Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 10-01-09

Ultimo aggiornamento: 07-05-09

 

Commenti: 143 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Quand City Hunter se voit confier la garde de deux jumelles pas sages du tout, qui vont chambouler leur quotidien

 

Disclaimer: Les personnages de "Les Jumelles terribles" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les Jumelles terribles

 

Capitolo 10 :: Chacun son plan

Pubblicato: 08-04-09 - Ultimo aggiornamento: 08-04-09

Commenti: Hello everyone!! Voilà enfin la suite... Ne vous attendez pas à quelque chose de super, c'est juste une sorte de transition. Merci pour toute les reviews que vous prenez le temps de me laisser. J'espère rester à la hauteur. Merci à toi ma Nad pour m'avoir aidé à reprendre courage pour écrire cette suite. Kissss tout le monde et bonne lecture^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Le repas se termina bien mieux qu’il n’avait commencé. La conversation avait tourné autour des filles et de ce qu’elles faisaient à l’école. Kaori leur posa des questions auxquelles elles répondirent avec grand plaisir. Ryô, lui, ne participa que brièvement à cet échange. Il n’arrivait pas à digérer ce qui s’était passé un peu plus tôt et en voulait beaucoup à Kaori et plus particulièrement à ces deux chipies qui se trouvaient en face de lui.  

Plongé dans ses pensées il n’entendit pas sa partenaire lui demander si elle pouvait prendre ses couverts. Elle dut lui poser la question deux fois avant qu’il ne lui réponde en tendant son assiette vers elle. Elle s’en saisit et finit de débarrasser la petite table. Elle mena tout ça à la cuisine. Elle resta un moment devant le trou qui donnait sur la route, son malaise revenant au galop. Elle se revoyait donner sa correction à son partenaire. Comment en était-elle arriver là? Elle secoua fortement la tête pour chasser les images qui lui arrivaient et fit la vaisselle.  

 

Dans le salon, la tension était remontée d’un cran. Le silence était de retour. Les filles n’osaient pas ouvrir la bouche et faisaient tout pour éviter le regard du nettoyeur qui n’arrêtait pas de les fixer. Elles se rapprochèrent inconsciemment quand du coin de l’œil elles le virent se lever. Il ne fit pas attention à elles et monta sur le toit pour aller fumer une cigarette tranquillement.  

Il promena ses yeux sur la ville étendue à ses pieds et repensa à ce début de soirée. Ce n’était pas croyable quand même la force que sa partenaire pouvait déployer. Sa jalousie maladive l’impressionnait toujours autant. Mais, même si cela l’amusait, aujourd’hui elle avait dépassé les bornes. Il était de son devoir de rétablir l'ordre des choses, de la punir, de lui montrer qu’elle n’avait pas tous les droits sur lui. Il était quand même le plus grand nettoyeur, craint de tous non ?? Il n'allait pas laisser sa partenaire s'en sortir aussi facilement.  

Un sourire énigmatique se peignit sur son visage quand il repensa à son idée de vengeance.  

 

Les filles étaient toujours assises au salon. Elles avaient regardé Ryô se lever et quitter la pièce sans un mot. Elles restèrent silencieuses quelques minutes puis Mitsuko se décida à parler.  

 

- Hitomi, on va faire quoi maintenant ?  

 

Sa jumelle la regarda, réfléchissant toujours aux derniers évènements qu’elles venaient de vivre.  

 

- Hum, je n’en sais rien du tout. Je ne pensais pas que ça allait être aussi dur. Il va falloir agir en finesse… Et si on faisait une pause ??  

- Pourquoi pas, de toute façon on n’a réussi qu’à les faire s’engueuler.  

- Et puis ça nous laisserait plus de temps pour préparer la phase First Date ?!  

- Oh oui oui oui !!! Hihihihi !! J’ai hâte qu’on en arrive là ! Voir la tête de Ryô.  

- Et en plus si on ne fait rien d’ici là ses soupçons auront peut être disparus ??  

- Peut être. En attendant, on stoppe tout pour l’instant.  

- Ok.  

 

Les filles se sourirent, contentes d’avoir trouvé une solution à leur petit problème.  

 

Dans la cuisine Kaori n’arrêtait pas de cogiter. Jamais elle ne s’était autant énervée après son partenaire pas même lorsqu’elle avait appris qu’il sortait parfois avec des clientes. Elle devait faire quelque chose pour se faire pardonner, mais quoi ?? Elle réfléchissait à un moyen tout en essuyant les assiettes. Qu’est ce qui pourrait bien lui faire plaisir ? A part ses magazines cochons et ses virées dans les cabarets, rien ne l’intéressait vraiment. Sauf…  

Non, elle ne pouvait décemment pas lui laisser faire ça, c’était contre sa morale. Mais en même temps c’était la moindre des choses après…  

 

- Argh !!! Il va me rendre folle, c’est pas vrai !!!  

 

Elle se prit les cheveux par les mains, tiraillée entre sa morale et sa culpabilité. Elle devait prendre une décision et vite pour se faire pardonner. Elle poussa un profond soupir de résignation. Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour lui? Elle se dirigea vers le salon, tout en pensant qu’après ça elle allait aussi devoir reboucher ce satané trou.  

 

A sa grande surprise elle ne trouva que les jumelles en train de papoter qui lui annoncèrent que le nettoyeur avait quitté la pièce depuis un petit moment. Les remerciant, Kaori se dirigea elle aussi vers le toit. Il ne pouvait être que là haut, la nuit n’étant pas encore assez avancée pour qu’il soit sorti.  

Quand elle ouvrit la porte, elle le vit de dos, scrutant la capitale nippone qui petit à petit s'illuminait pour la nuit.  

Elle s’approcha doucement, triturant ses doigts. Le peu de courage qu’elle avait eu dans la cuisine s’enfuyait à chaque pas qu’elle faisait et qui la rapprochait inexorablement de son partenaire.  

Ryô l’avait entendue arriver mais il continuait à fixer l’horizon. Il percevait le trouble qui envahissait la jeune femme et cela le fit sourire. C’était à son tour maintenant de la faire tourner en bourrique. Il la connaissait assez pour savoir qu’elle culpabilisait énormément et il allait pouvoir en jouer.  

 

Kaori s’était arrêtée à deux mètres du nettoyeur. Elle ouvrit la bouche pour parler mais aucun son n’en sortit. Elle resta dans cette position quelques secondes jusqu’à ce que Ryô se décide à se retourner pour voir ce qu’elle désirait. Elle se sentit rapetisser sous le regard ardent que lui jeta son partenaire.  

 

- Qu’est ce que tu veux ?  

- Heu…  

 

Voilà, le reste de bravoure qui lui restait encore disparut totalement au son de sa voix.  

Pourquoi devait-elle fléchir à chaque fois ? Elle inspira un bon coup. Elle marchait sur un terrain glissant et devait faire très attention aux paroles qu’elle allait utiliser. Elle devait amener le sujet tout en douceur et pour cela elle commença par s’excuser une nouvelle fois.  

 

- Je… je voulais encore m’excuser. Je… enfin… Tu n’y étais pour rien au fond… Et j’aurais du te faire confiance… Enfin… tu vois… je… Tu…oh et puis c’est quand même un peu ta faute tout ça, finit-elle par lâcher.  

- Quoi ?? S’étrangla Ryô.  

 

La voir se dépatouiller ainsi, jouant avec ses doigts, fuyant son regard et bégayant l’avait grisé. Il l’intimidait et adorait la voir dans cet état. Mais qu’elle dise qu’il était fautif alors qu’il n’avait rien fait, non, il ne pouvait pas supporter cela. Elle avait démoli son beau visage et son corps d’Apollon, tout ça à cause de sa stupide jalousie et c’était sa faute à lui ??  

 

- Bin oui, si tu n’arrêtais pas de jouer le joli cœur, à toujours avoir un comportement des plus pervers, je ne sauterais pas à de telles conclusions pour une simple boîte !  

- Non mais je rêve ? Tu me frappes à mort et c’est ma faute ? Tu te fous de moi, cria Ryô !  

- Oh, mais ne me crie pas dessus ! Je suis montée pour m’excuser, pas pour me faire engueuler !  

- Tu parles d’excuses ! Si c’est comme ça tu peux te les garder !  

- Pardon ?  

- Tu n’acceptes tout simplement pas le fait que tu te sois trompée sur mon compte, tu as horreur d’avoir tort et du coup tu rejettes la faute sur moi. Mais il est hors de question que j’accepte ceci. Cette fois-ci tu es la seule à blâmer ma chère Kaori et si tu ne l’acceptes pas et bien tant pis pour toi. J’en ai marre de faire les frais de tes crises de jalousie. Maintenant si tu veux bien m’excuser, de charmantes jeunes femmes n’attendent que moi et mon superbe corps pour les rendre folles. Bye Kaori chérie.  

- Mais…  

 

Ryô ne lui laissa pas le temps de parler. Il passa à côté d’elle et se dirigea vers les escaliers. Elle qui était venue s’excuser mais surtout lui faire cette proposition se retrouvait dépassée par les évènements. Tout ça pour une misérable erreur. Le pire dans tout ça était qu'il avait raison, son partenaire disait vrai, elle était bien obligée de le reconnaître. Elle poussa un profond soupir. Ce n’était quand même pas de sa faute si elle laissait la jalousie prendre le dessus à chaque fois que Ryô parlait de jolies filles ou de sexe. S’il se comportait normalement, rien de tout ça ne serait arrivé. Un frisson la ramena à la réalité. Elle était sur le toit en T-shirt et le vent se levait. Elle se décida à redescendre avant d’attraper la crève.  

 

Elle trouva les jumelles en pleine discussion avec son partenaire, qui s’était déjà saisi de son pardessus et qui s’apprêtait à partir. Ce dernier l’ignora superbement et quitta la pièce sans lui jeter un seul regard. Elle leva les yeux au ciel, lasse de son comportement.  

Les jumelles échangèrent un bref coup d’œil avant de se lever et de s’approcher de la jeune femme.  

 

- Dis Kaori, tu voudrais bien faire un jeu avec nous s’il te plait ?  

- Hein ? Ah, heu, oui pourquoi pas, mais pas tout de suite les filles, je dois d’abord reboucher le trou… dans la cuisine.  

- Très bien, mais après qu’en t’as fini, tu viens ok ?  

- Oui, oui.  

- Ok, alors en attendant on monte tout préparer.  

 

Et les filles se précipitèrent dans la chambre pour tout mettre en place. Kaori quant à elle alla chercher les outils nécessaires pour sa tâche, puis se rendit à la cuisine. Elle contempla un instant les dégâts occasionnés, puis se décida à se mettre au travail.  

 

Pendant ce temps Ryô était sortit de l’immeuble. Il traversa la route et se rendit chez son homologue américain qui était en plein ménage avec sa douce moitié qui ruminait toujours.  

 

- Qu’est ce que tu veux ? Lui cracha-t-elle au visage.  

- Ahaha, bonsoir Kazue. Et bien, je suis venu voir si Mick était libre.  

- Et bien non vois-tu, fulmina la belle infirmière. A cause de toi notre appartement est devenu un vrai chantier, on va devoir y passer la nuit afin de tout remettre en état. Alors non, il n’est pas libre !  

 

Elle lui tourna le dos et continua son rangement. Ryô fit un signe à Mick pour qu’il se rapproche et lui murmura :  

 

- Et bien l’amerloque, on voit bien qui porte la culotte dans le couple. Tu devrais te rebeller un peu.  

- Si t’es venu pour me faire une leçon de morale tu peux rentrer chez toi, surtout que tu es vraiment mal placé pour ce qui touche aux histoires de couple.  

 

Ryô haussa les épaules. Il n’était pas venu se disputer mais pour recruter l’aide de son ami. Il balaya l’air de sa main comme si cela n’était que futilité et continua :  

 

- Ecoutes, je vais avoir besoin de ton aide. Je veux me venger de Kaori et de ce qu’elle m’a fait subir.  

- Pardon ? Tu veux faire quoi ?  

- Oh, tu m’as parfaitement compris. Elle est allée beaucoup trop loin cette fois-ci, je dois lui donner une bonne leçon. Et puis je te signale que par sa faute tu es en train de faire le ménage au lieu de faire mokkori avec Kazue.  

 

Ryô avait touché un point sensible. Mick adorait son amie, mais là elle venait de le priver d’une soirée qui aurait dûe être des plus enchanteresses.  

 

- Très bien, je veux bien t’aider, mais je te préviens, tu n’as pas intérêt à lui faire du mal.  

- Ne t’inquiètes pas pour ta "précieuse" Kaori, il ne lui arrivera rien de dangereux.  

 

Et le nettoyeur exposa son plan à son ami dont les yeux bleus se mirent à briller d’une lueur mesquine. Une autre idée lui était venu à l’esprit.  

Mais pour l’instant il devait trouver un prétexte pour suivre Ryô, ce qui n’allait pas être une chose aisée. Kazue n’avait pas encore décolérée et elle leur lançait des regards noirs à tous les deux, comprenant qu’ils préparaient un coup. Elle fut confortée dans son idée quand elle vit son amant se diriger vers elle, un large sourire aux lèvres.  

 

- C’est hors de question !  

- Mais je n’ai encore rien dit.  

- Oh mais je sais très bien ce que tu vas dire ! Tu veux sortir avec ton ami ? Et bien tu peux rêver. Je ne vais pas me taper tout le rangement toute seule.  

- Mais ma douce, je ne comptais pas sortir avec Ryô.  

- Ah bon ?! Et tu voulais me dire quoi alors ? Lui demanda-t-elle d’un air suspicieux.  

- Et bien… je…  

 

L’imagination du beau blond carburait à fond. Il n’avait que trois secondes pour trouver une solution où il sentait qu’il allait finir sous une massue. Il jeta un coup d’œil par la fenêtre et aperçut Kaori qui était en train de reboucher le trou qu’elle avait occasionné plus tôt. Il venait de trouver son excuse et en plus il serait proche de Kaori, comme le voulait le plan de Ryô. Il faisait d’une pierre deux coups. Il se jeta à l’eau tout en priant pour que Kazue tombe dans le panneau.  

 

- Je voulais te demander si ça te dérangeais que j’aille aider Kaori à réparer son mur.  

 

Kazue le regarda par en bas. Elle n’en croyait pas ses oreilles.  

 

- Pardon ?  

- Et bien, regardes-la, tu vois bien qu’elle a des difficultés avec les planches en bois ! Elle risque de se faire mal avec le marteau.  

- Mouais et pourquoi l’autre imbécile ne le fait pas ? C’est le mur de SA cuisine que je sache !  

- L’autre imbécile n’a pas envie de se prendre une planche en pleine tête vois-tu, déclara tout de go Ryô qui s’était rapproché. J’en ai déjà eu assez aujourd’hui et plus loin je serais de Kaori mieux je me porterais.  

 

Kazue dû avouer qu’il n’avait pas tort. Mick non plus d’ailleurs. Elle se colla à la vitre de la fenêtre et contempla son amie qui se démenait avec une planche en bois. Elle secoua la tête de dépit.  

 

- Ok, c’est bon, je te laisse aller l’aider. Mais c’est bien parce que je ne veux pas qu’elle se fasse mal. Et tu n’as pas intérêt à avoir de gestes déplacés à son encontre ! Le menaça-t-elle.  

- Ahah, ne t’en fais pour ça ! Je tiens bien trop à ma vie pour ça. Merci ma chérie, je me dépêche et je reviens t’aider.  

- Tu as plutôt intérêt !  

 

Et c’est sur cette dernière menace que les deux complices partirent. Arrivés au pied de l’immeuble Ryô rappela à Mick ce qu’il devait faire, puis il disparut dans la pénombre. Mick monta les escaliers et rejoignit la nettoyeuse qui clouait tant bien que mal une planche.  

 

- Kaori ? L’appela-t-il doucement.  

- Hein ? Sursauta-t-elle.  

- Ah !! Mais fais gaffe avec ce marteau ! Hurla Mick.  

 

En effet, Kaori trop surprise d’entendre une voix derrière elle s’était retournée d’un coup et avait lancé son marteau droit devant elle ; marteau qui avait arraché deux mèches blondes de la tête de l’américain. Ce dernier pâlit soudainement et se demanda s’il avait bien fait d’accepter d’aider Ryô.  

 

- Ah Mick, excuse-moi, je n’ai pas fait exprès. C’est que tu m’as surprise.  

- Je vois ça, lui répondit-il en passant sa main dans les cheveux qu’il recoiffa impeccablement.  

- Heu, qu’est-ce que tu veux ?  

- Je t’ai aperçue depuis ma fenêtre et tu m’avais l’air d’avoir quelques difficultés, alors je me suis dit que j’allais venir te prêter main forte !  

- Vraiment ? Même après ce qui s’est passé ?  

- N’en parlons plus, d’accord ? Allez, passe-moi ces clous et laisse faire l'Homme.  

 

Cette phrase fit sourire Kaori. Elle se poussa sur le côté et laissa sa place à Mick qui se mit à l’œuvre.  

Quand il eut terminé, elle le remercia chaleureusement.  

 

- Merci beaucoup !  

- Mais de rien ma belle. Ce n’est pas Ryô qui aurait fait ça. En parlant de lui, tu peux m’expliquer pourquoi tu lui en veux à ce point ?  

- Heu... et bien...  

 

La jeune femme était très gênée. Elle ne voulait pas dévoiler qu’elle avait commis une erreur aux mesures disproportionnées.  

 

- Allez, passons au salon, tu pourras me raconter tout ça tranquillement.  

 

Il la saisit gentiment par l’épaule et la conduisit dans l’autre pièce. Ils s’arrêtèrent sur le seuil, trop surpris par le nouvel aspect qu’avait revêtu le salon.  

Il était plongé dans une demie pénombre, seulement éclairé par des bougies. Une odeur d’ambroisie mélangée à de la cannelle se répandait partout, provenant de l’encens que les jumelles faisaient brûler. Elles avaient également dessiné un cercle au sol, au milieu duquel se trouvait une coupelle avec du thym, ainsi qu’une chandelle noire.  

Kaori resta bouche bée face à tout cet attirail. Elle finit par leur demander :  

 

- Mais qu’est-ce que c’est que tout ça ?  

- Et bien tu avais dit qu’on pourrait jouer ensemble donc on a tout préparé.  

- Mais c’est quoi ce jeu ?? Demanda la jeune femme, ne comprenant plus rien.  

- Et bien c’est…  

Kaori n'était pas sûre d'avoir compris et faillit tomber à la renverse en entendant la proposition des filles alors qu'un large sourire se peignait sur le visage de Mick. Le plan était en place.  

 

 

Au Cat’s Eye  

 

La journée ici aussi avait été très éprouvante. Ryô n’avait rien à envier à Falcon de ce côté-là. Le mercenaire avait passé l’après-midi à jouer à cache-cache avec Yuka pour l'éviter car elle n’avait qu’une idée en tête, retranscrire tous ces faits et gestes. En effet, le fait d’apprendre que son modèle était aveugle avait réveillé en elle sa légendaire curiosité. Elle voulait absolument savoir comment il arrivait à se déplacer, à faire tout ce qu’il faisait de manière aussi naturelle. Quand elle avait quitté Ryô et ses sœurs, elle s’était précipitée à la suite du mercenaire.  

 

Flash Back  

 

Elle le rattrapa alors qu’il entrait dans la cuisine à l’arrière.  

 

- C’est vrai que vous êtes aveugle ?  

- Pardon ?  

 

Falcon ne s’était absolument pas attendu à une telle question. Il baissa la tête et dévisagea la jeune fille, qui inconsciemment se mit à rougir.  

C’est à se moment là que se mit à sonner sa montre. Or, la sonnerie qui en sortit fut le miaulement d’un petit chat. Umi devint blanc comme un linge en entendant ça et se mit à reculer fébrilement. Ne comprenant pas la subite réaction du géant Yuka se rapprocha de lui. Mais hélas pour elle et pour Falcon, elle portait un pull en cachemire qui se trouva en contact avec le bras dénudé de l’homme. En sentant cette douceur Umi crut qu’il s’agissait d’un chat, surtout que la sonnerie ne s’était pas encore arrêtée. Il poussa alors un cri terrible qui déchira les tympans de la lycéenne. Quelques secondes plus tard Miki déboulait comme une boule de canon dans la pièce.  

 

- Mais qu’est ce qui ce passe ?? Chéri, tu vas bien ??  

 

A première vue, non il ne paraissait pas aller bien. Il se tenait plaqué contre le mur, les mains tâtonnant à l’aveuglette pour trouver une quelconque sortie, sur la pointe de pieds, le menton relevé le plus haut possible. La jeune femme entendit le bruit et ordonna à Yuka de l’arrêter, ce que la lycéenne s’empressa de faire.  

 

- Nounours, nounours, c’est moi Miki. Tu n’as plus rien à craindre.  

- Le…le ch… le chat… parvint-il à articuler.  

- Ce n’est rien, ce n’était qu’une sonnerie.  

- Mais je l’ai sentit !  

- Mais non, c’est ce que tu as cru ! Allez, viens avec moi, va t’asseoir, je te fais un bon café.  

 

Le mercenaire obéit à sa femme. Quant à Yuka elle n’avait toujours pas esquissé un mouvement. Elle n’en croyait pas ses yeux. Au vu de la réaction de Falcon, il avait peur des chats. Mais comment cela pouvait-il être possible ? Un géant comme lui, craindre une aussi petite bête toute mignonne ? Elle devait en avoir le cœur net. Tout comme cette histoire de perte de vue. Mais en voyant l’état du mercenaire elle décida de reporter sa séance interview pour plus tard et en particulier à un moment où Miki ne serait pas là. La jeune mariée lui avait lancé un regard sombre pour lui faire comprendre qu’elle n’appréciait pas le fait qu’elle colle son mari à ce point et qu’elle lui fasse de telles frayeurs. Or Miki reçut un appel qui l’appelait au dehors. Elle n’eut pas d’autre choix que de laisser Falcon en compagnie de Yuka.  

Il passa son après-midi à essayer d’éviter la romancière en herbe et toutes ses questions. Il fut extrêmement soulagé en voyant sa femme revenir à la fermeture du café.  

 

Fin du Flash Back  

 

Le dîner se déroula dans un silence gêné. Yuka n’ouvrit pratiquement pas la bouche. Elle écouta les quelques commentaires que Miki rapporta à Falcon. A peine avaient-ils fini que le téléphone sonna. Umi alla décrocher et appela sa femme à qui il tendit le combiné. Il commençait tout juste à faire la vaisselle quand Miki lui annonça qu’elle devait sortir une nouvelle fois.  

Les sourcils relevés, Falcon ne répondit rien. Elle s’approcha doucement de lui, déposa un léger baiser sur ses lèvres et lui expliqua que Kazue avait besoin de son aide. Puis elle partit.  

Yuka vit là sa chance d’assouvir sa curiosité sans se faire réprimander. Il n’y aurait pas de clients ni de Miki pour les déranger. Elle attendit impatiemment que Falcon ait terminé sa tâche puis elle vint lui proposer de lui tenir compagnie devant la télé. Bien éduqué, il ne put refuser et s’installa donc dans son fauteuil. Yuka choisit un documentaire qui passait ce soir là et qui traitait de la guerre et de la vie des mercenaires, exactement ce qu’il lui fallait lle commença par faire des remarques, scrutant le visage de son hôte pour recueillir une quelconque réaction. Mais cela ne servit strictement à rien, il restait aussi impassible qu’une pierre. Lasse la première de ce petit jeu qui ne la menait nulle part Yuka profita de la pub pour se lancer la tête la première et commença à poser des questions beaucoup plus directes à Falcon. Ce dernier l’ignora superbement, ou ne répondit que part des « Humph ».  

Exaspérée, Yuka tenta le tout pour le tout. S’il croyait qu’elle allait lâcher prise c’était mal la connaître. Elle se leva d’un coup et se positionna devant le mercenaire. Puis d’un geste rapide elle lui ôta ses lunettes de soleil.  

 

Le temps se figea quand leurs yeux se rencontrèrent. Umi était sidéré : jamais personne avant n’avait osé faire ce qu’elle venait de faire. Il n’en revenait pas. Elle avait du culot la petite. D’un côté ça l’agaçait énormément mais de l’autre, il devait bien reconnaître qu’il admirait sa volonté. Elle savait ce qu’elle voulait et était prête à tout pour l’obtenir. Une vrai Nogami en somme. Et la seule façon de se débarrasser d’une Nogami était de jouer leur jeu.  

Il se leva, surplombant la jeune fille de son imposante masse. Yuka ne put s’empêcher de faire un pas en arrière. Mais elle se retint de ne pas s’enfuir. Elle voulait cette histoire et elle l’écrirait coûte que coûte. Elle vit alors Falcon se dirigeait vers une porte. Elle le suivit bravement jusqu’à la salle du Cat’s. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il venait faire ici, jusqu’à ce que Umi se baisse derrière le comptoir et réapparaisse un bazooka à la main.  

Un corbeau vint s’installer sur l’épaule de la lycéenne, qui n’en croyait pas ses yeux.  

 

- Voilà l’arme que j’affectionne le plus, déclara Falcon d’une voix bourru.  

 

Elle le regarda, étonnée. Alors il avait fini par céder ! Elle saisit la chance qui s’offrait à elle.  

 

- J'accepte d'écouter tes questions et d'y répondre si ça me dit, je ne rentre pas dans les détailles et jamais mon nom ni celui de Miki n’apparaîtront dans ton roman.  

- Très bien, conclu Yuka.  

 

Pour l’instant elle allait se contenter de ce qu’il voulait bien lui donner et suivre ses conditions mais elle n’allait pas lâcher le morceau pour autant. La jeune mariée avait déjà commencé à lui raconter la manière dont ils s’étaient tous les deux rencontrés. Il lui suffisait maintenant de savoir comment le mercenaire pouvait aussi bien se mouvoir sans le sens de la vue et pourquoi il avait une telle peur des chats. Puis bien sur elle se reporterait sur l’histoire d’amour qui serait le fil conducteur de son roman.  

Lorsque Miki rentra, elle découvrit son mari en pleine "discussion" sur les mercenaires et autres techniques employées sur les champs de bataille avec Yuka.  

C’est accompagnée d’une nuée de libellules qu’elle monta prendre un bon bain, exténuée par le rangement fait chez son amie l’infirmière.  

 

 

A suivre… 

 


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