Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 10-01-09

Ultimo aggiornamento: 07-05-09

 

Commenti: 143 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Quand City Hunter se voit confier la garde de deux jumelles pas sages du tout, qui vont chambouler leur quotidien

 

Disclaimer: Les personnages de "Les Jumelles terribles" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les Jumelles terribles

 

Capitolo 6 :: Ryô s'enflamme

Pubblicato: 01-03-09 - Ultimo aggiornamento: 01-03-09

Commenti: Coucou tout le monde!! Voici la suite de nos petites jumelles adorables!! Disons que Ryô pète un peu son cable vers la fin.. Merci à Nad, qui même en étant fatiguée a eu le courage de me corriger, et merci pour tes bons conseilles!!! ça me fait très plaisir!! tout comme toutes vos reviews!! que d'engouements pour ces petites filles,j'en suis ravie en tout cas!! Bon assez de blabla et je vous dis bonne lecture gros bisous à bientôt

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

City Hunter marchait dans la rue en direction du café de leurs amis. Ryô faisait le mariole comme à son habitude mais plus encore aujourd’hui car les paroles des jumelles n’avaient de cesse de tourner en rond dans sa tête. Il sautait donc sur toutes les passantes qu’il croisait. Kaori, elle, se trouvait plus loin devant, tenant la main aux jumelles et tentant d’ignorer son partenaire. Mais au millième cri d’une femme elle n’y tint plus. Elle laissa les filles le temps de se saisir d’une massue et d’aplatir son partenaire. Elle se frotta les mains satisfaite et reprit sa marche.  

Elles finirent par arrivée au Cat’s. Kaori s’arrêta sur le seuil, surprise en voyant Yuka assise à une table, son ordinateur portable devant elle.  

 

- Bonjour tout le monde, s’écria-t-elle.  

- Salut, lui répondit Miki.  

- Ca va bien ?  

- Mouais, ça va. Ryô n’est pas avec vous ?  

- Il est derrière.  

 

Kaori s’approcha du comptoir et s’assit sur un tabouret, Hitomi et Mitsuko à sa suite. Les jumelles saluèrent la barmaid d’un sourire éclatant avant d’aller rejoindre leur grande sœur qui n’avait toujours pas bougée.  

 

- Coucou Yuka.  

- Salut les filles. Alors tout se passe bien ?  

- Oui, ça peut aller. Oh, tu commences un nouveau roman ?  

- Oui et je sens que je tiens quelque chose.  

- Tu vas écrire sur les gérants de ce café ? demanda Hitomi.  

- En effet, ils sont passionnants, une vraie mine d’inspiration.  

 

Les jumelles se regardèrent en haussant les épaules. Elles connaissaient bien leur romancière de sœur. Quand elle tenait quelque chose elle ne lâchait pas prise, tel un chien avec un os. D’ailleurs elles se souvenaient parfaitement du jour où Yuka était revenue après une semaine soit disant passée chez Reika. Elle était frustrée de ne pouvoir écrire l’histoire qu’elle voulait et était restée dans sa chambre plusieurs jours d’affilés à bouder. Elle avait fini par montrer à ses jeunes sœurs le début de ses écrits qui avaient pour héros City Hunter et leur avait expliqué pourquoi elle ne pouvait terminer son récit. Cela avait été une frustration autant pour l’écrivain que pour les petites filles qui avaient grandit en écoutant les histoires de leur sœur. Elles aussi voulaient connaître la fin de ce récit, et c’est pour ça qu’elles avaient accepté d’être les rouages d’une machination menée par le clan féminin des Nogami.  

Elles s’assirent en face de Yuka et la fixèrent. Elle était très concentrée, imaginant une scène dont Falcon était le héros. Mais elle n’avait pas eu les réponses à ses questions hier soir et elle était bloquée. Elle releva les yeux de l’écran et s’aperçut que ses petites sœurs l’examinaient. C’est ce moment que choisit Ryô pour faire son entrée fracassante habituelle. Il se prit sa massue spéciale Cat’s comme chaque jour. Les jumelles profitèrent de cette diversion pour se pencher vers Yuka et lui murmurer :  

 

- Yuka, nous avons besoin de ton aide.  

- La nuisette n’a pas marché et…  

- On ne sait pas quoi faire  

- Pour ce soir…  

- T’aurais pas…  

- Une idée ?  

 

Comme à leur habitude elles enchaînaient et finissaient la phrase de l’autre. Habituée, cela ne dérangea pas le moins du monde la lycéenne.  

 

- Hum, c’était certain que Ryô ne succomberait pas aussi facilement, c’est le roi des lâches et de la fuite quand il s’agit de ses sentiments envers Kaori.  

 

Elle jeta un coup d’œil à la dérobée au nettoyeur qui tentait d’embrasser Miki tandis que Kaori le tirait par les cheveux, sans succès.  

 

- Ce qu’il faut c’est le pousser à bout, lui faire croire que Kaori veut faire avancer les choses sans que celle-ci ne s’aperçoive de quoi que ce soit.  

- Oui, mais n’oublions pas qu’elle a la massue facile, coupa Mitsuko.  

- Et dès que Ryô fait un faux pas elle le tape. Ce n’est pas facile.  

- Moui, je comprends votre souci. Bon vous allez pour l’instant le faire tourner en bourrique, comme vous savez si bien le faire avec papa.  

- Ah pour ça tu peux compter sur nous, déclarèrent les filles, un large sourire aux lèvres, des idées commençant à affluer à leurs cerveaux.  

- Je sais, je vous connais. Mais surtout n’oubliez pas, vous devez jouer aux petites filles modèles en face de Kaori, c’est compris ?  

- Bien sûr. Ne t’inquiète pas.  

- Au fait, dit Hitomi, nous avons prévu ceci pour la suite, qu’en penses-tu ?  

 

Et la petite fille se pencha vers l’oreille de sa grande sœur afin de lui expliquer en détail la suite prochaine des opérations.  

Pendant ce temps Ryô s’était enfin décidé à se calmer et s’était assis au comptoir au côté de sa partenaire. Il lança un regard rapide vers la famille Nogami et se tourna ensuite vers Miki pour lui demander d’un ton bourru :  

 

- Dis-moi, tu sais pourquoi cette sale gamine de Yuka est encore dans les parages ?  

- Heu, oui.  

- Je croyais qu’elle devait dormir chez une amie ? Interrompit Kaori.  

- Et bien en fait….  

 

Miki ne termina pas se phrase, trop gênée. Elle triturait sans relâche son tablier.  

 

- Non ! s’écria Kaori. Ne me dis pas que tu l’héberges.  

- Si, soupira la mercenaire. Je me suis fait avoir comme un bleu. Falcon m’a pourtant dit de faire attention, mais bon sang, qui irait se méfier d’une gamine de 16 ans ?  

- Pff, ma pauvre Miki, rien qu’à l’évocation du nom tu aurais dû t’en douter. Nogami !! Je suis persuadé que ces filles ne sont nées qu’avec un but dans leur vie : me manipuler et se servir de moi, s’enflamma Ryô.  

- Ici il ne s’agit pas de toi, imbécile, dit Miki. En fait elle voudrait réellement écrire un livre sur Falcon et moi. Elle ne va plus nous quitter d’une semelle.  

- J’en ai bien peur, confirma Kaori. En parlant de Falcon, il n’est pas là ?  

- Oui, où est ma luciole adorée ?  

- Il est sortit très tôt pour faire des courses. En fait il fait tout pour éviter Yuka qui n’arrête pas de lui poser toutes sortes de questions. Cela le gêne extrêmement.  

- Ouais, dit plutôt qu’il fuit ce gros lâche.  

- Je t’interdis de le traiter de lâche, Saeba, s’énerva la barmaid en donnant un bon coup de chiffon sur le crâne du nettoyeur.  

- Aie, c’est bon c’est bon, j’arrête. Hum mais vous ne trouvez pas que ces trois sœurs ont des têtes de conspiratrices ? Je sens qu’elles mijotent quelque chose.  

 

Tous trois tournèrent leurs têtes vers la table où les sœurs étaient assises. Hitomi était penchée vers Yuka, semblant lui révéler un secret des plus important.  

 

- Tu crois ? Demanda Kaori.  

- Fais confiance à mon instinct. Elles préparent un sale coup, je le sens.  

- Peut être. Ou alors elles se révèlent des trucs de sœurs. Tu n’en sais rien, ne va pas t’imaginer des choses.  

- Je le sais Kaori, elles sont toutes les trois là pour moi. Je suis persuadé que c’est Saeko qui leur a demandé de faire quelque chose pour elle. Cette manipulatrice se sert de ses sœurs.  

- Arrête ton délire, tu es énervé parce qu’elle te fait jouer les nounous sans récompenses de coups.  

- Exact et rien que pour ça elle va me rembourser à son retour.  

- Tu m’énerves avec cette histoire, s’énerva Kaori.  

- Hum oui, bon passons. Ryô se racla la gorge avant d’enchaîner, l’air le plus sérieux du monde. N’empêche, elles préparent un coup, je le vois dans leurs yeux. Elles ont juré ma perte ! Kaori chérie, je sens qu’elles vont s’en prendre à moi !  

- Mais c’est pas possible ça. Ce sont des gamines, que veux tu qu’elles te fassent ?  

- Là est toute la question. Je t’en prie, si tu as une quelconque considération pour moi tu dois m’aider.  

- Hein ? T’aider à faire quoi ? Demanda Kaori, perplexe, ne comprenant plus son partenaire.  

- Tu dois t’occuper des filles toute seule et me laisser partir quelques jours.  

- C’était donc ça.  

 

Kaori se leva, les poings sur les hanches, l’air furieux.  

 

- Tout ça pour en venir là. Tu veux me laisser seule avec les filles sur les bras ? Et pendant ce temps tu pourrais courir après les belles miss mokkori pas vrai ?  

- Ahaha, que vas tu t’imaginer là ? Dit Ryô en riant jaune.  

- Je te connais Ryô Saeba, comme si je t’avais fait. Tes yeux ont pris cet aspect vitreux caractéristique de ton côté pervers, ce qui signifie que tu as en ce moment même des pensées salaces.  

 

Kaori se penchait sur Ryô toujours assis sur son tabouret, louchant presque. Il déglutit en voyant son regard l’inspecter sous toutes les coutures. Il tenta de se soumettre à cet examen en reculant mais tomba lourdement sur ses fesses. Le bruit attira l’attention des trois sœurs Nogami. Un corbeau passa devant elles quand elles virent le nettoyeur à genoux devant sa partenaire, les mains jointes, la suppliant de ne pas le frapper.  

 

- Kaori chérie, s’il te plait, ai pitié…..  

- Très bien, pas de massue.  

- C’est… c’est vrai Kaori ?  

 

Ryô n’en revenait pas, tout comme Miki qui en avait lâché son torchon, la bouche grande ouverte. Depuis quand la jeune femme ne punissait-elle plus son partenaire ?  

 

- Oui, mais en échange tu devras faire quelque chose pour moi, susurra Kaori, un sourire espiègle aux lèvres.  

- Pardon ? Qu’est-ce que tu vas me faire faire encore ?  

- Ne t’inquiètes pas, ce n’est rien de dangereux et c’est toujours mieux qu’une massue, tu ne crois pas ?  

- Ok. Et c’est quoi ?  

- Tu le sauras bien assez tôt cher partenaire. Bon maintenant relève toi, tu fais pitié comme ça.  

 

Et Ryô se releva et se rassit, pas rassuré pour autant. Il se demandait s’il ne venait pas de faire une boulette. Peut être aurait-il mieux valu qu’il se prenne une massue ? Quoique depuis hier il s’en prenait encore plus et un répit faisait du bien.  

Une goutte de sueur vint perler à son front quand il vit Miki lui adresser un magnifique sourire qui semblait signifier : « Tu t’es bien fait avoir mon pauvre. » Elle déposa devant lui une tasse de café fumante puis se mit à parler avec son amie.  

Après avoir bu son café et se sentant ignoré à juste titre par les deux femmes à ses côtés, il se leva et se dirigea vers la table où les jumelles et Yuka se tenaient.  

Il se posta derrière l’écrivain et se mit à lire l’écran. Yuka ferma dard dard son ordinateur, outrée par le comportement sans gêne du nettoyeur.  

 

- Nan mais vas-y, ne te gênes surtout pas !  

- Comme tu le vois. Alors t’as décidé d’écrire une histoire sur cette grosse tête de poulpe ?  

- ??? C’est quoi ce surnom ?  

- Oh, c’est moi qui le lui ai donné. Alors tu t’intéresses à lui ?  

- Oui, Monsieur Falcon est tout simplement exceptionnel. Il est très imposant de par sa carrure et ses lunettes de soleil lui confèrent un air mystérieux. Il a le type même du héros de romans pour jeunes filles.  

 

Yuka s’était enflammée alors que le T-shirt de Ryô lui tombait sur une épaule. Ce n’était pas possible, qu’est-ce que ce poulpe pouvait bien avoir de plus que lui ? D’abord Miki puis maintenant Yuka. Il lui posa la question, désireux de connaître la réponse.  

 

- Tu peux me dire ce que tu lui trouves ? Il est immense, moche, chauve et rougis pour un rien. Il n’a aucun charme naturel et son mokkori power n’est pas aussi puissant que le mien.  

- Et bien lui a le courage de faire face à ses sentiments, déclara Yuka, défiant du regard le nettoyeur. Il n’a pas peur de vivre au jour le jour son amour avec la femme qu’il aime. Au moins grâce à lui je suis certaine de pouvoir finir mon roman, pas comme avec toi.  

 

Cela cloua le bec à Ryô. Yuka n’avait pas tort et cela l’énervait. Il détestait qu’on lui fasse remarquer sa faiblesse par rapport à Kaori, surtout quand ça venait d’une gamine. Comme à son habitude il préféra éviter le sujet.  

 

- Au fait, qu’est-ce que vous vous racontiez toutes les trois ?  

- Ah ça c’est top secret, lui répondit Mitsuko.  

- Je sens que vous préparez un sale coup.  

- Voyons Ryô, pourquoi es-tu aussi suspicieux ?  

- J’ai vu vos regards et ce ne sont pas ceux de petites filles sages. Vous êtes comme vos grandes sœurs, des manipulatrices. Je sais que c’est Saeko qui a manigancé votre venue chez moi. Alors, qu’est-ce qu’elle veut ?  

- Mais pourquoi tu dis ça ? Demanda innocemment Hitomi.  

- Parce que ce n’est pas vrai peut être ?  

- Non. Elle t’a tout dit hier, tu dois juste nous garder.  

 

Ryô s’approcha soudain du visage de Hitomi, lui jetant son regard noir. La petite fille crut qu’il sondait son âme, à la recherche de la vérité.  

 

- J’ai compris ! S’écria-t-il. Elle vous a envoyé chez moi pour que vous puissiez récupérer mon carnet où j’ai noté ses dettes. La vipère ! Mais ça ne se passera pas comme ça, c’est moi qui vous le dit. Maintenant que je sais tout, vous pouvez toujours courir pour l’avoir. Je le protégerais contre vents et marées, vous ne l’aurez jamais ! Jamais !  

 

Il s’était tellement enflammé qu’il était monté sur la table d’à côté, portant un costume apparut comme par magie, avec cape volante et un SR (Super Ryô) brodé sur la poitrine, ainsi qu’un slip rouge et un décor de gratte-ciel derrière lui. Il était plongé dans son délire, se prenant pour Superman.  

 

- C’est quoi ce bordel ? Tonna une voix bourrue.  

 

Falcon rentrait des courses et qu’elle ne fut pas sa surprise de voir son ami sur une des tables dans une tenue excentrique.  

 

- Qu’est-ce que tu fous sur ma table ? Et c’est quoi cette tenue ?  

- Umi-chou d’amour ! Tu aimes ? Ca me va bien, pas vrai ?  

 

Ryô avait sauté à terre et s’était rapproché du mercenaire d’un mouvement félin. Il se colla à lui.  

 

- T’as vu mon slip ? Il est beau et il me moule bien !!  

- Ahhh, mais te colles pas comme ça, c’est dégoûtant !  

 

Falcon lâcha ses sacs de courses et recula vers la porte pendant que Ryô lui faisait les yeux doux et s’approchait à petits pas. Il fut stoppé dans sa progression par Kaori qui le tira d’un coup sec par sa cape.  

 

- Tu vas arrêter tes conneries ? Rhabilles-toi et laisse Falcon tranquille.  

- Mais heu…  

- Y’a pas de mais, tu m’écoutes où…..  

 

Une massue s’était matérialisée dans la main de la jeune femme. Ryô vit l’instrument de tous ces tourments et se calma immédiatement. En un clin d’œil il avait remit ses habits. Falcon reprit ses sacs et partit à l’arrière déposer ses fardeaux.  

Ryô revint s’asseoir au comptoir. Il se gratta la joue et demanda à Miki :  

 

- Dis-moi Miki, comment Umi-chou a-t-il vu que je portais un costume ? Je croyais qu’il était aveugle ?  

- QUOI ????????  

 

Yuka s’était relevée d’un bond, faisant chuter sa chaise, les yeux exorbités face à cette nouvelle.  

 

- Il est aveugle ?  

- Et bien oui.  

- Mais comment c’est possible ? Et puis il fait tout normalement. Mon Dieu mais ça change tout.  

 

Et avant que quiconque n’ait pu faire un geste pour l’arrêter elle s’était déjà précipitée à la suite du mercenaire avec espoir qu’il réponde à ses questions. Miki poussa un profond soupir. Kaori en profita pour se saisir de son sac. Elle en sortit un bout de papier qu’elle tendit à son partenaire.  

 

- Tiens.  

- Qu’est-ce que c’est ?  

- La liste des courses.  

 

Ryô lui jeta un regard interloqué.  

 

- Oui, c’est ça que je veux que tu fasses. J’ai un rendez-vous avec Eriko que je ne peux pas annuler. Comme il ne reste plus grand chose dans le frigo il faut bien le remplir.  

- Ouais, mais tu peux pas y aller après ?  

- Non, je n’aurais pas le temps. Et tu ne discutes pas, c’est les courses ou la massue.  

- Bon, bon, je n’ai pas le choix à ce que je vois. J’vais aller les faire tes courses.  

- Merci beaucoup Ryô. Je te confie les jumelles.  

- De quoi les jumelles ? Mais je les veux pas avec moi.  

- Si si, elles viennent avec toi, au moins je suis sûre que tu ne dragueras pas comme ça. Et puis ça me fera un poids un moins. Je ne pourrais pas les surveiller pendant ce rendez-vous.  

- Mais moi non plus je ne pourrais pas en faisant les courses !  

- Mais si, pour toi qui te vantes de pouvoir faire plusieurs choses en même temps ça sera du gâteau !  

- Attend !  

- A plus tard, le coupa sa partenaire avant de disparaître derrière la porte vitrée.  

 

Le bras que Ryô avait tendu retomba mollement le long de son corps. Il baissa la tête, tout triste. Une petite main tira sur son pardessus. Il tourna son visage pour constater qu’Hitomi le regardait, un large sourire aux lèvres.  

 

- Faut pas être tout triste Ryô, on va t’aider à faire les courses.  

- Tu verras, on est très douée pour ça, renchérit Mitsuko.  

- Et bien tu en as de la chance Ryô, tu vas avoir deux petits anges serviables avec toi, lui dit Miki.  

- Mouais, répondit Ryô, pas très convaincu.  

 

Les jumelles avaient tout l’air de petites filles modèles avec leurs sourires bienveillants. Mais il se doutait que ceci n’était qu’une façade.  

 

- Tu viens ? Lui demandèrent-elles.  

- Oui, j’arrive bougonna-t-il.  

- Au revoir madame ! Et merci pour votre accueil.  

- Au revoir les filles.  

 

« Elles ont vraiment l’air adorable ces petites, pas comme leurs grandes sœurs » pensa la mercenaire.  

A ce moment un cri se fit entendre dans l’arrière boutique. Miki reconnu la voix de Falcon. Elle se précipita pour voir ce qui se passait alors que Ryô s’enfonçait dans la foule au dehors, les mains dans les poches, suivit par les jumelles qui se tenaient par la main….  

 

 

A suivre..... 

 


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