Chapitre 2 :: Entrée

Publiée: 20-12-05 - Mise à jour: 23-01-06

Commentaires: Merci pour vos encouragements... Pour ceux qui l'espéraient (^^) dommage: je n'ai pas abandonné mes autres fics (d'ailleurs demain..)... Quand à celle-ci, elle continue dans le même esprit... évidemment je n'ai pas fait tous les rayons.... mais je crois que vous voyez bien ceux que j'ai pu utiliser.... La traque des fautes continue... J'ai essayé de baptiser les massues... Vos commentaires sont toujours les bienvenus.

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Aussitôt à l’intérieur, Ryô sauta prestement en dehors du caddie et, impeccable de dignité, se tint à côté de Kaori.  

« - Bon, va faire ce que tu as à faire, je t’attendrai à la sortie. »  

Avant qu’elle n’ait pu le rattraper, il avait clopiné vers l’accueil du magasin.  

Charmeur, il s’adressa à l’adorable hôtesse.  

« - Bonjour mademoiselle, j’ai un colis à déposer pendant que ma partenaire va faire quelques courses ! »  

Un peu débordée par une soudaine recrudescence de sonneries des téléphones, elle tendit la main sans regarder son interlocuteur et répondit mécaniquement :  

« - Bien sûr Monsieur ! Donnez le moi et je l’installerais. Avez-vous une préférence pour un emplacement particulier ? »  

« - Ouuuuuuuuuuuuuuuui !!! Juste là !!! »  

Et il sauta dans l’encolure de la chemise de la pauvre femme.  

« - Arghhhh ! Mais qu’est ce que vous essayez de faire ???!! Au secours ! Sécurité !!!! »  

« - Ne vous inquiétez pas ! Je serais aussi discret que votre soutien gorge !!!!!! Oh mais vous n’en avez pas !!! »  

L’employée, les deux mains devant sa poitrine, essayait vainement de repousser Ryô, mais elle avait l’impression qu’elle ne se débarrasserait pas facilement de ce pervers. Certes, elle avait déjà eu affaire à de drôles d'énergumènes dans son métier. Pourtant, même si celui là était loin d'être en colère ou de faire mine de l'agresser, il comptait sans problème dans les dix cas les plus étranges…et les plus collants...  

« - Maruko, ce type te pose des problèmes ? »  

Le "type" en question sentit une main se poser sur son épaule. Agacé d’être interrompu alors que sa conquête commençait à succomber sous ses attaques répétées, laissant apparaître une ouverture vers le sein tant convoité, il se retourna prestement.  

« - Dites moi, qui êtes-vous pour venir vous interposer entre moi et ma dulcinée ? »  

et dû lever les yeux pour rencontrer le visage de son vis-à-vis. Ce dernier, responsable de la sécurité du magasin, était un géant qui aurait presque pu voir le dessus du crâne d’Umi. Cependant, en cet instant, il semblait daigner baisser le regard pour contempler bizarrement Ryô.  

Ce dernier, nullement impressionné par la carrure de son adversaire, se mit en position de combat.  

« - Rien, je dis bien rien, ne m’empêchera de réaliser ici mon amour ! »  

Le colosse semblait perplexe devant cet insecte qui gesticulait devant lui. Il réfléchissait au meilleur moyen de s’en débarrasser. Il se décida pour l’attraper par le col de sa veste, dans l’optique de l’accompagner sans douleur jusqu’à la sortie, quand la coéquipière de City hunter intervint et attrapa Ryô par un bras.  

« - Veuillez nous excuser monsieur. Je vous promets que cet imbécile ne vous importunera plus Mademoiselle ! » Elle fit une révérence pour s’excuser, obligeant ainsi Ryô à se courber également. Celui grogna et tenta de se libérer de sa partenaire :  

« - Mais laisse moi Kaori ! Mon honneur est en jeu ! Il m’a cassé mon coup ! »  

Le tenant fermement, elle commençait à l’entraîner loin de la zone sensible :  

« - Il ne t’a rien cassé du tout. Tu harcelais simplement cette pauvre femme… »  

« - Elle commençait à être séduite par mon charme. »  

« - Elle commençait surtout par céder, de guerre lasse, devant tes assauts ! »  

Avant qu’il ne réplique, le colosse les avait rejoint :  

« Mademoiselle, je ne sais pas si je peux le laisser entrer dans le magasin. Il risque d’être une gène pour les clients. »  

Sautant sur l’occasion d’éviter la corvée de courses, Ryô prit son air le plus stupide et essaya encore d’échapper à Kaori.  

Celle-ci comprit bien son manège et réaffirma son étreinte sur lui.  

« - Ne vous inquiétez pas. Je sais le tenir. Je vous assure qu’il sera doux comme un agneau. »  

Perplexe, le chef de la sécurité ne semblait pas convaincu. Ryô continuait à reluquer dangereusement la pauvre Maruko et en profitait également pour jauger toutes les femmes qui passaient dans son champ de vision.  

Quand il commença à avancer une main pour « palper » un derrière qui s’approchait dangereusement de lui, Kaori en eu assez. Elle le libéra pour être plus libre de ses propres mouvements et l’aplatit sous une massue de 100 tonnes dénommée "Les femmes ne sont pas une marchandise!".  

L’homme de la sécurité prit peur devant une telle manifestation de violence et sauta derrière son pupitre.  

Gênée, Kaori fit immédiatement disparaître sa massue derrière son dos et lui adressa son plus beau sourire.  

« - N’ayez pas peur. Il s’agit du… du remède contre sa maladie. » Elle s’approcha de l’homme et lui chuchota à l’oreille. « Vous avez bien compris qu’il avait quelques petits problèmes… Quand les médicaments ne font plus d’effet, les médecins m’ont autorisée à utiliser cette méthode. Ça lui remet les idées en place. Ne vous inquiétez pas, il est suivi cliniquement et n’est dangereux pour personne si je reste à ses côtés »  

« - Pardon, qu’est ce que tu es en train de dire sur moi Kaori ? » Ryô s’était rapidement remis du choc et tournait autour de sa partenaire pour tenter de saisir quelques mots de sa conversation.  

« - Rien qui ne soit vrai, crois moi. », puis revenant à l’homme de la sécurité, elle sourit de nouveau et demanda innocemment :  

« - Alors, pouvons-nous entrer ? »  

Son interlocuteur était terrifié. Entre le zigoto qui courait après tout ce qui portait un jupon et la folle furieuse capable de brandir sans problème un marteau apocalyptique, il ne savait pas quoi faire. En tout cas, il ne voulait pas avoir affaire à eux tout seul. Ces collègues revenaient dans trente minutes. En attendant, ils pourraient toujours suivre leurs déplacements sur les caméras vidéo. Il se força à prendre une voix normale, quoique légèrement trop haut perchée.  

« - Je vous en prie allez-y ! Bienvenue dans notre magasin ! Bonnes courses. »  

Radieuse, Kaori attrapa Ryô et l’entraîna vers les premiers rayons.  

« - Bien tenté Ryô. Mais je t’assure que je ne serais pas la seule à devoir subir cette corvée. »  

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