Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 10-01-09

Ultimo aggiornamento: 07-05-09

 

Commenti: 143 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Quand City Hunter se voit confier la garde de deux jumelles pas sages du tout, qui vont chambouler leur quotidien

 

Disclaimer: Les personnages de "Les Jumelles terribles" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, ...

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   Fanfiction :: Les Jumelles terribles

 

Capitolo 7 :: Ryô fait les courses, partie 1

Pubblicato: 06-03-09 - Ultimo aggiornamento: 14-05-20

Commenti: Salut tout le monde!!!! encore merci pour vos reviews, je suis ravie que ça vous plaise toujours^^ alors voilà le moment tant attendu: Ryô faisant les courses avec les jumelles!! va-t-il s'en sortir?? lol. Comme vous l'avez remarqué, c'est la première partie, j'ai été assez inspirée, donc à votre lecture!!!!! vous saurez plus tard comment ça se terminera^^ merci à toi nad pour la correction et tes conseils! usakisa

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Le petit trio arriva bientôt devant la devanture du supermarché. D’un geste mou Ryô s’empara d’un caddie et se mit à le pousser vers l’entrée, les jumelles dans son sillage. Il sortit la liste « gentiment » donnée par sa partenaire et commença à la lire.  

 

- Que ce soit clair : on rentre, vous m’aidez pour les produits et on ressort aussitôt. C’est compris ?  

- On ne connaît pas ce magasin, ça ne serait pas plus simple si on te suivait ?  

 

Il posa un regard vide sur Hitomi qui venait de parler. Il se sentait las tout d’un coup. Elle arborait un visage tranquille de petite fille qui ne veut qu’aider, sans lueur d’arrières pensées au fond des yeux. Peut être qu’il se faisait son cinéma après tout. Peut être qu’elles n’étaient pas comme leurs sœurs. Pourtant son instinct lui dictait qu’il en était tout autre, qu’il fallait qu’il se méfie quand même. Il finit par hausser les épaules. Qu’importe leur plan, elles n’agiraient pas dans le magasin.  

 

- Ok mais vous n’avez pas intérêt à disparaître de mon champ de vision. Je suis pas d’humeur à vous courir après.  

 

Il leur fit signe de le suivre et poussa le caddie vers le rayon boucherie. Il se mit à la recherche de la viande que voulait sa partenaire. Il la trouva et la balança dans son chariot. Il continua vers le coin poissonnerie. Il passa bien 10 minutes à chercher ce qu’il fallait. Quand il se retourna, son poisson puant à la main, il s’aperçut que les jumelles n’étaient plus à ses côtés. Il tourna la tête de gauche à droite, l’air dépité, mais rien. Apparemment elles ne l’avaient pas écouté et étaient parties de leur côté. Il laissa son chariot dans un coin et partit à leur recherche. Il arpenta les rayons les uns après les autres avant de les trouver en pleine discussion devant des paquets de bonbons.  

 

Il s’approcha l’air contrarié.  

 

- Je peux savoir ce que vous faites ?  

- Oh Ryô !  

 

Les filles sursautèrent en entendant la voix bourrue du nettoyeur. Il n’avait pas l’air content.  

 

- On choisissait juste des bonbons.  

- Ouais, je vois ça. Sauf que vous deviez rester avec moi. Alors vous me suivez parce que je ne suis pas là pour jouer à cache-cache !  

- Oui, murmura Mitsuko.  

- Allez, venez.  

- Attend, s’écria cette fois-ci Hitomi. Heu, puisqu’on est là, on peut quand même choisir un paquet ?  

- Non.  

- S’il te plait Ryô !!  

- Pas la peine de faire les yeux doux, c’est non. C’est pas sur la liste. Venez maintenant.  

 

Il leur tourna le dos et se remit à marcher mais stoppa à nouveau quand il s’aperçut que les filles ne le suivaient pas. Elles se tenaient toujours devant leurs paquets, se triturant les mains dans une pose de petites filles modèles. Elles le regardaient avec les yeux humides, la mine boudeuse. Ryô soupira.  

 

- Pas besoin de me faire votre cinéma. Vous me suivez !  

- S’il te plait ! Crièrent-elles en chœur. Juste un paquet !!  

- J’ai dit non !! Pesta-t-il. Alors soit vous venez soit je vous laisse ici.  

- T’es pas gentil, on veut juste quelques bonbons, gémirent-elles, ayant presque les larmes aux yeux.  

- Vous allez pas me casser les pieds pour un simple paquet de bonbons quand même?! J’ai dit non, un point c’est tout.  

 

Ryô avait haussé le ton pour bien leur montrer qu’il ne céderait pas. Mais comble pour lui, sa petite tirade avait attiré l’attention d’une petite mamie qui passait par là au même instant. Elle s’approcha des filles et leur dit dans un grand sourire:  

 

- Et bien mes chéries, ça ne va pas ?  

- Pas vraiment. On voudrait juste un petit paquet de bonbons mais il ne veut pas, lui répondit Hitomi en pointant son doigt vers le nettoyeur, des sanglots dans la voix.  

 

La vieille dame lança un regard glacial à Ryô, qui ne se démonta pas pour autant.  

 

- Et bien jeune homme, vous n’avez pas honte de faire de la peine à d’aussi jolies petites filles ?  

- Non mais de quoi je me mêle ! Je viens pas vous embêter moi, alors laissez-moi tranquille.  

- Mal élevé ! Comment osez-vous me parler ainsi ? J’ai bien entendu ce que vous leur avez dit juste avant et c’est inadmissible de parler sur ce ton à des enfants. Vous n’êtes qu’un goujat !  

- Pardon ? Mais occupez-vous de vos oignons vieille chouette, je leur parle comme je veux.  

- Ohh !  

 

La femme était choquée par cette attitude. Cet homme n’était qu’un rustre qui abusait de son autorité sur ses petites filles. Elle pointa sa canne qu’elle tenait dans sa main gauche vers le torse de Ryô.  

 

- Vous n’êtes qu’un malotru, jeune homme. On ne devrait jamais laisser les gens comme vous avoir des enfants.  

- Hein ?  

 

Ryô en tomba à la renverse. Cette vieille gâteuse croyait qu’il était le père des jumelles.  

 

- Non mais vous vous trompez ! Je ne suis pas leur père, je les garde juste.  

- Ah bon ?  

- Oui, regardez, vous voyez bien qu’on ne se ressemble pas du tout.  

 

Il s’était posté derrière les filles et pointait tour à tour leurs visages et le sien. La mamie se rapprocha et réajusta ses lunettes pour bien les détailler.  

 

- Je ne trouve pas du tout. Vous êtes brun tous les trois et avaient aussi les yeux marron. Vous avez même un petit air de ressemblance.  

 

Le T-shirt de Ryô lui tomba de l’épaule en entendant ça. Il eut envie de lui crier : « Non mais vous êtes bigleuse !! » mais il se retint. D’autres personnes s’approchaient, curieuses de connaître le pourquoi de ce petit attroupement.  

 

- Bon bin on pas vous embêter plus longtemps, pas vrai les filles ?  

 

Il les prit par la main et les tira derrière lui, mais elles résistèrent.  

 

- Tu oublies les bonbons !  

 

Ne voulant pas faire d’esclandre il se saisit du premier paquet qui tomba sous sa main et partit. Mais tandis qu’il s’éloignait il entendit une voix féminine dire :  

 

- Je trouve cela très mignon de voir un père faire ses courses avec ses filles. C’est très rare.  

 

Il se retourna et put constater que celle qui venait de parler n’était autre qu’une belle jeune femme, tout à fait à son goût. Il allait revenir sur ses pas lorsque les filles le tirèrent pas la manche, l’incitant à les suivre.  

 

- Tu viens ?  

- Allez, viens !!  

 

Elles tirèrent plus fort. La femme le regarda et lui sourit, ce qui l’enchanta. Elle était mokkori à souhait, il se devait de la courtiser. Mais pour l’instant il était bloqué avec les petites pestes qui en un instant s’étaient transformées en pots de colle. Il n’eut pas le choix et retourna à son caddie dans lequel il mit le paquet de bonbons. Puis il se pencha à nouveau vers les jumelles :  

 

- Maintenant vous avez intérêt à m’écouter, je me répèterais pas. Vous restez près du chariot et vous ne bougez plus. Si je dois encore vous courir après ça va barder, vous m’avez compris ?  

- Oui, répondirent-elles en tremblant.  

 

Il se recula, content de l’effet qu’il venait d’avoir sur elles. Avec sa grosse voix et son regard sombre il pouvait faire reculer n’importe qui. Il leur fit dos et là son faciès de pervers reprit le dessus. De la bave apparut à la commissure de ses lèvres. Sans les filles dans ses baskets il allait pouvoir draguer la belle miss mokkori qu’il avait remarquée. Il reprit contenance et se retourna vers elles.  

 

- Bon, ajouta-t-il, je me charge d’aller chercher les aliments. Ne pensez même pas à bouger d’un centimètre.  

 

Puis il partit déambuler dans les rayons. Il lançait de rapides coups d’œil, à l’affût de sa future proie. Il la trouva en contemplation devant un paquet de papier toilette. Elle semblait hésiter entre deux marques. Il s’approcha doucement.  

 

- Puis-je me permettre de vous conseillez ? Proposa-t-il, un sourire enjôleur sur les lèvres.  

- Ah, heu….  

 

La jeune femme rougit en reconnaissant le bel homme de tout à l’heure. Elle était un peu mal à l’aise de le retrouver devant de tels produits. Mais il ne semblait pas en faire fi.  

 

- A votre place je choisirais cette marque-ci. Il est bien plus molletonné, l’idéal pour garder de jolies fesses propres et douces. Le papier de celui-là est trop rugueux, il risque d’abîmer votre peau et franchement ça serait bien dommage.  

- Heu…  

 

La jeune femme ne savait plus où se mettre. Ce petit speech la mettait mal à l’aise tout à coup. Soudain elle claqua des doigts :  

 

- Je sais, vous travaillez pour l’entreprise WWW et vous êtes le représentant chargé de vendre vos produits !  

 

Un corbeau passa derrière la tête de Ryô. Il avait vraiment l’air d’un vendeur ?  

 

- Ahah, non pas du tout, vous faites erreur.  

- Ah bon. Quoique vous n’ayez pas le style d’un représentant, lui lança-t-elle en le détaillant de la tête aux pieds.  

- Je sais. Non, si je vous dis ça c’est juste pour vous. Quel dommage se serait que d’aussi jolies fesses soient tout fripées par la faute d’un mauvais papier toilette. Surtout que les vôtres sont à croquer. Bien rebondies comme il faut. D’ailleurs elles ne demandent qu’à être malaxées !  

 

Tandis qu’il parlait il approcha ses mains vers ses formes si tentantes, son visage se transformant. L’appel du mokkori était le plus fort, il ne pouvait pas résister plus longtemps. La jeune femme recula, prenant peur. Cet homme qui avait l’air si gentil une minute auparavant avait maintenant l’air d’un démon. Elle tenta de pousser un cri mais aucun son ne sortit de sa bouche ouverte. Ryô prit cela comme un appel. Il approcha la sienne voulant l’embrasser quand soudain il sentit une douleur dans le bas du dos. Il se sentit basculer à l’avant. La jeune femme eut le réflexe de se déplacer sur le côté, laissant Ryô embrasser le carrelage.  

 

- Aie ! S’exclama-t-il.  

 

Il se releva en s’époussetant, puis regarda ce qui l’avait fait tomber. Il tomba des nues en voyant que c’était un chariot. Mais pas n’importe lequel : son chariot poussé par Hitomi avec sa sœur Mitsuko à l’intérieur. Elles arboraient un sourire qu’il ne connaissait que trop bien, c’était le même en tout point que Saeko. Cela n’annonçait rien de bon. Mais ce qui le perturba c’est surtout le fait qu’elles ne l’avaient pas écouté. Il leur avait pourtant fait son regard de tueur, elles avaient même tremblé de peur. Ce qui signifiait qu’une chose, ces petites pestes étaient aussi bonnes comédiennes que leurs grandes sœurs. D’ailleurs, elles le lui confirmèrent dans la seconde qui suivit :  

 

- Papa ! Tu en mets du temps pour choisir le papier ! On commençait à s’ennuyer, alors on est venu te rejoindre !  

- De quoi ?  

 

Elles se faisaient passer pour ses filles ! La jeune femme, qui se tenait à côté, lui lança un regard dégoûté.  

 

- Vous me faites de la peine vraiment. Avoir un comportement aussi déplacé et en plus alors que vos filles ne sont pas loin ! Goujat ! Pervers ! Franchement je plaind votre femme.  

- Mais non, ce n’est pas ce que vous croyez ! Attendez, ce ne sont pas mes filles ! Et puis je ne suis pas marié, je suis célibataire !  

 

Il courait après la femme qui avait tourné les talons. Les filles crièrent « Papa ! » dans son dos. Cela fit s’arrêter la femme. Elle se tourna et gifla Ryô qui la suivait.  

 

- Espèce de monstre, osez dire ça devant elles en plus ! Vous ne les méritez pas.  

 

Et elle partit, furieuse. Ryô se tenait la joue droite où la main avait laissé une empreinte, les épaules basses. Encore un râteau et cette fois il n’y était pour rien. (Nda : Ouais, enfin avec le PQ, il l’avait déjà perdue la fille^^)  

Il revint sur ses pas, vers les deux jumelles qui souriaient toujours. Lui était furibond.  

 

- Vous avez vu ce que vous avez fait ? A cause de vous mon coup s’est enfui. Non mais vous vous prenez pour qui ? Sales petites pestes !  

- Mais Ryô, on t’a aidé, c’est tout, déclara simplement Mitsuko.  

- Oui, tu allais faire une énorme bêtise avec cette femme,  

- Et on t’en a empêché !  

- Pardon ?  

 

Ryô ne comprenait plus rien. En quoi l’avaient-elles sauvé ? Il leur jeta un regard interrogateur.  

 

- Bin, oui, tu allais tromper Kaori. Ce n’est pas bien du tout,  

- C’est même un pêché !  

- Tu te rends comptes que  

- Tu pourrais être maudit pour  

- Un tel acte ?  

- Mais grâce à nous  

- Tu es sauvé !  

- Ne nous remercie pas  

- C’était tout naturel.  

 

Le nettoyeur eut soudain des envies de meurtres mais de quoi se mêlaient-elles ? Il plissa les yeux, serra très fort les poings pour ne pas les frapper. Il devait se contrôler à tout prix, ne pas laisser sa haine toute nouvelle prendre le dessus. Il inspira un bon coup et ferma les yeux pour se reprendre. Les filles ne le quittaient pas des yeux. Elles voyaient bien qu’il était très énervé mais elle ne devait pas reculer. Leurs sœurs comptaient sur elle. Et puis c’est vrai que c’était très marrant de le faire tourner en bourrique, elles se régalaient. Profitant du fait qu’il avait toujours les yeux clos Hitomi poussa le caddie très fort et se mit à courir dans le magasin. Entendant le bruit des roues Ryô rouvrit les yeux et vit que les jumelles partaient. Il grogna, encore plus énervé et se mit à leur courir après.  

 

- Revenez là ! Tout de suite ! Cria-t-il en brandissant le poing.  

 

Les gens se retournaient sur leur passage, ne voyant pour leur part que deux petites filles qui s’amusaient à jouer à la voiture et leur père sans autorité qui tentait de les arrêter. Ils secouèrent la tête devant ce spectacle affligeant. Les filles tournèrent très vite et se retrouvèrent devant le rayon poissonnerie, Ryô toujours sur leurs talons. Elles aperçurent le sol mouillé et stoppèrent in extremis. Manque de pot pour le nettoyeur, il ne put s’arrêter à temps : il glissa et se retrouva les quatre fers en l’air parmi les poissons frais.  

Les filles éclatèrent de rire et repartirent aussitôt.  

 

Ryô se releva tant bien que mal, un poulpe sur la tête. Il jeta d’un geste rageant la bestiole par terre. Là il en avait vraiment marre. Elles allaient le payer très cher.  

Il les chercha du regard mais elles avaient déjà disparu. Il se mit à leur recherche et les trouva devant des…  

Les yeux lui sortirent des orbites. Quelques personnes s’étaient attroupées autour des filles, des libellules tournoyant au-dessus d’eux.  

 

- Mais elles ne sont pas un peu jeunes pour se servir de ce genre de trucs ?  

- Elles sont peut être précoces !  

- Mais quand même !  

 

Ryô sentit qu’il n’avait pas encore fini de souffrir avec elles.  

 

 

A suivre…  

 

 


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