Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 01-06-07

Ultimo aggiornamento: 01-01-14

 

Commenti: 53 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Alors qu'il est bien trop tard, la famille de Kaori va ouvrir les portes sur un passé qu'elle leur à caché !

 

Disclaimer: Les personnages de "Alors qu'il est trop tard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Alors qu'il est trop tard

 

Capitolo 10 :: Chapitre 9 : Digérer le passé

Pubblicato: 13-02-11 - Ultimo aggiornamento: 13-02-11

Commenti: Un petit coucou et un petit cadeau à ma Nanou adorée ! Bonne lecture ! et Merci mille fois a ceux et celles qui ont encore la patience d'attendre mes majes.

 


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Tous restèrent plus ou moins bouche-bée par cette annonce. Eriko fut sans doute la plus choquée, non la plus surprise. La styliste pensait tout savoir sur cette époque de la vie de son amie, mais apparemment Kaori n’avait pas souhaité partager cela avec elle. Kazue lut cette blessure sur le visage de la styliste et la rassura en quelque sorte par un regard. Elle ferma les yeux , poussa un profond soupir et se prépara à subir un interrogatoire musclé.  

 

« Ecoute moi Eriko. Ne pense pas que Kaori ait voulu te faire du mal en ne te disant pas qu’elle attendait sûrement des jumeaux. Je le lui avais demandé. Je ne voulais pas être mêlée à ça plus que de raison. »  

 

Une aura de rage envahit la salle et tous comprirent que cette colère émanait de Mick.  

 

Ils le regardèrent mais ne virent que son dos légèrement voûté vers l'avant et ses poings qui se fermèrent de colère et de frustration. Il se tourna lentement vers l'assemblée, la tête baissée et le regard masqué par ses mèches blondes qui lui tombaient sur le visage. Lentement il la releva, ses yeux légèrement plissés traduisaient toute sa colère et sa rage. Sa cigarette à la bouche se consumait lentement. Il jeta une œillade à sa femme et avança doucement vers la porte de sortie mais s’arrêta net pour choisir de faire passer son poing au travers de celle-ci.  

 

-‘La porte plutôt qu’elle pensa celui -ci’  

 

« Tu sais depuis toutes ces années la raison qui l'a poussée à partir et tu as préféré te taire et garder ce secret toutes ces années » Il prenait sur lui pour ne pas exploser et sa mâchoire serré en était la preuve.  

 

Personne ne répondit. A cet instant on aurait pu entendre une mouche voler. Tous avaient porté leur attention sur son poignet en sang et surtout sur la marre de sang qui s’écoulait de celui-ci. Miki, affolée, se précipita sur lui. Elle intervint rapidement en enroulant un chiffon propre autour du bras meurtri de son ami, mais avant , elle prit la peine de vérifier qu’aucun morceaux de verre n’était resté dans sa chair. Umibozu pendant ce temps attrapa une pelle et un balai histoire de nettoyer les dégâts comme si ce qui venait de se passer était chose courante, sans importance.  

 

Tetsuya lui regarda la scène tout en étant effaré par ce Vaudeville abracadabrant, et cela ne fit que le déconcerter un peu plus lorsque Miki continua sur sa lancée en déclarant le plus sereinement du monde .  

 

« Nounours tu aurais pu intervenir pour l’empêcher de faire ça. »  

 

Face à ce petit surnom plein d'intimité, de la fumée s’évacua de ses oreilles, alors qu'il baissa la tête afin de masquer sa gêne. Ce ne fut que lorsque celle-ci fut complètement dissipée qu'il ouvrit la bouche pour laisser sortir sa sagesse bien connue.  

 

« Mick s’est exprimé à sa façon, et n’a blessé personne à part lui-même. Et puis sa femme va s’occuper de lui… »  

 

Il n’eut guère le temps de finir sa phrase, Kazue le coupa dans sa lancée.  

 

« Umibozu, tu te trompes si tu crois qu’il va me laisser l’approcher, affirma celle-ci »  

 

« Ma chère… moitié à… tout compris lança alors Mick en jetant un regard noir à sa femme ! »  

 

Suite à cette réplique pleine de froideur l’ambiance pesante s’accentua encore plus .  

 

Tous venaient de comprendre que par ce butement de mots, Mick Angel venait de mettre à mal son couple. Il ne prit réellement conscience de cela qu'en posant son regard sur elle. Ce secret si longtemps dissimulé venait de briser un rêve et pas n’importe lequel… Son couple.  

 

« Tant d’année à vivre dans l’image du bonheur au lieu de vivre dans la réalité… C’est pitoyable. »  

 

Cette phrase assassine émanait de Tetsuya. Sa voix s'était élevée dans les airs comme pour sonner le glas de leur histoire. Eriko eut suite à sa réplique envie de fuir les lieux.  

Tetsuya venait d’ouvrir les hostilités. Son satané franc parler allait encore faire des dégâts. Sur ce point là, il était bien comme son père, il ne mâchait pas ses mots. Elle se morigéna de l’avoir emmené au Japon et pria pour la suite des évènements. Elle lança un regard noir à son neveu mais celui ne s'y attarda pas. Elle le regarda s’approcher d’un Mick Angel décidément de fort mauvaise humeur et attendait la suite en priant pour que toute cela ne dégénère pas.  

 

Testuya alluma une nouvelle cigarette et cracha sa fumée au visage du blondinet, qui détourna le visage tout en fermant les yeux. Il n'était pas le genre d'homme que l'on défiait impunément et à cet instant Testuya semblait prendre ce dangereux chemin sans réellement avoir mesuré la portée de son acte. Une fois toute la fumée expirée de ses poumons, il déclara:  

 

« C’était ça l’ami de mon père ! » Il avait prononcé cette phrase d'une façon ironique afin d'être certain d'atteindre son objectif.  

 

Il se tourna alors vers le reste de l'assemblée attendant une réponse qui ne vint pas.  

Mick se mordit la lèvre mais ne broncha pas. Il ne voulait pas céder à ses pulsions violentes vis-à-vis du fils de Kaori. Vis-à-vis de celui qui aurait pu être son fils si seulement.......  

 

« Alors le blondinet, tu ne dis rien ? Pas très enclin à parler on dirait… ajouta Testuya un brin moqueur. Pourtant il y a pas deux minutes il s’exprimait bien le petit blondinet… Il déclamait clairement à sa femme de ne pas le toucher… Qu’elle lui avait menti sur leur vie… Que cette petite omission avait fait de leur vie de couple une grosse utopie… Au final c’est à se demander s’il a jamais aimé sa femme ? Ou bien était-ce ma mère !!! »  

 

Ce fut la phrase de trop. A l'expression petit blondinet Mick sentait son sang bouillir dans ses veines. Il ne demandait qu'à exploser mais il puisa dans ses réserves pour garder le contrôle de lui même et de ses actes mais là ce gamin le poussait vraiment dans ces retranchements et tous s’en rendirent compte mais personne ne voulut intervenir. Ca ne regardait que les deux hommes ou plutôt leur fureur réciproque. N'y tenant plus, Mick décrocha une droite magistrale à Tetsuya qui ne tenta même pas de l’esquiver. Il l’avait un peu cherché.  

 

Il était tout comme son père - mais ça il ne le sait pas encore - voir une femme malheureuse lui était insupportable, et la voir malmenée pas l’homme qu’elle aimait était pire encore pour lui. Cette femme, ne méritait pas d’être traitée ainsi pour avoir protégé le secret de sa défunte amie, pour avoir voulu respecter la volonté d’une partie de City Hunter. Mick se rendit compte, de ce qu’il venait de faire et cela tant physiquement que psychologiquement. Quelques instants auparavant il avait passé son bras au travers d’une porte vitrée et avait fait comprendre à Kazue à sa façon que ce qu'elle avait fait été impardonnable.  

 

Eriko ne bougea pas de son siège. Elle retint sa respiration tout en priant le ciel pour que le jeu se calme et surtout pour que les hostilités cessent. Tetsuya semblait avoir mal, Mick ne l'avait pas loupé.  

 

Il l'a bien cherché et surtout il l'a bien mérité pensa celle-ci.  

 

Toutefois, voir son neveu se frictionner la mâchoire l'inquiéta. Elle voulut aller vers lui mais se retint au dernier moment. Kazue allait s’occuper de lui. Oui, il méritait amplement ce coup de poing, même si elle savait qu’il avait fait exprès de chercher Mick. Kazue se leva de sa chaise, grimaça et s’approcha de Tetsuya qui prenait tout son temps pour se relever histoire de faire croire au vieillard nommé Mick Angel qu’il lui avait fait mal. Il lui avait réellement fait mal. Il avait de beau reste pour un vieux pensa celui-ci. Elle attrapa le bras de Tetsuya qui se laissa faire et l’installa sur une chaise pour l’examiner. Très vite elle conclut qu’il n’avait rien de grave.  

 

« Mick Angel, t’es vraiment qu’une brute. Te déchaîner sur lui, sans raison… Tu n’as rien d’autre à faire. Après toutes c’est années si tu dois en vouloir à quelqu’un ce n’est ni à une morte, ni à son fils… »  

 

Elle fut coupée dans sa lancée par Tetsuya qui n’allait pas non plus la rater, vu qu’apparemment elle ne comprenait pas ce qui se passait.  

 

« Oh mais elle va se taire un peu. Au lieu d’engueuler son mari elle devrait le soigner. Son Papi Angel à besoin d’être surveillé après tout. »  

 

Elle fut choquée par les mots de cet homme. Elle-même bien que vive et parfois emportée, s’efforçait toujours d’être juste. Kazue se mordit la lèvre. Elle ne devait rien à personne après tout. Elle avait dit ce qu’elle avait à dire et estimait que se transformer en cible pour un inconnu n’allait pas lui plaire, elle choisit de l’ignorer. Elle prit place sur un siège au comptoir et prit le café qu’Umibozu déposa devant elle. Pendant ce temps Miki emmena Mick dans l’arrière salle pour refaire ses bandages imbibés de sang. Il obtempéra sans même jeté un tout petit regard en direction de sa femme qui était aux prises avec un Saeba junior qui n’allait décidément pas lâcher l’affaire comme cela. Malheureusement pour elle, Kazue n’avait pas réalisé à quel point Tetsuya ressemblait à son père. Il s’avança vers elle. Tous le regardèrent s’installer sur le siège à côté de celui de Kazue et ne loupèrent pas une miette de tout ce qui suivit.  

 

« Une femme comme vous, avec vos connaissances, votre intelligence.... être une telle hypocrite et une aveugle de surcroît. Au final vous vous êtes bien trouvés vous et le petit blondinet qui ne sait faire que de se morfondre quand à l’amour perdu de sa jeunesse. Vous êtes tous pathétiques. Mais alors vous deux, vous êtes les pires. Votre petit couple sensé être idyllique n’est qu’une simulation, une illusion. Vous vivez ensemble mais dans deux mondes différents et entre ces deux mondes, il y a ma mère qui bien qu'elle soit morte s'interpose encore entre vous deux. »  

 

Il s'accouda au comptoir, puis alluma une autre cigarette et posa un très léger regard sur Kazue pour constater presque avec joie que la main de cette femme se crispait avec intensité sur sa tasse.  

 

« Décidément tu parles beaucoup de ce que tu vois dans les autres, mais tu ne révèles pas grand-chose de toi, de ton passé. La critique est facile quant on a pas toutes les cartes en mains… »  

 

Tetsuya l’arrêta.  

 

« En prime elle joue les crétines. Ne tentez pas de changer de conversation, surtout d’une manière si pitoyable. Je ne parle pas de mon passé car bien évidemment je suis ici pour en apprendre plus sur celui-ci, et en effet je ne détiens pas toutes les cartes c'est le pourquoi de ma présence ici et de cette conversation. »  

 

Il tira une première bouffée avant d'expirer profondément comme pour se vider de cette tension qui le gagnait petit à petit.  

 

« Dites moi donc Kazue qu’est ce qui vous dérange le plus. Le fait de ne jamais avoir eu d’enfant avec papi ou bien le fait que j’aurai pu être le fils du dit papi. »  

C'en était trop pour Kazue qui se releva brusquement de son siège qui se renversa. Elle se tourna vers lui avec une fureur mal contenue. Elle n'avait qu'une envie se ruer sur lui pour le gifler, le griffer, pour faire passer cette colère qu'il avait fait naître.  

 

« Je t’interdis, tu m'entends !!!! » Hurla-t-elle en lui jetant sa tasse à la figure.  

 

Kazue n’étant pas une professionnelle rata sa cible. Tetsuya ne fit aucune remarque la dessus et n’eut même pas l’idée d’en faire. Il resta stoïque face à elle. Qu'avait-il à craindre d'une simple femme, ordinaire qui plus ait. Si elle avait fait réellement partie du milieu peut-être que.... mais là elle était inoffensive.  

 

« La vérité est parfois dure à entendre n’est ce pas. Pourtant vous la connaissiez cette vérité qui vous a toujours perturbé, qui vous a empêché de construire votre vie de couple. »  

 

Il lui jeta un regard froid comme la mort. Elle savait qu’il avait raison et il étant temps qu’elle le reconnaisse. Elle se sentait épuisée. C'était trop pour elle, il était enfin temps de lâcher prise alors elle lâcha les vannes et pleura de tout son saoul. Tetsuya lui qui plus tôt n'avait pas aimé voir Kazue malmenée par Mick se ficha complètement cette fois ci d'être l'auteur de cette déferlante de larmes. Oui, il s’en ficha éperdument . Il passa derrière le bar à la recherche d’une boisson anesthésiante, un truc plus fort. Personne ne dit rien, tous regardèrent Kazue pleurer. Qu'auraient-ils pur dire ?  

 

Ces pleurs qui attirèrent l'attention de Mick, suivi de près par Miki qui lui criait de ne pas tant remuer sous peine de rouvrir un peu plus ses plaies. Voir Kazue dans cet état ne fit que décupler un peu plus sa colère . Il Jeta un regard haineux au fils de Ryô et de Kaori et le maudit de toute son âme.  

 

« Enfoiré que tu es !!!! C'est à se demander ce que tu es véritablement venu chercher ici la vérité ou la mort !!!!!!! Sans toi nous nous portions très bien. »  

 

Mais Tetsuya ne réagit pas. Il était dos au bar et finissait son verre de whisky.  

 

Eriko le regarda et comprit une fois de plus à quel point il était le fils de son père. La sonnerie d’un téléphone brisa l'atmosphère pesante de la pièce. Tous relevèrent la tête afin d'en connaître la source alors que celui-ci continuait encore à raisonner jusqu’à ce que Tetsuya n’indique a sa tante que la sonnerie venait de son sac à main.  

 

« Tante Eriko, c'est ton portable. »  

 

« Ah oui ! fit-elle mal à l'aise d'avoir toute l'attention portée sur elle. »  

 

Elle fouilla dans son sac, attrapa son mobile et regarda le nom qui s’y affichait. Aussitôt, elle répondit en Japonais et demanda à son interlocuteur de patienter. Elle jeta un regard autour d’elle, et envoya une supplique muette à Miki, avant d’exprimer une requête.  

 

« Miki puis-je m’isoler à l’étage pour prendre cette communication ?! »  

 

L’ancienne mercenaire eut un peu de mal à comprendre le pour quoi de cette demande mais bien évidemment céda face à sa requête. Elle regarda son amie s’éloigner tout en s'interrogeant sur l'identité de l'interlocuteur d'Eriko qui l'obligeait à quitter les lieux pour prendre cet appel. Cela devait être important. Miki alors fut sortie de ses pensée par les mots virulents qui venaient d’être lancés par son mari et qui capta toute son attention.  

 

 

 


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