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Chapitre 11 :: Une affaire réglée... Publiée: 13-07-06 - Mise à jour: 13-07-06 Commentaires: Nanou, les motivations de Tekuzo sont complètements exagérées, tu as tout a fait raison... Ceci dit tu ne sais pas combien de chiffres d'affaires brasse une grande surface. Lol. Ryô a déserté, Kaori est dans l'impossibilité d'agir... pourtant vu le titre du chapitre... Quoi!! Ils vont s'en sortir ? Mais ce n'est-il pas croyable !?! Qu'ils sont bons, quand même... lol. Et ben pas sûr... (faut essayer de garder un peu de "suspens" ) N'essayer pas de chercher une explication philosophique dans cette histoire. Comme son nom l'indique, on est dans l'ordinaire... Juste une histoire sans prétention... J'espère vous avoir fait sourire. Allez Tekuzo montre comme tu es un méchant . ^^
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« - Non ! » Takuzo avait repris son calme.
« Il n’est pas question de faire du mal sans raison à une cliente potentielle... Ses paroles ont juste dépassé sa pensée. »
Une libellule vint danser entre les différents protagonistes qui étaient tombés.
Seul le chef était resté debout, convaincu d’être magnanime.
La fouine se releva le plus rapidement et attira l’attention des autres.
« - Dites on ne devrait pas retourner dans le bureau de contrôle ? »
« - Bah, il y a 10 gardes pour maintenir le calme. Mais si cela t’inquiète tellement, tu peux aller vérifier ! »
Sans attendre un instant, la fouine décampa en direction des rayons principaux.
Le silence s’installa entre les présents.
Le chef semblait presque avoir l’esprit ailleurs. Un garde maintenait toujours Kaori immobile en lui retenant les deux bras dans le dos. Un autre jouait toujours du couteau en la regarda machiavéliquement. Le dernier, initialement en faction aux portes, regardait fixement l’endroit d’où venait de partir la fouine. Il venait de prendre brutalement conscience du silence et estimait que cela n’augurait rien de bon.
Le Talkie Walkie branché à la hanche du chef grésilla soudainement. Il s’en saisit et l’approcha de son visage.
« - Alors tout est Ok ? »
« -....grrrr....grrrr.... »
« - Parle donc distinctement imbécile. »
« - Nous... nous avons un problème chef. »
« - Comment ça un problème ? Encore un stagiaire en témérité ? »
« - Non, chef... Ce sont les.... otages.. enfin je veux dire les "cibles de notre opération promotionnelle"... »
« - Bon, tu accouches ??? Qu’est ce qu’ils ont ? Ils ont trop peur ??? C’est ça ? »
Il sourit d’un étrange plaisir anticipé.
« Non, chef.. Ils ont disparus.. »
Son air détaché en prit un sérieux coup.
« - Comment ça disparus ? »
« - Ben, oui, ils ne sont plus là.... »
« Où sont-ils alors ? »
« - Justement, je crois que quelqu’un les as libérés... »
« - Et les gardes ? »
« - Oh, eux sont toujours là... Enfin, si on veux. »
Bien que de plus en plus blanc, le chef était aussi de plus en plus énervé.
« - Au moins une bonne nouvelle. »
« - Ben, non ! Le problème c’est qu’elles sont tous entassées devant moi, assommés et ligotés... Ils ne reprendront pas leurs esprits avant au moins 5 heures ! »
« - Les 10 gardes ???? »
« - Oui.... je crois que...... »
« - Que quoi ??? Que quoi ??? » Mais l’autre extrémité restait obstinément muette maintenant. Après s’être acharné quelques instants sur l’appareil, il le laissa simplement tomber par terre et lui décrocha un coup de talon qui le fit exploser.
« - Messieurs nous avons un problème. Nos clients ont disparus, les ingrats ! »
« - Il nous reste toujours la fille ! »
« - C’est vrai et en tant que chef, je vais la prendre avec moi pour couvrir mes arrières ! »
Avant que les autres n’aient le temps de réagir, trois balles partirent presque simultanément et mirent hors d’état de nuire les trois derniers soldats. Pendant que celui qui retenait Kaori s’affaissait, et avant même qu’elle n’ait pu réagir, Takuzo se plaça derrière elle, de façon à en faire un bouclier humain. Il passa son bras autour de son cou et sortit de sa veste un pistolet qu’il lui braqua sur la tempe.
« - Ah .. enfin débarrasser d’eux. Justement je me demandais ce que j'en ferais après.... Vous êtes sans doute un meilleur moyen d’échange ! Allons-y les choses commencent à se gâter par ici ! »
Il commença à reculer vers la porte en entraînant Kaori avec lui, quand une voix s’éleva des rayonnages.
« - Elle n’ira avec personne ! »
Ryô s’avança dans la lumière, en provenance des lointains rayonnages.
« - T’es qui, toi ? ». La vue du magnum qu’il tenait fermement dans sa main fit perdre au chef son langage de haute distinction.
« - Je suis celui qui a mis fin à ta petit sauterie. Tes pauvres acolytes n’ont vraiment pas été à la hauteur. Apporter de l’aide aux clients et aux employés afin qu’ils puissent sortir du magasin a été un vrai jeu d’enfants ! Et maintenant j’ai hâte de rentrer chez moi alors tu vas immédiatement la libérer ! »
« - Jamais ! Si j’ai bien compris, il ne reste plus qu’elle ! Comme tout ne se déroule pas exactement comme prévu, je vais la garder pour pouvoir m’enfuir ! »
Kaori réagit :
« - Hé !! Vous disiez que vous ne touchiez pas aux clientes potentielles ! »
« - Tu rigoles, tu as vu son arme ? Si je te laisse partir, il risque de me faire bobo. »
« - Je te ferai encore plus mal, si tu ne la laisses pas s’en aller ! » rétorqua Ryô d’une voix calme.
Takuzo regarda avec plus d’attention l’homme qui le menaçait.
« - Ah, mais attends voir ! Je te reconnais toi ! Tu étais avec elle à l’entrée du magasin. C’est ta copine. »
Comme un seul homme, Ryô et Kaori, malgré sa position peu confortable s’exclamèrent :
« - Non, mais, ça va pas ! »
Cette double réplique avait fusé brusquement et faillit déstabiliser le ravisseur mais il se reprit rapidement.
Réussissant à desserrer pendant quelques instants la tension que l’homme exerçait sur sa trachée, Kaori s’exclama :
« - Fais attention Ryô. Il est fou ! »
« - Seulement dérangé. » répliqua son kidnappeur en serrant un peu plus fort sa prise et en souriant cette fois-ci franchement cruellement. Il se pencha vers sa prisonnière et lui murmura à l’oreille.
« - C’est dommage de penser que tu vas devoir disparaître. Je suis sûr que tu aurais été une parfaite cliente ! »
« - Tu ne sera pas assez bête pour la tuer ! » Ryô avait tout entendu.
« - Pourquoi pas ? Les clients et les employés ne connaissent pas mon visage. Ils ignorent qui est à l’origine de ce petit évènement. Mes hommes ne sont que des mercenaires. Personne ne les croira. Reste vous deux ! Vous disparaîtrez et moi je serais blanc comme neige. En plus, vous avez fait foiré ma merveilleuse stratégie de reconquête du marché. Une vengeance ! Ce n’est-il pas délicieux ? »
« - Le seul problème c’est que c’est moi qui tient l’arme pointée sur toi ! Pense seulement à lui faire du mal et tu es un homme mort ! »
Sans doute Ryô pensait-il jouer sur la peur de mourir que tout homme normal ressentait. Mais Kaori avait maintenant compris que ça ne marcherait pas. Takuzo était déjà un peu fou, mais devant le fiasco de son plan, il semblait avoir complètement basculé du mauvais côté. Étant donné la façon dont il tenait son arme, ce qu’il lui avait dit sur sa connaissance du tir et de leur maniement, tout ça laissait penser qu’il n’était pas un adversaire inoffensif. Et sa folie, loin de le diminuer, le rendait encore plus dangereux pour Ryô.
« - Vous n’allez pas tirer sur lui ! Il est trop loin …» Elle en profitait également pour gesticuler et essayer de se libérer par ses propres moyens.
« - Tais-toi Kaori ! » ordonna froidement Ryô.
Stupéfaite, la jeune femme se tourna vers lui. Elle essayait seulement d’éviter que Takuzo ne tire sur lui. Ne l’avait-il pas compris ? Son preneur d'otage était dangereux. Il n’hésiterait pas à tirer sur Ryô et celui-ci ne pourrait rien faire pour riposter de peur de toucher Kaori. Il fallait mieux que Takuzo retourne sa colère contre elle, ainsi ça laisserait le temps à City Hunter de le mettre hors d’état. En théorie.
Les deux coéquipiers échangèrent un long regard et Kaori obéit.
Ryô reprit :
« - Il faut choisir ! Et bien, si tu veux vivre ! »
Takuzo sentait bien qu’il avait perdu. Son beau plan avait été mis en échec par ses deux imbéciles devant lui ! Il sentait également que Ryô ne le laisserait pas partir avec la femme. Et maintenant, il se rendait également compte qu’il voulait surtout se venger d’eux, plus que de s’en sortir vivant. Mais sur lequel tirer en premier ? Celui qui tenait l’arme ? Sans doute ! Mais en même temps tout avait commencé à dévier à cause de cette satanée femme ! S’il tirait sur l’homme il pourrait le manquer ! Mais comme il tenait la femme impossible, elle, de la manquer ! Difficile dilemme pour lui ! Entre un coup qui pourrait le sauver mais pas assurer de réussir, et un autre coup, imparable, qui en laisserait un mort à coup sûr mais qui ne le libérerait pas pour autant le choix était ardu.
Il prit sa décision et murmura de nouveau à l’oreille de Kaori :
« - Entre toi et moi, ça sera toi..... ou plus exactement lui ! »
Il détourna le viseur de son arme de Kaori, le dirigea vers Ryô et tira. Sous l’impact, ce dernier partit à l’arrière et s’écroula lourdement, touché en pleine poitrine.
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