Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 17 chapitres

Publiée: 14-02-19

Mise à jour: 06-03-19

 

Commentaires: 29 reviews

» Ecrire une review

 

RomanceDrame

 

Résumé: NC-17 Ryo et Kaori doivent accomplir une nouvelle mission pour Saeko, aux conséquences imprévues...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le brouillard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment puis-je devenir un Beta Reader?

 

Il suffit de se connecter et de modifier son profil de Beta Reader, en acceptant de devenir un Beta Reader. Vous devez donner quelques renseignements comme vos forces (ex:. orthographe, grammaire, ...) et vos faiblesses (ex: expressions, continuité, ...). Dans le message aux auteurs, essayez d'indiquer les langues que vous acceptez et dans le genre de fics accept ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Dans le brouillard

 

Chapitre 17 :: Chapitre 17

Publiée: 06-03-19 - Mise à jour: 06-03-19

Commentaires: Bonjour, voilà le dernier chapitre de l'histoire. Merci à tous ceux qui ont commenté. Vos remarques, votre ressenti et vos encouragements sont toujours un plaisir. Daphné, l'histoire en elle-même n'a pas de suite: je la laisse à votre imagination. Je me rapproche de vos cardiologues pour leur assurer que vos cœurs fonctionnent correctement lol. Je vous rassure (ou pas) des histoires dans ce genre vont encore arriver. A demain pour la suivante. Bonne lecture et bonne journée. Merci d'avoir été jusqu'au bout de cette histoire^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

Chapitre 17  

 

- Deux ans, tu t’imagines ? Ca fait déjà deux ans…, dit Kaori, les larmes aux yeux.  

 

Ryo la prit par la taille et la serra contre lui. Il sentait l’émotion le gagner également comme à chaque fois qu’il posait les yeux sur elle.  

 

- Elle est là, Kao. Elle a pris son temps mais elle est là, c’est ce qui compte, non ?, dit-il en regardant leur petite fille.  

- Oui et j’en connais un qui devrait être mort à l’heure qu’il est pour nous avoir fait une frayeur pareille., grogna Mick, tremblant encore d’angoisse au souvenir de ce jour lointain.  

 

Ryo sourit et se souvint. Il était sorti de la chambre encore sous le choc de l’annonce du Professeur : ce n’était pas LE jour. Le bébé n’était pas décidé et Kaori avait souffert pour rien. Il avait vu son regard angoissé quand le médecin leur avait dit que les contractions allaient s’arrêter et qu’ils allaient pouvoir rentrer chez eux. Ils étaient prêts à accueillir leur enfant mais lui ne voulait pas sortir. Elle s’était endormie en pleurant, épuisée. Lui était sorti, incapable d’articuler le moindre mot, à cause de la boule coincée dans sa gorge : il avait tant espéré...  

 

Alors lorsque Mick s’était approché, il n’avait pu que secouer la tête. Ce ne fut que lorsque Miki et Kazue s’étaient mises à pleurer qu’il avait compris la méprise et s’était repris. Le soulagement les gagna tous.  

 

- C’est ce que Miki a dit. C’est un bébé Saeba, il se fait attendre., rétorqua Mick, heureux que ce ne fut que ça.  

 

Cela n’empêchait pas qu’à ce jour encore, ces quelques minutes où il avait pensé que quelque chose était arrivé au bébé ou à Kaori restaient gravées dans sa mémoire comme l’un des pires moments de sa vie.  

 

Et aujourd’hui Kimi était là, jouant tranquillement, pendant que ses deux cousins dormaient à poings fermés. Ils étaient tous réunis deux ans et deux semaines après ce jour-là pour fêter l’anniversaire de Kimi. Parce qu’elle avait pris son temps, dépassant le terme d’une semaine, au grand désespoir de sa mère qui avait bien eu le temps de subir les contractions préparatoires et avait eu le droit à un accouchement épique en prime.  

 

Pendant les deux semaines qui suivirent, Kaori avait peu dormi. Des contractions la prenaient par intermittence, la réveillant à tout moment du jour et de la nuit. Elle qui avait été très sereine pendant toute sa grossesse -à part les deux premiers mois- avait été d’une humeur massacrante pendant ces quatorze très longs jours. Et lorsqu’elle n’était pas furieuse, elle pleurait parce qu’elle ne se reconnaissait plus, parce qu’elle était fatiguée, parce qu’elle se demandait si c’était un signe que son enfant ne l’aimait ou qu’elle serait une mauvaise mère, parce qu’elle en avait assez… Ryo l’avait souvent retrouvée dans la chambre du bébé, songeuse, soucieuse, parfois en larmes…  

 

Kaori appréciait encore aujourd’hui la patience dont avait fait preuve son mari, sa prévenance aussi. Décidément cet homme ne cessait de la surprendre. Il l’avait soutenue, consolée, poussée à bout pour qu’elle laissa sortir les émotions qui l’oppressaient, avait fait front lors de ses colères… Il ne s’était pas enfui, pas une fois, même pas le jour où Kimi était née et qu’ils s’étaient retrouvés presque seuls.  

 

La jeune femme regarda par la fenêtre. Le temps de ce jour contrastait avec celui de la naissance de sa fille. Le mois de juin avait été exceptionnel jusqu’au bout, jusqu’à l’arrivée du premier typhon, exceptionnellement virulent également. Pour une énième fois, Kaori était debout en pleine nuit, les contractions ne lui laissant pas de répit. Elle avait mal au dos et ne tenait plus allongée, donc elle s’était levée et avait entrepris de ranger les livres de la bibliothèque pour s’occuper, pour ne pas penser à la pluie qui battait les fenêtres, le vent qui soufflait par bourrasques puissantes, tous ces éléments naturels qui la perturbaient. Soudain, elle se sentit horrifiée et baissa les yeux sur le sol : le déluge était entré chez eux, elle avait perdu les eaux.  

 

- Ryo !, s’écria-t-elle, terrifiée.  

 

Il était arrivé en moins d’une minute, avait évalué la situation et était resté d’un calme olympien. Il l’avait rassurée et était descendu à l’armurerie, revenant avec un talkie-walkie, sous le regard étonné de sa femme.  

 

- Les lignes téléphoniques sont coupées, on ne peut pas prendre la route donc tu vas devoir accoucher ici. Reste calme, Kao., lui dit-il voyant son air horrifié.  

- Kazue est en face. Je ne peux pas lui demander de venir mais je peux lui demander des conseils.  

- D’où le talkie.  

- Tu as tout compris.  

 

Il avait réussi à joindre Mick au bout d’une demie-heure et Kazue les avait guidés pas à pas jusqu’au moment où la tempête s’était calmée et ils avaient pu arriver. Leur surprise fut totale : le bébé était juste né et reposait dans les bras de sa mère sous le regard émerveillé de son père. Kazue ligatura et coupa le cordon. Elle examina Kaori puis le nouveau-né. Elle montra au papa comment nettoyer puis habiller le bébé. Elle fut surprise : Ryo ne trembla pas et portait un regard tendre et aimant sur sa fille.  

 

- Elle me fera souffrir plus tard…, murmura-t-il quand la petite ouvrit ses yeux couleur noisette.  

- Je pense aussi., souffla Kazue, émue.  

- Eh vous deux, Kaori réclame sa fille., les informa Mick à voix basse.  

 

Il admira la petite en passant. Un élan de tendresse l’envahit et il regarda sa fiancée, voyant les larmes au bord de ses jolis yeux.  

 

- Vous avez fait du bon travail., lança-t-il à son ami, qui lui sourit fièrement.  

- Nous pourrions peut-être essayer de faire aussi bien, ma chérie., proposa-t-il à Kazue, émue, qui acquiesça.  

 

Ryo les laissa à deux et rejoignit sa femme qui tendit les bras vers son enfant. Il la lui donna, puis s’assit à ses côtés, les serrant toutes deux dans ses bras.  

 

- Merci, mon ange. Je crains de passer beaucoup de nuits blanches quand elle sera grande., soupira-t-il.  

- Je pense aussi. Garde espoir, Ryo. Tu seras toujours le premier homme de sa vie…  

- Espoir. C’est un mot que tu as fait entrer dans mon vocabulaire quand tu es entrée dans ma vie,, mon ange. Que penses-tu de Kimi, Sugar ? C’est un prénom qui lui irait bien, qui nous résumerait bien aussi., proposa-t-il, les yeux brillants de chaleur.  

- Je trouve cela très joli aussi. Kimi Saeba., dit-elle en caressant la joue de sa fille.  

 

Kimi Saeba leva les yeux vers ses parents et leur fit un sourire qui les fit craquer. Deux ans après, ils étaient toujours sous son charme. Kimi avait une grande famille autour d’elle qui l’aimait et veillait à sa sécurité. Elle se leva et alla chercher les bras de son père qui ne se fit pas prier pour la prendre.  

 

- Je pense que ça va être le meilleur moment, ma chérie. Maman va ramener ton gâteau d’anniversaire., lui dit Ryo, un regard gourmand.  

- Oui, gâteau !, s’écria la petite en tapant dans ses mains.  

 

Ryo installa la petite en bout de table et repartit vers la cuisine. Kaori sortait lorsqu’il arriva près d’elle. Elle s’arrêta à ses côtés et regarda la table où étaient assis tous leurs amis.  

 

- A quoi tu penses, Kao ?, demanda-t-il, voyant son regard incertain.  

- J’espère que Miki ou Kazue feront un autre enfant d’ici l’an prochain.  

- Pourquoi ?, s’interrogea Ryo, ne comprenant pas où elle voulait en venir.  

- Sinon on sera treize à table et ça porte malheur…, répondit-elle avec un sourire énigmatique.  

 

Ryo resta planté là alors que Kaori portait le gâteau à table. Le nettoyeur compta les personnes à table. Mick et Kazue, Miki et Umibozu, les deux bébés, ça faisait six. Il y avait Saeko, le Professeur et Eriko, ça faisait neuf, sans oublier eux trois, ça faisait douze… Si l’une des deux avait un enfant, ça ferait treize, pas quatorze, alors... Il croisa le regard de sa femme qui lui adressait un sourire et ses yeux qui brillaient d’une lueur étrange. Il vit une larme échapper alors qu’elle caressait les cheveux noirs de Kimi et il comprit.  

 

- Tu… tu…, bégaya-t-il, sentant une grande vague de bonheur le submerger.  

 

Elle hocha la tête, son sourire s’accentuant. Il la rejoignit et la prit dans ses bras, la serrant contre lui à l’étouffer. Puis il s’écarta et l’embrassa passionnément jusqu’à ce qu’un toussotement gêné les ramena à la réalité.  

 

- Si vous continuez, vous allez agrandir la famille., pipa Saeko.  

- Trop tard, c’est déjà fait., répondit Ryo, avec un grand sourire, le regard plongé dans celui de sa femme.  

 

Ils restèrent tous ébahis. Kaori alluma les bougies du gâteau de Kimi, joyeuse à l’idée de réitérer l’expérience encore pendant des années pour elle et leur deuxième enfant. Elle croisa le regard chaud et aimant de son homme et se sentit transportée dans une bulle de sérénité et d’amour. Ils allaient bien, ils étaient vivants, ils étaient ensemble. Le futur se présentait sous les meilleurs auspices pour eux quatre... 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de