Capitolo 4 :: Première phase du plan

Pubblicato: 01-02-09 - Ultimo aggiornamento: 14-05-20

Commenti: Coucou tout le monde!!! merci pour toutes vos reviews, ça fait chaud au coeur( je sais je me répète mais bon c'est comme ça ^^) Bon voilà le chapitre 4, et enfin vous allez savoir ce que mijotent les jumelles!! Je vous fais de gros bisous à tous et à bientôt^^ Kiss

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Après le départ de Ryô, Kaori s’était rendue à la cuisine où elle se fit un bon café histoire de se détendre un peu. Assise à la table en bois, elle fixait un point imaginaire, perdue dans ses pensées. Elle poussa soudain un soupir à fendre l’âme. Qu’est-ce que Ryô pouvait être bête quand même, il ne comprenait vraiment rien à rien. Elle poussa un second soupir. Elle n’arrivait plus à le suivre en ce moment, surtout aujourd’hui. Mais bon sang, qu’est-ce qu’il avait dans le citron celui-là ? Un coup gentil, puis l’instant d’après à lui balancer des âneries.  

- Rahhhhhhh, ragea-t-elle en reposant violemment sa tasse sur la table.  

Le peu de café qui restait se déversa dessus.  

- Oups! S’exclama-t-elle.  

Elle attrapa un chiffon et nettoya les dégâts. Elle lava sa tasse puis retourna au salon. Elle avait la flemme de monter dans sa chambre pour prendre son pyjama. Elle se cala plutôt sur le canapé, se saisit de la télécommande et commença à zapper. Il n’y avait rien d’intéressant.  

Elle tomba sur un film à l’eau de rose qu’elle commença à regarder pour se changer les idées.  

Prise par le film, elle ne vit pas les deux ombres qui se faufilaient dans l’escalier.  

La fin du film arriva et Kaori avait toujours les yeux rivés sur l’écran. Les personnages principaux s’étaient enfin trouvés après une longue période de jeu du chat et de la souris et ils se mariaient. Kaori ne put s’empêcher de les envier. Tout naturellement son esprit revint au mariage de Miki et Falcon, mais surtout à ses paroles qu’avait eu Ryô après son affrontement avec le Général Kreutz. Elle rougit malgré elle en y repensant. Elle aurait bien aimé qu’il l’embrasse, mais au fond maintenant elle savait ce qu’il ressentait. Et puis, en y réfléchissant, il avait été beaucoup plus tendre avec elle depuis ce jour-là, oh, certes qu’en privé, mais quand même c’était déjà pas mal. Et voilà qu’aujourd’hui il recommençait son cirque avec ses insultes. Puisqu’il ne voulait pas mieux définir les choses, qu’il aille au diable!  

La jeune femme s’étira longuement et ne put réprimer un bâillement. Elle se dit qu’il était peut-être temps pour elle d’aller rejoindre les filles au pays des songes. A ce moment-là on annonça la suite du programme à la télé: il y avait un film avec son acteur préféré!  

- Je ne vais pas le manquer! Pour une fois que Ryô n’est pas là pour se moquer de lui, je peux bien en profiter.  

Elle se repositionna donc sur le sofa et regarda le film d’après, malgré l’heure tardive.  

L’histoire n’était pas terrible et Kaori avait de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts. Elle ne cessait de cligner des yeux pour rester éveillée. La scène finale la réveilla un peu : il y avait un duel entre le méchant et le gentil. Voir ce genre de scènes lui rappelait son métier. Et là les larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Le gentil venait de se prendre une balle, et il se déclarait enfin à sa bien-aimée, mais c’était déjà trop tard. C’est quelque chose qu’elle avait peur de vivre avec Ryô. Elle laissa les larmes couler et se demanda ce qu’elle deviendrait si Ryô venait à disparaître. Et c’est avec ce genre de pensées qu’elle finit par s’endormir.  

Quelques heures plus tard la porte du salon s’ouvrit et une silhouette pénétra dans la pièce. Elle s’arrêta en constatant qu’elle n’était pas toute seule.  

Ryô s’approcha du sofa et s’aperçut que Kaori s’était endormie devant la télé. Il se pencha sur son visage pour pouvoir l’admirer. Il la trouvait sublime. Son pouce caressa la joue de sa partenaire et il aperçut les traces de larmes. Une lueur triste apparut dans son regard.  

- Elle a pleuré à cause de moi? A cause de ce que j’ai dit? Pensa-t-il.  

Il n’aimait pas la voir pleurer et en fait c’était même plutôt rare qu’il la voit dans cet état. Il ne comprenait pas la raison de ses larmes. Elle avait l’habitude de son comportement. Il s’aperçut soudain qu’elle frissonnait.  

- Idiote, tu n’as pas pris de couvertures pour te tenir au chaud alors qu’il fait froid ici le soir.  

Il se décida à la réveiller afin qu’elle regagne son lit où elle serait beaucoup mieux pour dormir. Il la secoua gentiment tout en l’appelant.  

- Kaori, hé Kaori, réveille-toi.  

- Hummm.  

- Y’as pas de hummm qui tienne, allez, ouvre les yeux.  

Kaori finit par les ouvrir et fut surprise de se retrouver nez à nez avec son partenaire.  

- Ryô?  

- Oui c’est bien moi. Tu t’attendais au Père Noël?  

- Mais… quand…?  

- On dirait que tu t’es endormie en regardant la télé.  

- Ah oui, je me souviens maintenant.  

- Bon, si tu montais te coucher?  

- Hein? Oui, tu as raison.  

- Attend.  

Ryô la prit par la main afin de l’aider à se mettre debout.  

- Merci.  

- Mais de rien.  

Il éteignit le poste de télé et tous les deux montèrent à l’étage afin de regagner leur chambre respective.  

Arrivé devant la sienne Ryô lui souhaita bonne nuit et rentra dans son antre. Kaori arriva devant la porte de sa chambre et tourna la poignée qui refusa de bouger. La jeune femme fronça les sourcils et refit une tentative, encore vaine. C’est alors qu’elle vit un bout de papier qui dépassait de dessous la porte. Elle s’en saisit prestement et le lut. Au fur et à mesure de sa lecture son teint blêmissait.  

- C’est pas vrai, c’est quoi ces conneries marmonna-t-elle.  

La colère commençait à monter en elle, mais elle ne pouvait décemment pas piquer une crise maintenant. Elle serra fort les poings et fit demi-tour. Au moment où elle passa devant la chambre de Ryô ce dernier en sortit pour voir ce qui se passait.  

- Qu’est-ce que t’as à marcher comme ça? On dirait un éléphant. Y’en a qui essaie de dormir ici!  

La jeune femme tourna la tête pour le regarder et le nettoyeur put constater qu’elle était énervée.  

- Et bien dans ce cas-là dort!!  

Et elle lui envoya une massue qui le propulsa dans le mur au-dessus de son lit, sur lequel il retomba mollement.  

- Hahahah, elle n’est pas contente!  

Kaori referma la porte et descendit les escaliers en essayant de contenir la rage qui montait en elle.  

Une fois la porte fermée, Ryô se déshabilla et s’engouffra sous sa couette.  

Il se demandait pourquoi Kaori était tout à coup énervée et pourquoi elle redescendait. Il tendit l’oreille et comprit qu’elle se rendait à la salle de bain. Puis plus rien. Il attendait qu’elle remonte, mais il semblait qu’elle ne bougeait pas. Il finit par hausser les épaules, et dit :  

- Bah, elle doit être aux toilettes en train de faire un gros caca.  

Et il s’endormit.  

La jeune femme entra dans la salle de bain où elle trouva une nuisette qui l’attendait.  

Elle resta quelques secondes, paralysée.  

- C’est une blague, ce n’est pas vrai!  

Elle saisit le bout de tissu entre ses doigts et put se rendre compte à quel point il était court.  

Elle se mit à rougir en s’imaginant porter ça. Elle dut s’asseoir sur le rebord de la baignoire pour reprendre son sang-froid. Elle resta assise un bon moment, tenant toujours la nuisette à la main et relisant sans cesse le mot qu’elle tenait dans l’autre.  

- Non, c’est pas possible, murmura-t-elle, le rouge toujours aux joues.  

Elle finit par revenir sur terre et chercha des yeux autre chose qui pourrait lui servir de pyjama. Mais il n’y avait rien. Elle dut se rendre à l’évidence, et elle finit par enfiler la nuisette qui lui arrivait juste en dessous des fesses.  

- Ahh, mais c’est trop court, qui peut porter ce genre de truc! S’exclama-t-elle.  

Elle tirait dessus dans une tentative vaine pour la rallonger. S’avouant vaincue, elle reprit le bout de papier et retourna au salon. Elle prit une couverture dans un placard et s’allongea du mieux qu’elle le put sur le divan, et s’enroula dans la couverture pour ne pas attraper froid.  

Elle finit par rejoindre le pays des songes et le bout de papier qu’elle tenait encore glissa par terre. On pouvait y lire quelques lignes écrites par une main enfantine.  

Flash Back  

Dans la chambre de Kaori, Hitomi s’était saisie d’un stylo et d’une feuille de papier tandis que Mitsuko prenait le pyjama de Kaori.  

- Bon alors j’écris ce qu’on a dit?  

- Oui. Pour son pyjama, on le met où?  

- Heu, t’as qu’à le cacher sous le lit. Dis t’avais bien pris ce que Reika nous avait passé?  

- Oui oui, ne t’inquiètes pas. Regarde.  

Et Mitsuko sortit de son sac une nuisette rouge et courte qu’elle déplia sous les yeux de sa sœur.  

- Wouahh, elle va être superbe là-dedans! s’écria Hitomi.  

- C’est certain. Bon, je descends la mettre à la salle de bain.  

- Attend-moi, je viens avec toi.  

Elles sortirent toutes deux de la chambre et se glissèrent dans le couloir. Elles se penchèrent en haut de l’escalier et virent que Kaori était plongée dans un film romantique. Elles échangèrent un regard en souriant. Elles descendirent les marches avec précaution et se faufilèrent en direction de la salle de bain. Mitsuko déposa le pyjama sur le bac à linge tandis que sa sœur s’occupait de récupérer tous les habits sales que Kaori serait susceptible de mettre à la place de la nuisette. Puis elles ressortirent de la pièce et repartirent en sens inverse. Kaori était toujours plongée dans son film. Elles grimpèrent l’escalier, aussi silencieuses que des Sioux et retournèrent dans la chambre. Hitomi mit le linge qu’elle avait récupéré sous le lit, avec le pyjama. Elle se releva et se tourna vers sa sœur qui lui demanda:  

- Et maintenant?  

- On va prendre les plus beaux sous-vêtements de Kaori et les planquer dans la chambre de Ryô.  

- Ok.  

Les filles se mirent donc à fouiller le tiroir de la nettoyeuse. Elles sortirent toutes les culottes et tous les soutiens-gorge puis se mirent à les trier.  

- Oh, regarde cette culotte comme elle est mignonne; il y a un panda dessus.  

- Oh, et sur celle-là il y a un chaton!  

- Elle a de trop jolies culottes, je vais demander à maman qu’elle m’achète les mêmes.  

- Oui, elle a de bons goûts. (Nda: Tiens, un corbeau dans ma chambre!)  

- Regarde cet ensemble bleu clair, il ferait l’affaire.  

- Oui, et celui là aussi, en dentelle.  

Les filles mirent certains des ensembles de côté puis rangèrent le reste.  

Elles saisirent les vêtements et se dirigèrent vers la chambre du nettoyeur. Elles tendirent l’oreille afin de vérifier que personne n’arrivait puis pénétrèrent dans l’antre interdit.  

Elles se figèrent en voyant la déco de la chambre. Elles firent les yeux ronds en découvrant des posters de femmes nues sur les murs.  

- Beurk, il a des goûts trop bizarres!  

- Non mais, on n’a pas idée de mettre des horreurs pareilles sur un mur!  

Elles hochèrent la tête en signe de dégoût.  

- On s’occupera de ça plus tard. Pour l’instant il faut trouver une place pour les sous-vêtements.  

Elles se mirent donc à inspecter la pièce avec minutie. Elles décidèrent de laisser les sous-vêtements dans un tiroir de la table de nuit. Une fois fait, elles retournèrent dans la chambre de Kaori.  

Hitomi reprit le stylo et commença à écrire:  

Chère Kaori,  

Nous sommes touchées par le fait que tu nous laisses ta chambre, mais nous sommes plus habituées à dormir que toutes les deux, et si quelqu’un d’autre se trouve dans la même pièce, on ne peut pas s’endormir. Nous sommes désolées pour cet inconvénient mais tu peux toujours aller dormir avec Ryô.  

D’ailleurs il t’a laissé ton nouveau pyjama sur ton lit. On te l’a mis à la salle de bain!  

Bonne nuit, fais de beaux rêves!!  

A demain.  

Hitomi et Mitsuko.  

Les filles se félicitèrent de cette lettre et se serrèrent la main. Elles glissèrent la feuille de papier sous la porte qu’elles fermèrent à clé. Et elles se couchèrent, un sourire machiavélique aux lèvres.  

A suivre……….  

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