Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 17 chapitres

Publiée: 14-02-19

Mise à jour: 06-03-19

 

Commentaires: 29 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: NC-17 Ryo et Kaori doivent accomplir une nouvelle mission pour Saeko, aux conséquences imprévues...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le brouillard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Dans le brouillard

 

Chapitre 3 :: chapitre 3

Publiée: 16-02-19 - Mise à jour: 16-02-19

Commentaires: Bonjour nouveau chapitre en ligne Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^ Passez un bon Week-end.

 


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chapitre 3  

 

La galerie d’art Takahama était devenue depuis quelques mois la galerie incontournable de Tokyo. Tout amateur qui voulait briller en société se devait d’y avoir mis les pieds et acheter un bien. Dans ce monde surtout représenté par des personnes déjà âgées, la jeune femme blonde habillée d’une robe moulante et d’une veste en cuir fit tourner les têtes sur son passage quand elle entra d’un pas conquérant. D’un air dédaigneux, elle fit le tour des œuvres exposées. Le propriétaire s’approcha d’elle, prenant un air mielleux.  

 

- Bonjour Mademoiselle. Peut-être puis-je vous aider ?, susurra-t-il.  

 

Elle baissa ses lunettes de soleil, le dévisageant de ses yeux bleu gris. Puis les remontant, elle répondit d’un ton blasé :  

 

- Je ne sais pas. J’ai envie d’ajouter un nouveau tableau à ma collection mais ce que vous avez est terriblement dénué d’intérêt. Ca la meilleure galerie du moment, laissez-moi rire...  

 

Le propriétaire prit sur lui pour ne pas s’offusquer de sa petite phrase assassine. Quelle pimbêche !  

 

- Quels sont les goûts de Mademoiselle ?  

 

- Pas ces vieilles croûtes en tous cas. Je cherche du Richter, je suis tombée amoureuse de la femme et l’enfant sur la plage. Je donnerai n’importe quoi pour l’avoir et agrémenter ma collection. Je suis sure qu’il se marierait à merveille avec mes Picasso et Kandinski…  

 

Le propriétaire prit un intérêt nouveau à l’écoute de sa cliente. Il lui désigna un fauteuil de la main.  

 

- Si vous permettez, Mademoiselle…, laissa-t-il traîner l’interrogeant du regard.  

 

- Sara Parsons.  

 

Elle prit place dans le fauteuil et il s’assit en face d’elle.  

 

- Je suis Monsieur Takeshi, le propriétaire. Vous souhaitez donc de la nouvelle génération pour votre collection.  

 

- Non, pas de la nouvelle génération. Je veux ce tableau et je suis prête à y mettre le prix.  

 

- Votre mari et vous avez très bon goût.  

 

- Je ne suis pas mariée !, s’offusqua-t-elle.  

 

- Je vis seule et n’ai pas de famille. Ma famille, ce sont mes tableaux., dit-elle en se levant et se dirigeant vers la sortie.  

 

- Attendez, Mademoiselle Parsons! Puis-je prendre vos coordonnées ? Je connais le propriétaire du tableau que vous recherchez. Je peux toujours essayer de lui toucher deux mots concernant votre désir d’acquérir ce bien…, lui proposa Takeshi, un petit sourire aux lèvres.  

 

- Non, je reprendrai contact avec vous dans deux jours. Au revoir, Monsieur Takeshi., dit-elle, hautaine.  

 

Elle sortit de la galerie, faisant voler ses longs cheveux blonds. Takeshi la regarda faire, un sourire aux lèvres. Il fit un signe de la main et un homme sortit à la suite de la jeune femme. Puis il se rendit dans son bureau et sortit une photo prise avec le système de surveillance.  

 

- Un beau petit morceau qui viendra agrémenter notre collection et ses tableaux notre marché…  

 

Sara marchait dans la rue, consciente d’être suivie. Ils avaient réussi à appâter Takeshi.  

 

- Tu es suivie, Kao. Remets une mèche derrière ton oreille si tu me reçois., entendit-elle dans l’oreillette qu’elle portait. Elle s’exécuta.  

 

- Fais comme si de rien n’était et va à l’appartement. Arrête-toi dans une boutique ou deux en route. Pour le moment, tu ne crains rien. Ils vont faire une reconnaissance avant d’agir.  

 

Elle s’arrêta devant une vitrine. Elle vit Ryo planqué au coin d’une allée, ce qui la rassura, puis le reflet qu’elle renvoyait. Son image lui était étrangère. Elle, la rouquine aux cheveux courts, yeux noisette, portait une perruque de longs cheveux blonds et des verres de contact teintés bleu gris. Ils l’avaient affublée de cette robe trop moulante à son goût et de ses satanés talons… Elle se retenait de tirer sur la jupe pour la faire descendre un peu plus.  

 

- Tu es hyper sexy, mon ange. Un véritable appel au péché…  

 

Elle frémit à la chaleur de sa voix qui résonna dans son oreille.  

 

- Dire que je dois dormir seule cette nuit..., murmura-t-elle en croisant son regard dans la fenêtre de la vitrine.  

 

Elle reprit son chemin, repensant à ce qui l’avait amenée ici. Cela faisait dix jours que Saeko était venue vivre avec eux. Suite à l’attaque à l’appartement, les prisonniers avaient été transférés mais le convoi avait été attaqué en route et ils avaient tous été tués. En cherchant discrètement, Saeko était remontée jusqu’à la galerie. Ils avaient donc décidé d’appâter le propriétaire et le plan que Ryo avait élaboré était dangereux et avait failli lui coûter quelques coups de massue. Ils étaient réunis à trois dans le salon quand il l’avait exposé :  

 

- Donc on va proposer à Takeshi des œuvres d’art pour son marché et une jolie fille sexy pour son réseau.  

 

- Et où tu vas trouver une milliardaire volontaire pour se faire enlever ?, demanda Saeko, sceptique.  

 

- On va la créer. Mais avant, Kaori, je vais te mettre sous les radars, à l’abri des regards., décréta-t-il en la fixant du regard en souriant.  

 

Il décompta et elle fut plus rapide qu’il ne l’avait prévu. Elle devint rouge de colère et se planta devant lui, le pointant du doigt.  

 

- Je pensais que tu avais confiance en moi. Je ne fuirai pas devant l’ennemi simplement parce qu’ils ont essayé de m’attaquer. Je me suis bien défendue, tu l’as dit toi-même. Maintenant, tu veux que je m’en aille ? Ce n’est pas juste, Ryo. Tu ne peux pas faire ça. Tu ne peux pas me demander de partir et te laisser seul…  

 

- Ce n’est pas ce que je te demande., dit-il, un sourire en coin.  

 

Il aimait son foutu caractère, ses accès de colère, sa fierté parfois mal placée… C’était sa partenaire et actuellement il fondait pour son air gêné, ses joues légèrement rosies pour s’être emportée sans raison. Il ne devait pas se laisser distraire…  

 

- Alors qu’attends-tu de moi ?, demanda-t-elle, reprenant contenance.  

 

- Je vais diffuser l’information que je t’ai mise à l’abri.  

 

- Puisqu’ils nous veulent tous les deux, ils vont lancer des hommes à ma recherche. On divise les forces., statua-t-elle.  

 

Il acquiesça, fier qu’elle ait compris son plan.  

 

- Et tu vas devenir notre appât. Ce sera dangereux, Kaori, et je comprendrai que tu ne veuilles pas le faire.  

 

- Tu ne peux pas lui demander cela, Ryo. Je le ferai., intervint Saeko, inquiète.  

 

- Non, ni toi ni moi ne pouvons le faire. Tu dois être au poste de police la journée et moi… ben moi je ne veux pas m’épiler et je ne pense pas être aussi sexy en robe que Kao., plaisanta-t-il.  

 

- Je vais le faire., affirma Kaori, décidée.  

 

- Tu auras un émetteur sur toi et un micro-récepteur. Je ne laisserai personne t’emmener loin de moi., lui dit-il en la regardant sérieusement.  

 

Elle acquiesça. Elle avait confiance en lui.  

 

- Ton but, c’est d’amener Takeshi à t’enlever. Pour cela, il faut qu’il sache que tu vis seule, sans attache et, la cerise sur le gâteau, tu as des œuvres d’art. Il aura deux raisons de s’intéresser à toi.  

 

- Si je te suis, comme tu m’as planquée quelque part, je vais me déguiser. Je ne sais pas comment tu comptes faire pour me rendre sexy comme tu dis., déclara-t-elle, en baissant les yeux.  

 

Après tout, elle n’était qu’une femme ordinaire, qui tenait plus du garçon manqué que de la jeune femme apprêtée. Comment comptait-il s’y prendre pour la rendre désirable ? Il s’approcha d’elle et lui prit le menton. Il la força à lever les yeux vers lui.  

 

- Je n’aurai pas grand-chose à faire. Tu es une jeune femme magnifique. C’est moi qui te pousse à taire ton côté féminin.  

 

- Ryo, je… c’est., bafouilla-t-elle, ne sachant quoi répondre.  

 

- En revanche, fini la rouquine, il faudra trouver une autre apparence.  

 

- Je pense que j’ai ce qu’il faut., dit-elle en partant dans sa chambre.  

 

- Tu es sûr de ton coup, Ryo ? Je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose…, murmura Saeko, alors qu’ils étaient seuls.  

 

- Tu es bien sentimentale pour une fois…, lui répondit-il, d’un ton teinté d’ironie.  

 

- Je te défends ! C’est la petite sœur de Maki., se défendit-elle.  

 

- Non. C’est la sœur de Maki. Elle a grandi, ce n’est plus une petite fille. Et Saeko, c’est ma partenaire, je prends un risque calculé. Je ne vais pas prendre le risque de la perdre maintenant.  

 

Saeko accepta sa réponse. Il était déterminé et ce n’était pas son style de faire prendre des risques non calculés aux personnes qui l’entouraient, encore moins à Kaori.  

 

Quelques minutes plus tard, la porte de la chambre de Kaori s’ouvrit de nouveau laissant apparaître une jeune femme blonde. Lorsqu’elle arriva près d’eux, ils furent surpris : ils faisaient face à Sara, la jeune femme qui avait failli faire sauter Tokyo quelques années auparavant. Ryo déglutit se souvenant trop bien de ce moment douloureux où il avait été séparé de Kaori, où elle lui avait tiré dessus et blessé, où il lui avait déclaré qu’il l’aimait.  

 

- Tu as gardé cet accoutrement ?, lui demanda-t-il, la gorge serrée.  

 

- Oui, je ne voulais pas oublier…, murmura-t-elle.  

 

Elle ne voulait pas oublier cet épisode et surtout le baiser qu’il lui avait donné… Saeko la dévisagea.  

 

- Si je ne savais pas, je ne te reconnaîtrai pas.  

 

- Je me suis dit que j’allais reprendre le même prénom aussi. Nous gagnerons du temps., proposa Kaori.  

 

- Bonne idée. Saeko, tu peux l’aider pour la garde-robe. Aide-la à dépasser ses préjugés.  

 

Ryo savait que Kaori n’osait jamais les tenues sexy par manque de confiance en elle, à tort d’ailleurs, et pour le côté pratique aussi. Elle était belle et rayonnante. Elle faisait déjà tourner des têtes alors, en poussant un peu, elle ferait des ravages. Saeko les laissa seuls : elle savait qu’elle trouverait ce qu’il faudrait chez Reika et en profita. Ryo prit la main de Kaori et l’attira contre lui.  

 

- Kaori, ces hommes sont dangereux. Tiens-t-en au plan, compris ?  

 

- Compris.  

 

- Pas de décision impulsive, pas de prise de risque. Tu te défends le strict minimum pour une femme normale. Tu n’es plus City Hunter pour les jours à venir, d’accord ?  

 

- Oui, juste une milliardaire un peu hautaine, qui se la joue grande gueule et finalement va pleurer maman, c’est ça ?, dit-elle en levant vers lui un regard pétillant de malice.  

 

- Oui. Et tu devras aller vivre dans un appartement pas loin d’ici à compter d’aujourd’hui. Tu vas voir, c’est une petite perle…  

 

- Ah ? D’accord., murmura-t-elle, soudain triste.  

 

Elle se serra contre lui. Elle n’avait pas envie d’être séparée de lui, elle avait pris l’habitude de vivre avec lui, passer ses nuits avec lui… elle n’imaginait plus pouvoir vivre sans lui. Elle qui rêvait d’être une femme indépendante, quel changement…  

 

Ryo la garda serrée contre lui un long moment. Il n’aimait pas non plus le fait de devoir être séparé d’elle, même s’il savait qu’il ne serait jamais loin… Il n’avait pas le droit à l’erreur sur ce coup-là. S’il la perdait, si elle partait à l’étranger dans un de leurs réseaux, s’ils découvraient qui elle était réellement, que se passerait-il ? Il remuerait ciel et terre pour la retrouver mais parviendrait-il à ses fins ?  

 

- Garde-moi cela, s’il te plaît., lui demanda-t-elle en enlevant son collier et le lui donnant.  

 

- Je ne voudrai pas qu’il soit abîmé.  

 

Il acquiesça et rangea le collier dans sa poche. Saeko revint quelques temps après avec tout le nécessaire et ils assistèrent à la transformation de Kaori en Sara Parsons. Il lui fallut quelque jours pour s’habituer à marcher avec des hauts talons mais, au final, elle se débrouillait. C’est ainsi qu’elle se retrouvait devant cette vitrine en cette belle après-midi.  

 

- Vous a-t-on jamais dit que vous étiez une déesse parmi les déesses ?, lui murmura une voix suave à l’oreille.  

 

Kaori n’en crut pas ses oreilles, qui résonnèrent d’un « manquait plus que lui... » exaspéré dans l’oreillette. Elle se retourna et fit face à un Mick au sourire ravageur. Une bouffée de colère l’envahit.  

 

- Kao, pas la massue par pitié., entendit-elle à nouveau dans l’oreillette et elle réfréna son instinct.  

 

- Ca joue les beaux gosses mais je suis sure que Monsieur a sa femme qui l’attend sagement à la maison. Retourne moucher tes mioches, Casanova à la noix., dit-elle d’un ton sans réplique.  

 

- Mais non, belle déesse, mon coeur est libre comme l’air. Il n’appartient qu’à toi de l’attacher à ta vie.  

 

Il en avait profité pour l’attraper par la taille et la serrer contre lui, laissant sa main glisser doucement vers la courbe de ses fesses. Kaori sentait la massue lui démanger mais elle ne pouvait s’en servir.  

 

- Je te conseille de me lâcher de suite ou ça va faire mal…, prévint Kaori mais le Don juan n’en tint pas compte.  

 

Soudain, elle lui mit un poing dans la figure et s’en alla rageusement.  

 

Mick la regarda hébété s’éloigner. Puis en moins de deux secondes, il reprit son air normal et son activité : après tout une de perdue… Ryo était stupéfait : même Mick qui connaissait pourtant bien Kaori ne l’avait pas reconnue. Tant mieux, cela leur donnait de meilleures chances…  

 

Arrivée à l’appartement qui lui servait d’alibi, Kaori pénétra dans l’immeuble et se posta au balcon, bien en évidence, permettant ainsi à ceux qui la suivaient de la localiser. Ryo se posta à l’ombre d’une allée. Un de ses indics qui farfouillait dans le coin vint le voir et l’informa que des hommes avaient été envoyés à la recherche de Kaori dans tout le pays. Ryo le remercia et sourit intérieurement : son plan avait fonctionné. Le reste de la journée passa sans encombres. Les choses se déroulaient comme prévu.  

 

Les malfaiteurs étaient montés sur le toit de l’immeuble en face et avaient observé l’appartement de Sara Parsons. Ils avaient pu rapporter à leur patron la présence d’une dizaine de tableaux. Le soir venu, le mouvement s’amplifia. Une camionnette se stationna dans une allée adjacente de l’immeuble.  

 

- Kao, c’est parti. Enlève ton micro et ton oreillette. Je te suis comme ton ombre, ne t’inquiète pas. Kao, je… on se revoit bientôt, d’accord ?, lui signala Ryo, frustré de ne pas avoir su lui dire ces trois petits mots même à un moment aussi crucial.  

 

- Ils sont là. A bientôt, Ryo., l’entendit-il dire avant de n’entendre plus que des grésillements.  

 

Dans l’appartement, Kaori entendit les hommes pénétrer dans le salon. Ils étaient quatre. Faisant semblant de dormir, elle resta allongée sur le lit, le coeur battant à cent à l’heure. Soudain, une main s’abattit sur sa bouche et l’odeur du chloroforme envahit son nez. Elle se débattit mais, quelques secondes plus tard, sombra dans l’inconscience.  

 

Ryo vit les ravisseurs charger la camionnette avec les tableaux et un homme sortir de l’immeuble en portant Kaori. Il appela Saeko pour la prévenir que le plan avait fonctionné et qu’il était temps d’aller pêcher le poisson. Gagnant la Mini qu’il avait laissée à un bloc de là, il suivit à distance les voitures, se dirigeant tout droit vers le port et ses entrepôts. 

 


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