Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 17 chapitres

Publiée: 14-02-19

Mise à jour: 06-03-19

 

Commentaires: 29 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: NC-17 Ryo et Kaori doivent accomplir une nouvelle mission pour Saeko, aux conséquences imprévues...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le brouillard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans le brouillard

 

Chapitre 16 :: Chapitre 16

Publiée: 05-03-19 - Mise à jour: 05-03-19

Commentaires: Bonjour, un chapitre pour débuter la journée. Lisez, appréciez (ou pas), commentez (ou pas) ;) Merci pour les commentaires laissés qui m'ont fait très plaisir (même les menaces)

 


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Chapitre 16  

 

Le mois de juin était enfin arrivé. Exceptionnellement beau et chaud, ils faisaient la joie de tous, petits et grands, heureux de pouvoir profiter de balades au parc, soirées animées au parc d’attractions, journées à la plage…. Kaori qui arrivait au terme de sa grossesse profitait des matinées et soirées, plus fraîches. Le bébé lui pesait, évidemment, mais elle se sentait encore relativement en forme et tentait de vaquer à ses occupations quotidiennes tant bien que mal. Ryo avait pris le relais pour certaines choses comme les courses qu’il était parti faire, la laissant seule pour une heure. Cette heure lui faisait du bien parce qu’il la couvait comme une mère poule et que ça l’agaçait. Elle était enceinte, pas mourante non plus. Elle commença à chantonner :  

 

- Libérée, délivrée… Ca va pas, ma fille ?, se morigéna Kaori, se disant qu’elle avait dû passer trop de temps au parc dernièrement.  

 

Elle regarda l’heure et se prépara à partir. Ryo ne devrait plus tarder. Ils avaient rendez-vous au Cat’s avec leurs amis. Elle prit son sac à main dans la penderie et, refermant la porte, observa son profil. Elle avait encore du mal à croire que son ventre avait autant pu s’arrondir et qu’un petit être allait en sortir d’ici peu. La porte s’ouvrit sur un Ryo portant deux sacs de courses, essoufflé. Il les déposa dans la cuisine et commença à ranger.  

 

- Laisse, je vais finir. Va te préparer.  

- Tu dois te ménager.  

- Fiche-moi la paix et va te préparer. Je ne vais pas accoucher parce que je range quelques provisions., dit-elle en lui lançant un regard assassin, qui le fit détaler.  

 

Ils descendirent quelques minutes plus tard prendre la voiture pour partir au Cat’s.  

 

- Tu fais la tête ?, demanda Kaori, regardant le profil sérieux de Ryo.  

- Ce n’est quand même pas parce que j’ai mis des serviettes hygiéniques dans la liste de courses ?, fit-elle, moqueuse.  

- Accroche-toi., rétorqua-t-il, le regard acéré, les mains en position de course sur le volant.  

- Ryo…  

- Ecoute, on est suivis. Les types n’ont pas l’air sympa et je n’ai pas envie que tu sois prise dans une fusillade., dit-il en posant une main sur son ventre et la retirant deux secondes après.  

 

Kaori prit sur elle, tentant de garder son calme. Elle prit son sac à main et vérifia son arme. Elle était parée.  

 

- Je fais mon possible pour mettre de la distance. Tiens-toi prête à descendre de voiture. Je vais te déposer à l’entrée d’une ruelle. Tu la prendras et tourneras à droite, puis à gauche et à nouveau à droite, ensuite tout droit et tu arriveras au Cat’s. Compris ?  

- Droite gauche droite. Oui, c’est bon.  

- Tu y restes jusqu’à ce que je vienne te rechercher.  

- Ok. Ryo, fais attention.  

- T’inquiète. On y est. Vas-y., l’encouragea-t-il.  

 

Dès qu’elle reclaqua la porte, il démarra et elle s’enfonça dans la ruelle. Elle avançait aussi vite qu’elle pouvait, mais la chaleur et le manque de souffle ne l’aidaient pas. Elle tourna à droite, soulagée de ne plus être dans la ligne de mire depuis la rue. Elle reconnaissait la ruelle. Elle n’était qu’à cinq minutes du café. Elle tourna à gauche et avança. Soudain des hommes arrivèrent de l’intersection suivante et elle fit demi-tour mais un autre groupe lui barrait le chemin en sens inverse. Ils étaient six pour elle seule. Même avec son arme, elle ne pouvait rien. Elle fit la seule chose qu’elle pouvait. Elle attrapa une broche qu’elle avait laissée dans son sac et qui portait un mouchard et la glissa dans sa poche. Elle se figea lorsqu’elle sentit le canon d’une arme poser contre son dos, laissant tomber son sac par terre, et se laissa entraîner vers la rue où une voiture les attendait.  

 

Ryo finit par semer ses poursuivants une dizaine de minutes après avoir laissé Kaori dans la ruelle. Il se rendit au Cat’s, soucieux de savoir qu’elle allait bien, qu’elle n’avait pas été trop secouée. Elle était à une semaine de son terme : un tel évènement pouvait déclencher l’accouchement. Lorsqu’il arriva, leurs amis le regardèrent, tout sourire. Miki s’approcha de lui et, regardant derrière son épaule, le taquina :  

 

- Tu as fait quoi de ta femme, Ryo ?  

- Elle n’est pas là ?, demanda-t-il se sentant blêmir.  

 

Miki le regarda attendant de le voir sourire et lui dire qu’il l’avait bien eue, mais rien ne vint. Au contraire, Ryo partit en courant, rapidement suivi par Mick et Umibozu, et reprit le chemin en sens inverse qu’aurait dû prendre Kaori. Il ne la trouva pas, juste son sac à main. Son revolver était dedans. Elle avait dû être surprise ou alors assaillie par un trop grand nombre.  

 

- Elle a été enlevée., dit-il, sombrement, se retournant vers ses deux amis.  

 

Il les vit se figer. Ils retournèrent au café, inquiets. Ryo vida le contenu du sac à main de sa femme. Elle l’avait fait devant lui une semaine plus tôt, soudain prise d’une pulsion de rangement. Malgré son anxiété, il se mit à sourire.  

 

- Ryo, ça va ?, demanda Mick, interloqué de le voir jovial.  

- Oui. J’ai épousé un phénomène. Elle n’a pas paniqué et elle a réfléchi calmement même à ce moment critique., dit-il, épaté par sa partenaire.  

- Pourquoi ?, s’enquit Miki, quelque peu rassurée par la sérénité de son ami.  

- Elle a pris la seule chose qui lui était vraiment nécessaire : la broche avec l’émetteur dessus. Elle ne la portait pas sur elle. Donc elle l’a volontairement prise.  

- Donc tu peux la localiser !, s’écria Mick, soulagé.  

- Oui.  

- Alors on y va !, fit la voix bourrue d’Umibozu.  

 

Ils se précipitèrent vers la voiture de Ryo. Mick s’assit côté passager et sortit le récepteur de la boite à gants. Ryo lui indiqua quel était l’émetteur que Kaori portait et une seule lumière apparut.  

 

- Tu as changé de voiture et de matériel. Un véritable père de famille, dis donc.  

- La ferme, Mick. Tu nous vois avec un bébé dans la mini ou la panda ?, rétorqua Ryo, content que son ami détourna son attention de la situation, ce qui lui permettait de garder la tête froide.  

- Ca fait combien de temps que tu l’as ?  

- Huit mois, quelques jours avant le mariage.  

- Ca roule bien ?, continua l’américain, conscient de l’effet de sa conversation sur son ami.  

- Oui. On y est.  

- C’est quoi le plan ?  

- On fonce, on immobilise tout ce qui bouge et on embarque ma femme.  

- Ok.  

 

Ils sortirent de voiture et mirent leur plan à exécution. Bien entendu, comme tous bons professionnels, ils prirent tout de même quelques minutes pour examiner les lieux, évaluer la situation et réétudier leur plan avant de... foncer.  

 

A l’intérieur, Kaori avait été enfermée dans une pièce isolée. Elle triturait la broche espérant que l’émetteur fonctionnait encore correctement. Elle tenta d’examiner les lieux mais la porte était pleine : elle n’avait donc aucune idée de la configuration des locaux. La porte s’ouvrit soudain et apparurent deux hommes armés et une femme d’une quarantaine d’années. Kaori repéra de suite l’écusson du Phénix sur leurs vêtements et tressaillit. Pas besoin de leur demander ce qu’ils lui voulaient.  

 

- N’approchez pas !, dit-elle en se reculant jusqu’à être contre le mur opposé à la porte.  

- Nous voulons votre enfant et nous l’aurons. Vous ne nous êtes d’aucune utilité. Soit vous nous accompagnez gentiment et on vous accouchera correctement sans risquer de faire du mal au bébé et votre mort sera sans souffrance, soit on vous ouvre le ventre au couteau et on le fait sortir sauvagement, vous laissant vous vider de votre sang., annonça la femme sans aucune trace de pitié dans la voix.  

 

Kaori se sentit blêmir. Elle n’avait pas vraiment le choix. Il fallait qu’elle gagna du temps. Elle capitula. C’était son premier enfant. Logiquement ça prendrait du temps. Suffisamment pour que Ryo vienne les délivrer ? Elle l’espérait. Elle s’approcha et les suivit, un garde posté derrière elle. Lorsqu’ils pénétrèrent dans une pièce éclairée avec une table d’accouchement, elle s’arrêta à la porte. Elle se sentait effrayée, choquée, mais, en même temps, la colère monta en elle, ainsi qu’un esprit de rébellion contre ces trafiquants qui leur avaient pourri la vie. Sans vraiment réfléchir, Kaori décocha un coup de coude puissant au garde derrière elle puis l’agrippant, elle le poussa dans la pièce, empêchant l’autre garde de venir vers elle. Elle déguerpit empruntant le couloir jusqu’à trouver une sortie.  

 

Elle déboucha en plein soleil, aveuglée, sur le port. Elle sentit soudain des bras l’entourer et commença à se débattre, terrifiée.  

 

- Kao, c’est moi., souffla Ryo, sidéré.  

 

Ils venaient tout juste d’entamer leur expédition de sauvetage quand la jeune femme avait déboulé hors du bâtiment, les stoppant dans leur élan. Ce n’était pas du tout l’un des scenarii qu’ils avaient envisagés, surtout, lorsque, après la jeune femme, arrivèrent une vingtaine d’homme et une femme furieuse.  

 

- Elle veut notre bébé., expliqua Kaori.  

- Vous pensez faire quoi à trois contre vingt ?, lança la femme.  

- Je pense qu’on est trop nombreux pour un poker, mais on peut tenter un Uno, non ?, lança Ryo, goguenard.  

- Tu penses vraiment que c’est le moment de faire de l’humour ?, le tança Kaori, pas vraiment joyeuse à l’idée d’être prise dans une fusillade.  

- C’est toi, City Hunter ?, fit la femme, un demi-sourire aux lèvres.  

- Oui, présent M’dame. A qui ai-je l’honneur ?, répondit Ryo.  

- Ana Maria Gonzalez. Je suis le chef de Phénix.  

 

Ryo redressa la tête, le regard soudain sérieux, son attitude moins laxiste. Alors ils avaient le chef devant eux. L’affaire était sérieuse...  

 

- Mick, tu protèges Kao.  

- Ca marche. Rapproche-toi, ma belle., fit l’américain en tirant la jeune femme vers lui.  

 

Il était entre Ryo et Umi. Ils feraient rempart, leur laissant un peu de temps pour s’enfuir si nécessaire. Les trois hommes tenaient en joue les autres. Mick recula doucement se postant devant la jeune femme. Il lui avait pris la main pour savoir où elle était.  

 

- Tu ne nous fais pas le coup de l’accouchement maintenant. D’accord Kaori ?  

- Ce n’est pas prévu mais il paraît que ce n’est pas moi qui décide…, lâcha-t-elle, légèrement tendue.  

 

Ca tomberait en effet très mal. Ryo jeta un coup d’oeil rapide pour voir leur progression et resserra le rang avec Umibozu pour les protéger. Soudain, ce fut le déluge. L’un des hommes se mit à tirer et tout le monde le suivit. Mick eut à peine le temps de mettre Kaori à l’abri de la voiture. Ryo et Umi se mirent à l’abri et ripostèrent. Les hommes tombèrent un à un, blessés, et bientôt il ne resta qu’Ana Maria. Celle-ci fulminait.  

 

- C’est pas possible. Il faut vraiment tout faire ici., hurla-t-elle, sortant une grenade de sa poche.  

- Je te déteste City Hunter. Tu as défait tout ce que j’avais mis tant de temps à monter et pas seulement ici.  

- Tu dois manquer d’amour. Viens voir l’Etalon si tu as besoin de te défouler…, plaisanta-t-il.  

- Ryo Saeba, tu la veux ma massue ?!, cria Kaori, excédée.  

 

Il croyait vraiment que c’était le moment de plaisanter. Ils avaient mieux à faire que de taper la discute avec une folle furieuse, non ? Ryo risqua un œil envers sa dulcinée qui fulminait et il déglutit de peur. Il avait oublié que sa douce moitié était légèrement jalouse et les hormones n’aidaient pas à contrôler ses humeurs…  

 

- Ca va aller, mon ange. Reste calme, s’il te plaît., l’incita-t-il d’un ton doucereux.  

- En plus, il me prend pour une bécasse ! Je vais le tuer !, dit-elle en attrapant le pistolet de Mick et visant Ryo.  

- Non, pitié, Sugar, mon amour, mon ange. Pense au bébé. Il a besoin d’un père., la supplia-t-il, à genoux.  

 

Elle baissa le pistolet.  

 

- Bon d’accord. Tu peux encore m’être utile. Mais maintenant on boucle tout ça et on rentre au Cat’s. Alors dépêche-toi.  

- Oui, ma chérie., répondit sagement Ryo sous le regard narquois de ses deux acolytes.  

- Il est beau le nettoyeur numéro un du Japon., blagua Mick, se tordant de rire.  

 

Soudain, il se figea, sentant le canon d’un pistolet sur sa tête.  

 

- Tu disais, Mick Angel ? Je te signale que je t’ai désarmé sans que tu réagisses, alors je serais toi, je la bouclerai sauf si tu veux que tout Tokyo sache que le nettoyeur numéro un des Etats-Unis s’est fait prendre son arme par une femme enceinte., le tança-t-elle sévèrement.  

- Ok, ça marche.  

- Bande de fous ! Vous êtes des guignols !, cria Ana Maria, dégoupillant la grenade et la lançant en direction de Mick et Kaori sous le regard effaré de Ryo.  

 

Par pur réflexe, Kaori leva le pistolet et visa la grenade qui repartit en direction de la chef d’organisation et explosa, la tuant sur le coup. La rouquine baissa l’arme dans sa main et la regarda incrédule.  

 

- C’est moi qui ai fait ça ?  

- A croire que tu vises bien quand on ne trafique pas ton arme…, pipa Mick en regardant Ryo.  

- C’est quoi cette… ouch, finit Kaori, pliée en deux.  

- Kao ?  

 

Ryo arriva en deux enjambées près de sa femme, posant une main sur son dos.  

 

- Une contraction., lui apprit-elle en reprenant son souffle.  

- Je t’emmène à la clinique.  

 

Falcon et Mick restèrent là en attendant l’arrivée de Saeko, surveillant les blessés. Ryo arriva à la clinique en un temps record. Les contractions se succédaient régulièrement. Il allait être père. Le moment était enfin arrivé. Ils allaient pouvoir tenir leur enfant dans les bras, voir son visage. Il se sentait heureux mais en même temps anxieux et effrayé. Il avait peur d’échouer dans cette mission, de ne pas être à la hauteur pour cet enfant et sa mère. Il observa la jeune femme dans le rétroviseur et croisa son regard. Elle lui fit un petit sourire.  

 

- Tu as la trouille, n’est-ce pas ?, dit-elle d’un ton sans moquerie.  

- Oui., souffla-t-il.  

- Tout ira bien, tu verras. Sois toi, ce sera suffisant. On a juste besoin d’être aimés et tu sais le faire.  

 

Il se sentit honoré d’être le compagnon de cette femme. Elle avait su inspirer tant de choses en lui : la bonté, la générosité, la tendresse, l’amour… Elle l’avait sauvé de lui-même et il lui en serait reconnaissant pour le restant de sa vie. Aujourd’hui elle lui faisait un autre merveilleux cadeau.  

 

- Je t’aime, Kaori.  

- Moi aussi… peut-être un peu moins en ce moment., grimaça-t-elle en sentant une contraction arriver.  

 

Il l’aida à sortir de la voiture et à avancer vers la clinique. Le Professeur arriva, le sourire aux lèvres.  

 

- Alors, le grand moment est arrivé ?  

- On dirait., souffla Kaori au prise avec une nouvelle contraction.  

- Suivez-moi.  

 

Ryo prit sa femme dans ses bras. Il n’aimait pas la voir souffrir même pour une bonne cause. Il la déposa sur le lit que lui indiqua le médecin. Il l’aida ensuite à se changer pour une blouse. Le médecin revint peu après pour examiner sa patiente. Il posa les sondes pour le monitoring.  

 

- Le col est à peine ouvert. On va laisser tourner un peu le monitoring pour voir où en sont les contractions., dit-il en les laissant un peu seuls.  

 

Des heures passèrent. Leurs amis étaient réunis dans la salle d’attente. Ils avaient hâte de rencontrer le nouveau membre de leur famille, celui à vrai dire qu’ils s’étaient le moins attendus à connaître. Ils faisaient tour à tour les cent pas, tendaient l’oreille pour percevoir le moindre bruit qui leur donnerait une indication sur ce qui se passait à l’intérieur de la chambre, guettaient les allées et venues du médecin…  

 

- C’est bien un Saeba qui va arriver… Il sait se faire désirer., souffla Miki, à bout de patience.  

 

Tous se regardèrent et se mirent à rire de bon coeur. Soudain, la porte s’ouvrit, laissant passer le professeur et peu après Ryo qui referma la porte et s’appuya dessus, épuisé et sombre. Tous se regardèrent, gagnés par la peur. Ils n’avaient rien entendu : pas de cri, pas de pleurs… Ils ne pouvaient y croire. Ca ne pouvait pas arriver. Mick approcha de son ami et posa une main sur son épaule.  

 

- Ryo ?, murmura Mick, d’une voix tendue.  

 

Le nettoyeur numéro un posa sur lui un regard sombre et secoua négativement la tête. 

 


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