chaque jour en se regardant dans le miroire, elle se rappelle que c’est en voulant la sauver que celui-ci est mort. »  

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