Chapitre 4 :: L’explication….

Publiée: 05-01-06 - Mise à jour: 23-01-06

Commentaires: Bonjour! Force est de constater que "Noel décisif" (autre fic à moi) n'a plus l'air de vous inspirer... Dommage (pour moi bien sûr ^^ mais là on est dans une autre fic sophie!!)... n'empêche qu'il faut que je tienne ma promesse pour cette fic là... une maje par semaine. Ça ne veut pas dire, d'écrire un chapitre par semaine, mais d'en relire et d'en corriger au moins une par semaine (ma pauvre Cat!) Merci pour vos reviews. Sabi et Pitite avaient raison. Ryô est prêt à [presque] tout pour éviter la corvée... mais où qu'il soit il reste un pro... et il a l'œil... Je ne vais pas vous faire patienter trop longtemps (la réponse, l'explication –d'où le titre- est dans ce chapitre là)... Je ne m'attend sà ce qu'il vous fasse grandement réagir: mais le postulat de départ est toujours là : la fic n'est qu'une petite histoire de City Hunter (avec une légère, très légère suggestion à la fin) : mélange d'humour et d'enquête (sérieuse avec des méchants! ^^). Et si Kaori n'est pas à la fête avec Ryô, elle sait comment le prendre pour l'amener à faire ce qu'elle veut.... Si vous souhaiter me laisser un commentaire (pour cette fic ou une autre ^^ (à moi évidemment!! Lol), j'en serais particulièrement enchantée.

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Malheureusement, le calvaire de Kaori n’était pas fini. Passant devant de nouveaux rayons, elle essaya de presser le pas, priant muettement pour que Ryô ne s’aperçoive pas de l’endroit qu’ils longeaient !  

Elle se maudit de ne pas avoir prévu un chemin de contournement pour éviter cette traversée de tous les dangers.  

Au bout de longues minutes périlleuses, ils atteignirent presque la limite de séparation avec une autre série de produits. Kaori commençait à respirer normalement de nouveau ; peut-être que, cette fois-ci, il n’y aurait-il pas de problème.  

Malheureusement tous ses espoirs furent balayés quand elle entendit Ryô sortir de sa catalepsie et hurler tout en échappant à son contrôle :  

« - Paradis !!!!!!!!!!!!! » suivit d’un bruit de plongeon.  

Kaori n’osait pas tourner la tête. Elle savait ce qu’elle allait voir et elle n’était pas vraiment sûr de vouloir y assister.  

Lasse, elle se demanda si, tout compte fait, elle ne devait pas le laisser là et continuer toute seule. Après tout, il était dans un endroit où elle serait sûre de le retrouver à son retour. Pourtant, dans un même temps, une partie d’elle refusait de le laisser encore s’en sortir à si bon compte. En effet, c’était de sa faute s'ils étaient là. D’un certaine façon… Enfin presque.  

Elle ferma les yeux. En réalité… Pas vraiment… seulement à 15%.  

En vérité, City Hunter avait été contacté par le biais du tableau à message par un très vieux monsieur. Un signal de détresse. Kaori était allée au rendez-vous, sans prévenir Ryô puisque ce dernier se moquait de toute demande qui ne provenait pas d’une femme.  

Leur client était le responsable du magasin où ils se trouvaient actuellement. Depuis quelques mois, d’étranges accidents se produisaient… trop nombreux pour être de simples coïncidences : des camions qui brûlaient, des chutes de produits, des employés agressés, des voitures de clients vandalisées…  

Kaori reconnut rapidement que le job n’avait rien de glorieux et n’était sans doute pas à la hauteur de City Hunter. Elle avait donc refusé. En particulier car elle ne voyait pas comment convaincre Ryô : un homme pour client et une enquête dans un grand magasin. C’était trop pour faire plier Ryô. Même par elle.  

Désespéré, le vieil homme avait supplié. Il venait de recevoir une ultime lettre de menace. Celle-ci désignait un jour spécial, modestement annoncé comme le jour "où tout allait se conclure dans une apothéose grandiose". Si seulement City Hunter voulait bien patrouiller ce jour-là dans les allées du magasin ! Vérifier ! Une seule et unique fois ! Leur seule présence ferait certainement fuir définitivement la menace.  

Le vieil homme n’avait pas lâché l’affaire et avait usé et abusé tous les arguments possibles pour convaincre Kaori. Des plus simples ou plus compliqués. Faisait également appel à la pitié, les yeux embrumés de larmes des clients et des employés qui vivaient dans la peur du danger…  

Il avait fini par conclure qu’ils seraient très largement rétribués.  

Désarmée par un tel flot de suppliques, la jeune femme avait cédé pour lui répondre qu’elle réfléchirait.  

Ce n'est pas l'appât du gain qui, de toute façon aurait pu la décider, Ryô et elle n’avaient pas un besoin particulier d’argent… enfin pas jusqu’à ce qu’elle rentre à l’appartement et découvre que son goinfre de partenaire avait réussi à manger toutes les denrées comestibles de l'appartement en une seule journée! Kaori n'en avait pas cru ses yeux. Elle avait fouillé dans les moindres recoins, dans les multiples cachettes avant de se rendre à l'évidence. L'appartement avait été complètement ratissé. Même les denrées périmées dont elle avait oublié de se débarrasser. Sans parler des boîtes de conserves de survie planquées au plus profond du placard de la cuisine avaient disparu. Bref, ce "ratissage par le vide" nécessitait des courses de géants… et leur compte en banque n’aurait pas survécu.  

Elle avait donc recontacté le vieux monsieur et accepté l’affaire. Autant lier le travail – et la patrouille dans le magasin – à la nécessité de recharger leurs placards.  

Bien sûr, elle avait "omis" d’en parler à Ryô. Elle avait seulement fait référence à une "affaire vital pour eux, où il y aurait possibilité de rencontrer d’autres personnes. " (NDA : en insistant sur le "e" de personnes ^^)  

Elle leva les yeux au ciel. Elle ne pouvait s'empêcher de se poser la question Tout l'or du monde, de l'univers, de l'espace intersidéral et même de l'au-delà était-il suffisant pour contrebalancer ce qu'elle devait endurer actuellement ?  

Soupirant une dernière fois pour se donner du courage, elle se retourna et ne fut pas du tout surprise par la scène qui s'offrait à elle. Pas étonnée, mais quand même effarée.  

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