Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 01-06-07

Ultimo aggiornamento: 01-01-14

 

Commenti: 53 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Alors qu'il est bien trop tard, la famille de Kaori va ouvrir les portes sur un passé qu'elle leur à caché !

 

Disclaimer: Les personnages de "Alors qu'il est trop tard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Alors qu'il est trop tard

 

Capitolo 9 :: Chapitre 9 : Leçon 3 entendre le passé

Pubblicato: 07-06-10 - Ultimo aggiornamento: 07-06-10

Commenti: bon suite à une fausse manip se chapitre se trouve également dans ma fic Aux frontières de la vérité. Merci de ne pas en tenir compte, sinon merci à tous pour vos précédents email qui m'ont incroyablement boostée. Encore merci et bonne lecture !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

 

 

Tetsuya une fois sorti de l’immeuble, alluma une cigarette et se rendit compte que la voiture ainsi que le chauffeur attendaient patiemment leur retour au bas de l'immeuble. Sur le capot on pouvait voir un sac de nourriture tout droit sorti d’un traiteur de luxe et des boissons qui semblaient encore fraîches. Il ne remarqua rien d’autre et surtout ne voulait rien voir. Son esprit était vide et rempli à la fois. Rempli de toutes les informations qu’il avait entendu et vide de part justement ces informations, à la fois pesantes et étouffantes qui ne faisaient que voiler et étouffer un peu plus la vérité qu'il cherchait à connaître.  

 

 

 

Eriko fit son apparition, elle s’approcha de Tetsuya et lui arracha sa cigarette des mains.  

 

 

 

« Ça te tuera un jour !!! Allez, viens, on va à l’Hôtel se reposer un peu, mais avant on va faire un petit détour ! »  

 

 

 

Elle ne semblait pas en colère mais plutôt exaspérée, il ne semblait pas se rendre compte de la difficulté pour elle de revivre la mort de ses amis, la mort de ses meilleurs amis, la mort d'une partie de sa famille, la mort de City Hunter. C'était comme si elle partait en quête d'une certaine façon de son passé.  

 

 

 

« Et où allons nous ? »  

 

 

 

Elle ne le regarda pas et entra dans la limousine tout en attrapant une des boîtes de nourriture qui trônait sur le capot.  

 

 

 

« Je viens de te le dire il me semble. » Lança celle-ci tout en commençant à manger.  

 

 

 

Il monta, quelque peu exaspéré par son attitude quelque peu distante. Il n’était guère heureux d’être encore une fois mis à l’écart de tout ou plutôt d’être mis devant le fait accompli sans aucune explication, sans aucune préparation du terrain. Ils grignotèrent tous deux dans la voiture dans le plus grand silence et sans un regard. Toutefois le chauffeur alluma l’interphone et indiqua à Eriko qu'ils étaient très proches de l'endroit où il devait les conduire, endroit dont-il n'eut pas le temps de prononcer le nom, sa patronne l’interrompant brusquement.  

 

 

 

« Entendu ! »  

 

 

 

Moins de cinq minutes plus tard ils s’arrêtaient. Les lumières nippones supplantaient maintenant la lueur du jour et même l’air était très différent, plus vibrant, plus libérateur comme un souffle de jeunesse retrouvé dans ce rythme de travail complètement fou.  

 

 

 

Eriko sortit la première de la limousine aidée de son bienveillant chauffeur. Elle remarqua de suite ce qu’elle était venue chercher ou plutôt qui elle était venue voir. Elle sourit, il ne le vit pas mais il le sentit, un petit rictus de satisfaction se lisait sur son visage détendu. Puis quelque chose d’autre se produisit, cette personne qui balayait consciencieusement le sol s’arrêta net et fut comme submergée par une aura bienveillante.  

 

 

 

Eriko continua son chemin comme si de rien n’était poussant la porte d’entrée du café devant lequel elle avait fait s’arrêter sa limousine. Une petite clochette tinta, faisant resurgir un bon nombre de souvenirs du passé. Son neveu lui en vint à la suivre quelque peu tendu par le quartier environnent et surtout par la nuit noire qui les enveloppait. Il ne remarqua rien d’autre sur l'instant. Juste cette atmosphère pesante que cet endroit dégageait. Il suivit sa tante et à nouveau la clochette de la porte d’entrée tinta ce qui finit de réveiller complètement le voile qui reposait sur leur passé.  

 

 

 

Une assiette tomba sur le sol, se brisant en mille morceaux et faisant couler les larmes.  

 

Les larmes en question émanaient d’une femme, la gérante de ce café: Miki IJUIN.  

 

 

 

« Bonjour Miki… » lança jovialement Eriko. « J’étais sûre que tu pleurerais, mais il ne faut pas. »  

 

 

 

Eriko approcha de son amie, passa derrière le comptoir et lui tendit la main en signe de retrouvailles.  

 

 

 

Durant tout ce temps, Tetsuya n’avait rien dit, il n’avait fait que regarder la scène qui se jouait devant lui et observa avec attention les lieux . Ce petit café restaurant était vide mais bizarrement il avait la sensation que les personnes présentes étaient les seules nécessaires pour le faire vivre, pour son bon fonctionnement.  

 

 

 

Miki jeta un regard perdu sur sa vieille amie Eriko puis se jeta dans ses bras pour finir par fondre en larmes. A bien y regarder, on pouvait constater entre ces deux femmes un lien fort et hors du commun qui les liait : la douleur, une douleur nostalgique qu'une odeur, un regard, une ombre, un souvenir pouvaient raviver. C’était peut être cela qui avait fait vieillir Eriko un peu plus vite, elle paraissait plus âgée que son amie Miki, qui elle paraissait avoir quelques années de moins. Elle était toujours aussi belle, svelte et élancée mais des rides et des cheveux blancs avaient fait leurs apparitions. Comme quoi chez certain la douleur avait agi comme un catalyseur et fait en sorte de les entretenir alors que pour d'autre le temps avait fait son œuvre et plus encore.  

 

 

 

D’un coup, la clochette du Cat’s Eye se fit de nouveau entendre, attirant l'attention de tous sur un homme, non un géant vêtu sobrement d’un tablier qui fit son entrée. Son visage fermé ne laissait rien présager de bon et le fait que son regard soit caché par ses lunettes de soleil n'arrangeait rien. Cependant, à y regarder de plus près une larme perla au coin des yeux de ce géant au cœur tendre. Les deux femmes étaient toujours dans les bras l’une de l’autre tandis que Tetsuya lui était à nouveau perdu. Il croisa ses mains derrière sa nuque et leur offrit un énorme sourire de débile comme son père savait si bien le faire.  

 

 

 

« Euh tante Eriko, tu m’expliques ?! Je suis encore perdu moi ?! » S'exclama celui-ci un peu gêné de les interrompre dans leurs retrouvailles.  

 

 

 

Miki au son de la voix de Testuya dans laquelle elle reconnut l'intonation d'une voix appartenant à son passé, lâcha Eriko et se tourna brusquement vers ce jeune homme qui avait élevé la voix, rompant cet instant presque solennel. Elle le détailla de la tête aux pieds avec un intérêt non dissimulé.  

 

 

 

« Comment ça tante Eriko !? Non mais qu’est ce que ça veut dire ?! »  

 

 

 

Miki n'osait formuler sa pensée de peur de faire erreur. Son coeur se mit alors à battre tambour battant face à ce jeune homme au regard noir et aux cheveux de jais. La voix bourrue de son mari lui donna la réponse à sa question.  

 

 

 

« C’est le fils de Kaori et de Ryô… »  

 

 

 

« Tu as comme toujours deviné juste Umibozu ! » Lança Eriko  

 

 

 

« Quoi ?!!!!! s'exclama Miki quelque peu perdue en posant son regard sur Eriko qui lui sourit avant de le reporter de nouveau sur ce jeune homme . .....C’est pour cette raison que Kaori est partie sans rien dire il y a tant d’années ?! … Et… Et tu le savais ! l'interrogea celle-ci en bégayant interloquée par cette nouvelle. Tu nous as menti pendant toutes ces années ! Comment as-tu pu !???? » S'indigna alors Miki qui se sentait d'une certaine façon trahie.  

 

 

 

« En fait je ne l’ai pas su dans l’immédiat. Quand j’ai appris la nouvelle, elle m’avait demandé de garder le silence pour protéger ses enfants ! Et surtout pour ne pas que Ryô tente encore plus de la retrouver »  

 

 

 

Et là en cœur le couple IJUIN s’écria « Ses enfants !!!!!!????? »  

 

 

 

« Ah euh oui… Elle a eu des jumeaux »!  

 

 

 

« Ma sœur s’appelle Sirka et ses filles Billie et Catalina. » intervint alors Tetsuya qui vit deux paires d'yeux se diriger vers lui et le sonder comme pour connaître ses pensées les plus secrètes.  

 

 

 

« Et ce grand crétin qui est soit dit-en passant le portrait craché de son père et mon filleul . Il se nomme Tetsuya ! » Dis bonjour Tetsuya, lança Eriko.  

 

 

 

« Bonjour ! » Fit celui-ci en levant la main et en leur faisant un petit signe mal à l'aise d'être devenu le centre d'attention de tout le monde.  

 

 

 

« Mais pourquoi maintenant ? Pourquoi venir maintenant ? »  

 

 

 

« Miki, si nous allions nous asseoir tout d’abord, ce serait mieux tu ne crois pas. »  

 

 

 

« Elle est morte ! »  

 

 

 

Cette simple phrase jeta un froid glacial dans le café.Cette simple affirmation émanait de la bouche de Tetsuya. En entendant cela, Miki prit appui sur le comptoir face au choc de la nouvelle que Tetsuya venait d'annoncer. Elle avait toujours gardé l'espoir de la revoir un jour.  

 

 

 

« Espèce d’idiot. » S’écria sa tante en lui flanquant une tape derrière le crâne. « Tu as une manière bien à toi d’annoncer les choses ! »  

 

 

 

« J’avoue que ça ne me surprend pas, s'éleva alors la voix pleine de tristesse de Miki, cela explique parfaitement ta présence ici. » Indiqua Miki.  

 

 

 

« Tu as beau être le portrait de ton père, tu as le besoin de tout comprendre comme ta mère, ça se voit sur ton visage. » Umibozu confirma l’affirmation de sa femme par un grognement.  

 

 

 

« Bon maintenant que ce grand crétin qui me sert de filleul a dit ce qu’il avait à dire, c’est à mon tour. Tetsuya voici Miki et Umibozu. Ils étaient les meilleurs amis de tes parents…  

 

 

 

Un long silence suivit cette phrase avant que Miki ne prenne la parole.  

 

 

 

« Et bien Eriko, je t’ai connue plus bavarde que cela… » annonça Miki en l'enveloppant de son regard  

 

Umibozu renchérit  

 

 

 

« Fait nous ta demande, on ne te mangera pas. » Dis nous clairement ce qui vous amène ici après toutes ces années.  

 

 

 

« Et bien déjà un café serait le bienvenu, cela fait longtemps que je rêve de boire un bon café fait maison et qui plus est fait par les mains de ton nounours. »  

 

 

 

Aussitôt notre mercenaire version géante se mit à rougir et à fumer du crâne. Il choisit de tourner les talons afin de s’occuper du café. Miki se mit à rire et Tetsuya à ne rien comprendre.Comment cette masse imposante de muscle, cette force de la nature, ce colosse pouvait ainsi rougir à la simple écoute de ce petit mot affectueux.  

 

 

 

« Allez, asseyons nous ! Et explique-moi donc pour quelles raisons tu as fait fuir mon nounours ? »  

 

 

 

« Et bien pour te faire ma demande. Comme vous l’avez compris il est ici pour connaître la vérité, mais pas de ma bouche, je voudrais que chacun des protagonistes de l’époque donne sa vérité. Je suis convaincue qu’il comprendra mieux les choses si cela vient de ceux qui les ont vécus avec ses parents. »  

 

 

 

Après quelques secondes de réflexion, Miki hocha de la tête lui donnant son assentiment.  

 

 

 

« Tu as raison s’il est ici pour la vérité, elle doit venir de notre bouche à tous. Mais par où commencer… »  

 

 

 

A ce moment Umibozu fit son apparition avec dans les mains un plateau de plusieurs tasses de café, du café et surtout une carafe remplie à ras bord. De suite Tetsuya comme Eriko remarquèrent le nombre surélevé de tasses, six ; mais ils n’en firent aucunement la remarque. Ils écoutèrent le propriétaire des lieux leur narrer ce que leur passé avait été en ce temps. Cela remontait à tellement loin mais les souvenirs étaient aussi faits et vivaces que s'ils s'étaient produits la veille.  

 

 

 

« Ton père a eu un accident d’avion très jeune, ses parents n’y ont pas survécu. Il a été le seul survivant du crash. Il a erré dans la jungle d’Amérique du sud avant d’être recueilli par des guérilleros qui l’ont élevé et l’ont formé à se battre et à survivre. Ton père et moi nous étions dans des camps ennemis et c’est lui qui m’a rendu aveugle. Je ne peux pas te dire énormément de chose quand a sa vie d’alors. »  

 

 

 

Umibozu avait parlé et ce pour toute une année, il se leva et quitta la salle pour descendre a première vue dans la salle de tir. Sa femme prit le relais.  

 

 

 

« Tu excuseras mon nounours mais il n’est pas très causant… Tout comme toi apparemment… Enfin… »  

 

 

 

Tetsuya ne réagit pas à cette remarque. Il avait bu son café d’une traite et avait les yeux fermés tout en agitant ses lèvres sur une cigarette non allumée.  

 

 

 

« Bon et bien je reprends la suite. Ils ne se sont pas vus pendant un très long moment. Quand à moi je n’ai pas connu ton père à ce moment là mais bien plus tard quand j’ai retrouvé Umibozu afin de l’épouser, mais j’aurai pu. Mes parents sont également morts, j’ai été sauvée par Umi et pour survivre j’ai fait naturellement le choix de devenir mercenaire comme l’homme que j’aimais… Et vint un jour où il décida qu’il était égoïste de me faire vivre cette vie alors il m’a abandonnée jusqu’à ce que je le retrouve ici à Shinjuku et surtout que je réussisse à le piéger pour qu'il m'épouse … Mais Ryô m’a aidée … et même grandement aidée… » Ajouta Miki en souriant à l'énonciation de ce souvenir.  

 

 

 

Miki prit une gorgée bien mérité de café et déclara avec tout le courage qu’elle pouvait encore posséder quant aux faits de son passé « Bon, ça c’est dit ! Maintenant tu perçois un peu mieux quelle fut notre vie à tous, dans quel milieu, dans quel contexte nous avons tous grandis… » Nous sommes tous issus de ce que la guerre a engendré.  

 

 

 

« Et toi tante Eriko ?! »  

 

 

 

Cette phrase qui sortait de la bouche de Tetsuya semblait presque être une menace.  

 

 

 

« Moi quoi ?! » lança celle-ci ne comprenant pas où il voulait en venir.  

 

 

 

« Tu n’étais pas une mercenaire ou une guérilleros alors que faisais-tu avec eux ?! Et ma mère ?! »  

 

 

 

« Il me semble que ta mère s’était expliquée dans son testament mais j’y reviendrai un peu plus tard, je vais pour ma part t’expliquer quelques faits que personne ne connait, car j’ai connu ta mère bien avant au lycée , ça tout le monde est au courant. Nous ne t’avons jamais caché que nous étions à l’école ensemble. »  

 

 

 

Miki leva un sourcil interrogateur tandis que Umibozu avait fait sa réapparition derrière le bar comme s’il avait compris qu’une information intéressante allait survenir.  

 

 

 

« Vois tu, ta mère et moi nous étions perdue de vue depuis qu’elle travaillait avec Ryô, jusqu’à ce qu’un jour je la croise par hasard dans les rues de la ville . Je ne l'ai pas reconnue sur le coup. Je lui ai alors proposé de devenir mon mannequin vedette. »  

 

 

 

« Je connais également cette histoire »  

 

 

 

« Tout comme moi » Répliqua Miki qui avait peur de la suite.  

 

 

 

« Soit mais toi mon cher Tetsuya tu ne sais pas que mes créations m’avait attirés quelques soucis et que j’avais engagé Kaori et Ryô. Une fois l’affaire résolue, j’ai pris le parti de tout faire pour que mon amie quitte ce milieux. Ainsi donc ce que vous ne savez pas c’est que j’ai tout fais pour la faire partir, mais entêtée qu’elle était rien n’y fit. Toutefois elle accepta l’ultime chance que je lui proposais quelques années plus tard. »  

 

 

 

Miki l’interrompit « Mais de quoi parles-tu Eriko ! Qu’as-tu fais exactement ?! »  

 

 

 

Le regard inquiet que Miki posa sur Eriko la glaça quelque peu. Au son de la voix d'Eriko, Miki sut que ce qu'elle allait leur révéler était important et grave.  

 

 

 

La voix de Falcon s’éleva dans les airs, suivie de très peu par le tintement de la clochette de la porte du café.  

 

 

 

« Elle lui a donné 100 000 Dollars. Pour se recréer une vie ! » lâcha celui-ci tout en continuant d'essuyer ses assiettes et sans leur accorder le moindre regard comme si le nettoyage de son assiette était plus importante et requérait toute son attention.  

 

 

 

Trois voix, toutes en cœurs s’écrièrent choquées : « Tu as fais quoi ?!!!!!! » Eriko s’étonna qu’Umibozu soit au courant de cela. Elle écarquilla les yeux de stupeur, elle n'en avait jamais parlé à personne. Elle fut la seule à tourner la tête en direction de la porte d'entrée dont la clochette venait de retentir, les autres étaient encore trop pris par ce qu'ils venaient d'entendre. Eriko comprit en regardant la porte d'entrée pour quelle raison il y avait six tasses sur la table. Mick ANGEL et sa femme Kazue venaient de faire leurs apparitions. Mick s’approcha d’elle comme un éléphant en pleine charge et attrapa Eriko par le bras pour la secouer violemment… En entrant dans le café, à l'écoute des révélations de Falcon, il avait senti la colère s'insinuer en lui. Ainsi donc c'était en partie à cause d'Eriko que Kaori les avait tous quittés.  

 

 

 

« C’est donc de ta faute si elle est partie !!!! » Pesta celui-ci en serrant les dents.  

 

 

 

« Mick, tu me fais mal, lâche- moi ! » S'écria Eriko qui tenta en vain de se défaire de son emprise  

 

 

 

La colère l’emportait… Alors Tetsuya jeta un regard noir à cet ange de la mort qui comprit de suite de quoi il en retournait. Ce regard, il ne connaissait qu'une personne au monde qui possédait le même, du moins il avait connu une seule personne avec ce même regard noir, froid et dur.  

 

 

 

« Non… Impossible… Tu es… » Fit-il en lâchant prise.  

 

 

 

« Leurs fils » Répliqua un Tetsuya qui examinait le bras de sa tante avec une colère sous-jacente.  

 

 

 

« Miki, auriez vous quelque chose pour mettre sur le bras de ma tante, s’il vous plait ?! »  

 

 

 

« Oui bien évidemment. »  

 

 

 

Elle se leva et prit le chemin de la cuisine et en profita pour au passage mettre une énorme taloche à Mick.  

 

 

 

« Hey, non mais ça va pas espèce de folle !!!! »  

 

 

 

Kazue recula sachant parfaitement ce qui allait se passer et Eriko psalmodia intérieurement de ne pas être dans la ligne de mire.  

 

 

 

« Pauvre débile ! De quel droit tu parles à ma femme comme ça ! Et fais passer ta colère sur quelqu’ un à ta mesure ! » Hurla un Umibozu fou de rage qui armé d’un plateau visa l'ange blond et surtout qui ne le rata pas.  

 

 

 

Sa femme passa près de lui tout en murmurant un petit ’bien fait !’  

 

 

 

« Merfi mon amurrr ! »  

 

 

 

« Mais de rien tu ne l’as pas volé ! - Bonjour Eriko. »  

 

 

 

« Kazue…Heureuse de te revoir. Voici Tetsuya… »  

 

 

 

On pouvait sentir entre ces deux là une sorte de froideur hors norme. La belle infirmière avait avec les années prit une apparence plus strict. Elle s’installa à leur table et servit pour son époux et pour elle-même une tasse de café.  

 

 

 

« Il est effectivement le portrait de son père … et de sa mère. » rajouta celle-ci.  

 

 

 

« N’est ce pas » enchérit Miki qui revenait de la cuisine armée d’une crème semblable à de l’arnica et qui joua les aides soignantes sur Eriko.  

 

 

 

« Mick, relève toi espèce de limace et viens t’excuser ! »  

 

 

 

« C’est bon ne t’inquiète pas je vais bien. » La rassura Eriko en plongeant son regard dans celui de Miki.  

 

 

 

La tension dans la pièce devint de nouveau très froide sans trop savoir qu’elle en était la raison. Miki alla ranger son tube de pommade derrière le comptoir, alors que Kazue et Mick burent leur café en silence et que Tetsuya murmura quelque chose à sa tante.  

 

 

 

Umibozu fut celui qui brisa cette tension environnante.  

 

 

 

« Pendant un moment j’ai bien cru que rien n’avait changé… Comme s’ils étaient encore là. »  

 

 

 

« Alors c’est la vérité ta mère est morte. » Demanda l’ange blond.  

 

 

 

« Oui effectivement. Je m’appelle Tetsuya et vous ?! »  

 

 

 

« Mick ANGEL , bourreau des cœurs et étalon de Shinjuku. »  

 

 

 

Il se prit une nouvelle taloche mais cette fois ci de la part de son épouse  

 

 

 

« Tais toi, tu aggraves ton cas mon amour. »  

 

 

 

Kazue elle tendit sa main à Tetsuya afin de le saluer.  

 

 

 

« Moi c’est Kazue l’épouse de Mick ANGEL, crétin numéro un de Shinjuku ! »  

 

 

 

Les présentations commencèrent à exaspérer Tetsuya.  

 

 

 

« Bon tout ça c'est bien mais… J’ai pour ma part une question. Et je veux une réponse rapide… Umibozu comment avez-vous su pour l’argent ?! »  

 

 

 

« Bonne question Tetsuya j’aimerais bien savoir moi aussi ? » Demanda Eriko  

 

 

 

Il grogna un peu mais répondit à la question « Pendant l’affaire avec Bloddy Mary. Quand elle a su la vérité sur le passé de Ryô elle a voulu partir pensant qu’il n’avait pas confiance en elle et elle m’a raconté ce que tu avais fait pour elle. Le compte en banque ouvert à son nom aux Usa avec les 100 000 Dollars qui l’attendait si elle souhaitait changer de vie. Elle ne savait pas si elle devait accepter ou refuser, elle était hésitante à cette époque »  

 

 

 

« Mais dis-moi ,quand lui as-tu donné cet argent ?! » Demanda alors Mick, curieux de ces révélations.  

 

 

 

« Comment dire, peu de temps après que Ryô fut mon garde du corps. J’ai organisé une rencontre dans un restaurant de la ville avec Kaori. J’ai tenté de lui dire que je la préférais entière mais tu sais comment elle était, têtue comme une bourrique. Mais je m’y attendais, alors j’avais fait le nécessaire, j'ai ouvert un compte en banque à son nom dans une banque New Yorkaise pour qu’elle puisse changer de vie le cas échéant. Ta mère n’étais pas une idiote, elle savait parfaitement que cet argent pourrait l’aider à refaire sa vie si Ryô mourrait. Qui aurait cru qu’à la place ça aurait été pour t’élever ta sœur et toi… »  

 

 

 

« Sa sœur !!! » Hurla Mick « Des jumeaux !!!??? Alors là il a fait fort le vieux Ryô très fort. »  

 

 

 

Mais quelque chose n’allait pas Kazue ne semblait pas surprise et Tetsuya le remarqua de suite. Il posa alors sur un elle un regard suspicieux..  

 

 

 

« Dites moi Kazue, qu’elle est votre profession... ? »  

 

 

 

« Et bien disons que je suis infirmière… »  

 

 

 

« Maintenant je saisis mieux… Vous étiez au courant pour ma sœur et moi n’est ce pas ! Vous êtes la seule à ne pas avoir été surprise par la nouvelle. Avouez- le, ce sera ça de moins ! »  

 

 

 

« Hey Ho ! Comment tu parles à ma femme toi ! Quelle accusation sans preuve !!! »  

 

 

 

« Mick ne te voile pas la face… » Répliqua Miki  

 

 

 

« Ne te mêle pas de ça Miki, c’est entre ma femme et moi. Allez chérie, dis lui d’aller se faire voir et partons. »  

 

 

 

Tetsuya était calme, il alluma pourtant une cigarette comme pour indiquer que les hostilités allaient commencer.  

 

 

 

Mick regarda son épouse espérant une réponse qui soulagerait son âme meurtrie par l’abandon de sa douce Kaori mais elle ne fut pas tout à fait celle qu’il espérait.  

 

 

 

« Évidemment que je le savais… Qui selon toi lui as appris qu’elle attendait certainement des jumeaux ! »  

 

 

 


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